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Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, était l’invité de Tout Le Monde Veut Savoir ce mercredi 13 novembre. Il a réagi notamment à la prise de parole de Laurent Wauquiez sur sa déclaration sur la revalorisation des retraites. 

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Transcription
00:00Les choses, attendez, on est au bord d'une crise financière.
00:04Michel Barnier, lorsqu'il arrive à Matignon,
00:07il constate que c'est pas un déficit de 4,4% qu'il doit y avoir,
00:12mais qu'il s'envole à plus de 6%.
00:14Et avec une menace de crise financière grave,
00:17et à chaque fois qu'il y a eu crise financière,
00:19on l'a vu d'ailleurs en Grèce, ou même dans la péninsule ibérique,
00:22qui sont ceux et celles qui trinquent, c'est les plus modestes,
00:25et notamment les retraités.
00:27Donc, l'idée d'épargner les petites retraites,
00:31celles qui sont inférieures ou égales, jusqu'au SMIC,
00:341 490 euros, ça permet de sauver l'essentiel,
00:37ça permet de concerner 44% des retraités.
00:41C'est vrai, mais ça veut bien dire qu'on demande un effort
00:43aux retraités qui ont une croissance supérieure,
00:45et qui ne sont pas non plus des nantis.
00:47Mais je ne l'ai jamais dit ça, parce qu'au contraire,
00:50j'étais favorable à l'annexation.
00:52Simplement, beaucoup de retraités comprendront
00:54que dans une situation grave, on est tous appelés
00:56à faire un certain nombre d'efforts, c'est tout.
00:58Et je pense qu'avec Laurent Wauquiez, on a voulu
01:00produire cet effort pour qu'au moins,
01:02il y a beaucoup de petites retraites en France,
01:04et bien que celles et ceux qui ont beaucoup travaillé
01:07avec des petites retraites ne soient pas concernés,
01:09et puissent avoir une revalorisation.

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