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Transcription
00:00Avec François Mühler, nous sommes, je l'ai tout de suite reconnu, devant le Strasbourg, à Münster.
00:04François, il y a une longue histoire, parce que la 2e Division Plain d'Eyre est arrivée.
00:10Il n'y a pas eu de flotte jusqu'à ce qu'on voit la flotte à l'avant, n'est-ce pas ?
00:14Non, il n'y a pas eu de flotte, mais il y a eu beaucoup de flotte.
00:17Parce qu'il y a déjà un quart d'Evernin, Rouvillois était déjà sur le Bordeaux-Platz avec ses soldats.
00:23Il était déjà dans la ville, le matin et la soirée.
00:26Quand il est arrivé, c'était encore un peu plus compliqué.
00:28Il y avait beaucoup de flotte dans la ville, et la ville était encore complètement vide.
00:32Personne ne s'était pas attiré sur le fait qu'il n'y ait pas eu de flotte.
00:35Le drame était encore normal, les gens ont travaillé, etc.
00:39Mais bon, il est arrivé, le Bordeaux-Platz est encore à l'avant, et à Münster.
00:44Ah oui, à Münster, quand on parle de Strasbourg, c'est à Münster, bien sûr.
00:48Et l'homme a dit plusieurs fois, qu'il devait...
00:52Prendre le Sermon.
00:53Et voilà, dans le Sermon de Koufrane, il a dit...
00:56« Jurez de ne déposer les armes, que le jour où nos couleurs, nos belles couleurs,
01:01flotteront sur la cathédrale de Strasbourg. »
01:04Dans sa mémoire, bien sûr.
01:05Dans sa mémoire.
01:06Maintenant, il est arrivé, et il a dit, il y a encore quelque chose à dire, etc.
01:10Et il a dit, on doit faire le Sermon, on doit monter.
01:14Mais à l'avant, il n'y avait personne.
01:16Mais pourquoi ?
01:17Mais il ne l'a pas dit avant, il a dit, je suis pas là, enfin bon, bref.
01:20Maintenant, il est arrivé, il a dit, c'était une affaire, et c'est là qu'a habité Emilienne Lorenz.
01:24Elle a dit, « Ah, regardez, on doit monter. »
01:27À l'avant, on n'avait personne.
01:29Elle a dit, « Pas de problème. »
01:31Je prends un veste, un joli veste, je le coupe, et j'ai un vieux tableau.
01:36Un vieux tableau, très bien.
01:37Et on prend un tableau, un vieux tableau,
01:40il y en a quelqu'un, non ?
01:43Oui, on en a un, c'est un vieux.
01:46Je l'ai coupé.
01:47Et en rouge, on doit aussi avoir un vieux, un rouge,
01:50et un rouge, je n'ai qu'un « Hitler » à l'avant, non ?
01:52Hop là, je l'ai coupé, j'ai le réassemblé, et je l'ai monté.
01:56Et qui a monté ?
01:57Je ne l'ai pas trouvé, mais celui qui a monté un peu à la pointe,
02:01c'était Marcel Lebrun.
02:03C'était un « spy ».
02:05« Spy » c'est les Marocains, non ?
02:07Oui, c'était Salamouche avec le « Leclerc », il était en Afrique.
02:11Il l'a monté, et il a enfin monté à l'avant.
02:15Là, il faut le mouler, non ?
02:16Bien sûr, non ?
02:19« Slotringer » de Kritz, bien sûr, c'est de De Gaulle,
02:21et une grosse « V »,
02:22puis « Victoire » à l'avant, voilà.
02:25Et il est resté là, là-haut ?
02:27Il est resté là-haut, et là-haut il est resté,
02:29sur le bâtiment, où les touristes ont pu s'inscrire,
02:32« Nous étions là, il y avait du beau temps, etc. »
02:35« Salut à vous, il n'y avait pas de beau temps. »
02:37Bien, et ils ont tous, tous les cinq, s'inscrit,
02:39« Nous étions là, le 23 novembre, avec la flamme,
02:42à Sermon de Koufra. »
02:44C'est un prouvre, c'est Kritz.
02:46Bien sûr, et là-haut il est resté,
02:48chaque fois qu'on parle de la guerre,
02:50quand on célèbre quelque chose, hop,
02:51il revient à l'avant,
02:52à Blanc-Rouge.
02:54Et là-haut, on peut encore voir ?
02:55Là-haut il est resté, et il est resté,
02:57au Musée Historique de Strasbourg.
03:01Comme on l'a appris, grâce à François Müller,
03:03tout pour la libération de Strasbourg,
03:05aujourd'hui à France Bleu Alsace.

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