• il y a 7 heures
La dixième édition de Territoire éco Var, l'émission économique de la rédaction de Var Matin, a été accueillie par la PME Arch'office, concepteur et fournisseur d'espaces de travail pour les professionnels... Afin de parler bien-être au travail, attractivité du bureau et prévention des risques psychosociaux avec nos trois invités. L'entreprise du mois, Decoclim, basée au Muy, était également en plateau, tout comme la toute nouvelle association du territoire, Ea éco-entreprises !

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Transcription
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau numéro de l'émission économique de la rédaction de Varmatin, Territoire ÉcoVar.
00:18Aujourd'hui, c'est l'entreprise ArchOffice, basée à La Garde, qui nous accueille dans ses locaux.
00:24Elle conseille ses clients professionnels pour la mise en place d'espaces de travail.
00:29Et aujourd'hui, le café de l'éco sera justement consacré à la prévention des risques psychosociaux et au bien-être au travail, grâce à la présence de nos trois invités en plateau.
00:39L'entreprise du mois, ce sera Décoclim, basée au MUI, avec son fondateur et dirigeant William Danizé, qui conçoit et commercialise des caches de blocs de clim extérieurs.
00:52Et enfin, le poste sera dédié à une nouvelle venue dans le Var, l'association ÉA Écoentreprise, qui accompagne régionalement les entreprises de la transition écologique.
01:04Et tout de suite, le café de l'éco.
01:12Pour ce café de l'éco, aujourd'hui, nous accueillons trois invités pour parler de bien-être au travail et de prévention des risques psychosociaux.
01:19Nathalie Rocailleux, vous êtes psychologue clinicienne et, à travers vos deux structures, Catalience et iCare, vous intervenez dans les entreprises, justement, pour la prévention des risques et résoudre certaines situations de mal-être au travail.
01:35Benjamin Schaeffer, vous co-dirigez l'entreprise basée à Puget-sur-Argent, EPC Plomberie.
01:43Et on verra tout à l'heure que vous avez installé dans votre entreprise un certain nombre de mesures pour veiller au bien-être de vos équipes.
01:50Et enfin, Angelo Bartolomei, vous êtes l'un des dirigeants avec vos frères d'arche-office et merci de nous accueillir aujourd'hui dans vos locaux.
01:59Et vous, vous êtes aussi aux côtés de vos clients professionnels pour répondre à leurs demandes d'amélioration des espaces de travail pour le bien-être de leurs salariés.
02:10Alors je me tourne tout de suite vers vous, Nathalie. Ce constat de bien-être au travail, de situation de risques psychosociaux avérés, vous le faites tous les jours.
02:23Qu'est-ce qu'aujourd'hui, donc deux ans après la pandémie, où on a vu qu'un certain nombre de choses ont évolué dans la conception, la relation au travail,
02:31quel constat vous faites aujourd'hui auprès des entreprises qui vous sollicitent ?
02:35C'est déjà un constat positif dans le sens où on a amélioré la conscience de tout le monde, la conscience d'avoir besoin d'une qualité de vie au travail.
02:47Donc chez Catalience, on propose des audits et un accompagnement à la mise en place de la qualité de vie au travail,
02:54qui est une mise en place long terme avec de la prévention.
02:58Et puis on fait aussi des audits sur les risques psychosociaux lorsqu'il y a des événements de changement, des événements de conflits.
03:07Et puis après, lorsqu'il n'y a aussi pas d'événements, mais qu'on veut faire de la prévention des risques psychosociaux avec le fameux document unique que tout le monde connaît.
03:15Un document donc connu des partenaires sociaux qui doit être rempli par l'employeur.
03:21Voilà, tous les chefs d'entreprise à partir d'un salarié, on le rappelle.
03:25Qu'est-ce que vous avez constaté dans vos dernières interventions ?
03:29Quelle situation, par exemple, vous constatez qui présente un risque ou qui suscite du mal-être chez les salariés et qui peuvent mettre en difficulté l'entreprise ?
03:37Dans des conduites de changement, par exemple, où on a des tournants à prendre qui sont des tournants économiques ou des tournants de transformation ou de développement,
03:45on peut avoir des situations de déséquilibre concernant la confiance des salariés dans leurs employeurs,
03:55des employeurs qui ont une lourde charge de responsabilité et où il y a besoin d'un lien renforcé entre salariés et employeurs plus que jamais.
04:06Donc avec une bonne communication, de la confiance qui se remet en place autour simplement du fait de distinguer ce qui nous impacte du côté de la famille,
04:18parce qu'il peut y avoir du stress dans la famille aussi qu'on ramène au travail, et du côté du travail.
04:23Donc en fait, ce qui est intéressant, c'est que lors des audits, on a des salariés qui vont prendre conscience que,
04:30tiens, ce stress-là, finalement, je l'ai imputé au monde du travail alors qu'en réalité, c'est dans la famille que ça se passe, ou vice-versa.
04:38C'est-à-dire qu'on peut ramener aussi le stress du travail dans la famille.
04:41Savoir faire le lien, la distinction entre les deux.
04:45La distinction, mettre du sens et puis rétablir une bonne communication qui est de l'ordre de la communication positive au travail.
04:51Et ça, c'est vrai qu'on n'en a pas la culture.
04:53Et lorsqu'on met en place des cellules psychologiques à l'intérieur de l'entreprise ou un diagnostic, un audit des risques psychosociaux,
05:03on va s'atteler aussi en même temps à faire ce diagnostic et à rétablir une bonne communication.
05:10Alors, on viendra sur cette communication.
05:13Ce lien entre le monde privé, la sphère privée et le monde du travail, vous, vous l'avez fait, Benjamin Schaeffer,
05:23en instaurant la semaine de 4 jours l'été dernier.
05:27C'était à titre expérimental.
