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00:30C'est parti pour la fête de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'ann
01:00anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l
01:30anniversaire de l'anniversaire de l'annonocation t
01:45C'est l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité, l'honneur de l'humanité,
02:15notre invité d'aujourd'hui est le maire de la localité de Yimouchouk, dans la division Manu.
02:23Mesdames et Messieurs, c'est à l'intérieur de la présidence et dans le sable.
02:28Le sable de ce programme, comme toujours, c'est votre honnête servante, Ashu Nyenti Nyiawundé.
02:36Avant d'aller dans la conversation avec notre invité,
02:39nous allons d'abord relire le film de l'arrivée du Président Paul Biais.
03:03C'est l'instant prévu.
03:06À 4h37 du matin le 21 octobre,
03:09l'avion présidentiel démarre avec de la glamour
03:12parmi les beaux et souriants ciels de Nyiawundé.
03:36L'avion exécute son approche prudente
03:38et démarre lentement sur le tabac de l'aéroport international de Simala.
03:42L'avion s'arrête majestueusement
03:45et sort le Président Paul Biais en personne,
03:49très vivant, dans une forme qui parle pour lui-même
03:53sans faire de rumeurs sur son absence.
03:56En se réunissant avec le ministre de l'État,
03:58le secrétaire général de la présidence de Fédération Ngangongo,
04:01il est clair que Paul Biais n'est pas un fantôme,
04:04mais qu'il est en bonne santé.
04:07Il confie pour un temps plus long que d'habitude,
04:09avec cette aide proche de lui,
04:11pour avoir une idée du rythme d'une nation
04:14qu'il avait quittée il y a un mois.
04:16Le 2 septembre, Paul Biais part de Cameroun
04:19pour participer au forum sur la coopération de l'Afrique de la Chine à Beijing,
04:23où il améliore la réputation diplomatique de Cameroun
04:26et établit de nouvelles connexions avec les dirigeants commerciaux chinois.
04:30Depuis, il est resté à Genève, Suisse,
04:33et il retourne à son pays cher,
04:35où il et sa femme Chantal Biais sont accueillis
04:38avec enthousiasme par les Camerooniens.
04:41La première couple obtient leur première chance
04:43d'améliorer leur popularité,
04:45juste à l'extérieur de la loge de la présidence,
04:47lorsque le président siffle doucement
04:49à la foule de Camerooniens qui sont venus les accueillir.
04:55C'est maintenant un accord accompli
04:57entre le maestro indisputé,
04:59la table de chess sociopolitique cameroonienne,
05:01le lion majestueux, Paul Biais,
05:03Camberg, corps et âme.
05:05Il retourne et, par la suite,
05:07il dénonce son bien-être.
05:09Comme en 2004,
05:11l'énigmatique Paul Biais,
05:13un mystère et un rêve,
05:14sont tous en un,
05:15car, encore une fois,
05:16ils dénoncent ceux qui souhaitent
05:18qu'il ne retourne pas en paix.
05:20Il semble que chaque fois que ce genre de rumeur est faite,
05:22la popularité et la réputation du président
05:24augmentent en double.
05:26Au downtown de Yaoundé,
05:28les Camerooniens, de tous les endroits,
05:30certains abandonnent leurs affaires
05:32et leurs activités quotidiennes,
05:33y compris ceux qui se doutent de Thomas,
05:35qui veulent prendre une vue de leur président.
05:37Ils s'accrochent à l'itinéraire présidentiel
05:39dans les rues et les junctions stratégiques
05:41pour l'accueillir avec une ovation écstatique.
05:44C'est déprimant.
05:46C'est euphorique et triomphant
05:48de la manière la plus appréciée.
05:57Il était expecté que les gens
05:59voulaient être rassurés
06:01du bien-être de leur président
06:03et que le président devait être conforté
06:05par l'extrême de son peuple.
06:07Les rues de Yaoundé sont remplies
06:09d'amour et de bons souhaits pour Paul Bier,
06:11rassurant tout le monde
06:13qu'il a toujours été en charge.
06:15Avec son retour, il n'y a pas de meilleure façon
06:17d'arrêter la spéculation,
06:19car le président est maintenant expecté
06:21de concentrer son attention
06:24sur les défis de gouvernement
06:26qui ne sont pas à son ordre.
06:54Nous avons juste regardé un rapport
06:56sur le retour du président Paul Bier
06:58de la tribune étrangère.
07:02Quelle a été la réaction
07:04de l'immigrant
07:06à la rumeur
07:08sur le retour du président
07:10de l'État à l'étranger le mardi dernier ?
07:12Merci pour cette question.
07:16C'était un sentiment mixte.
07:18Certains ne pouvaient pas vraiment
07:20dire avec certaineté
07:23si les rumeurs circulant
07:25sur la mort de notre président
07:27étaient véritables ou non.
07:29Certains étaient très confiants
07:31qu'il n'y avait que des rumeurs.
07:33Vous pouvez donc imaginer
07:35la grande relâche
07:37quand notre président apparaît
07:39très fort et frais.
07:41C'est très terrible
07:43que vous trouviez
07:45des gens dans la nation
07:47priant pour la douleur
07:49sur leur président,
07:51le président de la République.
07:53Si nous regardons l'analogie
07:55de notre président
07:57étant le père d'une famille
07:59et ses enfants souhaitant
08:01le pire pour lui,
08:03vous pouvez imaginer
08:05l'evil qui est entré
08:07dans les esprits de certains.
