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Transcription
00:00Le parquet demande l'inégibilité de Marine Le Pen.
00:03Donc j'aimerais qu'il nous explique bien tout ça Fabrice Divizio
00:06et qu'il nous dise ce qui va se passer pour Marine Le Pen
00:08parce que ça vient de tomber en direct.
00:09Donc on a Fabrice Divizio en plus qui est avocat, donc ça tombe bien.
00:12Il nous dira dans un instant ce qui va se passer
00:15et voilà ce qui va arriver pour Marine Le Pen et le Rassemblement national.
00:19Il nous en parlera dans un instant.
00:20Pour le moment, en image, l'atmosphère a été tendue hier
00:24à l'Assemblée nationale comme d'habitude
00:25et notamment lors de la prise de parole d'Aurore Berger
00:28qui a dénoncé l'antisémitisme en France
00:29à quelques jours du match de football France-Israël
00:31et cela a provoqué de vives réactions,
00:33notamment de la part du député Sébastien Delogu.
00:38Hier, j'aimerais qu'on remontre cette scène, s'il vous plaît,
00:43d'hier de l'Assemblée nationale
00:45et je vais vous dire pourquoi aujourd'hui on doit faire,
00:47mine de rien, un mea culpa
00:49puisque nous avons le compte-rendu de l'Assemblée.
00:51Alors il y avait une information qui avait été relayée
00:54notamment ici dans Touche pas à mon poste
00:57comme quoi Sébastien Delogu aurait dit à Aurore Berger
01:01qu'il l'aurait traité de grosse poubelle.
01:05Alors nous avons le compte-rendu de l'Assemblée
01:08et M. Sébastien Delogu aurait dit
01:11vous finirez dans les poubelles de l'histoire, les poubelles.
01:14Donc il n'aurait pas traité Aurore Berger directement.
01:18Donc c'est vrai qu'on demande,
01:20même si on n'est pas d'accord avec lui sur énormément de choses,
01:23et que là on est quand même obligé de se dire que ça n'est pas pareil
01:27et qu'on est obligé de faire notre mea culpa
01:30comme les autres journalistes qui ont repris cette info
01:32puisqu'ils n'auraient pas, et ils n'ont pas,
01:34on a le rapport donc le rapport est clair,
01:36il n'a pas dit à Aurore Berger,
01:38il ne l'a pas traité de grosse poubelle.
01:40Donc on est obligé de faire notre mea culpa
01:41et de dire à Sébastien Delogu,
01:43ben oui, on s'est trompé et quand on s'est trompé il faut le dire.
01:47Voilà, on le dit et c'est bien de le dire
01:48parce que sinon on n'a plus aucune crédibilité.
01:51Je vous le dis, Sébastien Delogu on est désolé d'avoir dit ça
01:55et d'avoir relayé cette info hier qui était une fausse info,
01:59qui avait été relayée par pas mal de médias également,
02:01mais il faut le dire aujourd'hui, il a bien dit,
02:05vous finirez dans les poubelles de l'histoire,
02:07les poubelles, puisqu'on a, je vous le dis, le compte rendu de l'Assemblée.
02:12On est d'accord ?
02:12– Oui, très bien.
02:13– On est d'accord là-dessus ?
02:14Merci Gilles.
02:15– Très bien, tout ce que vous avez dit est très bien.
02:18Ça m'étonnait qu'il puisse insulter comme ça directement
02:21et là c'est mieux, vous finirez dans les poubelles de l'histoire, c'est bien.
02:24– Après, voilà, il faut le dire quand on se…
02:25– Oui, oui, c'est bien.
02:26– Il faut le dire Jean-Michel.
02:28– Oui, bien sûr, bien sûr.
02:29De toute façon, il y a une manière simple,
02:30quand j'étais au Figaro, il y avait des gens qui parlaient,
02:33surtout avec les entraîneurs de foot, les joueurs de foot,
02:35qui parlaient maintenant, ils mettent la main devant le visage,
02:36mais avant ils parlaient comme ça et du coup on faisait venir
02:38quelqu'un qui lisait sur les lèvres et qui du coup lisait comme ça,
02:40en regardant qu'arrivait.
