“Une femme, un métier” reçoit Bouchra Abdoulaye Wakaye. Après 20 ans passés en #France, elle revient pour faire des affaires au #Tchad.
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00:00Les commentaires disaient que c'était surprenant, voire incroyable, de quitter le luxe pour investir au théâtre.
00:07Et comme le disent si bien les leaders africains, si les africains eux-mêmes n'investissent pas chez eux, qui le fera à leur place ?
00:14De Paris à N'Djaména, après 20 ans passés et en évoluant également dans l'industrie du luxe, en France, plus précisément chez Dior,
00:22c'est l'histoire et le métier de notre invitée du jour, Mme Bouchra Abdoulaye Wakaï.
00:26Bonjour Mme Bouchra et merci d'avoir accepté notre invitation.
00:30Merci beaucoup à vous, je suis ravie d'être sur votre plateau aujourd'hui et merci de cette introduction, merci beaucoup.
00:38Alors, pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ou ceux qui n'ont pas eu la chance de lire la publication de Dr Claudel Nobisi vous concernant,
00:46est-ce que vous pouvez vous présenter à ceux-là ?
00:50Oui bien sûr, bonjour à tous et je suis encore une fois ravie d'être ici.
00:55Je m'appelle Bouchra Abdoulaye Wakaï, je suis thiadienne et j'ai vécu une partie de ma vie en France pendant très longtemps, pendant 20 ans.
01:04Et j'ai travaillé dans le luxe, j'ai travaillé chez Christian Dior.
01:08Christian Dior c'est une très grande maison de luxe qui représente le luxe absolu, une grande maison emblématique, mondialement connue.
01:16Et pour travailler chez Dior c'est extrêmement difficile.
01:19Il faudrait de la rugueur, il faudrait du professionnalisme, un travail sur soi assez continu, il faudrait de l'excellence et une vision au-delà de la honte.
01:29Et je l'ai faite.
01:30Vous l'avez certainement compris, ça commence bien et je suis sûre que vous allez adorer l'émission.
01:35Restez connectés sur les plateformes Al Bidaif, à tout à l'heure.
01:38Alors, vous venez de dire tout à l'heure dans votre introduction que vous avez passé une partie de votre vie en France, plus précisément.
01:48Vous avez également travaillé chez Christian Dior, l'une des plus grandes marques connues dans le monde entier.
01:54Alors expliquez-nous un peu comment vous êtes arrivée en France.
01:59Alors la France, pour moi, ça représentait un rêve au début, quand j'étais jeune.
02:05Je pense que c'est le rêve de tous les jeunes Africains un peu, tous peut-être.
02:09Et je voulais aller à Paris.
02:12Pour moi, Paris, la ville lumière, ça représentait beaucoup d'opportunités.
02:16Et même quand j'étais très jeune, j'ai l'exprimé.
02:19Et j'ai eu un papa qui est très adorable.
02:23Il m'a accompagnée dans cet objectif-là.
02:26Il m'a encouragée à faire des études.
02:28Et je lui disais toujours, oui, je vais aller en France.
02:31Je vais être cette femme-là qui va influencer les autres générations.
02:37Et il m'a vraiment encouragée.
02:41Quand je ramenais mes bulletins de notes, il m'offrait des cadeaux.
02:46Il m'accompagnait dans ces là.
02:48J'ai eu mon bac, donc je lui ai dit, voilà, c'est le moment.
02:50Il m'a dit, voilà, on y va.
02:52Donc j'ai atterri à Paris.
02:54Paris, c'est compliqué quand on arrive à Paris.
02:57Tout est gigantesque, les rues, les immeubles.
03:00Les gens sont pressés.
03:02Et je me perdais dans cette...
03:04Et à ce moment, vous avez quel âge exactement ?
03:06J'avais 17 ans.
03:07Et comment est-ce que ça se passe ?
03:09Vous vous inscrivez à l'école.
03:11Et pendant combien de temps vous finissez l'école ?
03:13Et pendant combien de temps maintenant vous êtes à la recherche de l'emploi ?