08:09Pour un homme qui a sacrifié
08:11plus de 50 ans de sa vie
08:13pour nous aider,
08:15pour un homme qui travaille
08:17jour et nuit pour la paix et la stabilité,
08:19pour un homme qui fait tout
08:21pour nous donner de la nourriture,
08:23certains pensent autrement.
08:25C'est très troublant.
08:27Mais ce que je dis
08:29à la plupart des gens
08:31c'est qu'on ne devient pas
08:33président par chance ou par chance.
08:35Pour gouverner
08:37des gens pendant plus de 40 ans,
08:39il ne peut qu'être Dieu.
08:41Jusqu'à ce que sa taxe
08:43soit complétée,
08:45notre président ne va nulle part.
08:47Vous pouvez commencer
08:49à le regarder de cette façon.
08:51Pour les chrétiens,
08:53on lit la Bible.
08:55Ils disent qu'Abraham a implémenté
08:57Sarah à l'âge de 99.
08:59Pour certains chrétiens,
09:01c'est très bien. C'est la grâce de Dieu.
09:03C'est un miracle.
09:05Notre président à 92,
09:07il fait encore beaucoup pour Cameroon.
09:09Je dis qu'il est un président miracle.
09:11C'est ce que je souhaite qu'il soit appelé.
09:13C'était juste pour mettre
09:15un tir dans l'arme.
09:17On va prendre notre première pause
09:19sur ce programme pour recevoir
09:21d'autres réactions,
09:23notamment à l'aéroport de Mali
09:25au jour de la retour du président.
09:27Vous avez capturé l'ambiance
09:29et les émotions
09:31à l'aéroport.
09:45L'atmosphère à l'aéroport
09:47de Simalène était
09:49chaleureuse et excitante,
09:51où des centaines de personnes
09:53se sont réunies.
09:55Nous sommes très heureux.
09:57Nous sommes heureux.
09:59On a eu des nouvelles fausses
10:01que le président était mort.
10:03J'étais choqué.
10:05Maintenant que je vois son avion
10:07tomber comme ça,
10:09je suis très étonné.
10:11La foule de Camerooniens
10:13de Yawende,
10:15la division Foundé,
10:17Mefoua Nafamba
10:19et d'autres divisions au centre
10:21et à travers le pays
10:23sont venus accueillir leur champion,
10:25le président de la République,
10:27Paul Bia.
10:37D'entre eux, des membres
10:39des partis politiques,
10:41notamment le mouvement démocratique
10:43des Camerooniens,
10:45dont les membres
10:47chantent en honneur
10:49et avec fierté pour la couple présidentielle.
10:51C'est une joie pour nous.
10:53Notre maman est toujours avec nous
10:55sur cette terre de Simalène.
10:57C'est une joie et nous l'attendons.
10:59À elle, je dis,
11:01nous voulons encore être avec elle
11:03pendant au moins encore 50 ans.
11:05L'excitement qui bat
11:07comme la moto présidentielle
11:09s'approche lentement
11:11avec Paul et Chantal Bia
11:13qui s'éloignent de la foule.
11:15C'est le président du pays.
11:17C'est notre président national.
11:19C'est le CPDM.
11:21Nous sommes derrière lui.
11:23Nous allons continuer à voter pour lui.
11:25Ils sont venus,
11:27ont vu, ont applaudi
11:29et sont heureux que le président
11:31et la première dame, Chantal Bia,
11:33soient à la maison.
11:37C'est une image qui est maintenant
11:39engraissée dans le cœur
11:41de beaucoup.
11:43Paul Bia,
11:45qui est derrière lui,
11:47la première dame,
11:49Chantal Bia,
11:51en conversation
11:53avec le ministre de l'État,
11:55le secrétaire général
11:57de la présidence
11:59de la République.
12:01Une présence forte et commandante
12:03qui laisse rester tous les rumeurs
12:05sur la santé du président
12:07et qui a mis les Camerooniennes
12:09qui s'étaient réunies
12:11à l'aéroport Simalen
12:13pour voir le retour triomphant
12:15de la couple présidentielle.
12:25La chanson et la danse
12:27parlaient de l'existence
12:29entre le président et ces gens.
12:31Notre champion
12:33et lui.
12:35La joie, le thrill et l'émotion
12:37qui s'éteignaient
12:39lorsque le président et la première dame
12:41s'éloignaient du motocade présidentiel
12:43qui a ensuite commencé
12:45le voyage de 22 kilomètres
12:47vers le palais de l'unité.
12:49Sur la ligne de route
12:51avec encore plus de Camerooniennes,
12:53de nombreuses vêtues
12:55s'adornaient avec l'image du président,
12:57d'autres s'éloignaient des flèches
12:59et portaient des panneaux
13:01de l'unité.
13:03La mer des Camerooniennes
13:05de tous les dix régions du pays
13:07s'était réunie
13:09au palais de l'unité.
13:11Des moments de joie,
13:13mais aussi des moments
13:15pour réfléchir aux gens.
13:19Nous devons vérifier
13:21toutes les informations
13:23que nous transmettons.
13:25Une obligation morale pour un peuple
13:27qui ne peut que rendre son président
13:29et son pays plus fort.
13:59C'est une bonne question, M. Nyenti.
14:01Commençons par dire
14:03que l'humojoc
14:05signifie « voix d'éléphant ».
14:07L'humojoc est le plus proche
14:09du pays le plus populaire
14:11en Afrique, c'est la Nigerie.
14:13La plus grande économie
14:15en Afrique, c'est la Nigerie.