02:42Donc là, ça serait simple de sortir…
02:42– Ce que je vais faire certainement pour vous, monsieur le Premier ministre.
02:45– Mais en tout cas, si c'est prouvé, il faut reconnaître évidemment nos erreurs.
02:48– Guillaume ?
02:49– Ben oui, je trouve ça tout à fait normal et c'est un peu ce qui s'est passé
02:52avec Isabelle l'autre jour, sauf que les gens n'ont pas fait leur mea culpa malheureusement.
02:56– Après, chacun fait ce qu'il veut, nous on le fait.
02:58– Vous faites ce qu'il veut et on s'excuse tous envers ceux qui l'ont fait.
03:02– Raymond, t'es pas d'accord ?
03:03– C'est pas que je suis d'accord pour le mea culpa et qu'on dise qu'on s'est trompé,
03:06moi il n'y a pas de problème, preuve à l'appui en plus,
03:09on s'est trompé, voilà, pas de problème.
03:11– Néanmoins, est-ce qu'un député doit dire à un autre député
03:13« tu finiras dans les poubelles de l'histoire » ?
03:15– Oui, c'est sûr que non.
03:16– On a l'air de dire qu'il n'a rien dit et j'ai dit « moi je préfère, j'aime bien. »
03:19– Non, non, ça je suis d'accord avec toi Raymond, je suis d'accord.
03:22– Moi je n'aime pas qu'un député à l'Assemblée nationale dise à un autre député
03:25« tu finiras dans les poubelles de l'histoire »,
03:27parce qu'après tu vas dire aux gens dehors dans la rue « comportez-vous correctement »,
03:31à l'Assemblée ils se tirent dessus à part réelle
03:33et moi tu vas me dire « ah moi d'être poli et d'être respectueux ».
03:35– C'est une formule qui existe dans le droit de vote.
03:37– Chaque fois c'est des formules, c'est incroyable.
03:38– Non, non, c'est normal, c'est que ça va améliorer l'expression.
03:40– C'est autre chose que vous êtes une poubelle.
03:45– Ce n'est pas une insulte, ce n'est pas une insulte.
03:46– Non mais je suis d'accord avec vous.
03:47– Mais néanmoins je ne suis pas content que ça existe à l'Assemblée.
03:50– Je ne suis pas du tout d'accord avec Raymond,
03:51on a l'impression que vous les baïonnez là et les filles,
03:53il a le droit de dire quand même « vous finirez dans les poubelles de l'Histoire ».
03:56C'est une formule connue.
03:57– Il y a un langage, on le sait.
03:59– Mais c'est un très beau langage.
03:59– Non, non.
04:00– Écoutez, c'est de la politique ça.
04:02– Tu finiras dans les poubelles de TPMP.
04:03– Mais, mais, mais, toi tu n'es pas content.
04:06– Gilles, Gilles, toi tu n'es pas content.
04:08– Tu n'as rien à faire.
04:09– Tu finiras dans les poubelles de TPMP.
04:11– Tu n'as rien à faire, ne vous dites n'importe quoi, ça m'énerve.
04:13– Par contre, toi ça t'énerve, toi ça t'énerve.
04:15– Vous les baïonnez, arrêtez Raymond.
04:17– Quand il vous dit, quand il vous dit, redis-lui, redis-lui.
04:20– Ça t'énerve.
04:21– Mais ça ne m'énerve pas du tout, j'en ai rien à foutre de ce que vous dites.
04:23J'en ai marre que vous vouliez à chaque fois baïonner la LFI, c'est tout.
04:26– Et vous aimeriez pas qu'ils vous disent « vous finirez dans les poubelles de TPMP ».
04:30– Ça va très bien, c'est un énorme honneur de finir dans les poubelles de TPMP, voilà.
04:34C'est très bien, voilà.
04:35– C'est une très belle formule.
04:37– Thomas, qu'est-ce que vous en pensez ?