05:29Et ça a permis quoi ? Pourquoi vous l'avez mis en place et quel bilan vous en faites aujourd'hui ?
05:34Bonjour, Marie-Cécile.
05:36On avait une volonté avec mon associé depuis déjà 2 ans d'instaurer ou d'essayer de mettre en place cette semaine de 4 jours
05:43pour les équipes de terrain parce qu'on a un réel problème dans le golfe de Saint-Tropez ou du côté de Monaco
05:50à intervenir en période estivale.
05:52Et on ne savait pas comment on allait pouvoir améliorer les conditions de nos salariés sur le terrain.
05:59Et à force de...
06:00C'est un problème de circulation, parce que vos salariés vont sur les chantiers de plomberie.
06:04Essentiellement, votre cible, c'est des villas plutôt haut de gamme.
06:08Donc des gros chantiers de plomberie où ils se rendent avec une camionnette pour faire tous les jours le travail qu'il y a à faire.
06:14Et donc, ils étaient souvent pris en été dans les embouteillages.
06:18Parce qu'en partant à 8h du dépôt, on se retrouvait vite avec des équipes qui arrivaient à 9h30, 10h sur le terrain,
06:25compter l'heure de pause du déjeuner, repartir à 17h et prendre encore 2h30 de bouchon.
06:32Ça devenait un petit peu effatigant pour eux et pas très productif pour nous.
06:36Donc on a déjà commencé au début par les faire partir une heure plus tôt, en faisant du 7h, 16h.
06:42Mais malgré un départ à 16h du chantier, ils avaient quand même 2h30 de route,
06:48parce que la plupart des entreprises font à peu près les mêmes horaires.
06:52Et ils venaient juste poser la question de dire, on va tenter la semaine à 4 jours,
06:58en faisant une amplitude d'heures un peu plus longue sur la journée et récupérer une journée de repos en plus.
07:03Et on a vu que ça fonctionnait plutôt bien en faisant 7h, 18h avec une heure de pause le midi.
07:08Et qu'ils n'arrivaient pas forcément beaucoup plus tard que quand ils partaient à 16h du chantier.
07:13Et peut-être moins fatigués. Et vous me disiez, en préparant l'émission,
07:18ça leur permettait aussi d'avoir des longs week-ends, des week-ends de 4 jours toutes les 2 semaines.
07:25Ou peut-être de faire davantage de choses avec leur famille ou leur conjoint, grâce à cette semaine-là.
07:31Complètement, parce qu'on reste une boîte du BTP, et du coup on avait quand même besoin d'intervenir au quotidien auprès de nos clients.
07:37Et avoir aucun de nos techniciens disponibles un vendredi, ça allait être compliqué,
07:43parce que les urgences, malheureusement, elles arrivent toujours la veille d'un week-end.
07:46Donc on a scindé les équipes terrain en 2 groupes, un groupe A et un groupe B.
07:51Et une semaine sur 2, ils font ou lundi-jeudi, ou mardi-vendredi,
07:56ce qui leur permet d'avoir un week-end de 4 jours toutes les 2 semaines, ou un week-end de 2 jours.
08:02Et ça c'est important, justement, l'état d'esprit du salarié qui peut-être a pu mieux se reposer,
08:10ou faire des loisirs qu'il ne pourrait pas faire s'il n'avait qu'un jour ou deux de repos.
08:15Est-ce que vous, en tant qu'employeur, vous le ressentez ensuite dans le travail des équipes ?
08:20Complètement oui, parce que j'ai pu sonder un petit peu avec mon associé et l'équipe au bureau,
08:25les différents collaborateurs, et effectivement c'était un petit rythme à prendre au début,
08:30donc il fallait avoir une semaine ou deux d'adaptation.
08:33Mais j'ai pu avoir le retour positif de certains de mes salariés qui m'ont dit
08:36ben c'est cool parce que mon épouse elle travaille dans le milieu bancaire ou dans le commerce,
08:42et du coup elle travaille le samedi, et des fois elle avait le lundi en repos,
08:46donc eux du coup indirectement ils ont pu changer aussi leurs habitudes un peu familiales,
08:51et de pouvoir aller faire un week-end du samedi et profiter du dimanche et du lundi,
08:56et reprendre le boulot mardi.
08:58Je trouve que quand on a des retours de nos collaborateurs positifs comme ça,
09:01je me dis bon, il n'y a pas que le côté productivité,
09:03il y a aussi quand même ce bien-être au travail qui est important et de se dire voilà...
09:07Ce qui permet aussi de rester attractif et peut-être de garder aussi des recrues.
09:12On sait qu'en ce moment c'est compliqué pour toutes les entreprises de bien recruter,
09:17de conserver ses salariés, et vous Angelo Bartolomei, vous le constatez auprès de vos clients,
09:24qui donc sollicitent Archofis, vous me disiez encore il y a quelques jours,
09:29pour vous demander des espaces de travail attractifs, accueillants,
09:34qui permettent parfois le retour de salariés qui ont pris l'habitude du télétravail depuis la pandémie,
09:40et qui est parfois compliqué aujourd'hui de faire revenir au bureau.
09:43Oui tout à fait, merci à tous déjà, bonjour à tous,
09:46merci d'être venus dans nos locaux pour cette émission.
09:51Effectivement, beaucoup de chefs d'entreprise aujourd'hui nous sollicitent
09:56afin d'améliorer leurs conditions dans leur espace de travail,
10:03avec des réfectoires, des espaces détente, des salles de réunion plus adaptées,
10:11des bulles de travail comme on a vu,
10:13parce qu'aujourd'hui l'open space est omniprésent dans nos espaces de travail,
10:18et on a très peu d'endroits où on peut se retirer pour passer un coup de fil,
10:24pour gérer peut-être un projet où on a besoin de concentration,
10:28pour plein de choses, ou même de faire une réunion avec juste un seul collaborateur,
10:35un seul de ses collègues de travail,
10:37et ça c'est vrai que c'est très important que ce soit réfléchi au préalable,
10:40c'est pour ça qu'aujourd'hui on a quatre architectes en interne qui réfléchissent à tout cela.
