• le mois dernier
Bruno Le Maire a affirmé ce 7 novembre au Sénat qu’il avait bien alerté publiquement sur l’état des finances publiques cet été, quand le gouvernement gérait les affaires courantes. L’ancien ministre a également souligné que la démission du gouvernement, entraînée par la dissolution de l’Assemblée nationale, l'avait empêché de prendre de nouvelles mesures de freinage de la dépense.

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Transcription
00:00Le sens de l'État, c'est le sens des responsabilités.
00:06Il y a un ministre des Finances qui viendrait vous dire aujourd'hui
00:10les comptes publics se sont dégradés. C'est un fait.
00:13Et ce n'est pas ma faute.
00:15Je n'aurai pas un grand respect pour lui.
00:19Donc je prends ma part de responsabilité.
00:26Mais j'insiste sur le fait que ces événements ont un caractère exceptionnel.
00:33Que cette dégradation de 23 et 24 est liée à une perte de recette brutale
00:37que d'autres pays ont connue, comme l'Allemagne.
00:41Et que face à cet événement inattendu, imprévisible, brutal,
00:49je pense sincèrement avoir pris toutes les décisions nécessaires,
00:55même les plus impopulaires,
00:58et souvent avec l'opposition très forte des autres formations politiques.
01:04Ensuite, sur les documents, je vous les transmettrai bien naturellement.
01:08Et je réponds tout de suite à Vincent Capocadela sur la question des alertes
01:16et sur ce qui s'est passé entre juin et septembre.
01:20Je le redis, nous étions en affaires courantes.
01:23J'ai alerté pendant l'été pour y reprendre mes déclarations.
01:28J'ai dit que le fait que nous étions en affaires courantes
01:31entraînait un risque de perte de maîtrise des finances publiques.
01:36Reprenez toutes mes déclarations.
01:38J'ai appelé ce que rapidement un nouveau gouvernement soit nommé
01:42parce que je n'étais pas en mesure de prendre les décisions administratives,
01:47politiques, juridiques, pour annuler des crédits ou freiner la dépense.
01:51Je l'ai dit. Je vous le redis ce matin.
01:55Et je trouve d'ailleurs un peu piquant, je reviens là-dessus,
01:58de voir que la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale
02:02vient de regarder s'il ne fallait pas déposer une plainte
02:05parce que nous aurions excédé nos pouvoirs en prenant trop de décisions.
02:08Alors il faut savoir, soit j'en ai pris trop, soit je n'en ai pas pris pas assez,
02:11il faut faire un choix entre les deux.
02:14Troisième élément général, puisque la question a été posée par plusieurs,
02:18je ne rejette pas la responsabilité sur qui que ce soit, vous l'avez parfaitement compris.
02:22Mais en revanche, je veux rétablir les faits, notamment sur ce 6-1 et ce 5-5.
02:26Je persiste et je signe.
02:27Si toutes les décisions que nous avions laissées sur la table avec Thomas Cazenave
02:30avaient été prises, nous serions à 5-5 et pas 6-1.
02:33Vous me direz que c'est l'épaisseur du trait,
02:35mais l'épaisseur du trait compte en matière de finances publiques.
02:41Sous-titrage Société Radio-Canada

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