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Transcription
00:00J'ai un coup de cœur pour un énorme coup de gueule, et vraiment justifié, un coup de gueule des policiers qui ont dit « Merde, quand est-ce que ça s'arrête ? »
00:08Parce qu'en deux mots, ils ont arrêté après un an d'enquête, quatre individus dans une voiture, un go-fast avec plein de drogues et 85 000 euros en liquide.
00:16Ils devaient paraître en comparution immédiate, les quatre déjà récidivistes, enfin tout, ils avaient tout fait.
00:22Et refus d'obtempérer, c'est-à-dire qu'ils ont foncé délibérément sur la voiture quand elle a voulu les arrêter, la voiture des policiers.
00:27Eh bien malgré tout ça, ils sont libérés tranquillou parce que ça sera plus tard le procès, et on les a relâchés.
00:34Donc là, il y a quatre personnes dans la nature qui ont fait tout ce que je viens de vous dire.
00:37C'est hallucinant, donc ils n'en peuvent plus. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais franchement, c'est hallucinant.
00:42– C'est incroyable, Gilles Verlet.
00:43– Je suis d'accord, il y a eu récemment à Orléans, pareil, un coup de filet incroyable,
00:47et des malfaiteurs, trafiquants internationaux de drogue ont été relâchés parce qu'il y avait eu une procédure mal faite,
00:54il y avait une balise collée sous la voiture, la procédure avait été mal faite, toute la procédure est tombée à l'eau.
00:59Donc les flics ou les gendarmes qui enquêtent, après la justice ne fait rien, c'est impossible.
01:04Attention parce qu'ils risquent de se décourager à force.
01:07– Et quand je vois ce matin les deux ministres qui disent que c'est leur priorité la lutte contre la drogue,
01:13et on vient d'apprendre qu'ils en ont relâché quatre, moi je dis pipo-pipo, il y en a marre.
01:17– Ah non, pas eux.
01:19– Moi c'est le ministre de la Justice, ça fait quand même quelques jours qu'il est là, maintenant quelques semaines,
01:24ça vient de se passer, je suis désolée, ça ne peut pas passer, ça ne peut plus passer ce genre de choses.
01:29Alors qu'on ne vienne pas nous faire les violons le matin comme ça à Marseille.
01:32– Thomas Gagnolet n'est pas d'accord ?
01:33– Oui, j'en ai marre que la justice française serve de pignata dès qu'on a une discussion sur l'insécurité en France,
01:39ça effectivement j'en ai marre, donc je fais un contre-coup de gueule,
01:42c'est-à-dire qu'on a deux fois moins de juges par habitant en France que la moyenne européenne,
01:46et on a quatre fois moins de procureurs.
01:48Vous imaginez, c'est vraiment un sous-effectif absolument colossal,
01:51– Encore un problème d'argent.
01:52– Et c'est pour ça précisément qu'il y a plein d'affaires qui ne sont pas du tout traitées,
01:56qu'il y a plein d'affaires où on relâche sans votre forme de procès,
01:59et c'est aussi pour ça qu'ils font régulièrement des conneries,
02:01parce que quand vous êtes en sous-effectif et que vous avez une pile à traiter comme as,
02:04que vous n'avez ni le temps ni les moyens, vous faites des erreurs,
02:07et puis vous vous comportez en garde de triage en disant non mais ça je leur lâche,
02:10je n'ai pas le temps, j'ai plus grave dans ma pile.
02:12– Et donc il faut recruter deux fois plus de juges et quatre fois plus de procureurs.
02:17– On m'a dit si on retrouve les individus, au lieu de dire jusqu'ils sortent,
02:19arrête Thomas, ce n'est pas un problème d'argent, tu déplaces le problème,
02:22c'est un problème de sévérité et de laxisme de la justice.
02:25Quand j'étais cambriolé, je l'avais dit ici sur le plateau,
02:27les policiers m'ont dit très bien, ils m'ont dit si on les chope,
02:29au bout d'un quart d'heure ils sortent, c'est ça le problème.
02:32– Je viens de t'expliquer pourquoi.
02:33– C'est un problème de faire rentrer la justice.
02:34Non, toi tu viens de nous expliquer que c'est un problème d'argent,
02:35c'est un problème de juge et de manque de procureurs.
02:38– Sylvain, qu'est-ce que tu en penses ?
02:40– Je suis d'accord avec Sacha Eilbaz.
02:42– Moi aussi je suis d'accord avec Sacha Eilbaz.
02:44– Non, non, c'est Sylvain, on le sait, on l'en parle tout le temps.
02:47– De la part de Thomas Guédelet, ce n'est pas étonnant de ce qu'il dit.
02:49– Mais ce n'est pas du laxisme, c'est ça que je veux dire.
02:51– Laissez parler les gens.
02:52– C'est toujours pareil, Thomas Guédelet, toujours dans la cohérence totale.
02:55– Si c'est cohérent, mais ce n'est pas la vôtre.
02:58– Non, non, pas du tout.
03:00J'ai l'impression que Sylvain vous aime bien.
03:02– Comme énormément de monde.
03:04– Oui, Jean-Michel Maire.
03:05– Non, je veux dire, Thomas, ton argument est cohérent pour dire
03:08qu'on met beaucoup de temps à traiter les dossiers,
03:10mais là, ils étaient devant le juge.
03:12Donc ce n'est pas une question de manque de juge,
03:13ils étaient devant le juge et le juge les relâche.
