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"Une femme, un métier" reçoit Gisèle Benaidara Djasnabeye. Sociologue spécialisée en développement rural, Gisèle Benaidara Djasnabeye partage son parcours en sociologie et son expérience en entrepreneuriat sur Alwihda Info.

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Transcription
00:00C'est toujours un plaisir de vous retrouver dans le cadre de votre émission Une Femme et un Métier.
00:05Et comme toujours, nous avons l'honneur d'avoir une femme particulière.
00:09Aujourd'hui, nous recevons Mme Gisèle Benignara Dias-Nabey.
00:14Elle est sociologue spécialisée en développement rural.
00:18Elle est également consultante indépendante.
00:21Elle est également écrivaine, artiste talentueuse à différents niveaux.
00:25Elle cumule également une formation de pasteur mais sans pratique,
00:29car pour elle, beaucoup utilisent ce titre à défunt d'escroquerie.
00:34Mesdames et messieurs, Mme Gisèle Benignara est avec nous aujourd'hui
00:38dans le cadre de notre émission Une Femme et un Métier.
00:41Mais avant, nous allons à sa rencontre. Suivez-moi.
00:49Bonjour Mme Gisèle.
00:51Bonne arrivée.
00:52Merci beaucoup, j'espère que vous allez bien.
00:55D'accord, super.
00:57Alors, vous êtes sociologue, vous êtes également écrivaine,
01:02d'où j'ai les deux livres avec moi ici.
01:05Et nous sommes également dans votre espace.
01:07Nous allons revenir sur ça plus tard.
01:09Mais avant, nous allons parler de la sociologie.
01:11Bonjour et merci de nous accueillir déjà dans votre espace.
01:14Bonjour, soyez les bienvenus.
01:16Merci beaucoup.
01:17Alors, est-ce que vous pouvez déjà nous définir ce que c'est réellement la sociologie ?
01:22Ok. La sociologie, c'est une science.
01:27Avant de définir ce concept, je vais d'abord aborder ce qui m'a précédé.
01:32Je prends par exemple la définition de la sociologie selon Max Weber.
01:39Il dit que la sociologie est une science qui se propose de comprendre par interprétation l'activité sociale.
01:51Et par là, d'expliquer également son déroulement et ses effets.
01:58Selon par exemple Émile Durkheim, qui est aussi un des pères fondateurs de la sociologie,
02:06la sociologie est une science qui étudie l'homme dans toutes ses dimensions.
02:10Et vous, après toutes ces années dans la sociologie, comment est-ce que vous-même vous définissez la sociologie ?
02:15Selon moi, la sociologie, en tant qu'une science pluridimensionnelle,
02:19est une science qui permet d'étudier l'homme dans tous ses compartiments, dans tous ses domaines.
02:26Super. Alors, restez connectés sur les plateformes Alvida.info.
02:30A tout à l'heure.
02:32C'est toujours un plaisir de vous retrouver dans le cadre de votre émission.
02:36Une femme et un métier en posture d'invité, nous avons Mme Gisèle Benign-Dara Diasnabey, sociologue,
02:44autant pour moi, spécialisée en développement rural.
02:47Mme Gisèle, est-ce que nous pouvons remonter un peu le temps afin que vous puissiez nous expliquer
02:53comment est-ce que vous êtes arrivée à la sociologie ?
02:56Pas de soucis. Bon, avant d'arriver à la sociologie, comme une personne, je suis née dans une société,
03:06j'aime la société avec tout ce qui se passe dans la société,
03:09donc je suis d'abord passionnée pour comprendre l'homme dans sa gestation.
03:14Parce que l'homme, en tant que tel, a un comportement très complexe.
03:20Alors, comment faut-il faire pour comprendre l'homme, afin de cerner les problèmes qu'il rencontre dans la vie
03:27et l'aider à les résoudre ?
03:29Et tout cela m'a motivée à orienter mon choix sur la sociologie.
03:34Alors, comment est-ce qu'on peut définir le rôle exact d'un sociologue ?
03:40Le sociologue, son rôle, c'est d'étudier l'homme dans tous ses comportements gestuels.
03:47C'est tout ?
03:48Tous les comportements, c'est déjà suffisant.
03:51Sa manière de penser, sa manière d'agir, sa manière de vivre en société, sa manière de s'organiser,
03:57et tout dans le passé et dans le présent, pour mieux préparer l'avenir.
04:03Alors, quelles sont les étapes également qui vous ont vraiment aidé à atteindre les objectifs
04:09où vous êtes aujourd'hui spécialisée dans le développement rural ?