14:17Et nous trouvons que c'est
14:19une très bonne idée
14:21de dire que l'humojoc
14:23signifie « voix d'éléphant ».
14:25C'est une bonne idée,
14:27et nous trouvons que c'est
14:29une frontière très porous.
14:33L'arrière-surface de l'humojoc
14:35est de 3 442 km2.
14:39Il y a 1 001 routes
14:41que l'on peut utiliser
14:43de Cameroun à la Nigerie,
14:45de la route à la forêt.
14:47Cela le rend très difficile
14:49pour la vigilance
14:51et la défense
14:53et les forces de sécurité
14:55qui sont partout.
14:57Malheureusement,
14:59la situation de sécurité
15:01est précarieuse.
15:03Pourquoi ?
15:05Parce qu'il y a des routes
15:07d'accès à la Nigerie.
15:09Donc, si vous essayez
15:11de couvrir la route A,
15:13vous allez dans la route B.
15:15La seule façon
15:17pour nous,
15:19c'est d'arrêter la sécurité
15:21dans cette frontière municipale.
15:23Parce que nous avons
15:25l'information, l'intelligence,
15:27nous savons comment et quand ils bougent.
15:29Quand nous donnons l'information,
15:31parfois, avant que nos défenses
15:33et nos forces de sécurité ne réagissent,
15:35c'est trop tard.
15:37Si j'ai besoin d'entrer
15:39directement dans la solution...
15:41Peut-être que vous voulez proposer
15:43quelques propositions.
15:45Vous êtes sur le sol.
15:47Que pensez-vous qu'il faut faire
15:49pour réduire le niveau d'insécurité
15:51dans cette partie du pays ?
15:53Oui, c'est une bonne question.
15:55C'est quelque chose
15:57que j'ai évoqué
15:59à n'importe quelle occasion.
16:01Nous devons protéger
16:03la frontière. Nous devons protéger
16:05une municipalité mojoque.
16:07Il y a beaucoup d'endroits
16:09où nous avons remarqué
16:11que si l'État peut créer
16:13de nombreuses bases militaires,
16:15c'est une connaissance commune
16:17que le Parnassia à
16:19les Ambois, c'est les Bies.
16:21Nous avons donc identifié
16:23des endroits où,
16:25si de nombreuses bases militaires
16:27peuvent être établies,
16:29comme Nsanaragati,
16:31Babon, Akak,
16:33Inusin, Ayokaba,
16:35ces endroits
16:37ont des villages
16:39autour desquels une base militaire
16:41pourra couvrir ces villages.
16:43Et vous verrez que la bonne chose
16:45est que la population a compris
16:47que l'indépendance
16:49ou ce qu'ils appellent
16:51n'arrivera jamais.
16:53Et maintenant, nous trahissons
16:55des criminels qui ont été
16:57des thieves depuis la naissance
16:59et qui l'ont trouvé
17:01comme moyen de faire de l'argent,
17:03d'intimider les gens,
17:05les travailleurs
17:07de la municipalité mojoque.
17:09Donc, la présence des militaires
17:11dans ces endroits que j'ai identifiés
17:13plus la résilience
17:15des communautés,
17:17vous trouverez que le Mojoc sera
17:19une municipalité très paisible et agréable.
17:21Répondez-nous
17:23quelques anecdotes
17:25qui reflètent
17:27les difficultés et les défis
17:29que vous rencontrez
17:31en matière de sécurité dans ces endroits.
17:35Vous savez,
17:37comme je l'ai dit,
17:39la nature de nos frontières
17:41avec la Nigérie,
17:43vous avez des gens
17:45d'autres pays
17:47qui viennent
17:49sur leurs propres voies
17:51et qui restent sur la route
17:53peut-être pendant 30-45 minutes
17:55et ils kidnappent
17:57des passagers
17:59dans des véhicules,
18:01ils kidnappent les chauffeurs
18:03qui portent des produits
18:05lourds dans la forêt.
18:07Et avant que les militaires n'intervenent,
18:09c'est trop tard.
18:11Les forces de défense et de sécurité
18:13ne peuvent même pas
18:15accéder à la plupart de nos villages.
18:17Pourquoi ? Parce que
18:19la nature de nos routes est mauvaise.
18:21La subdivision du Mojoc,
18:23comme je l'ai dit,
18:25c'est 3 442 km2.
18:27C'est juste 2 km au début,
18:29c'est de Montfé
18:31à Écoque,
18:33et c'est de la terre sédimentaire,
18:35donc la plupart de la terre est lisse,
18:37ce qui signifie que chaque saison,
18:39les militaires ne peuvent pas
18:41accéder à la plupart des véhicules
18:43lourds dans la forêt.
18:45Le conseil qui est responsable
18:47de ce genre de travail
18:49n'a pas l'équipement lourd
18:51pour faire ça.
18:53Et le fond de l'État
18:55n'est pas assez pour nous
18:57de pouvoir emprunter
18:59l'équipement lourd
19:01pour porter ces travaux.
19:03C'est très douloureux
19:05quand vous avez l'information
19:07qu'il n'y a pas d'équipement lourd
19:09dans la forêt.
19:11Mais le conseil
19:13a annoncé
19:15qu'il allait
19:17réaliser ce mandat.
19:19La provision de l'équipement
19:21lourd,
19:23on a commencé
19:25avec un véhicule lourd,
19:27et cette année,
19:29on va avoir un loader
19:31et un loader à l'avant.