03:15Ce n'est pas une question de délai de traitement des affaires,
03:17ils étaient devant le juge.
03:18– Mais oui, il a raison Jean-Michel.
03:19– Ça ajoute des conneries qui sont faites.
03:20– Mais n'importe quoi.
03:21– Ah non, là, ton argument ne tient pas.
03:23– Donc pour moi, Thomas, il n'y a pas d'idéologie.
03:25– C'est très bien qu'il y ait de l'idéologie dans la justice.
03:27– Comment tu peux dire que la justice est laxiste
03:29alors qu'on a quelque chose comme un demi-million de condamnations par an ?
03:32Je veux dire, il faut à un moment se réveiller.
03:35– Dans ce cas précis, tu vois bien qu'il y a eu un problème.
03:37– Oui.
03:38– Il y a un dysfonctionnement.
03:39C'est à cause du manque de moyens ou c'est à cause de l'idéologie ?
03:42– C'est à cause du manque d'effectifs.
03:43Quand tu manques d'effectifs n'importe où, tu fais des conneries.
03:46Et quand tu manques d'effectifs, tu fais des choix dans les dossiers.
03:49– Les policiers manquent d'effectifs et ils ne font aucune connerie.
03:52– Non, ils ne font pas de conneries.
03:53– Bravo Géraldine.
03:54– Ils font leur boulot.
03:55– Oui, Gilles Verdez.
03:56– Je ne suis pas humoriste.
03:57– Mais là, c'est n'importe quoi ce que dit Thomas.
03:59Même Gilles Verdez commenta ton poupon la gueule.
04:04Là, c'est une question d'abandon face à des gens qui ont de bons avocats
04:09et qui, du coup, vont se jouer des juges de la justice.
04:11Ils ne sont pas sérieux.
04:13Il y en avait un seul en détention dans l'affaire de Daniel,
04:15un seul en détention, on le remet en liberté.
04:18Vous avez vu l'affaire, c'est des trafiquants incroyables.
04:21Ils avaient du liquide, de la cocaïne, de la drogue venues de partout.
04:24Mais oui, mais vous hochez la tête, on les relâche.
04:26Ils sont devant le juge, on les relâche.
04:28Là, on abandonne.
04:30C'est la société qui abandonne et qui dit aux trafiquants, continuez à trafiquer.
04:33Ça, c'est votre monde et ce n'est pas bien.
04:35Ce n'est pas mon monde, ce n'est pas mon monde.
04:37– L'explication n'est pas le laxisme, je le répète.
04:39Et la preuve, c'est que quand il y a des condamnations
04:41qui sont prononcées en France, ces condamnations sont sévères.
04:43– Pourquoi il n'y en a pas eu là ?
04:45Pourquoi ils étaient devant le juge ?
04:47– Parce que recruter beaucoup plus de juges et beaucoup plus de procureurs
04:50comme ça, ils pourront traiter toutes les affaires.
04:52– Ils étaient devant le juge, ce n'est pas une question de juge.
04:55– Oui d'accord, il y a deux fois moins de juges que la moyenne européenne,
04:57mais ce n'est pas le problème.
04:59– Mais il dit n'importe quoi, Raymond, réponds-lui.
05:01– Daniel, si tu rajoutes des juges et des procureurs,
05:04mais s'ils ne donnent pas les peines,
05:06tu peux mettre 20 000 juges et 20 000 procureurs.
05:08Si t'es 20 000 juges en plus, ils disent, vous pouvez sortir,
05:11tu peux mettre même 50 000 juges.
05:13C'est les peines qu'on te dit qu'ils ne vont pas,
05:15ce n'est pas le nombre de juges, c'est les peines.
05:17– Tu n'as pas écouté ce que j'ai dit tout à l'heure,
05:19ce n'est pas parce qu'ils sont en sous-effectif,
05:21ils disent aux gens, ils balayent les dossiers,
05:23donc ils les regardent les dossiers quand même.
05:25– Je sais que c'est choquant, mais c'est pour ça.
05:27– Donc tu dis qu'ils sont incompétents, ils les regardent les dossiers.
05:29– Je dis qu'ils se comportent en gare de triage en se disant
05:31j'ai plus grave dans ma pile.
05:33– C'est énorme, c'est plus grave que ça, plus grave que ça.
05:37Thomas Guénolé, si on entend la France de Thomas Guénolé,
05:39je peux vous dire, si vous entendez Thomas Guénolé,
05:43je vous jure que c'est vrai, vous n'avez qu'une envie,
05:45vous n'avez qu'une envie de baisser les bras,
05:47vous dites, bon, c'est vraiment foutu.
05:49– Mais non, vous allez donner l'impression,
05:51je suis en train de dire qu'il faut recruter deux fois plus de juges
05:53et quatre fois plus de procureurs, vous allez dire que je suis laxiste ?
05:55– Vous parlez trop, c'est insupportable.
05:57– Mais de la même manière, Thomas, tu vois qu'il y a par exemple
05:59la police de la police ou la police des médecins,
06:01quand il y a une erreur médicale, moi j'aimerais bien qu'il y ait
06:03ce juge-là qui a laissé dégagé ses pratiquants.
06:05– Là-dessus, je suis d'accord avec vous.
06:07– Pourtant, il était là, le juge-là.
06:09– Merci, merci. – Là-dessus, je suis d'accord.
06:11– Eh oui, Sylvain, vous voyez ce que je vis tous les soirs ?
06:13– C'est terrible, c'est absolument abominable.
06:15– Je sais, évidemment.

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