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ArcelorMittal a confirmé lundi la fermeture de deux petites usines à Reims et Denain, qui emploient un total de 135 personnes, dans un communiqué transmis à l'issue d'un comité social et économique (CSE) à Reims.

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Transcription
00:00Oui, la crise de l'automobile et puis aussi la concurrence des autres pays étrangers, même en dehors de l'Europe, qui produisent de l'acier.
00:05C'est écrit la fin de l'acier en France et en Europe, c'est inéluctable ?
00:09La fin de l'acier en Europe, elle est peut-être écrite, mais ce n'est pas dû à la baisse du marché de l'automobile.
00:14Un petit peu quand même ?
00:15Non, c'est beaucoup plus dû à la baisse, au désengagement du groupe ArcelorMittal à décarboner ses installations en Europe.
00:21Et principalement en France, plusieurs projets de décarbonisation étaient prévus.
00:25Le groupe ArcelorMittal a demandé des subventions pour les faire.
00:28Et aujourd'hui, il a mis les projets en stand-by.
00:31A l'inverse, le groupe a investi massivement au Brésil, en Inde et aux États-Unis pour des installations toutes nouvelles et décarbonées.
00:38La décarbonation, évidemment, c'est la dépollution.
00:40Ça changera quoi, à part les nombreux emplois qui sont en cause, si on n'a plus d'acier en France et en Europe ?
00:45Demain, si on veut construire un sous-marin ou un porte-avions en France, on sera obligé de demander de l'acier à un autre pays.
00:51Et celui-ci, au lieu de nous vendre de l'acier, va nous vendre directement son sous-marin ou son porte-avions.
00:55Vous avez vu les images de la mobilisation d'hier, il y avait 150 personnes environ ici.
00:59Vous voyez les traces, la fumée, les pneus qui ont brûlé hier.
01:02Il y avait même une locomotive ici qui avait été mise en travers du rond-point.
01:05Et donc la mobilisation va reprendre ce matin.

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