19:33On espère que graduellement,
19:35chaque saison,
19:37pas seulement pour des raisons de sécurité,
19:39mais pour permettre à nos agriculteurs
19:41qui travaillent très dur
19:43de pouvoir transporter leurs produits
19:45au marché le plus proche.
19:47Vous avez fait le cas
19:49pour l'amélioration
19:51de l'équipement lourd
19:53dans cette subdivision,
19:55mais il y a déjà
19:57une certaine quantité d'équipement lourd
19:59disponible, même si
20:01vous reconnaissez que ce n'est pas suffisant
20:03pour résoudre les menaces existentielles.
20:05C'est vrai.
20:07Mais qu'est-ce que
20:09une population collaborative
20:11vis-à-vis de la sécurité,
20:13des forces de défense et de sécurité
20:15qui ont été implantées
20:17dans un Mojoc?
20:19Oui, c'est vrai.
20:21Je dois être honnête,
20:23en tant que rôleur traditionnel,
20:25en tant que maire lourd,
20:27j'ai été sur le terrain
20:29depuis le premier jour.
20:31Je n'ai pas eu de chance
20:33de donner de l'information.
20:35La vérité, c'est que certains
20:37rôleurs traditionnels,
20:39certains élites,
20:41certains rôles du village,
20:43certains jeunes,
20:45même ceux dans la diaspora
20:47pensaient que cette chose
20:49allait fonctionner.
20:51Cette indépendance
20:53d'un Mojoc allait fonctionner.
20:55Il y a eu cette miscommunication
20:57ou la manière de donner de l'information
20:59mais au cours des années,
21:01on a réalisé
21:03qu'elle n'allait jamais se produire.
21:05On a trouvé que c'était une collaboration.
21:07Et si cela doit finir,
21:09je peux recommander
21:11une chose,
21:13c'est que les communautés
21:15qui, au début,
21:17avaient été
21:19mises en danger
21:21par les jeunes
21:23dans cette activité
21:25doivent s'asseoir
21:27sur une table ronde,
21:29village par village,
21:31ils se connaissent
21:33et font ce que j'appelle
21:35la vérité et la réconciliation.
21:37Il pourrait fonctionner.
21:39Et une forme de vérité
21:41et de réconciliation
21:43et les amener à la raison.
21:45Et comme village,
21:47ils décident maintenant
21:49qu'ils veulent la paix complète.
21:51Parce que, comme je l'ai dit,
21:53même si les militaires sont présents
21:55pour collaborer,
21:57ça ne va pas aider.
21:59Donc, les villages,
22:01les rôles traditionnels,
22:03les élites,
22:05la diaspore,
22:07doivent s'asseoir sur cette table,
22:09se regarder dans le visage,
22:11évaluer tout,
22:13et décider de travailler
22:15avec nos forces de défense et de sécurité.
22:17Ce n'est pas en gardant
22:19un dialogue national
22:21qui va résoudre le problème.
22:23Si nous les mettons ensemble,
22:25je pense que Normandie
22:27reviendra complètement.
22:29Quel est le niveau de collaboration
22:31entre vous, qui êtes là-bas,
22:33et les représentants
22:35du chef de l'État,
22:37je parle de l'administration locale ?
22:41C'est une très magnifique,
22:43excellente collaboration.
22:45Je dois vous dire
22:47que nous avons
22:49un officier de la division,
22:51il a été apporté
22:53en janvier,
22:55M. Woon-Fack, Bertrand Yves.
22:57Et vous savez,
22:59ce monsieur est un bon
23:01administrateur.
23:03Il a une politique d'ouverture,
23:05il est à terre,
23:07et il n'a même pas un an,
23:09il a déjà appris la division.
23:11Et il nous a dit
23:13que c'est notre pays,
23:15que nous devons travailler pour construire cette nation.
23:17Il nous a dit
23:19à plusieurs reprises
23:21que nous n'avons pas un pays parfait,
23:23comme il n'y a pas de pays parfait dans le monde.
23:25Mais nous pouvons essayer de le faire mieux.
23:27Et il nous a répété
23:29que ceux qui restent dans les arbres
23:31devraient se lever
23:33et venir.
23:35Que ce soit par nous, les autorités locales,
23:37que ce soit par les rôles traditionnels,
23:39que ce soit par les administrateurs,
23:41que ce soit par la sécurité,
23:43ils auront la protection nécessaire.
23:45L'officier de la division à terre,
23:47il a été là depuis 4 ans.
23:49Il a fait un travail merveilleux.
23:51Notre collaboration a été excellente.
23:53Et grâce à notre force
23:55de travailler ensemble,
23:57je pense que cela a beaucoup aidé.
23:59Et je suis optimiste
24:01que, en continuant ce chemin,
24:03je vous dis que
24:05l'Umojok,
24:07que nous appelons le Prêtre de Manu,
24:09va réaliser son plein potentiel
24:11dans les jours à venir.
24:13D'accord, M. Ahmed,
24:15nous allons prendre une autre pause
24:17pour faire une autre
24:19réaction
24:21à la retournée du président,
24:23non seulement à l'aéroport,
24:25comme nous l'avons annoncé tout à l'heure,
24:27mais aussi à d'autres positions stratégiques
24:29et à d'autres endroits
24:31dans la ville de Yaoundé.
24:33Nous avons un rapporteur.
24:35Nous vous apportons un package combiné
24:37de Fonka Muta, Bob Bernard
24:39et Ebenezer Akanga.