03:16Tout cela se passe dans combien de temps ?
03:18Au début, c'était compliqué quand même.
03:20Tu viens.
03:22Tu as besoin de t'adapter.
03:24Tu as besoin de comprendre le mode de vie de ces gens-là.
03:27Et donc moi, au début, j'étais inscrite à l'université.
03:30J'ai fait une licence en économie et gestion.
03:33Et à la fac, j'arrivais.
03:36Et j'étais à la recherche d'un tchadien comme moi.
03:39Que je pouvais peut-être parler du tchad.
03:41Et donc j'allais vers les gens qui ont des traits un peu comme le nôtre.
03:45Et je leur demandais, oui, je m'appelle Bouchra.
03:48Vous êtes de quelle origine ?
03:50La première question que je me posais.
03:52Et ça, ça m'a aidée à atteindre rapidement,
03:56à avoir mon diplôme assez rapidement.
03:59Parce que j'étais entourée avec des gens qui travaillent.
04:02Mais ce n'était pas très compliqué.
04:05Dès que vous avez fini votre parcours,
04:08vous avez directement eu à travailler chez Dior.
04:11Ça s'est passé comment ?
04:14Je n'ai pas travaillé tout de suite chez Dior.
04:17C'est impossible.
04:19J'ai dû faire des petits boulots.
04:21J'étais serveuse, vendeuse dans des petits magasins.
04:24J'ai dû faire du baby-sitting, garder des enfants.
04:27Parce qu'il fallait que tout ce métier que j'ai dû faire
04:30me forme pour pouvoir aller postuler dans des maisons de luxe.
04:35Et j'ai travaillé à Sephora.
04:37Sephora, c'est un magasin
04:41où on trouve tous les parfums des créateurs.
04:44C'est un métier qui m'a extrêmement formée.
04:49Chez Sephora, j'ai dû apprendre la vente,
04:54identifier les clients potentiels, maximiser les chiffres.
04:58Tous ces métiers-là m'ont formée.
05:01Et je suis partie un jour postuler chez Dior.
05:04Du jour au lendemain, vous vous dites que vous devez aller postuler chez Dior.
05:08Quel a été ce déclic pour vous d'aller postuler ?
05:11J'ai mon objectif.
05:13J'ai toujours voulu travailler chez Dior.
05:16Quand je voyais ces femmes avec leur influence et leur charisme,
05:20je me suis dit que si les autres arrivaient, moi aussi j'arriverais.
05:24Et un jour, j'appelle une copine à moi
05:26et je lui dis que je vais aller postuler chez Dior.
05:29Je ne lui dis pas que j'aimerais travailler chez Dior.
05:32Elle m'a dit que je rêve.
05:34Je lui ai dit que je ne rêve pas.
05:37C'était au Galerie Lafayette.
05:39Galerie Lafayette, c'est un grand magasin
05:41où toutes les maisons des créateurs sont là.
05:43J'arrive sur le stand Dior.
05:45Je cherche à voir la responsable.
05:48Je vois une femme qui vient vers moi.
05:50Je lui dis que j'ai travaillé dans la vente.
05:54Je suis d'origine tchadienne.
05:56Je parle arabe.
05:58Je me suis vendue.
05:59Je vais travailler chez Dior.
06:01Elle m'a regardée avec ses yeux verts, profonds.
06:04Je pense qu'elle s'est vue en moi.
06:06En étant jeune, mon courage et ma motivation.
06:09Elle m'a dit que j'allais venir demain
06:11et qu'elle allait faire un essai.
06:13Je suis restée.
06:15C'était en quelle année ?
06:17C'était en 2016.
06:19J'ai travaillé en tant que vendeuse.
06:23J'ai gravi les échelons.
06:25Je suis devenue responsable clientèle.
06:28Vous avez travaillé dans une grande industrie de luxe.
06:33Avec une brillante carrière.
06:35Ce n'est pas tout le monde qui rêve
06:37après plusieurs années passées en France
06:39de revenir ici au Tchad.
06:41D'autres rêvent même d'y rester éternellement.
