Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00J'avais l'impression que cette prise de conscience s'était produite il y a déjà plusieurs années
00:04et qu'aujourd'hui on était revenu à une méthode ancienne, parce qu'il n'y a pas de fatalité.
00:08Pendant des années, on a eu la meilleure école au monde,
00:11jusqu'en 70 ou 75, les petits garçons et les petites filles qui sortaient de l'école
00:16savaient écrire, donc il n'y a pas de fatalité.
00:18Mais je croyais qu'on était revenu à une méthode plus classique et à des résultats meilleurs.
00:24C'est très discutable. Lisa, qui est venue sur le plateau il y a quelques jours, le disait elle-même
00:31nous avons l'impression d'enseigner finalement une pédagogie avec la méthode syllabique,
00:38mais en fait ce n'est pas vrai. C'est encore un mélange sournois où il y a encore du global
00:45et c'est catastrophique. Mais moi, ce qui m'énerve le plus dans cette histoire,
00:48c'est que sur 37 ans, on découvre la chose, on pense que c'est incroyable, il y a une bête.
00:55Ça fait plus de 20 ans qu'on dit que c'est dramatique. Ça fait plus de 20 ans qu'on dit que c'est une catastrophe.
01:00Et dans le primaire comme dans le collège, on a eu cette option dans les établissements,
01:06je dirais, plus en situation de souffrance, des solutions de CP avec 12 élèves pour l'effectif.
01:15Cela ne suffit pas parce qu'on n'a pas le bon matériel.
01:18Merci de cet éclairage, Alberic.