24:45Les questions et les doutes
24:47se sont transformés en admiration
24:49et acclamation
24:51lorsque le motocade présidentiel
24:53a traversé les ateliers
24:55de Yaoundé ce soir le lundi.
24:57Paul Bia est de retour,
24:59en vie et bien.
25:15Les manifestants,
25:17rassemblés dans les rues de Yaoundé,
25:19sont venus de tous les endroits
25:21du Triangle national
25:23pour voir ce moment.
25:25Un souverain a exprimé
25:27qu'il avait voyagé de sa ville
25:29pour confirmer la retournée du président
25:31et sa santé.
25:33Il a été enthousiaste
25:35de partager la bonne nouvelle
25:37de son retour.
25:39Un joyeux Mohamedou
25:41de la région d'Adamaoua
25:43Le président est de retour,
25:45nous l'avons vu,
25:47et tous les Camerooniens sont heureux.
25:49Dans la zone industrielle d'Adamaoua,
25:51les travailleurs, les commuters
25:53et les visiteurs se sont posés
25:55pour prendre le moment.
25:57Les sympathisants du CPDM
25:59ont applaudi et chanté
26:01de l'un côté de la route
26:03et les travailleurs des agences de voyage
26:05ont répondu de l'autre côté.
26:07L'atmosphère a magnifié
26:09la présence du leader cameroonien
26:11et les événements d'aujourd'hui
26:13ont indiqué une nouvelle réalité.
26:25C'est le rendez-vous de Chinga
26:27à Yaoundé.
26:29C'était encore quelques heures
26:31pour le couple présidentiel
26:33de passer ici,
26:35mais le rendez-vous
26:37avait déjà commencé.
26:39La population a pris des positions
26:41pour donner au couple présidentiel
26:43un grand bienvenu.
26:53Pendant que l'on attendait,
26:55les groupes de danse se rivalisaient
26:57dans l'animation.
26:59Lorsque l'heure s'est approchée,
27:01l'ambiance s'est montée.
27:03Puis vient le moment attendu.
27:05Dès que le couple présidentiel
27:07a été transporté d'une distance,
27:09le rendez-vous de Chinga
27:11s'est transformé en ecstasy.
27:13La population a applaudi
27:15et a chanté.
27:31Le convoi du couple présidentiel
27:33a traversé le rendez-vous de Chinga
27:35et le palais de l'unité,
27:37laissant ceux qui ne sont pas là
27:39dans une totale frénésie.
28:05Qu'y a-t-il pour cela ?
28:07Comment pouvez-vous l'expliquer, M. le maire ?
28:35Nous n'avons que deux écoles primaires
28:37qui fonctionnent.
28:39De 25 écoles secondaires
28:41et de 25 écoles universitaires,
28:43nous n'avons que trois
28:45qui fonctionnent.
28:47Annuellement,
28:49l'honorable membre du Parlement,
28:51Thékoutani Thékou,
28:53a posé son mandat
28:55sur l'éducation.
28:57J'ai posé mon mandat
28:59sur l'éducation
29:01parmi les autres.
29:03C'est un grand défi pour nous
29:05car, annuellement,
29:07nous faisons tous les efforts
29:09pour que les autres écoles
29:11s'arrêtent.
29:13Malheureusement,
29:15ces défis de sécurité
29:17continuent d'arriver
29:19à cause
29:21de la notion
29:23qu'ils veulent que les écoles
29:25communautaires fonctionnent
29:27et qu'ils veulent définir
29:29comment les écoles doivent fonctionner.
29:31Ce n'est pas possible
29:33dans un pays où il y a de la loi.
29:35C'est donc
29:37une situation triste
29:39sur laquelle nous travaillons sérieusement.
29:41Même si
29:43ces deux écoles fonctionnent,
29:45la plupart de nos enfants sont à l'école.
29:47La plupart d'entre eux
29:49ont travaillé dur pour qu'ils viennent
29:51à des endroits où il y a des camps relatives.
29:53La plupart d'entre eux ont leurs enfants
29:55avec leurs proches dans d'autres endroits
29:57de la nation où les choses
29:59se passent bien.
30:01Nous continuons de travailler
30:03et nous espérons que les choses
30:05vont s'améliorer au cours des années.
30:07C'est une stratégie pour amener
30:09les enfants à l'école.
30:11Récemment, vous avez advocaté
30:13à la vêtement d'uniformes.
30:15Vous avez porté des uniformes
30:17à l'école.
30:19N'est-ce pas dangereux
30:21de demander aux enfants
30:23de porter des uniformes
30:25quand la situation de sécurité
30:27n'est pas très claire?
30:29Non, ce n'est pas ça.
30:31C'est l'une des joies
30:33d'être une personne.
30:35C'est ce qui vous définit.
30:37Il y a beaucoup de choses
30:39qui s'accompagnent de cela.
30:41Quand vous portez un uniforme,
30:43la première chose, c'est que vous êtes une personne.
30:45La deuxième chose, c'est qu'il y a
30:47une certaine discipline,
30:49une certaine responsabilité,
30:51une certaine hygiène et de la santé
30:53quand vous portez cet uniforme.
30:55C'est la première chose
30:57que vous devez faire.
30:59C'est la première chose
31:01que vous devez faire.
31:03C'est la deuxième chose
31:05que vous devez faire.
31:07C'est la troisième chose
31:09que vous devez faire.
31:11C'est la quatrième chose
31:13que vous devez faire.
31:15C'est la quatrième chose
31:17que vous devez faire.
31:19C'est la quatrième chose
31:21que vous devez faire.
31:23Cela va continuer.