10:46Vous avez aussi des acousticiens qui se rendent dans les locaux de vos clients,
10:52justement pour essayer de prévenir le trop plein de bruit, le manque de confidentialité,
11:00qu'est-ce qu'on peut faire quand on est dans un grand espace comme ici par exemple,
11:04où on est plusieurs à travailler, à faire des tâches différentes, concomitantes,
11:08qu'est-ce qu'on peut proposer dans ces cas-là ?
11:10Alors il y a plein d'aspects, plein de choses qu'on peut proposer effectivement,
11:15donc dans un premier temps effectivement des éléments acoustiques,
11:18alors ça peut être des éléments qui peuvent être posés au plafond, au sol, au mur,
11:23effectivement la moquette a un petit peu disparu de nos bureaux,
11:27mais elle y revient avec des matières plus nobles et plus efficaces en termes d'entretien,
11:35ça fait partie justement de cette absorption acoustique,
11:39et aujourd'hui effectivement on a un acousticien en interne qui va faire une étude complète de l'environnement
11:46afin de réduire justement tous les bruits qui peuvent venir gêner le salarié, perturber.
11:53Nathalie Rocailleux, quand on entend ça, parce qu'on parle de risque psychosocial,
11:58on pense toujours à des situations qui peuvent être très graves, qui peuvent être du harcèlement,
12:02mais la question de l'acoustique qu'on vient de traiter, qui peut paraître un détail, c'est un détail, c'est un gadget ?
12:07Ah non pas du tout, c'est fondamental, c'est pas du tout un gadget,
12:10au contraire je trouve que l'environnement, que ce soit l'organisation ou l'environnement,
12:16ça participe totalement du bien-être au travail, du sens que l'on va donner à son travail,
12:21du confort, de la baisse de la charge émotionnelle et mentale en fait,
12:26et ça déjà c'est énorme, c'est-à-dire qu'on est vraiment dans la prévention,
12:30et puis dans simplement la qualité de vie, la qualité de vie c'est pas seulement l'objectif bien-être,
12:36c'est aussi l'objectif bien-être en relation, bien-être en entreprise,
12:43lorsqu'il y a des bulles comme ça dans lesquelles on peut se mettre pour avoir plus d'intimité ou de concentration,
12:51on est dans le bien-être dans l'entreprise, c'est-à-dire dans sa concentration, dans son objectif de travail,
13:00et ça donne tout de suite du sens.
13:02Parce que ce manque de bien-être dont on vient de parler, il peut être déclencheur de situations plus graves justement ?
13:10Il peut être à l'origine de dérapages ?
13:13Déjà de tensions relationnelles, puisque lorsqu'on est dans un open space et qu'on ne s'entend plus,
13:19ou qu'on n'arrive plus à se concentrer, on a une perte de sens au travail,
13:22et puis on est vite inefficace, sa propre inefficacité on la voit,
13:27donc lorsqu'on se ressent inefficace ou pas utile, déjà ça crée une tension interne,
13:32et ensuite ça peut créer vraiment des conflits au travail.
13:35Donc l'environnement c'est extrêmement important.
13:39C'est là où vous parliez de la communication tout à l'heure,
13:41vous disiez il faut une bonne communication entre le dirigeant et les salariés,
13:47peut-être entre les salariés entre eux aussi, comment on établit cette communication ?
13:51Donc de toute manière, on parlait tout à l'heure d'outils collaboratifs, ça aussi c'est très important,
13:54c'est-à-dire que la communication ça ne va pas qu'être la manière dont on est accueilli dans l'entreprise,
14:00même si ça va beaucoup participer, la manière dont on est accueilli c'est la considération que l'on a pour l'autre,
14:05donc c'est important de se sentir considéré, que l'on soit client ou que l'on soit salarié,
14:11ou que l'on soit même dirigeant, parce que ça c'est très important,
14:15on a besoin de se sentir accueilli par l'autre.
14:18Donc la convivialité de l'accueil ça va être très important,
14:22ensuite il y a tout ce qu'on va mettre en place de protocoles, d'outils collaboratifs, de traces,
14:28parce qu'on est souvent dans l'oralité en France dans les entreprises,
14:31mais c'est important d'avoir des mesures protocolaires,
14:35c'est-à-dire que tout à l'heure on parlait d'outils collaboratifs,
14:37mais ce sont des outils où on va être en relation, être en relation sur des objectifs,
14:42où on va cocher les cases au fur et à mesure, et les objectifs on va les voir en commun,
14:46et qui fait quoi, etc.
14:48Donc tous les outils organisationnels sont très importants aussi, ça participe,
14:52ça donne du sens finalement, et des objectifs,
14:55et ça évite aux salariés peut-être à des moments de se sentir perdus,
14:58et d'avoir une charge mentale élevée.
15:00C'est vrai aussi, puisque vous faisiez référence,
15:03puisque vous avez beaucoup discuté tous les trois en amont de l'émission,
15:06à l'outil collaboratif, vous Benjamin Schaeffer,
15:10que EPC a mis en place sur vos chantiers,
15:13pour que les salariés puissent se parler,
15:15et effectivement avoir une charge mentale moins élevée ?