04:13Et à quel moment vous vous êtes dit que non, c'est vrai que j'ai étudié la sociologie, mais c'est mieux de me spécialiser ?
04:19Bon, tout d'abord, la spécialisation en développement rural, je peux dire que c'est parti d'une manière unique.
04:26Parce que d'abord, j'aimais trop la nature.
04:29Mon papa, avant, c'était un comptable à la coton tchad, mais quand j'étais petite,
04:34à chaque fois, il m'emmenait en Brousse pour me montrer les noms des arbres,
04:39comment les gens vivent dans des villages, tout ça.
04:42Les week-ends, il m'emmenait dans des villages.
04:44Donc, cela crée déjà un amour, un attachement déjà de la nature avec moi.
04:49Et de l'autre côté, ma maman aussi, c'est une femme qui excelle dans l'artisanat.
04:55Donc, elle travaille aussi avec les femmes, elle forme les femmes dans plusieurs domaines,
05:00dans la transformation des produits, tout ça.
05:02Donc, cela m'attache déjà à la nature.
05:04C'est tout ça qui m'a modulée et qui m'a aidée un peu,
05:08dans mon choix en spécialisation en développement rural.
05:12D'accord, là, je comprends un peu que c'est vraiment les racines.
05:15Dès le bas âge, vous êtes née dans ça, vous avez grandi,
05:18et donc, vous voulez également être comme vos parents.
05:22Alors, beaucoup aujourd'hui disent que la sociologie,
05:25vraiment, on ne sait pas pourquoi celui-ci ou celle-ci étudie la sociologie.
05:28Qu'est-ce que vous pouvez répondre à cela ?
05:30Oui, c'est ce que j'écoute également tous les temps, dans la vie.
05:37Les gens disent que pourquoi étudier la sociologie ?
05:39Quels sont également les avantages ?
05:41Les avantages, parce que ce qui amène les gens à dire, par exemple,
05:44pourquoi étudier la sociologie au Tchad,
05:46parce que vu les problèmes que notre société tchadienne a,
05:49un sociologue ne doit pas chômer dans ce pays-là.
05:52Mais comme la société s'est organisée aussi de sa manière,
05:56les sociologues chôment.
05:57Mais en réalité, moi, je peux dire qu'un sociologue ne peut pas chômer.
06:01Parce qu'un sociologue, tu es déjà une personne qui est avisée
06:04de ce qui se passe dans la société.
06:06Donc, tu peux, en partant de là, même si l'État ne t'a pas intégré,
06:10tu peux déjà t'organiser pour faire quelque chose.
06:13Donc, tu ne peux pas chômer.
06:15C'est le chômage qui fait que les gens disent souvent
06:18pourquoi étudier la société ?
06:19Tu étudies la société, ou bien le droit, etc.
06:21C'est pour venir chômer.
06:22Donc, bref, moi, je pense que la sociologie,
06:26vraiment toute la société, toutes les sociétés humaines
06:29ont besoin de sociologues.
06:31Donc, sans les sociologues, si les dirigeants, par exemple,
06:38prennent les analyses ou bien les propositions des sociologues,
06:42ce qui veut dire que la société allait vivre encore mieux.
06:45Mais c'est parce que les dirigeants et autres négligent le travail des sociologues,
06:49négligent même les sociologues en tant que tels.
06:51Parce que la sociologie, elle n'est qu'au moins,
06:53elle n'est en partant des émissions, des problèmes dans la société
06:57que les précurseurs en sociologie ont vus.
07:00Et puis, ils ont commencé à doiter ces choses-là,
07:03à parler, à dénoncer les choses qui ne marchent pas dans la société.
07:06Et c'est ce qui se passe de nos jours.
07:07Quand tu es vraiment un fin sociologue,
07:09c'est difficile pour que tu trouves un travail.
07:12Mais quand tu es...
07:13Il y a un de nos anciens qui parlait souvent
07:15qu'il y a des gens qui font la sociologie du ventre.
07:17Quand tu fais la sociologie du ventre,
07:18c'est facile pour que tu puisses avoir un boulot.
07:20Et ça veut dire quoi ce terme, la sociologie du ventre ?
07:22La sociologie du ventre, c'est que toi,
07:23tu n'as pas fait la sociologie pour connaître vraiment
07:26les mots qui minent la société
07:28afin de proposer des solutions.
07:30Mais tu as fait la sociologie...
07:31Non, parce que dans les ONG, les gens ont besoin de sociologues.
07:35Je veux aller étudier la sociologie
07:36et venir rentrer là-bas pour chercher à manger.
07:38Donc, tu étudies la sociologie.
07:40Si réellement on prend en compte
07:42ce que les sociologues font,
07:44on connaît l'importance même des sociologues.