06:43Quel a été ce déclic pour vous
06:45de quitter la France du jour au lendemain
06:47pour revenir au Tchad ?
06:49C'était un moment difficile de ma vie.
06:52Je suis tombée malade.
06:54Cet été-là, je suis revenue voir ma famille au Tchad.
06:58Je suis revenue voir ma mère.
07:00Mes frères et soeurs étaient là.
07:02J'étais entourée.
07:04J'avais cette chaleur, cette générosité.
07:06Que vous ne retrouvez pas là-bas.
07:08Là-bas, c'est la solitude.
07:10Personne ne te donne à boire.
07:12Il faut l'acheter.
07:14J'ai trouvé ça tellement beau.
07:16Je me suis dit que le vrai luxe,
07:18c'est la famille.
07:20C'est l'emploi.
07:22J'ai décidé de démissionner
07:24à partir de ce moment-là.
07:26Lorsque vous décidez de rentrer,
07:28quelle a été la réaction
07:30de vos parents ?
07:32Franchement, ma mère était contente
07:34que je reste au Tchad.
07:36Le temps qu'il nous reste à vivre
07:38est plus précieux
07:40que les années passées.
07:42Elle était vraiment contente.
07:44Même là, aujourd'hui,
07:46elle va m'appeler et me dire
07:48« Tu es où ? »
07:50Mes amis ne comprennent pas.
07:52Mes amis de la France
07:54me disent « Bouchra,
07:56tout ce que tu as pu construire,
07:58comment tu peux partir comme ça ?
08:00Tu as pâti une carrière. »
08:02Je comprends et ils ne comprennent pas.
08:04Aujourd'hui, je leur dis
08:06qu'un domaine est meilleur
08:08que Paris aujourd'hui.
08:10Après toutes ces années passées en France,
08:12vous êtes désormais de retour au Tchad.
08:14Vous avez également exercé
08:16dans la vente du plus haut niveau.
08:18Comment votre expertise
08:20dans ce domaine-là peut aider
08:22les entreprises locales
08:24à atteindre les standards d'excellence ?
08:26Vous savez, le luxe,
08:28c'est un état d'esprit.
08:30On peut tout transformer en luxe
08:32si on a la connaissance
08:34et les outils qu'il faut.
08:36Je vois ce jeune créateur.
08:38Il y a un jeune qui m'a écrit
08:40il n'y a pas très longtemps.
08:42Il me dit qu'il est dans le textile
08:44et qu'il veut créer sa marque
08:46de souliers.
08:48Je lui dis que c'est bien,
08:50que quand on veut, on peut le faire.
08:52Je suis là pour accompagner ce jeune-là.
08:54Tout le savoir,
08:56tout mon expertise que j'ai appris
08:58dans les maisons de luxe,
09:00je vais le mettre au profit de mon pays.
09:02Vous décidez de mettre votre savoir-faire
09:04au service de vos compatriotes.
09:06Quand vous êtes là,
09:08comment est-ce que vous êtes déjà installé
09:10ou comment comptez-vous vous réintégrer
09:12ici déjà ?
09:14L'intégration s'est faite de manière assez naturelle.
09:16Je suis née au Tchad.
09:18Mais c'est vrai qu'aujourd'hui,
09:20je suis à l'aise de me promener
09:22sur l'avenue de Champs-Elysées
09:24ou l'avenue Montaigne,
09:26comme aller passer une journée à Baccarat
09:28ou à Mondou par exemple.
09:30J'adore.
09:32Mais il y a des choses
09:34que j'ai dû voir
09:36parce que
09:38passer 20 ans à l'extérieur
09:40et revenir, il y a des choses
09:42qui me marquent.
09:44Par exemple, l'inactivité de certains jeunes.
09:46Il faut qu'on travaille.
09:48On ne peut pas passer une journée
09:50et rester assise devant un chez eux
09:52et attendre.
09:54Ça, ça m'a marquée.
09:56Vous êtes de retour
09:58à N'Djamena. Ce que je voudrais réellement savoir,
10:00quelle est votre activité
10:02actuellement ici ?