15:19Oui, on a mis en place des groupes de discussions WhatsApp par chantier,
15:25pour justement pouvoir déléguer le maximum de tâches de manière écrite,
15:29parce que comme elle disait à juste titre Nathalie,
15:32on a besoin de donner des informations de manière orale,
15:36mais il y en a certaines qui peuvent être écrites,
15:39pour qu'on puisse s'y référer tout au long du chantier,
15:42revenir dessus, on y ajoute les plans, les fichiers,
15:47parce que tout donné à la va vite, du coup on en perd peut-être la moitié,
15:53et quand c'est écrit c'est quand même nettement mieux,
15:55on peut revenir dessus,
15:56donc les groupes WhatsApp pour les chantiers et les collaborateurs,
15:59qui nous permettent de se décharger tous les jours des photos
16:02qu'ils ont réalisées sur le chantier,
16:03donc ça nous permet de revenir sur ce qui a été fait au quotidien,
16:07même eux quand ils ont un doute quelques mois après,
16:09on arrive facilement à revenir sur des photos qui ont été prises il y a un mois et demi,
16:14et ça évite le tu te rappelles à l'étage de cette villa là,
16:18où c'est que tu es passé,
16:19là on peut facilement se repérer dans l'espace à l'aide des photos,
16:23donc ça nous aide vraiment au quotidien pour les équipes du terrain
16:26et la coordination avec les conducteurs de travaux,
16:29mais on a aussi mis en place Trello et Slack,
16:32qui sont aussi des bons moyens de communication en interne,
16:35des outils de communication,
16:37tout à fait, où on va dire depuis l'accueil à la réception d'un appel,
16:41on est capable de faire une fiche,
16:43où on va pouvoir mettre les coordonnées du client,
16:45les photos pour établir un devis, mettre le devis dedans,
16:50attendre la validation du devis,
16:52transmettre le devis signé à la compta qui va déplacer cette carte pour faire une commande,
16:57être plus efficace sans forcément aller se déranger tout au long de la journée,
17:02parce qu'on n'est pas forcément réceptif à l'instant T,
17:05parce qu'on est tous chacun plongé dans nos différentes tâches,
17:08et il y a certaines tâches qui n'ont pas besoin d'être dites verbalement,
17:11elles peuvent être simplement écrites pour que ça suive la procédure
17:14jusqu'à la commande du matériel, livraison du matériel,
17:17et mise à disposition des produits pour organiser au plus rapidement possible
17:21une intervention sur le chantier.
17:23Au-delà de ces outils-là, qui sont purement organisationnels,
17:26comme vous disiez, vous avez mis en place,
17:29avec la particularité de votre entreprise,
17:31qui à la fois est sur le terrain, sur les chantiers de plomberie,
17:34et à la fois avec des fonctions support qui sont au bureau,
17:37vous avez mis en place une très grande salle de repos.
17:41Ça aussi, vous me disiez, c'était important pour vous,
17:45parce qu'avec votre associé, avant de devenir entrepreneur,
17:49vous avez été vous-même salarié, et vous aviez envie de trouver
17:52ce que vous n'aviez pas forcément toujours trouvé dans votre vie de salarié.
17:56Tout à fait, c'est assez bizarre pour une boîte du BTP,
18:00mais vous avez pu le voir dans nos locaux la dernière fois,
18:03on a organisé un espace de détente avec un jeu de fléchettes,
18:07un baby-foot, une bande arcade, un flipper,
18:11donc il y a des jeux où on peut jouer tout seul ou à plusieurs,
18:15et je trouvais que c'était important avec mon associé
18:18de mettre à disposition de nos salariés des outils et des moyens
18:23qu'on n'a pas eus, parce que c'était l'ancienne génération,
18:26on va dire avant, et j'espère que de plus en plus de chefs d'entreprise
18:29vont venir chez Angelo se servir pour créer des espaces de détente,
18:33mais je le vois, parce qu'au quotidien ça sert pour les équipes du bureau,
18:38je vois le bureau d'études où les conducteurs de temps en temps
18:40dans la journée se lever, et ça me fait plaisir,
18:43parce que je me dis qu'on n'a pas investi dans tout ça
18:46juste pour que ce soit joli dans une pièce,
18:48et que c'est vraiment utilisé de manière quotidienne,
18:51mais même avec les équipes du terrain,
18:53quand ils rentrent de leur journée, je les vois entre binômes,
18:56entre collègues de travail enlever leurs chaussures de sécurité,
18:59aller jouer quelques parties dans cette pièce qui est dédiée
19:02aussi bien pour les gens au bureau, mais aussi pour les collaborateurs
19:05sur le terrain, je me dis qu'il n'y a rien de plus agréable
19:08après une journée qui peut être difficile, éprouvante,
19:10de prendre 5-10 minutes avec son binôme, pas besoin d'y rester des heures,
19:14mais de se libérer de ce stress peut-être mental,
19:17et rentrer chez soi en ayant l'impression d'évacuer tout ça.
19:22M. Bartholomeï, justement, vous vous êtes sollicité aussi
19:25pour les espaces de détente derrière nous, je ne sais pas si on voit,
19:28mais il y a un espace cuisine par exemple, vous disiez,
19:32l'open space notamment, ça a été importé des Etats-Unis,
19:37en France on ne l'a pas toujours mis en place dans les règles de l'art,
19:41on a peut-être oublié certaines choses, vous aujourd'hui,
19:44quand on vous demande un open space avec un espace de détente,
19:47quels sont les critères que vous avez à l'esprit pour que ça fonctionne bien ?
19:51Alors, c'est un tout, l'exemple de Benjamin effectivement,
19:57qui a dédié une salle spécifique pour mettre tous ses bancs d'arcade
20:03et baby-foot et billard, c'est l'exemple à suivre effectivement,
20:07j'ai plein de dirigeants qui me disent, je leur ai mis un baby-foot
20:10au milieu de l'open space et personne ne s'en sert.
20:12Donc effectivement, on essaie de proposer avec l'ensemble de nos collaborateurs
20:20des espaces adaptés. Effectivement, on revient aux prémices de l'open space
20:25qui a été créé aux Etats-Unis dans les années 1960,
20:29qui a été importé par la suite en Europe, mais qu'une partie de cet aspect-là,
20:35c'est-à-dire qu'on a importé les longues tables de travail
20:39pour réduire le nombre de mètres carrés, on a amené ça pour avoir un lien
20:46entre chaque collaborateur qui ait moins de cloison, plus d'espaces ouverts.
