Le chroniqueur Olivier Dartigolles s’exprime sur le procès des viols de Mazan : «C’est un procès grâce à madame Pelicot qui a amené beaucoup de choses pour notre société comme la notion de consentement réévaluée.»
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00:00Sur la question, on en vient, là, sur le dernier jour du procès, sur le consentement,
00:04vous vous rendez compte que certains co-accusés disent qu'il y avait un consentement par procuration
00:10donné par le mari ? C'est ça les éléments de la défense ? Donc c'est très bien qu'on ait pu parler de ce procès-là.
00:16Quel rapport avec ce que j'ai dit ?
00:17Parce que moi je reste sur le procès. Et je trouve que c'est un procès, grâce à Mme Pellicot,
00:23qui a amené beaucoup de choses pour notre société, il me semble.
00:27Lesquelles ?
00:28Le fait que, par exemple, la notion de consentement puisse être réévaluée.
00:33Ça c'est très bien, parce que beaucoup de... Oui, oui, sur la notion juridique du viol.
00:37Ça va empêcher M. Pellicot d'être condamné, et les autres d'être condamnés ?
00:41Et sur le fait, je sais que ça fait débat entre nous, mais quand Mme Pellicot, elle,
00:45parle d'une société patriarcale dans certaines dimensions, qui subsiste toujours aujourd'hui en 2024,
00:51c'est une réalité.
00:52Oui, je considère Mme Pellicot comme une victime, qui n'est pas pour autant totalement habilitée.
00:58Mais quand il y a d'autres victimes qui, elle, parlent de la société, ça, ça vous va ?
01:01Je ne sais pas à quoi vous faites allusion.
01:05C'est subtil comme raisonnement, parce que je ne sais pas à quoi vous...
01:08Il y a une volonté d'instrumentaliser forcément tout aujourd'hui.