07:47Les sociologues ne doivent pas chômer.
07:49Donc, il faut travailler avec les sociologues
07:51qui sont vraiment des sociologues
07:53et non pas les sociologues du ventre.
07:54Mais notre société est régie d'une manière
07:57que je ne peux pas tout dire ici.
07:59D'accord.
08:00Alors, comment est-ce que vous appréhendez
08:02notre société actuelle ?
08:04En tant que sociologue.
08:06Notre société actuelle, c'est-à-dire la société tchadienne,
08:09est vraiment...
08:11La situation est vraiment catastrophique
08:13parce que rien ne marche.
08:14Rien ne marche.
08:15Rien ne marche.
08:16Et cela se voit également sur la route.
08:19Même quand tu es chez toi, tu n'es pas en sécurité.
08:23Quand tu sors, même tu n'es pas en sécurité.
08:25Et nous voyons également nos enfants,
08:27vous, nos jeunes qui venaient d'être formés,
08:30beaucoup chôment là.
08:32C'est vraiment malheureux.
08:34Et quelles sont les solutions que vous,
08:36en tant que sociologue et consultante indépendante,
08:39pouvez nous proposer aujourd'hui ?
08:41Moi, je pense que si le gouvernement,
08:44des projets que les gens en parlent sur les médias,
08:47qu'ils chantent l'entrepreneuriat,
08:49qu'ils mettent des fonds pour aider les jeunes
08:52à asseoir des activités, des générations de revenus
08:55qui peuvent les aider à se prendre en charge.
08:58S'il y a la transparence dans la gestion de ces choses,
09:01ça peut aider vraiment cette société tchadienne.
09:05Mais, une autre surprise,
09:08quand on voit, on chante ça,
09:10mais sur le terrain, on ne voit pas l'impact de ces choses.
09:14Je prends par exemple le cas d'Onapé,
09:16qui finançait des entrepreneurs et autres.
09:19Ici, au marché, ils étaient passés.
09:21Ils étaient passés, mais avant qu'ils n'arrivent,
09:24ils ont déjà leurs personnes.
09:26Donc, ils sélectionnent les gens,
09:28et c'est quand on voit les gens se dire
09:30« Mais, vous avez eu ça ? »
09:32Non, c'est Onapé qui est passé.
09:34Donc, ils sont juste venus accomplir la tâche
09:36qui était déjà préétablie.
09:38Donc, tout est déjà ciblé.
09:40Donc, comment on peut faire pour pouvoir aider
09:42une société à se développer ?
09:44Quand ils vont écouter qu'il y aura un fonds
09:46pour telle ou telle activité,
09:48les gens courent rapidement pour se faire
09:50même rediger de projets et aller brandir,
09:52et on leur donne de l'argent.
09:54Pourtant, ils n'ont pas l'amour de faire cette activité.
09:56Donc, comment on peut faire pour développer
09:58un pays de cette manière ?
10:00Donc, c'est vraiment malheureux ce qui se passe.
10:02Vous êtes également spécialisée en développement rural.
10:06Alors, quels sont les principaux enjeux
10:08actuels dans le domaine du développement rural au Tchad ?
10:11En parlant du développement rural,
10:15je pense que rien n'est fait encore au Tchad.
10:17Parce que j'ai eu à travailler
10:19dans une institution de l'État.
10:21Qu'est-ce qui différencie déjà le développement rural
10:23de la sociologie ?
10:25La sociologie, c'est une science
10:27qui étudie l'homme
10:29dans toutes ses dimensions.
10:31Tandis que le monde rural,
10:33c'est le monde rural,
10:35comme on le dit.
10:37Donc, c'est tout ce qui concerne la tradition,
10:39mais les deux se complètent quand même ?
10:41Non, le sociologue étudie maintenant
10:45ce qui se passe dans le monde rural
10:47afin de proposer des solutions
10:51s'il y a un problème ou autre.
10:53D'accord. Alors, quels sont ces enjeux ?
10:55Les enjeux dans le monde actuel
10:57du développement rural.
10:59Le plus souvent, les projets
11:01qui sont montés ne tiennent pas en compte
11:03réellement les réalités
11:05du terrain du monde rural.
11:07D'où il y a souvent l'échec
11:09dans ce qui se passe
11:11dans le monde rural.
11:13On peut également toucher
11:15du doigt le problème de conflits
11:17agriculteurs et lèvres qui se passent.
11:19Ça ne permet pas au monde rural
11:21de vaquer à ses occupations normalement.
11:25Quand on parle de conflits agriculteurs
11:27et lèvres, les gens pensent nécessairement au sud.