20:51Mais ce qu'on a oublié d'importer des Etats-Unis et qui était aux prémices
20:57de ce concept, c'était tous les espaces fermés où on pouvait rapidement
21:03venir s'isoler dans une petite salle de réunion pour passer un coup de fil personnel
21:08ou quoi que ce soit. On a oublié l'acoustique qui était déjà primordiale
21:14dans ces espaces-là. On a oublié tout ce qui était verdure,
21:20avec des plantes, venir amener quelque chose, un petit peu plus de bien-être.
21:25Et effectivement, aujourd'hui, on en revient, malheureusement un petit peu tard,
21:30mais mieux vaut tard que jamais, comme on dit.
21:32Nathalie Rocailleux, c'est un gadget, le babyfoot ?
21:35On a tellement entendu parler du babyfoot dans l'espace de travail.
21:39Est-ce que c'est un gadget ou est-ce que la détente intégrée à l'espace de travail,
21:45ça existe et c'est bénéfique ?
21:46En fait, c'est un gadget si on le rend gadget, tout simplement.
21:49Si c'est une vraie démarche, ça n'est pas un gadget.
21:52Là, on a une vraie démarche, c'est-à-dire on a une démarche de qualité de vie.
21:57Ce n'est pas de la QVCT. Vous savez, la QVCT, c'est la qualité de vie au travail
22:01et des conditions de travail. Ce n'est pas de la QVCT washing,
22:05comme on peut voir. C'est-à-dire j'ai mis un babyfoot, je me dédouane
22:08de tout ce qui est. Après, je n'ai plus rien à faire.
22:12Le fait de veiller aux espaces, c'est-à-dire déjà l'open space,
22:17c'est lourd en termes de charge acoustique, mentale, de concentration.
22:22Ça demande un effort de concentration supplémentaire.
22:25Si on met un babyfoot au milieu de l'open space,
22:29effectivement, au contraire, ça va rajouter des risques psychosociaux.
22:34Donc, le fait d'organiser comme ça une pièce dédiée,
22:38ça nous permet d'avoir parfois même des choses très étonnantes,
22:42c'est-à-dire que ce qu'on n'avait pas trouvé dans l'open space,
22:46on va trouver la réponse à nos questions, trouver une solution tout simplement.
22:51Ça peut amener des réflexions, des discussions.
22:54Parce qu'on fait un pas de côté et qu'on est beaucoup plus détendu
22:57parce que c'est l'espace de détente. Et comme l'espace de détente,
23:00vous savez, c'est un peu comme les espaces symboliques.
23:02Angelo doit connaître ça par coeur.
23:04Mais je veux dire, oui, dans notre chambre, on ne met pas du travail,
23:09parce que sinon, on ne peut pas se relaxer.
23:11C'est la même chose au travail.
23:12Lorsqu'on a un espace de relaxation ou de bien-être
23:15ou là où on va décharger tout ce qui est tension au travail,
23:21eh bien, on va pouvoir se retrouver après
23:25et partir vers chez nous de manière plus apaisée, etc.
23:28Là, on est sur une vraie démarche de qualité de vie au travail
23:31parce qu'on a pensé un espace, un sas de décompression
23:35et on a pensé la sphère familiale aussi dans la vie de la personne.
23:39Et c'est ça qui est important.
23:40On ne peut pas gommer quoi qu'il en soit, tout à fait.
23:43Je vous remercie.
23:44Merci à tous les trois pour ce café de l'écho.
23:46Et tout de suite, nous accueillons l'entreprise du mois.
23:55L'entreprise du mois, aujourd'hui, c'est Décoclim, basée au MUI,
23:58qui conçoit et commercialise des caches pour unités extérieures de clim et de pompes à chaleur
24:04dirigées et fondées par William Danizé, que nous recevons en plateau.
24:09Mais tout de suite, on découvre l'activité de Décoclim en image.
24:29L'entreprise du mois, aujourd'hui, c'est Décoclim, basée au MUI,
24:32qui conçoit et commercialise des caches pour unités extérieures de clim et de pompes à chaleur
24:36dirigées et fondées par William Danizé, que nous recevons en plateau.
24:39Mais tout de suite, on découvre l'activité de Décoclim en image.
24:42L'entreprise du mois, aujourd'hui, c'est Décoclim, basée au MUI,
24:45qui conçoit et commercialise des caches pour unités extérieures de clim et de pompes à chaleur
24:49dirigées et fondées par William Danizé, que nous recevons en plateau.
24:52Mais tout de suite, on découvre l'entreprise du mois, aujourd'hui,
24:56William Danizé, bonjour.
25:00Donc, c'est vous qui avez fondé Décoclim, que vous dirigez aujourd'hui,
25:05donc basé au MUI.
25:06Alors, comment vous est venue l'idée de créer cette entreprise à une époque
25:12où, finalement, les caches d'unités extérieures de clim n'étaient pas du tout répandues ?
25:18Écoutez, l'idée m'est venue assez facilement.
25:22En réalité, j'étais dans le mobilier de l'extérieur.
25:26Un ami qui posait de la clim m'a demandé si je ne pouvais pas lui faire faire quelque chose
25:32parce qu'un client, dans une maison où il avait installé une clim,
25:36trouvait que c'était vraiment très inesthétique.
25:38Et j'ai cherché justement à lui faire quelque chose, à concevoir un produit.
25:42Et je me suis dit qu'effectivement, c'était très inesthétique
25:46et qu'il me semblait intéressant de pouvoir proposer quelque chose,
25:50un produit standardisé qui permettrait de cacher toutes les unités qu'on peut voir partout sur les façades,
25:56des villas, des immeubles en ville, partout.
