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Les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Bruno Retailleau et Didier Migaud, se rendent, ce vendredi 8 novembre, à Marseille, où sévit une guerre de territoire sanglante entre gangs de narcotrafiquants.
L’enjeu : faire des annonces pour lutter contre le trafic en bande organisée.
Parmi les pistes, la création d’un parquet nationale anti-stupéfiants.

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Transcription
00:00Bruno Rotailleau l'a dit, au même titre que le terrorisme, la lutte contre le narcotrafic
00:05doit être une cause nationale.
00:06Un parquet national dédié pourrait d'ailleurs voir le jour.
00:09De quoi centraliser le travail des huit juridictions interrégionales spécialisées dans la lutte
00:14contre la criminalité et la délinquance organisée.
00:17Une bonne chose pour la magistrature.
00:19La création d'un parquet national est une nécessité.
00:22Il faut avoir, sur le même modèle que le parquet national antiterroriste par exemple,
00:28il faut avoir des magistrats spécialisés qui ont une compétence nationale dans les
00:31affaires complexes qui ont un niveau national ou international.
00:35Donc c'est une cohérence et c'est bienvenu et je pense qu'il faut être très très vite
00:40pour organiser cette poursuite centralisée en France.
00:43Pour les forces de l'ordre en revanche, avant la création de ce parquet, des problèmes
00:48restent à régler sur le terrain.
00:49Ce ne sont pas les magistrats qui viennent sur le terrain chercher les voyous et qui
00:54démantèlent les réseaux.
00:55Ce sont les enquêteurs.
00:56Pour qu'on ait justement ces moyens de faire fonctionner ce parquet national, donnons-nous
01:02les enquêteurs qu'il nous manque en France.
01:05On peut établir aujourd'hui en France qu'il nous manque 1000 enquêteurs pour pouvoir
01:10travailler à peu près correctement.
01:12Face au narcotrafic, plus de moyens, une nouvelle instance et un chantier commun pour l'intérieur
01:18et la justice.

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