🇸🇳 Dissolution du gouvernement, nouvelle date de scrutin, amnistie… Hier soir au Sénégal, on a assisté à de nombreux rebondissements.
Pour Brut, Alioune Tine et Gilles Yabi, 2 experts de la politique sénégalaise, font le point.
Pour Brut, Alioune Tine et Gilles Yabi, 2 experts de la politique sénégalaise, font le point.
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00:00Au Sénégal, on l'a assisté hier soir à de nombreux rebondissements
00:03avec des décisions concernant la campagne présidentielle et la loi d'amnistie.
00:06On a donc demandé à deux experts de la politique sénégalaise,
00:09Gilles Diaby et Alunthine, de nous aider à y voir plus clair.
00:15Oui, c'est confirmé par le Conseil constitutionnel,
00:18donc il n'y a pas de problème, plus de problème pour la date.
00:20Il avait décidé de la date du 31 mars en tenant compte à ce moment-là
00:25de l'inertie de l'administration et donc du gouvernement
00:29a fixé une nouvelle date, mais que le président,
00:32ayant notifié son intention de convoquer le corps électoral le 24 mars,
00:39cette prévotative était donc celle du président de la République
00:42et le Conseil constitutionnel semble donc valider la date du 24 mars final.
00:49Je crois qu'on s'attend
00:53à la libération du candidat Diomaïfay
00:57qui est sur la liste définitive du Conseil constitutionnel
01:03et qui est en détention provisoire, c'est-à-dire qu'il n'a pas été jugé.
01:07Et je pense qu'évidemment, ce sera probablement l'impact
01:11a priori le plus important sur la campagne électorale
01:16parce que cela lui permettra, a priori, de faire campagne comme les autres candidats.
01:21Les Sonko, ils seront contents de retrouver Sonko, de retrouver Diomaïfay,
01:26surtout maintenant que la campagne électorale a commencé.
01:30Cela va être un duo redoutable.
01:35Est-ce qu'il restera jusqu'à l'installation de son successeur ?
01:38Je pense que le Conseil constitutionnel répond à cette question.
01:41Dès lors qu'il n'y a pas un décalage trop important par rapport à la fin du mandat,
01:45le président en exercice reste en place et cela explique aussi
01:49pourquoi est-ce que le Conseil a rejeté la date du 2 juin,
01:52ce qui aurait évidemment entraîné une extension de fêtes
01:55plus importantes du mandat du président.