25:59Alors, votre produit, il est en aluminium, thermo-laqué.
26:03Vous avez mis un peu de temps à le mettre au point
26:05parce qu'au départ, finalement, les clients potentiels avaient un frein.
26:10Ils se demandaient si ça n'allait pas perturber le fonctionnement des unités extérieures de clim.
26:15Oui, tout à fait.
26:16Tout le monde était très emballé sur le fait de le cacher et d'avoir quelque chose de beaucoup plus esthétique.
26:22En revanche, la question revenait souvent, c'est est-ce que ça ne va pas empêcher le flux d'air ?
26:27On a prouvé avec pas mal d'essais et de tests d'installateurs que ça ne le gênait pas.
26:32Et à l'heure d'aujourd'hui, on a des tests qui sont faits sur le flux d'air
26:37et qui attestent que du coup, le flux d'air n'est pas impacté.
26:40Et donc, en aucun cas, ça gêne le fonctionnement de la machine.
26:44Alors aujourd'hui, vous qui étiez pionnier dans cette activité, vous êtes devenu un leader.
26:50Depuis Lemuy, où vous êtes installé après deux déménagements.
26:55Oui, on a changé.
26:56Les murs étaient devenus...
26:58Tout à fait, on a dû déménager plusieurs fois en quelques années.
27:00Aujourd'hui, vos clients, ce sont les gros faiseurs.
27:06À qui vendez-vous aujourd'hui ? Le particulier, c'est très peu, je crois.
27:10Alors, nos clients, effectivement, sont principalement des professionnels
27:15puisque c'est eux qui trouvent vraiment l'utilité du produit.
27:19Ça leur permet d'une part d'installer la pompe à chaleur,
27:22enfin le bloc extérieur à des endroits qui sont parfois visibles
27:26et qui sont pourtant techniquement beaucoup plus simples.
27:29Donc principalement, les gros grossistes de Klim,
27:32donc les gros enseignes qui vendent aux professionnels.
27:36Nous vendons aussi aux professionnels.
27:38Et effectivement, le produit est rendu disponible pour les particuliers
27:42via notre site Internet.
27:44Mais ce n'est pas des produits que vous allez retrouver
27:46en grande distribution, par exemple.
27:48Votre chiffre d'affaires aujourd'hui est en croissance ?
27:50Il est de combien ?
27:51Oui, on enregistre une croissance annuelle depuis quelques années
27:55d'environ 40 %.
27:57Et on devrait atteindre pas loin de 10 millions d'euros
28:01de chiffre d'affaires cette année.
28:03Avec du recrutement aussi.
28:05Vous êtes une équipe de combien aujourd'hui
28:07de profils que vous recherchez ?
28:08Je crois que vous avez un peu de mal,
28:10comme beaucoup d'entreprises, à trouver les bons profils.
28:13Oui, effectivement.
28:14À l'heure d'aujourd'hui, nous sommes une quinzaine dans l'entreprise.
28:17Donc nous sommes toujours en recherche de nouveaux talents,
28:22souvent autour du digital,
28:24puisque à l'heure d'aujourd'hui, c'est très important,
28:26que ce soit en termes de communication
28:28comme pour ce qui est de la programmation,
28:32étant donné que nous avons des sites Internet
28:34et que nous essayons de développer des outils
28:36pour justement rendre l'utilité et l'expérience
28:42pour un professionnel facile,
28:45notamment dans le choix des tailles, des coloris, des options, etc.
28:48Oui, parce que votre produit existe en pas mal de coloris,
28:52plusieurs tailles.
28:54Aujourd'hui, vous avez combien de références différentes
28:56et quel est votre produit phare finalement,
28:58celui qui est le plus recherché par les artisans
29:01ou par les gros installateurs de clim ?
29:04Alors effectivement, nous avons commencé
29:06avec un modèle en bois,
29:09il n'y avait que trois tailles,
29:12avec quelques accessoires.
29:14À l'heure d'aujourd'hui, on a pas loin d'une centaine de références
29:17avec du bois, tous les accessoires,
29:19la gamme alu,
29:21la gamme alu qui est déclinée en dix coloris,
29:24plusieurs tailles évidemment,
29:26et toute une gamme d'accessoires aussi
29:29qui permet de s'adapter au mieux
29:31et de configurer au mieux le cache
29:35par rapport à l'installation qui est en place.
29:37Vous voyez aujourd'hui des concurrents se développer ?
29:42Finalement, votre produit a une longueur d'avance,
29:45qu'est-ce que vous donneriez comme critères
29:49sur des co-clims différenciants
29:52par rapport à ces concurrents qui commencent à arriver
29:54sur un marché qui est en expansion ?
29:56Déjà, nous sommes les seuls à avoir
30:00une attestation sur le flux d'air,
30:03une conception qui est exclusivement en percienne,
30:06en lame percienne,
30:07parce qu'à l'heure d'aujourd'hui,
30:08on voit beaucoup de choses décorées, découpées,
30:10qui sont simplement décoratives,
30:13mais qui, du coup, perturbent le flux d'air,
30:16ça impacte le flux d'air.
30:18Nous, on a une étude qui prouve que le flux d'air
30:20est respecté avec nos produits,
30:21et après, bien entendu, pour rester leader,
30:24on essaie d'être toujours à la recherche
30:27d'innovation sur le produit,
30:29et pour toujours s'adapter à la demande
30:32et avoir quelque chose en plus,
30:34un avantage concurrentiel.
30:35Par exemple, ça peut être quoi,
30:36le futur sur votre produit,
30:38les innovations, les services
30:40ou les apports supplémentaires ?
