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Transcription
00:00La colère gronde depuis le début du mois de septembre.
00:01Les Domtoms vivent au rythme des mobilisations contre la vie chère,
00:04émaillées de violences surmènes.
00:05Regardez ces images qui sont absolument folles.
00:08On pense très très fort à eux et on le dit.
00:10Il faut qu'il y ait de mobilisation.
00:11Regardez ce qui s'est passé.
00:13Les images que je voulais vous montrer, si on voit de l'aup.
00:15Il y a une bijouterie qui a été attaquée à l'aide d'un tractopelle.
00:20Regardez ça.
00:21Absolument fou, je vous le dis.
00:23On ne peut pas laisser...
00:28C'est la France.
00:28Il ne faut pas que nos politiques oublient que c'est la France.
00:32C'est la France qui vit des moments très très compliqués.
00:35Je pense bien sûr à tous ceux qui vivent ces moments vraiment dramatiques.
00:39Et il faut se mobiliser.
00:40Il faut vraiment que nos politiques fassent quelque chose.
00:42Parce que je n'ai pas l'impression que ça bouge.
00:44Parce qu'il n'y a pas d'élections.
00:45Oui, il n'y a pas d'élections, on s'en fout.
00:46Mais ce n'est pas possible.
00:47On ne peut pas les laisser comme ça, ce n'est pas possible.
00:49Je rappelle que c'est la France.
00:51Il faut baisser les prix.
00:52Sachez que les prix là-bas, c'est n'importe quoi, Gilles.
00:54N'importe quoi.
00:55Par exemple, un litre d'huile, c'est 17 euros au lieu de 9 en métropole.
00:59Alors là, les députés se sont mobilisés.
01:01Ils ont baissé la TVA sur les produits de première nécessité.
01:04Mais c'est trop faible.
01:05On ne peut pas les laisser comme ça.
01:06On ne peut pas les laisser comme ça.
01:06Il y a une urgence absolue.
01:07Il faudrait baisser de 20% tous les prix alimentaires.
01:10Sinon, les îles ne s'en sortiront pas.
01:12C'est impossible.
01:13C'est fou, je vous jure que c'est fou.
01:14En plus, il y a eu une grève.
01:15Donc, c'était la nuit, la scène que vous avez montrée.
01:17Et le gérant, il a eu ses deux bijoux tripillés.
01:2050 personnes se sont renvoyées à l'intérieur.
01:22Il y a eu des tirs à balles réelles sur les policiers.
01:24Donc, il y a des émeutes.
01:24Plus personne ne contrôle rien.
01:26C'est impossible.
01:26Il faut vraiment faire quelque chose et très, très vite.
01:28Non, mais les prio, c'est qui ?
01:29C'est la grande distribution ?
01:30Non, non, non, non, ce n'est pas ça.
01:31C'est qu'en fait, le transport, etc. est excessivement ferme.
01:34Par ailleurs, ils ont des concours d'électricité.
01:36Ils n'ont pas d'eau, enfin, ce n'est pas possible.
01:39Non, mais moi, je vous dis la vérité,
01:40on débloque des millions d'euros et des milliards d'euros pour tout le monde.
01:44Pourquoi on ne débloque pas, je vous le dis, pour les agriculteurs,
01:48pour nos territoires d'outre-mer, qui sont...
01:51Je ne comprends pas, en fait, nos territoires et nos départements d'outre-mer
01:54qu'on les laisse dans un tel désarroi alors qu'on...
01:56Je vous dis qu'on débloque des milliards pour...
01:59Voilà, excusez-moi.
02:00En deux secondes.
02:01Mais ce n'est pas... Voilà.
02:01Là, ce n'est même pas débloquer des milliards.
02:03Je ne dis pas qu'il ne faut pas les débloquer.
02:04Vous allez me dire, je ne dis pas qu'il ne faut pas les débloquer,
02:05les 3 milliards pour l'Ukraine.
02:07Mais les mecs, ça a été très vite de débloquer les 3 milliards pour l'Ukraine.
02:09Il faudrait que ça aille aussi vite de débloquer pour nos amis des dom-toms.
02:13Je suis désolé, parce que là, ce n'est pas possible.
02:16Mais bon, si vous voulez que je vous dise...
02:18Je ne veux pas débloquer des milliards, c'est laisser des taxes.
02:20À part ici, je trouve qu'on n'en parle pas.
02:21Mais ce sont des Français, je veux dire.
02:23On n'entend pas parler des compatriotes.
02:24Aidons nos compatriotes français au plus vite.
02:28Parce que comme j'ai dit, moi, la devise de ce pays, ça y est, je l'adore,
02:31c'est on aidera tout le monde sauf les Français.
02:33Ce sera en Bretagne, ce sera à la une tous les soirs.
02:35Exactement.
02:35Ce sera en Bretagne, exactement.
02:37Je suis d'accord.
02:37Et les partis politiques, ils peuvent y aller, voir ce qui se passe.
02:39Ils peuvent faire des voyages.
02:40Il y a l'avion, il y a l'avion.
02:41Non, mais ils peuvent y aller là, pendant que ça chauffe.
02:43Puisqu'ils y vont.
02:44Tout le monde peut y aller.
02:44En vacances, ils y vont en vacances.
02:45Tous les partis peuvent y aller.
02:47Les filles, les reines, tous, vous pouvez aller les voir.
02:49Mais elle n'a pas sa fille à aller voir, sinon Anne Hidalgo, là.
02:51Tahiti, c'est Tahiti.
02:52Tahiti, oui, je ne peux pas partir n'importe où.
02:54Non, non, mais Gilles Verdes, c'était pour taquiner Gilles Verdes.
02:57J'aime bien toujours mettre une petite cartouche à Gilles Verdes,
02:59sur n'importe quoi.

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