11:29Mais moi, j'ai travaillé dans l'Adir Lamis,
11:31donc c'est un peu partout que ce problème
11:33se pose. Et il faudrait que les autorités
11:35prennent leur mal
11:37en patience
11:39ou prennent un engagement
11:41sérieux pour pouvoir
11:43établir des lois
11:45et que ces lois soient vraiment applicables
11:47pour pouvoir sanctionner
11:49ceux qui vont
11:51créer des désordres dans le monde
11:53rural.
11:55Généralement,
11:57ces problèmes sont
11:59soutenus
12:01par un côté.
12:03On ne fait que parler de ça
12:05tout le temps, mais il n'y a jamais de solution.
12:07Et si aujourd'hui, par exemple,
12:09actuellement, si on vient au marché et que
12:11les milliers et autres, les denrées alimentaires coûtent
12:13extrêmement cher, cela est aussi la conséquence
12:15de ces conflits-là. Parce que les gens
12:17n'arrivent pas à travailler comme il se doit.
12:19Et avec le problème
12:21des aléas climatiques,
12:23par exemple,
12:25le problème de l'inondation,
12:27ça perturbe
12:29vraiment les activités dans le monde rural.
12:31Il faudrait que le gouvernement
12:33essaie de jeter un regard sur ce côté.
12:35Et comment est-ce que les politiques
12:37publiques maintenant peuvent
12:39également favoriser le développement ?
12:41Les politiques
12:43publiques ? Alors, tout ce que vous dites
12:45est vraiment intéressant.
12:47Vous êtes également écrivaine,
12:49donc vous avez deux livres,
12:51l'un intitulé « Du monde des
12:53ténèbres à la vie éternelle »,
12:55l'autre « La religion ou Jésus-Christ »
12:57qui sort. Parlez-nous
12:59un peu de vos ouvrages.
13:01Ce qui m'a amenée à écrire
13:03ces deux livres, tout d'abord,
13:05le premier livre, ça résume vraiment
13:07de ma vie,
13:09l'expérience que j'ai vécue dans la vie.
13:11Les chrétiens qui
13:13ont deux casquettes,
13:15ils se disent qu'ils sont chrétiens, mais ils sont aussi de l'autre côté.
13:17Vous êtes également consacrée pasteur.
13:19Effectivement.
13:21Après les études universitaires, j'ai fait
13:23le cours de pastora pendant
13:25quatre ans. Donc je suis consacrée
13:27depuis des années à des gens
13:29comme pasteur aussi, c'est vrai.
13:31Et le deuxième,
13:33« La religion ou Jésus-Christ »
13:35qui sort. Vous savez que
13:37de nos jours, beaucoup d'hommes de Dieu
13:39utilisent le nom de Dieu
13:41pour pouvoir excroquer, pour pouvoir
13:43exploiter la jeunesse.
13:45Dans ça aussi, il y a des pasteurs
13:47qui sont des pasteurs sincères qui sont
13:49là. Donc il ne faudrait pas que les gens
13:51se fient à
13:53ces hommes.
13:55Il ne faut pas voir seulement une religion
13:57et dire que nos religions vont te sauver. C'est Jésus-Christ
13:59qui sauve, et non pas en tant que chrétien.
14:01C'est Jésus-Christ qui sauve, et non pas
14:03un bâtiment qui sauve une personne.
14:05Là, vous avez vraiment
14:07raison. Et au-delà de ça,
14:09nous sommes également
14:11dans votre
14:13atelier,
14:15parce que vous êtes également
14:17commerçante, vous êtes également
14:19artisane. Parlez-nous également un peu
14:21de ce domaine-là, parce que vous avez plusieurs
14:23casquettes, vraiment. Donc on va aller
14:25pas à pas. En tout cas, vous allez découvrir
14:27plus tard pour ceux qui veulent également la voir.
14:29En tout cas, vous aurez les contacts.
14:31Alors, par rapport à
14:33mon
14:35atelier, tout d'abord,
14:37l'artisanat, c'est quelque chose, je peux dire aussi
14:39que c'est inné. Tout à fait, je porte également
14:41l'une de ses créations.
14:43C'est joli. Donc
14:45c'est quelque chose qui est inné à moi
14:47parce qu'à peine dix ans, j'ai déjà
14:49commencé à crocheter, à travailler
14:51avec les crochets. Donc je
14:53confectionnais déjà des habits. Bon, c'est là
14:55que j'ai bénéficié de la grâce
14:57de ma mère parce que c'est son domaine.
14:59Donc je faisais déjà
15:01ces choses, je faisais les macramés et autres.