30:43En termes de services, déjà,
30:45le fait d'avoir tout en stock,
30:48on livre très rapidement,
30:49c'est-à-dire qu'un client qui commande chez nous,
30:51il est livré le lendemain ou le surlendemain,
30:52partout en France,
30:53et en termes d'innovation,
30:56on va sortir une solution
30:58qui va permettre non seulement
31:00de décorer, de cacher,
31:02mais aussi de réduire les nuisances sonores
31:06des machines qui seront cachées derrière.
31:08Ça, ça serait pour quand ?
31:09Ça, c'est prévu pour le premier trimestre
31:11de l'année 2025.
31:13Et l'export ?
31:14Je crois que vous êtes un peu en Espagne,
31:16vous commencez à garder un peu…
31:17Tout à fait, on exporte,
31:18disons qu'on exporte déjà un petit peu,
31:20mais là, maintenant, c'est vraiment le focus,
31:24on essaye de s'imposer comme leader,
31:27comme on l'est en France, sur l'export,
31:29et donc on est distribué,
31:31donc nous avons déjà quelqu'un en Allemagne,
31:33mais nous sommes distribués déjà dans plusieurs pays,
31:36donc déjà tout le Benelux,
31:38l'Espagne, l'Italie, la Suisse, la Grèce,
31:44et donc on veut continuer
31:46et s'imposer partout comme leader,
31:48imposer des coquelines comme la référence.
31:50Alors William Danizé,
31:51votre parcours aussi force le respect,
31:55parce que vous le dites vous-même,
31:58vous êtes autodidacte,
31:59vous avez lancé cette entreprise
32:01vraiment sur une innovation,
32:04une idée que vous avez eue vous-même,
32:06et ça n'a pas été sans difficulté,
32:08vous en parlez aussi volontiers.
32:11Qu'est-ce que vous donneriez comme conseil
32:13à un entrepreneur qui là, un matin,
32:16se réveille et se dit
32:17j'ai la bonne idée, j'ai le bon produit,
32:19mais il faut que je crée moi-même le marché
32:21et que j'y aille.
32:22Écoutez, je peux conseiller juste de la détermination
32:25et effectivement de continuer d'y croire,
32:27parce que moi c'est vrai que j'ai traversé
32:29des périodes où j'avais l'impression
32:31parfois d'être peut-être même le seul à y croire.
32:34J'allais voir des grosses structures,
32:37des gros faiseurs de clim,
32:38qui sont à l'heure d'aujourd'hui des gros clients,
32:40et qui pourtant me disaient
32:41écoute ton produit il est super,
32:43mais on ne nous en demande pas,
32:44donc il a fallu créer la demande.
32:46Ça a été très très long,
32:47et c'est vrai que j'ai eu des zones de doute
32:48où je me suis dit mais il n'y a que toi qui y crois.
32:50Et en réalité à force de persévérance
32:52et quand on y croit,
32:53bien entendu il ne faut pas compter ses heures
32:55et il faut être déterminé,
32:56mais je ne peux qu'encourager les entrepreneurs
33:00ou ceux qui veulent le devenir en tout cas
33:02à y croire et à foncer.
33:06Ne pas douter même s'il y a des moments
33:08où on est le seul à être convaincu.
33:10Exactement.
33:11William Danizé merci.
33:12Je vous en prie, merci à vous.
33:14Et tout de suite le post.
33:19Et le post aujourd'hui,
33:20c'est l'association EA Ecoentreprises
33:23qui accompagne les entreprises
33:25de la transition écologique
33:26et qui vient tout juste de créer une antenne
33:28à Toulon pour le territoire du Var.
33:30Alors monsieur André Durbeck,
33:32bonjour, vous êtes le président
33:34de cette association régionale
33:36dont vous allez nous expliquer la genèse.
33:39Et madame Johanna Peixoto,
33:41vous, vous serez l'interlocutrice
33:43des entreprises varoises
33:44puisque vous êtes basée à Toulon.
33:46Monsieur Durbeck,
33:47comment est née EA Ecoentreprises
33:49pour répondre à quels besoins
33:51et que représente-t-elle aujourd'hui
33:53au plan régional ?
33:54EA Ecoentreprises a été créée en 1996.
33:58Donc on va fêter bientôt nos 30 ans.
34:02Et elle a été créée pour répondre
34:05à un appel à projet du ministère
34:09de l'économie et des finances
34:10de l'époque et de l'industrie
34:12qui visait la création d'un projet
34:15qui visait la création de ce qu'on appelle
34:17les pôles de compétitivité
34:19qui sont les usines à projets d'innovation
34:22et qui mettent en relation
34:24trois sensibilités importantes
34:26de la vie quotidienne,
34:27c'est-à-dire la commande publique,
34:29donc les collectivités,
34:31les entreprises et le monde académique.
34:34Donc de la recherche pour innover,
34:36des solutions.
34:38Les pôles de compétitivité
34:40ont cela de particulier
34:41qu'ils sont monophiliens.
34:43Les pôles de l'eau,
34:44les pôles de l'énergie,
34:45les pôles de la mobilité.
34:46Et on s'est dit à l'époque,
34:48d'ailleurs au niveau national,
34:50mais ça s'est répliqué,
34:51cette réflexion au niveau régional,
34:53qu'il serait intéressant
34:55d'accompagner aussi les TPE et les PME
35:00d'une manière transversale,
35:02c'est-à-dire pas monophilière.
35:04Comme je l'ai dit,
35:05les pôles de compétitivité le sont
35:06et EA Ecoentreprises ne l'est pas.
35:08Et en région aujourd'hui,
35:09donc près de 30 ans après,
35:11nous sommes le seul réseau
35:13de TPE et de PME
35:15qui soit transversal,
35:17donc pas monophilière,
35:19et qui adresse deux grandes questions.
35:21La première, c'est l'accompagnement à l'innovation.
35:23Sans être pôle de compétitivité,
35:25l'innovation reste essentielle
35:27pour nos TPE et PME adhérentes.
