Daïna Desbonnes - "Barrer à Sainte-Rose est une institution"

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L'avocate de la partie civile dans l'affaire des barrages estime que ces dégradations font surtout la peine des victimes collatérales dont les biens sont soustraits et détruits.

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Transcription
00:00La particularité à Sainte-Rose depuis novembre 2021, c'est que les barrages deviennent une réponse presque systématique à tout malaise.
00:08Donc on se retrouve avec une violence crescendo d'année en année, ou d'événement en événement.
00:15Et vous avez des gendarmes qui ont affaire face à des situations qui sont parfois des situations presque de siège.
00:23Et vous avez aussi des victimes collatérales, c'est-à-dire des personnes qui sont propriétaires de voitures qui sont notamment brûlées,
00:30des personnes qui sont propriétaires d'un certain nombre de magasins qui sont pillées.
00:35Et je crois que là, il y a eu un rabol qui s'est exprimé non seulement du côté de ces victimes, de la population,
00:42mais aussi quelque part une sorte de maîtrise des gendarmes et aussi une expression, une sorte de désarroi à se rendre compte
00:56qu'en réalité, plus ça va et plus les violences sont terriblement dangereuses pour leur vie, au-delà d'être dangereuses pour les biens des autres.
01:08Je suis pour le genre de sanctions qui permettent de prendre conscience qu'à un moment donné qu'il faut arrêter.
01:13Et surtout que les victimes collatérales sont des parents, des amis de ces mêmes jeunes.
01:19On a vu tout à l'heure une dame propriétaire du véhicule qui a été brûlé dire qu'en réalité, elle donnait à manger à l'un des petits qui a reconnu sa voiture.
01:29Il faut qu'il y ait une sanction qui puisse servir de pédagogie, qui puisse servir aussi pour prendre conscience et pour arrêter tout simplement.

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