"Il n'y a pas de bonne mort, tout ce qu'on a le droit de dire, c'est qu'il y a une moins mauvaise mort dans certains cas."
En 1978, quand la question de l'euthanasie était tabou, certains médecins pensaient contre la norme.
En 1978, quand la question de l'euthanasie était tabou, certains médecins pensaient contre la norme.
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00:00L'euthanasie, tout le monde en parle, c'est un mot horrible, il n'y a pas de bonne mort.
00:05Tout ce qu'on a le droit de dire, c'est qu'il y a une moins mauvaise mort dans certains cas.
00:09L'agonie d'un malade désespéré, c'est horrible.
00:12Les souffrances aiguës qui ramènent un malade à l'esclavage total de son corps et à lui seul,
00:16et la disparition totale de ses pensées, c'est horrible.
00:19Alors il faut alléger les souffrances. Les gens le savent bien.
00:23Ils essayent d'alléger les souffrances, et ils utilisent des cocktails, des mélanges,
00:28des drogues qui sont finalement peu efficaces.
00:31Alors pourquoi ne pas être honnête, et pourquoi ne pas dire,
00:34du moment où vous voulez soulager un malade, voilà la recette pour le soulager vraiment.
00:39Et si vous avez le courage de le faire, et si le malade vous le demande,
00:44alors voilà la bonne recette. Pourquoi pas ?
00:48Il y a un côté provocateur dans cette histoire. C'est vrai.
00:51Je suis le provocateur de la vie dans ce cas-là,
00:54je suis le provocateur contre ceux qui laissent à côté d'eux des malades
00:59en promenant une existence qui demeure la leur
01:02pendant que des malades agonisent sur des lits d'hôpitaux.