04:38– En fait, c'est plutôt une formule érégante parce que,
04:40soit dit en passant, c'est un alexandrin, si vous regardez bien.
04:43– Oh là là.
04:43– Si, si, si.
04:44Et en plus de ça, c'est vraiment une formule courante dans le débat politique de dire,
04:49quand tu dis à un adversaire « vous finirez dans les poubelles de l'histoire »,
04:52ça veut dire précisément que vous êtes complètement en retard d'un combat,
04:55il y a un combat important et vous êtes en train de passer à côté
04:57et donc vous finirez dans les poubelles de l'histoire,
04:59c'est-à-dire vous passez à côté d'une évolution du pays.
05:02– Tu vas voir, t'intellectualise.
05:03Moi, j'aimerais pas que quelqu'un en face me dise « je vais finir dans n'importe quelle poubelle ».
05:06– Mais les gens qui avaient voté contre l'accession des femmes au droit à l'IVG,
05:10quand ça avait été voté à l'Assemblée,
05:12ils s'étaient pris un certain nombre de « mais vous finirez dans les poubelles de l'histoire ».
05:15– Après, le débat, il n'est pas là.
05:18Le débat, il est qu'il n'a pas dit « vous êtes une grosse… »
05:20– Parce que là, en l'occurrence, sur l'Auberger,
05:22elle parlait quand même de la lutte contre l'antisémitisme et le racisme.
05:25– Exactement.
05:25– C'est-à-dire dans les poubelles de l'histoire, quand on évoque le racisme et l'antisémitisme…
05:27– Bien sûr, je suis assez d'accord avec Valérie Benhamm là-dessus.
05:30– Mais bon, en tout cas, sur les termes, on s'est trompés, mais Gilles Verdez, je vous le dis,
05:34Valérie Benhamm a eu raison, en tout cas, de recadrer le débat là-dessus,
05:38parce que quand Aurore Berger parle de l'antisémitisme,
05:41qui lui dit « vous finirez dans les poubelles de l'histoire »,
05:43forcément, c'est vrai que c'est compliqué d'entendre ça,
05:46mais Gilles Verdez, ça lui va, donc si ça lui va, c'est que ça nous va.
05:51Géraldine ?
05:52– Moi, je ne suis pas LFI Phil, mais là, pour le coup, effectivement,
05:56la formule « je suis d'accord avec toi, Raymond, ce n'est pas très élégant,
05:58mais pour moi, c'est vraiment une formule de politicien,
06:02comme les caniveaux de la pensée, les trucs comme ça. »
06:04– Non, là, il n'y a pas de sanctions.
06:05– Je trouve que, voilà, il n'y a pas de…
06:06– Il n'y a pas de sanctions.
06:07– Il mettait lui dans son contexte, parce que c'est sa fixette,
06:11le deux poids, deux mesures, en gros, on insulte les Arabes et vous ne dites rien,
06:15et vous montez au créneau que quand on attaque les Juifs.
06:18Bon, il est dans sa logorée habituelle, dans sa fixette habituelle,
06:22qui est, pour moi, malhonnête intellectuellement et très, très, très dangereuse,
06:25mais je trouve que c'est bien de…
06:27– Pourquoi vous regardez Géraldine comme ça, Gilles Vermeer ?
06:29– Non, parce qu'elle aussi, dès que les filles prononcent une parole…
06:33– Je viens de les défendre.
06:35– Elle a défendu, là.
06:36– Non, elle n'a pas défendu, elle a dit ça à la poubelle, pour le coup.
06:38– Elle vient de dire qu'il a le droit de dire ce terme-là et que ça ne l'attaque pas.
06:42– Mais bon, il a le droit de dire ce qu'il veut,
06:44il a le droit de dire ce qu'il veut, il est député, il a l'immunité.
06:47– Mais il n'a pas le droit de dire ce qu'il veut.
06:48Juste s'il avait dit en Berger que vous êtes une grosse poubelle,
06:50là, il n'a pas le droit de le dire.
