Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, était l’invité ce jeudi 21 novembre de La Grande Interview sur CNEWS. Après le verdict contre l’auteur de menaces de mort sur un proviseur au lycée Ravel, il a dénoncé une décision «trop légère».
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00:00Ça reviendra à cela, si vous dites automatisation.
00:03J'ai toujours été favorable aux peines planchers,
00:06mais les peines planchers ne sont pas dans l'arsenal dont dispose la justice.
00:09Et vous le regrettez ?
00:10Un, je le regrette.
00:11Très franchement, la décision et la sanction, elle est trop légère.
00:14J'ai été révolté il y a quelques jours à Marseille.
00:17Qu'est-ce que ça symbolise ?
00:18Je vais vous donner un autre exemple qui m'a vraiment révolté.
00:21Le 11 novembre dernier, deux individus sans doute reliés à la DZ de mafia
00:25veulent estocker des fonds à un commerçant.
00:29et ils tabassent l'employé.
00:31Heureusement, les policiers, nos policiers anticriminalité tombent dessus.
00:36Comparution immédiate, malheureusement, ils sont remis en liberté,
00:39certes sous contrôle judiciaire.
00:41Ils seront jugés, bien entendu, au mois de janvier.
00:44Mais est-ce que vous vous rendez compte ?
00:46Le commerçant, lui, qui a dénoncé ces individus,
00:50qui sans doute sont reliés à la DZ de mafia,
00:52il vit dans quel état aujourd'hui ?
00:54Est-ce qu'il faut le protéger ?
00:55Donc, il faut vraiment que chacun assume ses responsabilités.
00:59Au mieux, on est dans un état où l'ultra-violence est en train de cangréner
01:03nos villes mais nos campagnes.
01:05Il y a le narcotrafic et ça, je suis fondamentalement engagé
01:08parce que là encore, c'est une des causes racines de cette ultra-violence.