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00:00Stéphane, bonjour, merci d'être avec nous sur Europe 1, Stéphane de Vendée.
00:03Oui, bonjour.
00:04Oui, alors en fait, c'est pas très surprenant, le nouvel antisémitisme, il a trois fondements.
00:11Il y a un terreau arabo-musulman qui est travaillé par une propagande islamiste.
00:18Bon, c'est un terreau.
00:20Mais ce terreau, c'est aussi un terreau électoral pour la gauche, pour l'extrême gauche de lfi,
00:26qui l'utilise sans vergogne, qui renoue d'ailleurs avec une vieille tradition.
00:31L'antisémitisme au XIXe siècle, il est d'abord de gauche.
00:35Il faut voir ce qu'a écrit Proudhon ou ce qu'a écrit Marx sur les juifs à l'époque,
00:40alors qu'ils sont très bien reçus à la cour de Louis-Philippe ou de Napoléon III.
00:44C'est l'extrême gauche de l'époque qui est très antisémite.
00:47Et alors là, donc aujourd'hui, notre extrême gauche renoue finalement avec cette tradition.
00:53Et voilà une opportunité de faire des voix.
00:58Et puis, il s'appuie aussi sur le wokisme.
01:01Avec le wokisme, il travaille sur la décolonisation, la théorie décoloniale,
01:08alors que tous les jeunes wokistes n'ont jamais connu les colonies.
01:11Mais enfin bon, voilà.
01:12Et tout ça, ça fait le terreau du nouvel antisémitisme qui est exploité sans vergogne par la gauche.
01:19Et le scandale absolu, c'est que la gauche, ce qu'on dit républicaine,
01:25n'a eu aucun problème à s'allier avec ces gens-là, à les faire allier.
01:29Et finalement, ils sont complices.
01:31Ah mais moi, ils sont responsables.
01:33Ils sont un peu les idiots utiles, comme disait Léline,
01:37mais ils sont en même temps les complices.
01:39Et pourquoi ils ont fait ça ?
01:41Parce qu'en fait, cette histoire d'arc républicain,
01:45j'ai parlé d'une façon un peu claire, c'est une vaste plaisanterie.
01:49La vérité, c'est que le système avait peur de perdre le pouvoir et les places.
01:54Donc cette alliance, il était extrêmement intéressé pour conserver les places.
02:02Stéphane, je tiens à dire que vous connaissez ce que vous dites.
02:05Vous êtes ancien député européen, donc vous parlez de ce que vous connaissez, Stéphane.
02:10Mais Stéphane, je vous le dis, c'est ce que je disais moi.
02:13Je disais, en fait, on comprend un truc.
02:15Et je comprends quelque chose, moi, depuis que je fais des émissions un peu plus axées sur l'actualité.
02:20Ils ont tous peur qu'il y ait un éclatement, j'ai envie de dire, de tous leurs petits postes, de tous leurs petits privilèges.
02:27Et que, voilà, il y a quand même le fait qu'ils se sont dit, si le Rassemblement National passe,
02:34je vous le dis, c'est terminé, on ne pourra plus faire nos petits arrangements entre nous aussi.
02:38J'ai l'impression que c'est ce que je ressens.
02:41Stéphane, j'ai l'impression que c'est ce que vous dites également.
02:43Évidemment, c'est la grande trouille, si je puis dire, c'est la grande trouille du système.
02:47Ils ont eu très peur.
02:49On risque de perdre, finalement, le pouvoir qu'on tient depuis, allez, disons 40 ans.
02:57Une espèce de pouvoir à la fois technocratique, avec une droite qui est idéologiquement soumise,
03:04la droite dite républicaine, idéologiquement soumise,
03:07en dehors de certains hommes courageux dans cette droite qui existe aussi.
03:12Et donc, il y a eu cette espèce de vent de panique, c'était tout sauf, non pas le Rassemblement National,
03:19tout sauf perdre le pouvoir, le système, nos arrangements, nos avantages, etc.
03:26C'est exactement ça, avec un mépris souverain, finalement, de l'électeur.
03:34Attendez, Stéphane, parce qu'on va donner la parole dans un instant à Olivier Dartigot,
03:41qui n'a pas l'air d'accord avec vous.
03:43J'aimerais bien savoir de quoi il n'est pas d'accord, mais il va nous le dire dans un instant.
03:46Et j'aimerais bien que vous le remettiez dans le droit chemin.