31:25Vous vous rappelez
31:27que l'une des compétences
31:29qui nous ont évolué,
31:31c'est l'éducation primaire.
31:33Si vous, le acteur de la plage,
31:35ne pouvez pas aller à l'étranger
31:37et leur montrer comment il doit se faire,
31:39le gouvernement peut se poser des questions
31:41si cette décentralisation
31:43est le bon mouvement ou pas.
31:45Nous devons donc être les visionnaires
31:47de nos municipalités.
31:49Nous devons encourager
31:51tous les enfants
31:53d'apparaître dans l'uniforme
31:55officiel de l'école.
31:57C'est exactement ce que j'ai fait.
31:59J'ai reçu de très bonnes réactions
32:01de tous les endroits.
32:03Vous avez appelé pour que
32:05beaucoup de choses soient faites
32:07pour votre zone de conseil.
32:09Si je vous demandais
32:11ce qu'a offert
32:13l'Umojo
32:15pour s'appuyer
32:17à l'État ?
32:19L'Umojo est la prière
32:21non seulement de Manu,
32:23mais aussi de Cameroun.
32:25Comment ça ?
32:27Cette subdivision est endowée
32:29avec beaucoup de ressources.
32:31Est-ce de la flora ?
32:33Est-ce de la fauna ?
32:35Nous avons de très rares espèces
32:37d'animaux,
32:39même des arbres.
32:41Nous sommes le plus proche
32:43de l'économie la plus grande
32:45en Afrique.
32:47Il y a beaucoup de choses
32:49qui peuvent être faites
32:51entre le commerce transbordé
32:53Cameroun et la Nigerie.
32:55Et nous sommes des gens
32:57amoureux de la paix.
32:59C'est juste quelques gens
33:01qui sont perturbés.
33:03Mais qu'est-ce qu'il y a
33:05au-delà ?
33:073 442 km2
33:09sur la surface de la terre.
33:11C'est terrible.
33:13Quand des gens
33:15s'y trouvent,
33:17c'est terrible.
33:19Qu'est-ce qu'il y a
33:21des ressources ?
33:23Nous avons des ressources
33:25naturelles,
33:27de l'huile et du gaz
33:29dans notre municipalité.
33:31Nous avons même
33:33des minéraux
33:35là-bas.
33:37Il y a un peu de tout
33:39dans cette subdivision.
33:41Tout est offert
33:43à des habitants
33:45de villes à des villes.
33:47C'est la même chose
33:49avec l'agriculture.
33:51Mes jeunes enfants
33:53ouvrent leurs fermes
33:55et vendent leurs produits
33:57parce qu'il y a un marché
33:59à côté.
34:01C'est ce que nous voulons
34:03que la nation sache.
34:05C'est ce que nous avons
34:07dit à nos enfants.
34:09Quoi qu'il en coûte,
34:11les conditions de vie
34:13de leurs familles
34:15font la vie agréable.
34:17Je veux croire que le gouvernement
34:19est conscient.
34:21Je veux croire qu'il y a
34:23de la relativité.
34:25Nous connaissons le terrain.
34:27Laissez-les travailler
34:29avec les autorités locales,
34:31avec les conseils.
34:33Nous avons une bonne compréhension
34:35de la sécurité.
34:37Nous avons un mastère
34:39de l'agriculture.
34:41Il y a un plan présidentiel
34:43pour la construction.
34:45Combien a-t-il bénéficié
34:47le Mojoc
34:49en tant qu'entité ?
34:51Oui.
34:53Quand le plan est arrivé,
34:55il y avait
34:57environ 21 différents
34:59objets.
35:01Il s'agissait d'établir
35:03des documents perdus,
35:05d'abandonner les fermes
35:07et de les fournir
35:09avec des outils d'agriculture.
35:11Il s'agissait de la reconstruction
35:13des centres de santé
35:15et des écoles.
35:17Il s'agissait d'ouvrir des routes,
35:19de construire des ponts.
35:21Il s'agissait d'inviter des gens.
35:23C'était très excitant.
35:25Nous avons fait beaucoup
35:27pour sensibiliser et remplir les formes.
35:29Maintenant, l'implémentation
35:31a commencé.
35:33Certains des objets
35:35sont en train d'être construits.
35:37Le travail social, en particulier.
35:39Nous les avons vus
35:41dégager des trous solaires.
35:43Mais les projets lourds
35:45qui donneraient un impact,
35:47comme l'ouverture des routes,
35:49la réhabilitation des routes,
35:51la construction de ces ponts,
35:53nous devons toujours ressentir cet impact.
35:55Mais les deux dernières semaines,
35:57nous avons eu une réunion
35:59et ils nous ont assuré
36:01que les conseils
36:03n'étaient pas très impliqués.
36:05Nous sommes heureux.
36:07Parce qu'il y a des choses
36:09qu'ils ont fait,
36:11le plan présidentiel,
36:13à travers l'UNDP.
36:15Et malheureusement,
36:17ils sont venus à la municipalité.
36:1965 communautés.
36:21Parfois, ils travaillent
36:23dans une communauté de 34.
36:25Le maire n'est pas au courant.
36:27Ils ont peut-être fait des choses,
36:29mais je dis que cette communication
36:31n'a pas été faite.
36:33Ils nous ont donné leurs assurances.
36:35Je crois que la semaine dernière,
36:37j'ai reçu une correspondance
36:39pour qu'on leur donne
36:41une estimation
36:43pour faire la route d'Agbokem.
36:45Parce que c'est une route
36:47complètement impassable.
