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L'ancien ministre de l'Économie et des Finances était auditionné au Sénat sur le dérapage des finances publiques. Il a réfuté toute "faute". Selon le nouveau gouvernement, le déficit public atteindra 6,1% du PIB en 2024 contre 4,4% initialement prévus dans le budget de l'État.

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Transcription
00:00Mais il n'y a eu ni faute, ni dissimulation, ni volonté de tromperie.
00:06Mais vous voyez bien qu'on ne peut pas m'expliquer que 80% de la dégradation des finances publiques
00:14vient d'une mauvaise évaluation des recettes à laquelle je ne participe pas
00:18et dire ensuite « mais monsieur le maire, vous avez fait n'importe quoi ».
00:21J'assume toutes mes responsabilités.
00:23J'étais le chef de cette administration.
00:25Et comme chef de cette administration des finances, j'endosse toutes les responsabilités de mes services.
00:31Mais il n'y a eu ni faute, ni dissimulation, ni volonté de tromperie.
00:38Il y a eu fondamentalement une grave erreur technique d'évaluation des recettes dont nous payons le prix
00:45et à laquelle j'ai répondu avec la plus totale détermination et la plus totale transparence.
00:51Nous avons oublié que nous avons connu la crise économique la plus grave hors période de guerre depuis 1929.
00:59Que nous avons connu une inflation très forte dans les années 70.
01:04Que nous n'avions pas connu depuis ces années 70.
01:07Et que ces deux éléments, la crise du Covid et la crise inflationniste,
01:11ont profondément perturbé tous les indicateurs macroéconomiques.
01:16Tous les indicateurs de recettes en France, en Allemagne comme dans les autres pays européens.

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