10:04Actuellement,
10:06j'ai une chose
10:08que je suis en train de faire.
10:10Je suis en train de créer une association
10:12qui me tient à cœur. Cette association
10:14s'appelle Femme Leader
10:16pour la promotion de la jeunesse
10:18parce que la cause des femmes
10:20me tient à cœur. La jeunesse,
10:22nous avons besoin de cette jeunesse
10:24pour changer ce pays-là,
10:26pour vraiment...
10:28Je le dis, il faut vraiment
10:30qu'on mette la femme au cœur
10:32de notre société
10:34et valoriser ces femmes-là
10:36parce que ces femmes-là peuvent apporter
10:38plus que ce que les gens pensent.
10:40Les femmes peuvent
10:42élever des élites. Les femmes
10:44peuvent contribuer au développement
10:46de notre pays.
10:48Donc l'association, je crois fort
10:50à cette association et j'invite
10:52toutes les femmes et les jeunes
10:54de rejoindre cette association.
10:56On espère également que ces jeunes
10:58vont rejoindre.
11:00Depuis que vous êtes à N'Djamena,
11:02j'espère que tout se passe bien pour vous.
11:04Que pensez-vous
11:06de ce que pensent certains diasporas ?
11:08Que nous ne devons pas forcément investir
11:10dans nos territoires parce que
11:12beaucoup se plaignent, sont souvent
11:14très critiques vis-à-vis de ce que
11:16l'Afrique ne progresse pas.
11:18Pour eux, les choses sont restées
11:20internes. Même si on investit,
11:22ça ne va certainement pas marcher.
11:24Quel est votre point de vue vis-à-vis de cela ?
11:26Oui, les Africains doivent
11:28se mettre en tête que c'est à eux
11:30de contribuer.
11:32C'est à eux d'élever ce continent.
11:34Personne d'autre ne le fera à leur place.
11:36Mais aussi,
11:38je pense qu'il y a
11:40une mauvaise image qui est
11:42véhiculée du Tchad. La communication
11:44sur le Tchad, à l'extérieur,
11:46ce n'est pas possible.
11:48Nous-mêmes, nous le faisons.
11:50Je trouve que c'est très négatif.
11:52Il faut le mettre en valeur. Il y a des talents
11:54au Tchad. Il faut le mettre en valeur.
11:56Chaque Tchadien doit se dire
11:58qu'il va aller en vacances,
12:00qu'il va introduire l'amour de la patrie
12:02à ses enfants.
12:04Pourquoi le besoin d'écrire ?
12:06Mon livre, c'est vrai,
12:08c'est très intime.
12:10Je parle de ma vie.
12:12C'est déjà disponible ?
12:14Non, pas encore.
12:16J'aimerais servir d'exemple.
12:18Une personne va se retrouver
12:20dans ma situation
12:22et elle va se dire
12:24qu'elle a envie de partir
12:26de la France, de l'Europe, des Etats-Unis.
12:28Mais il y a de la réticence.
12:30J'aimerais parler ouvertement
12:32et leur dire que voilà les potentiels
12:34que j'ai faits, voilà ce que je suis en train de faire,
12:36voilà les richesses inexploitées de l'Afrique
12:38qui est là. C'est à eux de revenir.
12:40J'aborde beaucoup de sujets dans mon livre.
12:42Selon vous, quelles sont les opportunités
12:44que l'Afrique offre
12:46par rapport à d'autres continents ?
12:48La diaspora joue un rôle très important
12:50dans l'évolution
12:52d'un pays, par exemple, de l'Israël,
12:54de la Chine et de bien d'autres Etats.
12:56Selon vous, quels sont ces avantages
12:58que l'Afrique offre ?
13:00L'Afrique offre des avantages
13:02énormes, un potentiel énorme
13:04et inexploité en plus,
13:06des minéraux, le sol est riche.
13:08C'est une belle question parce que
13:10vous parlez des Chinois, de la diaspora chinoise
13:12et vous savez que les Chinois
13:14consomment, investissent
13:16chez eux, consomment chinois.
