Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Sébastien Tarrago, Dominique Sévérac et Gilles Verdez pour 1h30 de débat. Au sommaire ce samedi 26 octobre 2024 :
- OM / PSG : le classique le plus équilibré depuis l'arrivée du Qatar ?
- Ballon d'or : la fin de l'ère Messi / Ronaldo est elle une chance ou un risque pour le trophée ?
Débats flash avec Carine Galli :
- JL Gasset : le meilleur choix pour sauver Montpellier ?
- Lucas Chevalier est il aujourd'hui le meilleur gardien français ?
- Génésio tombeur de légendes : anecdotique ou preuve que les top clubs européens ont raté un grand coach ?
- Kimpembe peut-il espérer retrouver à terme une place de titulaire en Bleu ?
Regardez On refait le match avec Philippe Sanfourche du 26 octobre 2024.
- OM / PSG : le classique le plus équilibré depuis l'arrivée du Qatar ?
- Ballon d'or : la fin de l'ère Messi / Ronaldo est elle une chance ou un risque pour le trophée ?
Débats flash avec Carine Galli :
- JL Gasset : le meilleur choix pour sauver Montpellier ?
- Lucas Chevalier est il aujourd'hui le meilleur gardien français ?
- Génésio tombeur de légendes : anecdotique ou preuve que les top clubs européens ont raté un grand coach ?
- Kimpembe peut-il espérer retrouver à terme une place de titulaire en Bleu ?
Regardez On refait le match avec Philippe Sanfourche du 26 octobre 2024.
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00:00:00Bonsoir à tous, merci d'être avec nous comme chaque samedi, le foot jusqu'à 23h sur RTL avec
00:00:22ce soir et tout au long du week-end un programme de haut vol. Lance l'île, le derby ce sera à 21h,
00:00:27le derby de Ligue 1 et le Classico également, Real Barça en Espagne à vivre avec Eric Silvestro,
00:00:33Xavier Domergue et Karine Galli dans RTL Foot. Pour l'heure on refait le match 24e saison avec
00:00:38un monument ce soir dans le studio, un objet culte puisque le ballon d'or France Football
00:00:43est au centre de cette table. Alors vous pouvez vous brancher sur rtl.fr avec la petite vidéo,
00:00:48l'admirer. Il est accompagné ce ballon d'or du non moins bruyant Vincent Garcia,
00:00:53rédacteur en chef de France Football. Bonsoir Vincent. Bonsoir Philippe, quand vous avez dit
00:00:56un monument vous m'avez regardé, ça m'a perturbé. Oui je vois ça. Après vous parliez du ballon d'or.
00:00:59Exactement mais vous êtes indissociable. À 48h de la remise de ce trophée, ce sera lundi soir au
00:01:06théâtre du Châtelet. Alors Vinicius, Rodry, Carvaral, Bellingham, faites votre choix. Il y a un
00:01:11vrai suspense cette année. Comment le garder jusqu'au dernier moment ce suspense ? C'est un
00:01:16enjeu, quel impact aussi pour le ballon d'or qui entre dans l'air de l'après ? Mais si Ronaldo,
00:01:21est-ce que c'est positif ? Est-ce qu'il y a des enjeux, des écueils ? On va se poser toutes
00:01:24ces questions après 19h30, après avoir décortiqué, dans un premier temps, analysé le
00:01:30classique de demain au MPSG, enfin équilibré ou pas, avec un rabiot des grands soirs peut-être,
00:01:36avec ou non des chants insultants en tribune, match arrêté ou pas, temporairement, définitivement.
