Selon un nouveau bilan provisoire, qui risque encore de s'alourdir dans les heures à venir, au moins 217 personnes ont trouvé la mort dans les inondations meurtrières qui ont eu lieu dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 octobre.
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00:00Le terme de colère, effectivement, Eric, je pense, est le bon.
00:04Alors, pour tout vous dire, effectivement, je suis de double nationalité, franco-espagnol,
00:09avec une famille qui réside dans la région de Valence depuis très longtemps.
00:13Ma mère est à côté de Valence, à quelques kilomètres.
00:15La chance, si je peux le dire ainsi, c'est qu'elle est dans la zone nord,
00:19parce que vous l'avez compris, vous l'avez parfaitement expliqué sur le plateau de BFM.
00:24C'est qu'on parle d'un épicentre qui se joue à quelques centaines de mètres.
00:30Un kilomètre au nord de cet épicentre, la zone n'est pas touchée.
00:34Ma mère vit à 20 kilomètres au nord de Valence, dans un petit village qui s'appelle Puerto Sagunto.
00:39Et si ce n'est le vent qui a balayé cette zone, on n'a pas eu ce même ressenti.
00:44L'impact est réel et la colère, bien évidemment, qui a suivi le drame qui a touché la population,
00:51les nôtres, parce que j'ai ma famille qui est là-bas,
00:52parce que j'ai des copains qui sont là-bas, parce que j'ai été instantanément,
00:56évidemment, au téléphone, en train de savoir si tout le monde était sain et sauf.
01:00Il y a une sorte de micmac qui s'est emparé maintenant de tout ça, mélangé avec les méandres politiques,
01:07parce que l'Espagne est un pays effectivement particulier dans sa gouvernance.
01:11Monsieur Quintanial a parfaitement expliqué quant aux forces de gouvernance et qui gouvernait.
01:17– Mais Alexandre, vous êtes en colère contre qui, contre quoi ?
01:22Contre le gouvernement de Madrid ?
01:25– Ma première colère, Eric, ma première colère aura été le message de Pedro Sánchez,
01:31le chef du gouvernement, qui est un message dont le fond,
01:37je distingue bien le fond de la forme, dont le fond est juste,
01:41puisque Monsieur Quintanilal a bien dit,
01:43le pouvoir central n'est pas en gestion première de cette configuration-là,
01:47c'est le pouvoir de la communauté valencienne et qui, dans ce cas-là,
01:51doit, grosso modo, appeler Madrid pour éventuellement demander de l'aide.
01:58Maintenant, le cas de figure est tel que je pense que ça a été une erreur stratégique
02:04de le mentionner comme tel auprès de la nation, alors que le drame était incommensurable.
02:09Donc je pense qu'il y a là une grosse erreur de communication de la part du pouvoir central qui,
02:15et vous l'avez dit, s'ajoute également au jouxte politique.
02:20La communauté valencienne est gouvernée par le PP, avec Carlos Masson,
02:26le gouvernement central c'est le Parti Socialiste et tout de suite, ça s'empare,
02:30alors qu'il ne faut parler que d'une chose, c'est du drame humain qui est en train de se passer.
02:34Notre consœur, Madame Pina Tolira, sur votre plateau, l'a parfaitement exposée.
02:40La première colère, elle a été là, et c'est cette colère qu'ont pris le couple royal en pleine figure lorsqu'ils sont arrivés.