06:51– Exactement, j'allais dire ce qu'il veut, tant que ce n'est pas insultant,
06:55discriminant, en tout cas, et là, ça ne l'est pas.
06:56– Mais là, je vous ai senti énervé après, Géraldine.
06:58– Oui, je suis énerveur, ça, Géraldine.
06:59– Pourquoi ? Vous avez vu le pull qu'elle a, déjà, vous croyez que c'est facile ?
07:02– C'est vrai que c'est difficile pour moi, c'est ça.
07:03– Vous croyez que c'est facile, déjà, de porter un pull comme ça ?
07:05Et en plus, vous l'enfoncez ?
07:07C'est quoi ? Pourquoi vous êtes énervé après, elle ?
07:08– Mais parce que c'est toujours oui, alors je ne suis pas…
07:10Ce n'est pas très élégant, etc.
07:12– C'est Géraldine et Rémy qui m'énervent, c'est les deux, hein.
07:14– Bah oui, voilà.
07:15– Tu finiras…
07:16– Hum !
07:17– Et joli, joli, joli.
07:20– C'est bien, mais elle ne coule pas.
07:25– Gilles est très content de finir dans les poubelles de TPMP.
07:29Il ne vous a pas entendu, vous, Isabelle, là-dessus ?
07:31– Non, ils m'ont saoulé, les deux, là, beaucoup de fois.
07:34Mais non, non, je suis… D'accord.
07:35– En tout cas, c'est sympa d'être assise à côté de vous.
07:37– Mais c'est une place dangereuse, vous ne pouvez pas savoir,
07:39j'ai des acouphènes à la langue.
07:40– Ah oui ?
07:41– Mais non, je suis d'accord avec Géraldine et Rémy, bien sûr.
07:43– Et avec moi ?
07:43– Et je pense qu'on passe trop de temps sur le débat.
07:45– Et avec moi, vous n'êtes pas d'accord ?
07:46– Non, je ne suis pas d'accord, là.
07:47– Mais pourquoi ?
07:47– Mais je suis juste à côté, tu n'as pas besoin de hurler.
07:49– Pourquoi vous n'êtes pas d'accord avec lui ?
07:52– Non, parce que d'abord, je trouve qu'on accorde trop de temps au débat, là.
07:55Parce qu'effectivement, il n'a pas dit ce qu'on a dit qu'il avait dit,
07:59donc on a tort là-dessus.
08:00– Attendez, on n'a pas dit ce qu'il a dit qu'il avait dit ?
08:02– Oui, oui.
08:03– Elle attend un sujet sur les sangliers pour s'exprimer, c'est sa spécialité.
08:06– Qu'est-ce qu'il y a ?
08:07– C'est une formule pas élégante et Valéry a eu raison de recadrer.
08:09– Bien sûr, oui.
08:10– Et Valéry qui a le plus raison là-dessus.
08:11– Gilles Verdes, pourquoi vous faites comme ça ?
08:12– Mais parce que ça m'énerve, encore une fois, on est dans le même truc.
08:15– Là, l'entraîneur.
08:16– Ouais.
08:16– On est dans l'entraîneur.
08:17– Là, l'entraîneur.
08:19– Il a mis le fessier.
08:20– Ouh, c'est un riquet.
08:21– Non, non, mais c'est...
08:22Qu'est-ce qu'il y a ?
08:23– Quand LFI ne dépasse pas les bords, en effet, de la politique,
08:25ils ont été élus par le peuple, ils ont le droit de s'exprimer,
08:28il faut arrêter à un moment.
08:29Dès qu'ils disent quelque chose, maintenant, tout le monde leur tombe dessus.
08:31Donc ça, ça m'énerve.
08:32– Non, mais pas du tout, c'est une fermée à culpables collectifs.
08:33Ils ont bien de dire qu'ils avaient raison.
08:35– Oui, alors vous, c'est avec une restriction,
08:36Raymond c'est les poubelles et Géraldine, je ne sais pas ce qu'elle dit, donc c'est bon.

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