00:01:42Pour en débattre ce soir, j'accueille l'incontournable procureur d'Orphée-le-Match,
00:01:46Gilles Verdes, bonsoir. Bonsoir. Sébastien Tarrago, la chaîne L'Équipe, qui retransmet
00:01:52la cérémonie du ballon d'or dans son intégralité lundi. D'ailleurs, il y aura un avant-match,
00:01:56ça va durer toute la journée. Absolument, je ne m'en occupe pas du tout, donc je regarderai
00:02:00cela avec beaucoup de plaisir. C'est tellement évident que ça marche qu'ils n'ont pas besoin
00:02:07de moi. C'est quand c'est difficile qu'on m'appelle. Dominique Sévrac, du Parisien,
00:02:14aujourd'hui en France. Bonsoir Dominique. Il n'y a pas que des monuments ici. Un casting
00:02:19historique. C'est jamais très bon. Les dolmens d'Orphée-le-Match sont sans. On manque de budget
00:02:27pour les restaurer parfois, sachez-le. C'est l'occasion. Salut Isabelle Langer, Orphée-le-Sport,
00:02:36tous les dimanches à 19h15, le rendez-vous avec le Parisien, aujourd'hui en France, partenaire
00:02:42d'RTL. Le programme d'Orphée-le-Match est chargé. Ce sera aussi les débats flash après 20h avec
00:02:48Karine Galli qui nous rejoindra 20h30. Quatre thèmes ce soir. Jean-Louis Gasset est-il le
00:02:53meilleur choix pour sauver Montpellier de la relégation ? Lucas Chevalier, le gardien de
00:02:58Lille, est-ce aujourd'hui tout simplement le meilleur français à son poste ? On se posera
00:03:02la question. Genesio, tombeur de légende, est-ce anecdotique ou la preuve que les top clubs
00:03:07européens ont raté, finalement un grand coach ? Et enfin Kimpembe qui fait son retour de blessure
00:03:12un an et demi, qu'il n'a plus joué. Est-ce qu'il peut encore légitimement espérer une place de
00:03:18titulaire en bleu ? Toutes ces questions donc après 20h, sans oublier le direct Reims-Brest avec
00:03:24déjà une ouverture du score puisque Brest mène 1-0, but marqué sur pénalty. Ce sera notre fil rouge
00:03:30avec Cédric Chasseur à Auguste Delon. On est ensemble jusqu'à 20h30. Boris, c'est à la réalisation,
00:03:35on refait le match, c'est parti.
00:03:38RTL, on refait le match.
00:03:42Pour nous, c'est toujours spécial, ce type de match contre les PSG, les grands classiques.
00:03:48Nous, on est une équipe nouvelle, mais avec la mentalité, avec les objectifs très clairs.
00:03:54On va jouer à la maison contre Paris, on va aller gagner. C'est ça la mentalité qu'il faut avoir.
00:04:00Nous avons déjà 5 points de plus que l'an passé à la même époque. La seule conclusion que j'en tire,
00:04:07c'est que Monaco et Marseille sont à un tout autre niveau cette saison. Et ça, c'est très bon pour tout le monde,
00:04:13d'avoir un championnat bien plus disputé.
00:04:16Je vais à nouveau sensibiliser l'ensemble de nos arbitres pour que lorsqu'un certain nombre de champs homophobes
00:04:23ou d'autres natures sont dans nos stades, qu'on puisse suspendre le match, appeler les spectateurs à la raison
00:04:31pour faire en sorte que nos matchs déroulent de manière totalement apaisée.
00:04:35Quand on voit les yeux de ceux qu'on a l'habitude de voir, on se rend compte que ça leur a vraiment fait un plaisir.
00:04:40Je ne sais pas si on pouvait leur faire un autre plaisir aussi grand.
00:04:43Alors vous, on a vu des larmes à vos yeux, ça a pas dû vous arriver souvent récemment, au moment du coup de cifre final ?
00:04:49Pas souvent, non. Mais là, je crois que ce n'était pas possible de se retenir.
00:04:55Alors, Bernard Tapie s'est invité dans le six heures.
00:04:57Bien sûr, mais il est toujours un peu lent.
00:04:59Mais quand il y a un classique comme ça, c'est un grand match.