36:49Les gens ne sont pas là
36:51parce qu'ils ne peuvent pas aller au village.
36:53J'ai vu dans un de leurs livres
36:55qu'il y a déjà un coût
36:57pour la réhabilitation de cette route.
36:59Je crois qu'il y a de l'espoir.
37:01Et nous espérons
37:03que tout ce qui peut être fait
37:05pour faire
37:07une subdivision de l'Emojok
37:09vivable sera très apprécié.
37:11Et peut-être en lien avec ça,
37:13je peux appeler encore
37:15que cela fait 8 ans
37:17que l'ensemble de la subdivision de l'Emojok
37:19est composé de 65 communautés
37:21qui n'ont pas reçu d'énergie
37:23de l'électricité nationale.
37:2565.
37:27Ceux qui ont les moyens,
37:29utilisent les générateurs.
37:31Ceux qui n'en ont pas,
37:33utilisent le solaire.
37:35C'est très douloureux.
37:37Comment les gens
37:39qui font partie de ce pays
37:41pour 8 ans
37:43n'ont pas de l'électricité ?
37:45Nous savions qu'il y avait des problèmes
37:47avec les pôles de haute tension.
37:49Mais nous nous rappelons
37:51que c'est seulement l'Etat
37:53qui peut venir nous sauver.
37:55Nos enfants,
37:57d'abord, auront des emplois.
37:59Et il y aura
38:01des satisfactions
38:03qui vont longuement
38:05arrêter la crise
38:07que nous vivons dans notre région.
38:09Vous parlez beaucoup
38:11de la position d'avantage
38:13que vous occupez,
38:15d'être très proche
38:17de la région de Nigéria,
38:19la plus grande économie
38:21du continent d'Afrique.
38:23J'ai pensé au pont de Foum,
38:25qui a été construit et inauguré
38:27récemment grâce aux coopérations
38:29entre les deux gouvernements,
38:31les gouvernements de Nigéria et de Cameroun.
38:33Quel est le niveau
38:35de la coopération
38:37et même de la coexistence
38:39et de l'intercourse
38:41entre les populations ?
38:45Si je prends le cas
38:47d'une subdivision homogène,
38:49nous sommes la tribu de l'Ajacum.
38:51La tribu de l'Ajacum
38:53est composée de 7 clusters,
38:553 clusters en Cameroun
38:57et 4 clusters
38:59en Nigéria.
39:01C'est juste
39:03une division géographique.
39:05Quand je m'éloigne
39:07du pont de Foum,
39:09je rencontre mes frères
39:11qui parlent la même langue.
39:13Cela est déjà
39:15une fraternité.
39:17En termes de coopération,
39:19nous sommes très bien
39:21car la culture est la même.
39:23Au pont de Foum,
39:25il y a ce qu'ils appellent
39:27un poste de frontière interne
39:29où vous trouvez les customes camerooniennes
39:31qui travaillent dans le même endroit
39:33que les customes nigériennes.
39:35Les policiers camerooniens
39:37et les policiers nigériens,
39:39c'est comme ça.
39:41La coopération est excellente.
39:43Certaines choses peuvent arriver
39:45en termes de transport des goûts
39:47et des mécanismes de contrôle.
39:49Mais en tout cas,
39:51c'est un grand marché
39:53qui a été ouvert pour nous.
39:55Nous continuons de dire
39:57à nos enfants
39:59d'avoir l'avantage de cette proximité
40:01et de faire beaucoup d'entreprise
40:03et d'améliorer leurs conditions de vie.
40:05Nous sommes dans l'ère
40:07de la décentralisation, M. le maire.
40:09Quel a été l'impact
40:11de la décentralisation
40:13dans l'immigration municipale?
40:15Oui, je pense que
40:17c'est une bonne question.
40:19Les compétences ont été dévouées
40:21pour les conseils économiques,
40:23sociaux,
40:25culturels, sports,
40:27la santé, vous savez.
40:29Et c'est le moment
40:31pour les acteurs de l'immigration,
40:33les maires que nous sommes,
40:35de montrer qu'en effet,
40:37nous méritons cette décentralisation
40:39qui nous a été donnée.
40:41C'est vrai,
40:43il y a de la reluctance
40:45à complètement dévouer
40:47les compétences.
40:49Mais ce qui nous a été donné,
40:51c'est de montrer qu'en effet,
40:53nous pouvons les gérer.
40:55Et si c'est des activités économiques,
40:57comment est-ce que le conseil,
40:59qu'est-ce que le conseil fait
41:01pour que les gens puissent sentir l'impact
41:03que le maire est en train de contrôler?
41:05Nous, dans l'immigration,
41:07nous faisons de notre mieux
41:09pour couper tous ces différents secteurs
41:11qui ont été donnés à nous.
41:13Au niveau de la culture,
41:15nous révivons beaucoup d'aspects de notre culture.
41:17Au niveau du sport, nous faisons de notre mieux
41:19pour s'assurer que, vous savez,
41:21c'est aussi pris au niveau
41:23que les gens sont heureux.
41:25Que ce soit l'éducation,
41:27comme vous l'avez mentionné,
41:29vous nous avez vu sur le terrain.
41:31Et donc, les gens peuvent sentir
41:33que c'est leur propre frère,
41:35c'est leur propre père qui est maintenant en charge
41:37et qui veut le meilleur pour eux.
41:39Il s'agit d'amener l'administration
41:41très proche des gens.
41:43Nous, dans l'immigration,
41:45nous avons maintenant un enseignant
41:47qui parle le jargon.