35:29Et la deuxième,
35:31c'est l'accès à la croissance
35:33par le financement des écoactivités.
35:35EA Ecoentreprises signifie
35:37écoacteurs,
35:39donc entreprises.
35:41Autre distinction avec les pôles de compétitivité,
35:43c'est l'influence,
35:45au bon sens du terme,
35:47des grandes entreprises,
35:49ou des grands groupes, comme on dit.
35:51Donc dans EA Ecoentreprises,
35:53nous dédions l'ensemble de nos moyens
35:55à l'accompagnement des très petites entreprises
35:57et petites et moyennes entreprises,
35:59et quelques ETI.
36:01On est évidemment en échange permanent
36:03avec les grandes entreprises,
36:05les PME et de l'innovation,
36:07et on veille à défendre
36:09et quelque part garantir aussi,
36:11entre l'autorité publique
36:13et les bénéficiaires finaux
36:15de l'innovation,
36:17les intérêts des petites et moyennes entreprises.
36:19Donc ça veut dire que
36:21même une entreprise qui est déjà
36:23adhérente d'un pôle de compétitivité
36:25peut tout à fait se tourner vers votre association.
36:27Madame Peixoto,
36:29vous êtes dès à présent
36:31basée à Toulon pour représenter
36:33l'association dans le département.
36:35Pour frapper à votre porte,
36:37quels sont les critères
36:39que vous attendez à toucher,
36:41quel type de public et qui peut venir
36:43vous voir pour un accompagnement ?
36:45Alors on va
36:47accompagner des TPE,
36:49des PME, on peut accompagner
36:51également des startups.
36:53On va essayer d'aller toucher
36:55au sens large les entreprises,
36:57de façon à pouvoir les accompagner
36:59et surtout à créer des mises en relation
37:01et être un peu facilitateur
37:03entre tous ces acteurs
37:05du territoire. Oui, avec par exemple
37:07des colocs, vous en avez organisé un
37:09il n'y a pas très longtemps. Exactement, il y en a eu un
37:11le 12 septembre qui s'est
37:13co-organisé avec la métropole
37:15de Toulon sur l'achat public
37:17durable. Et donc là,
37:19plein d'acteurs se sont réunis pour faire des tables
37:21rondes et mettre en avant effectivement
37:23les entreprises et aussi
37:25les collectivités qui étaient présentes pour échanger
37:27ensemble. Donc le critère, c'est
37:29d'être dans une activité
37:31de transition écologique
37:33ce qui peut toucher beaucoup de secteurs différents.
37:35Quels
37:37exemples d'accompagnement vous pouvez
37:39nous donner, Monsieur Durbet, qui ont
37:41déjà été faits dans la région
37:43ou qui reviennent régulièrement ?
37:45L'exemple cité par
37:47Johanna est intéressant, c'est-à-dire que le
37:49coloc vise
37:51deux types de cibles.
37:53Premièrement, les
37:55agents des collectivités
37:57territoriales, les collectivités
37:59publiques, qu'on doit
38:01autant que possible acculturer,
38:03accompagner dans cette notion
38:05de transition écologique qui est une
38:07révolution permanente
38:09de nos modes de pensée
38:11et de nos modes de développement. Et donc
38:13dans ces colocs-là, on a 5
38:15piliers, mais je vais essentiellement parler
38:17de deux. Le premier, c'est donner la parole
38:19à ces agents de collectivité pour
38:21les aider à exprimer leurs besoins
38:23et leurs questionnements par rapport à
38:25la transition écologique. Et le deuxième,
38:27donner la possibilité à nos membres
38:29TPE, PME, de mettre en valeur
38:31leurs solutions pour répondre à
38:33des questions opérationnelles très concrètes
38:35sur les besoins des collectivités.
38:37Et on a toujours un
38:39tiers-temps dans nos colocs,
38:41et c'est un peu une marque de fabrique
38:43d'EA, qui est la mise
38:45en relation publique-privé
38:47et un temps
38:49laissé au privé
38:51entre eux pour créer des synergies
38:53et ma devise depuis plusieurs
38:55années, c'est 1 plus 1 égale 3.
38:57C'est-à-dire, tiens, j'ignorais que tu proposais
38:59ces solutions, j'ignorais les miennes, on s'aperçoit
39:01qu'en travaillant ensemble et en se connaissant mieux,
39:03nonobstant les questions
39:05de concurrence et de compétitivité,
39:07se connaissant mieux,
39:09on est en situation de faire des propositions
39:11originales qui vont plus loin que ce qu'on pourrait faire
39:13seul. On vient en complémentarité
39:15de beaucoup d'acteurs
39:17effectivement du territoire.
39:19Et tout ça pour favoriser
39:21les activités et les
39:23solutions de transition écologique.
39:25Vous serez basé
39:27où précisément à Toulon et comment
39:29vous joindre ?
39:31Je suis basée à
39:33TVT Innovation,
39:35dans les locaux de TVT.
39:37Et comment me joindre ? Directement,
39:39soit par adresse mail ou
39:41sur LinkedIn.
39:43Merci à tous les deux.
39:45Merci beaucoup pour l'invitation.
39:47Merci à tous nos invités
39:49de nous avoir suivis aujourd'hui
39:51dans les locaux d'ArcheOffice.
39:53Merci aux équipes de
39:55Var Matin. Merci
39:57Loris Bandy, merci Sophie Doncé,
39:59merci Guilhem Riccavi. On se
40:01retrouve dans un mois, le
40:0321 novembre précisément,
40:05pour une émission spéciale en direct
40:07du Salon de
40:09l'Orientation porté par la Chambre de Commerce
40:11et d'Industrie du Var
40:13au Palais Neptune à Toulon.
40:15A bientôt !
40:19...
40:21...
40:23...
40:25...

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