13:18Nous devrons faire, nous devrons aussi
13:20avoir une communauté
13:22financière assez solide.
13:24Nous devrons investir
13:26sur les jeunes, nous devrons
13:28partager notre expérience.
13:30Nous devrons, en tout cas,
13:32nous symboliser
13:34et montrer une bonne
13:36communication de l'Afrique.
13:38Après toutes ces années passées en Europe,
13:40vous êtes désormais au TIAD et nous sommes
13:42très fiers de vous accueillir
13:44sur votre propre territoire. Quel est le message
13:46que vous voulez adresser
13:48à ces jeunes-là qui sont en train d'entreprendre
13:50parce que vous, vous êtes déjà également
13:52en train de mettre
13:54les pieds à ce niveau-là,
13:56poser les pieds à ce niveau-là, autant pour moi.
13:58Également, un message pour
14:00la diaspora chinoise.
14:02Rentrez, le pays a besoin de vous.
14:04En tant qu'entrepreneur,
14:06moi, je le dis,
14:08quand tu es entrepreneur, tu n'as peur de rien en fait.
14:10Il faut de l'audace, il faut de la motivation.
14:12Il faut que tu te lèves, que tu te dis
14:14voilà, il y a un défi, je vais le transformer
14:16en expérience. Il y a un défi, je dois
14:18foncer
14:20un défi.
14:22Quand tu entreprends, il faut avoir un mental solide.
14:24Il faut de la motivation
14:26dans tout ce qu'on fait. Rien n'est facile.
14:28Les grandes choses sont difficiles
14:30à réaliser. Si tu es un rêve
14:32assez grand, tu dois être prêt pour ça.
14:34Et la diaspora,
14:36moi, je parle
14:38de leurs enfants en fait.
14:40Il faut qu'ils incultent à leurs enfants
14:42que ce pays a besoin de vous,
14:44que l'enfant doit grandir avec cette
14:46idée-là, qu'il doit
14:48quelque part plus tard revenir
14:50aider ces pays-là. C'est comme ça qu'il faut
14:52jouer. Il faut jouer collectif, c'est important.
14:54Il faut jouer collectif,
14:56c'est important et comme le disent
14:58si bien les leaders africains, si les
15:00africains eux-mêmes n'investissent pas chez eux,
15:02ne se développent pas eux-mêmes,
15:04qui le fera à notre place ?
15:06Madame Bouchra, ce fut un plaisir
15:08de changer avec vous et on espère
15:10que votre association aura vraiment
15:12un impact positif sur
15:14la jeunesse et également sur d'autres
15:16qui sont en train de vous prendre aujourd'hui,
15:18comme exemple. Et on espère également que la diaspora
15:20suivra votre message
15:22et reviendra également investir.
15:24Alors, Madame Bouchra,
15:26quel est votre mot de fin ?
15:28Merci beaucoup. Moi, je suis très optimiste
15:30pour ce Tchad et ce Tchad
15:32a besoin de ses enfants.
15:34L'Afrique a besoin de ses enfants
15:36pour les redresser. Nous devons
15:38travailler collectivement. Nous devons
15:40nous unir, la solidarité,
15:42l'hospitalité. Quand je suis revenue au Tchad,
15:44je me suis étonnée de l'hospitalité
15:46qu'il y a là, ici. Wow, nous avons
15:48beaucoup de choses. Nous avons nos
15:50traditions à exporter vers le monde.
15:52Nous devons s'ouvrir vers le monde
15:54et c'est ça. Et je compte
15:56sur vous, mes frères et sœurs de la
15:58diaspora. Pensez au
16:00Tchad. Et le message
16:02est très bien passé. Revenez au Tchad,
16:04investissons chez nous et nous
16:06sommes certains que tout se passera
16:08bien pour nous. Nous aurons le Tchad
16:10que nous voulons. Merci à ceux
16:12qui nous ont suivis tout au long de cette émission.
16:14Une femme et métier revient très
16:16bientôt avec un autre numéro. D'ici là,
16:18restez connectés sur les
16:20plateformes Alida Info. A très
16:22bientôt.