15:03Donc c'est comme ça que j'excellais.
15:05Mais je faisais ça par
15:07passion. Je ne
15:09pensais pas que cela allait
15:11me donner à manger aujourd'hui. Donc
15:13je faisais ça par passion. Mais c'est
15:15une fois lorsque j'avais...
15:17J'ai fini avec les études.
15:19Je suis revenue en 2008 au Tchad.
15:21J'ai commencé avec
15:23le travail
15:25et les consultations également. Mais j'étais
15:27d'abord récrutée au niveau du Pénissa.
15:29Et après, on nous a renversé à Lanader.
15:31J'avais travaillé là-bas pendant neuf ans.
15:33Neuf ans et quatre mois.
15:35Et j'ai compris que... J'avais même
15:37le CDI. Mais j'ai compris que
15:39ce travail que je fais, ça ne me
15:41permet pas de
15:43d'exercer dans l'art
15:45comme je voulais. Parce que c'est de ma
15:47passion. Mais je n'arrivais pas à faire.
15:49Et puis le traitement de l'autre côté aussi, ça
15:51ne tient pas. Donc j'ai dit, pourquoi ne pas
15:53créer encore les ménages
15:55et valoriser ces créations
15:57que de perdre mon temps en bourse.
15:59Et comment est-ce que vous vous faites pour gérer
16:01la sociologie,
16:03l'écriture
16:05également, votre commerce?
16:07Est-ce que c'est
16:09beaucoup de choses à la fois?
16:11C'est une question de passion.
16:13Parce qu'au départ, d'abord, j'avais
16:15créé une association.
16:17Au moment où je travaillais,
16:19pour former des formateurs.
16:21Parce que ce sont des choses
16:23que je n'ai pas apprises. C'est plus l'autre
16:25des créations. Donc pour
16:27former des formateurs, mais généralement,
16:29les gens négligent les choses qu'on
16:31veut leur inculquer. C'est comme ça
16:33que j'avais suspendu. Et
16:35après j'ai dit, non, il faudrait que comme
16:37cet atelier fait
16:39aussi l'autre... C'est aussi
16:41dans mon programme. C'est comme ça que j'ai essayé
16:43de lancer ça. Et au fur et à mesure, je travaille
16:45ici. Et quand il y a aussi des sollicitations pour
16:47des prestations, des consultations,
16:49je file aussi de l'autre côté
16:51pour aller faire mon travail et je reviens.
16:53Donc je suis libérale.
16:55C'est super, c'est super. Et là,
16:57les livres sont à combien?
16:59On peut les trouver où? Les livres
17:01sont au niveau du placard ici et
17:03également au niveau de la maison d'édition
17:05Thoumay. C'est à 5000 francs.
17:07D'accord. Merci beaucoup
17:09Madame Gisèle. Ce fut un plaisir d'échanger
17:11avec vous. C'est tellement intéressant
17:13mais bon, si on devait prendre
17:15le temps pour détailler partie par partie,
17:17c'est sûr qu'on allait au moins se faire deux heures.
17:19Minimum, ça serait deux heures.
17:21Merci de nous accueillir,
17:23de nous avoir autant pour moi accueillis dans votre local.
17:25Et nous prions
17:27à ce que Dieu puisse également vous aider dans vos entreprises,
17:29également dans différentes
17:31activités. Quel est votre
17:33mot de fin? Je ne sais
17:35comment. Le mot même me manque. C'est à
17:37moi de vous remercier et que
17:39en tant que pasteur aussi, ce que Dieu
17:41vous donne encore la force. Amen.
17:43D'aborder encore d'autres soeurs et
17:45des jeunes aussi pour connaître ce qu'ils
17:47font dans la vie. Et tout cela
17:49pour contribuer au développement de notre
17:51pays, le Tchad. Je vous remercie.
17:53C'est toujours le Made in Tchad, mesdames
17:55et messieurs. C'est fini pour votre
17:57émission Une femme, un métier.
17:59Merci de nous avoir suivis.
18:01N'oubliez surtout pas de rester
18:03connecté sur les plateformes
18:05Aluda Info en posture d'invité.
18:07Aujourd'hui, nous avons reçu
18:09autant pour moi, madame Gisèle Benendara
18:11Dias Nabeille qui est sociologue
18:13spécialisée en développement
18:15rural. Mais bon,
18:17j'ai envie de trop dire parce qu'elle a beaucoup
18:19de casquettes. Restez connecté
18:21sur les plateformes Aluda Info
18:23et n'oubliez surtout pas de venir la rendre
18:25également en visite. Vous avez vu que c'est très beau.
18:27A très bientôt.

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