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00:00«François Muelser, c'est François Müller, je vois un merveilleux Panzer...
00:04Non, ce n'est pas un Panzer, c'est un «Tank», c'est un «Sint-Amerikaner».
00:08Donc, vous avez un «Scherbourg» de la 2e Division «Blinde»,
00:12en particulier au quartier Port-du-Rhin, Rhinhofen, où est-ce qu'il s'est passé, François ?
00:17Oui, bien sûr, si on regarde bien, on est à 100 mètres de la brèche,
00:21et de l'autre côté, bien sûr, il y avait tous les Germains,
00:24et ils n'ont pas voulu qu'on les renvoie.
00:28Ah oui ?
00:29Voilà, mais on a essayé.
00:31Et les gens ont dit que le premier à arriver à Kiel,
00:35il recevra «Croix-de-guerre» et «Légion d'honneur», voilà.
00:42«Metaulier et verrouilleur» ?
00:43Tout ce qu'il faut.
00:45Et il y avait un jeune, très jeune, Albert Zimmer,
00:50qui est de la «Wanzenau», il était un de ses proches.
00:54Et il a dit qu'il voulait être le premier, qu'il voulait le faire bien,
00:57et qu'il était avec les Français.
01:01Il y a trois ans, il avait 19 ans.
01:04Il avait 41 ans.
01:06Et il pensait qu'il devait aller au militaire, aux Allemands.
01:12Et le matin, il a dit à sa mère qu'il allait se placer,
01:16et il est parti.
01:17Et il est revenu ?
01:18Oui, et il est allé chez les Français.
01:21Alors il est revenu avec le «Légion d'honneur»,
01:22il voulait être le premier.
01:24Et même, il a essayé de téléphoner chez lui,
01:26pour dire à sa mère «attention, attention,
01:28ce soir, je vais dormir chez moi».
01:30Il a reçu le permis du «Légion d'honneur»,
01:33et il est allé dormir chez lui le 23 novembre.
01:38Mais le téléphone n'a pas fonctionné,
01:40sa mère ne le savait pas.
01:42Et ils sont arrivés là-bas,
01:44et ils voulaient savoir ce qui se passait.
01:46Ils ont tiré sur l'autre côté,
01:48et il était en haut, sur la tourelle.
01:52Et il a été tiré.
01:53Et les autres, vous les avez vus ?
01:55Oui, il y en a eu quatre,
01:57deux, je n'ai pas vu,
01:58et deux, c'était vraiment blessé.
02:01Mais il y en a eu d'autres qui sont tombés ?
02:02Oui, oui.
02:03Il y a eu beaucoup de tanks ?
02:04Oui, c'était vraiment terrible.
02:07Par exemple, à l'arrière du tank,
02:12il y avait un lieutenant dans son jeep,
02:15et il y avait Robert Fleit,
02:19le chauffeur.
02:20Robert Fleit était déjà 51 ans,
02:22quand il s'est rendu,
02:24il s'est rassemblé rapidement,
02:25il a dit « je vous ai aidé,
02:27je connais vous, etc. »
02:29Ils ont bien hâte,
02:30tout était clair.
02:32Et il est venu avec le lieutenant,
02:36il a rencontré lui-même,
02:38et il y a eu un autre,
02:39un père de la Congrégation du Holy Spirit,
02:42le Reverend Père Jean-Baptiste Houchet.
02:45Il est venu avec lui,
02:47c'était l'aumônieur de la 2e Division blindée,
02:52et son chauffeur a eu peur.
02:56Il a voulu l'aider,
02:57il a pris son voiture,
02:58et il est tombé.
03:00C'était terrible.
03:01Il a vu qu'il avait duré tellement longtemps.
03:03Et je dois dire,
03:04qu'il est devenu français
03:08le 1er avril 1945.
03:12C'est une bonne défense,
03:13pour notre époque.
03:14Et c'est le général de Latres,
03:17de Tassigny,
03:18qui est venu du sud de Preissach,
03:20et qui a pris Karl.
03:21Et je l'apprends tout.
03:23À ce lieu,
03:24il y a de nombreuses souvenirs,
03:25on ne pense plus à tout,
03:26pourquoi est-ce qu'il y a un tank
03:28de la 2e Division ?
03:29Maintenant, vous le savez.
03:30Au Rhin, à Strasbourg.