41:49Nos enfants ont appris le jargon
41:51à l'école primaire et à l'élémentaire.
41:53C'est donc une chose très merveilleuse
41:55en termes de culture,
41:57qui, vous savez,
41:59grâce à cette transition,
42:01nous pouvons mettre en place.
42:03Nous pouvons le faire.
42:05Il y a beaucoup de jeunes,
42:07je me pose cette question parce que
42:09vous avez été dans la diaspora avant.
42:11Oui.
42:13Et vous avez décidé de revenir à Cameroun.
42:15C'est vrai.
42:17Mais avant de vous poser la question,
42:19je voulais vous poser une autre question.
42:21Qu'est-ce qui vous a fait revenir,
42:23qu'est-ce qui vous a fait quitter
42:25tout ce que vous faisiez
42:27dans les Etats-Unis pour revenir à Cameroun,
42:29alors que beaucoup pensent
42:31que les conditions sont moins favorables?
42:33Regardez, quand vous avez
42:35l'amour pour votre pays,
42:37vous savez, des choses se passent.
42:39Je suis un ingénieur de pétrole
42:41par profession,
42:43et j'ai travaillé dans l'une des meilleures
42:45entreprises d'huile et de gaz du monde.
42:47J'ai travaillé pour Schlumberger
42:49et j'ai travaillé pour Shell
42:51avant de me relocer à Cameroun.
42:53Et quand je suis arrivé à Cameroun,
42:55ce n'est pas comme si j'avais
42:57quelqu'un qui m'attendait
42:59pour me donner un emploi.
43:01Je suis venu et j'ai commencé à travailler
43:03et pour l'amour de mon pays,
43:05j'ai commencé à développer
43:07ma farme et à faire du pétrole.
43:09C'est ainsi que je suis devenu
43:11le gouverneur traditionnel du pétrole.
43:13Et à l'inverse
43:15de la croyance que
43:17le parti de gouvernement,
43:19le CPDM, est juste pour une certaine classe.
43:21Non, il y a eu une fois
43:23notre ministre en charge
43:25des services spéciaux
43:27à la présidence, sa Excellence
43:29Victor Mengot Array,
43:31et c'est là qu'il m'a découvert.
43:33Et c'est là qu'il m'a amené
43:35dans le parti.
43:37Et il a été un grand mentor.
43:39Et en tant qu'un membre
43:41du parti du CPDM,
43:43je pensais que c'était la meilleure chose
43:45qu'une jeune personne
43:47qui a de l'espoir puisse faire.
43:49J'allais me demander,
43:51est-ce possible que vous vivez
43:53un avenir plus prometteur
43:55dans la diaspora
43:57et que vous reveniez à Cameroun.
43:59Est-ce possible que vous trouviez vos pieds ?
44:01Je parle au nom de ceux qui sont encore là.
44:03Oui, c'est pourquoi j'ai dit que la première chose
44:05c'est la vision.
44:07Vous devez avoir l'amour pour votre pays, Cameroun.
44:09Vous devez avoir cette vision.
44:11Qu'est-ce qui vous ramène de retour ?
44:13Qu'est-ce qui vous ramène de retour ?
44:15Qu'est-ce que vous êtes passionné ?
44:17Tout le monde, il doit y avoir quelque chose
44:19que vous êtes passionné.
44:21Où que vous vous trouviez,
44:23vous pouviez exceller dans ce domaine.
44:25Donc, dans l'area dont vous êtes passionné,
44:27c'est l'environnement qui vous permet ?
44:29C'est ce que j'ai dit.
44:31J'allais vous dire que
44:33quand je suis revenu à Cameroun,
44:35la première chose que j'ai fait,
44:37j'étais passionné par l'agriculture.
44:39Je suis retourné à la maison,
44:41ils m'ont montré un terrain de farme
44:43et j'ai commencé à travailler.
44:45J'aime la farme.
44:47J'ai décidé de m'intégrer
44:49pour comprendre comment je pourrais
44:51impacter mon pays
44:53avec ces visions de développement,
44:55et je n'ai pas d'autre choix
44:57que de m'intégrer à un parti politique.
44:59Et j'ai décidé de devenir
45:01membre de notre parti, le CPDM,
45:03qui est, par ailleurs,
45:05trouvé dans tous les 360 conseils
45:07de Cameroun.
45:09Et j'ai été impressionné
45:11comme n'importe qui.
45:13En fait, j'ai été donné l'opportunité
45:15en très peu de temps
45:17d'être à l'avant-plan de beaucoup de choses.
45:19Donc, l'environnement de l'agriculture est là.
45:21Et vous devez être passionné.
45:23Et si vous revenez, vous trouverez vos pieds.
45:25Ce n'est pas aussi facile que ce que les gens pensent.
45:27Il y aura des défis, mais cette passion
45:29devrait être votre force de conduite.
45:31D'accord, M. Bell, nous allons prendre
45:33notre dernière pause dans ce programme.
45:35Beaucoup a été dit et écrit
45:37sur le président Paul Baird.
45:39Il y a un livre récent qui a été écrit
45:41sur les décisions qu'il a prises
45:43ou bien les actions qu'il a prises
45:45pour améliorer
45:47l'entrepreneurship des jeunes.
45:49Le livre a été lancé.
45:51Il est disponible
45:53dans les bookshelves pour vous lire.
45:55Une révision de ce livre est faite
45:57pour nous sur ce programme spécifiquement
45:59par Charles Eboné.