Hier en fin de journée, la procureure de Pointe-à-Pitre, Caroline Calbo, a convié la presse afin de faire le point sur l'infanticide qui s'est déroulé à Sainte-Rose.
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00:00Vu l'onde de choc qui s'est propagée bien au-delà de la section Le Boyer à Sainte-Rose, où s'est déroulé cet effroyable double infanticide,
00:07les autorités judiciaires, avec à sa tête la procureure de la République de Pointe-à-Pitre, Caroline Calbot, ont tenu une conférence de presse
00:13afin de préciser les premiers éléments de l'enquête.
00:15À ce stade de l'enquête, je ne serai pas plus précise sur cette arme. Je vais rester sur une arme blanche.
00:21Elles ont été découvertes dans la maison, dans la salle de bain. Et là aussi, je ne rentrerai pas plus dans les détails que ça.
00:27Alors on en est vraiment au tout début. C'est-à-dire que ça s'est passé... Vous voyez, on a découvert les faits à 3 heures du matin.
00:33Donc l'enquête ne fait que débuter. Et bien sûr, toutes les portes restent toujours ouvertes.
00:37C'est-à-dire que nous, on va enquêter sur tous les éléments à charge et à décharge.
00:41Il est très difficile en plus actuellement, alors même que la maire n'a jamais pu être entendue, aussi de se déterminer sur une quelconque responsabilité.
00:47Donc c'est l'enquête qui va encore permettre de continuer à chercher finalement qui est le coupable. Pour l'instant, il n'est pas déterminé, effectivement.
00:55Justement, est-ce qu'il y avait des antécédents psychiatriques pour cette mère de famille ?
00:59Alors à ce stade, nous n'avons pas encore cet élément. Visiblement, non. Mais on ne sait pas.
01:04Et donc c'est l'enquête aussi qui va permettre de creuser ces éléments-là qui sont assez essentiels au regard de son état.
01:11A priori, c'est bien le père qui a alerté les forces de l'ordre à son retour de travail de nuit.
01:16Oui, c'est ça. C'est le père qui a bien prévenu les gendarmes. Il est particulièrement choqué.
01:20Alors, toutes les constatations seront réalisées et sont toujours en cours.
01:24Alors, le temps de l'enquête, je pense que... Parce que là, on voulait vraiment faire un premier point presse sur ces premiers éléments au regard de la gravité des faits,
01:33effectivement, qui ont provoqué une vive émotion et qui se comprennent parfaitement.
01:37Ensuite, il faut laisser vraiment le temps à l'enquête. Donc peut-être qu'on communiquera ultérieurement avec des communiqués de presse.
01:44Mais je ne suis pas sûre qu'il y ait de conférences de presse avant plusieurs semaines. Je crois qu'il faut déjà un peu avancer sur l'enquête.
01:51Puis, le commandant de la gendarmerie de la Guadeloupe, Christophe Perret, a précisé les effectifs qui ont été déployés dès le drame survenu pour mener les premières constatations.
02:00Juste après l'engagement, effectivement, des dérenforts, c'est-à-dire l'officier de permanence pour le capitaine Davy pour coordonner les actions sur place et diriger le déploiement,
02:10un technicien en identification criminelle pour procéder aux opérations de criminalistique qui, évidemment, sont essentielles,
02:17avec l'appui, évidemment, aussi du Centre national des opérations de la gendarmerie que nous avons avisé pour l'appui à distance éventuel qu'il pouvait nous apporter.
02:28Et concomitamment, en fait, à 3h30, on nous signale une personne en déambulation, une femme en déambulation dans les rues de Sainte-Rose.
02:40C'est à ce moment-là que nous envoyons une seconde équipe pour procéder à l'interpellation que nous faisons donc à 3h45.
02:47En faisant usage, du fait de l'état de délire de la personne, nous sommes contraints de faire usage du pistolet d'impulsion électrique.
02:56Voilà. Et outre les personnels que j'ai cités, évidemment, comme l'a dit madame la procureure, la brigade de recherche de Pointe-à-Pitre a été saisie.
03:03Et nous avons aussi avisé la section de recherche de Pointe-à-Pitre qui est l'unité de police judiciaire qui gère les enquêtes les plus complexes pour appuyer la brigade de recherche avec ses avis techniques.