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Lors de l'émission Face à Philippe de Villiers, Philippe de Villiers est revenu sur les réquisitions à l'encontre de Marine Le Pen : «Il y a deux poids, deux mesures. François Bayrou, qui était dans la même situation, a été relaxé. Pourquoi ? Parce qu'il fait partie du système»

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Transcription
00:00la République des juges, ils ont pris le pouvoir.
00:05Comment qualifier ce réquisitoire ?
00:07C'est un règlement de compte.
00:11Pourquoi ?
00:15Pourquoi je parle de la République des juges d'abord ?
00:17Parce que la République des juges,
00:19c'est quand les juges prennent leur autonomie.
00:24Dans le droit français, dans le droit constitutionnel français,
00:26il y a deux pouvoirs, le pouvoir législatif,
00:29le pouvoir exécutif et une autorité judiciaire.
00:34Or là, les juges ont violé la séparation des pouvoirs.
00:42Alors d'abord, c'est un réquisitoire qui est visiblement,
00:49spectaculairement inéquitable.
00:53Qu'est-ce que c'est l'inéquité ?
00:54C'est quand il y a deux poids, deux mesures.
00:56Deux poids, deux mesures.
00:58François Bayrou, qui était dans la même situation, a été relaxé.
01:05Pourquoi ? Parce qu'il fait partie du système.
01:10Ensuite, deux poids, deux mesures.
01:12À nos QTF, on n'arrive pas à le mettre en prison.
01:17Et là, on s'apprête à prononcer une peine de prison, 5 ans.
01:26Donc deux poids, deux mesures.
01:27Le laxisme d'un côté et le délire de fermeté pour Marine Le Pen.

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