00:05:01L'ombre de Bernard Tapie.
00:05:02C'est un parisien qui a présidé l'OM.
00:05:04Forcément, sur ces grands matchs.
00:05:06Sinon, vous aurez reconnu évidemment les voix de Philippe Diallo, le président de la fédération,
00:05:09puisqu'il y a cette problématique centrale des supporters et des éventuels.
00:05:15Alors, pas de débordement a priori entre supporters adverses,
00:05:18puisque ça fait maintenant de nombreuses années que les supporters parisiens ne sont plus appelés à se déplacer.
00:05:24Et inversement pour ces grands matchs.
00:05:26Mais en revanche, après les chants à caractère homophobe qu'on a entendu dans les travées du Parc des Princes la semaine passée,
00:05:32il est tout à fait possible, en tout cas on peut le craindre,
00:05:35qu'il y ait un retour de bâton avec les supporters marseillais.
00:05:39Et on verra que ça a été un des enjeux centraux de la semaine.
00:05:43Décision à prendre, arrêter temporairement définitivement le match.
00:05:46On va être amené à en parler.
00:05:47Mais on va débuter par la question sportive, avec tout simplement ce constat.
00:05:54L'Olympique de Marseille, avec Monaco, tient la dragée haute au Paris Saint-Germain en ce début de saison.
00:06:00On a entendu Louis Sénriquet qui disait que ce n'est pas nous qui sommes moins bons,
00:06:03puisqu'on est cinq points de plus que la saison dernière à Paris Epoque.
00:06:07C'est simplement que Monaco et l'OM sont passés dans une autre dimension,
00:06:11sont à un autre niveau.
00:06:13Est-ce qu'on peut légitimement attendre un vrai match à suspense ?
00:06:17Est-ce que tout simplement depuis l'arrivée du Qatar à la tête du Paris Saint-Germain,
00:06:20on a retrouvé le classique tel qu'on l'espère, tel qu'on le rêve ?
00:06:24C'est-à-dire avec peut-être pas du 50-50, mais pas loin ?
00:06:28J'ai déjà entendu ça.
00:06:29Demenick Sévraque ?
00:06:30J'ai déjà entendu ça avec Marcel Obielsa, avec Georges Sampaoli.
00:06:34À chaque début d'heure, même avec Tudor, il y a un nouvel entraîneur, Roberto De Zerbi.
00:06:39Il y a un début de saison plutôt sympa, il y a un recrutement cohérent.
00:06:42Il y a le personnage le plus malfaisant de Marseille, Pablo Longoria, qui est en retrait cette année.
00:06:47Vous avez employé le terme malfaisant ?
00:06:49Malfaisant, oui.
00:06:50C'est une honte pour le football, quelqu'un qui est négatif pour le football,
00:06:54qui met des buts contre son camp et contre le football.
00:06:57Il n'est pas le seul.
00:06:58Oui, il n'est pas le seul.
00:06:59Mais bon, on parle de Marseille-PSG à Paris aussi.
00:07:01Heureusement, il y en a certains qui font la même chose, dans un autre style.
00:07:06Comme il est en retrait cette année, le recrutement m'a paru plus cohérent.
00:07:10Effectivement, il y a de nouveaux matchs, parce que c'est aussi le premier Classico depuis cette saison,
00:07:14sans Kylian Mbappé.
00:07:15Il est arrivé qu'il en manque, notamment en Coupe de France, l'année dernière,
00:07:19quand ils ont gagné, il y a deux ans, avec Christophe Galtier, il n'était pas là.
00:07:22Et puis quand il est revenu pour le championnat, il a marqué un doublé avec Léo Messi.
00:07:26Mais c'est le premier Classico au championnat sans lui, et évidemment qu'il y a match.
00:07:31C'est surtout que le match est dû à la faiblesse du PSG.
00:07:35Dominique parlait de Marseille, mais pour moi, l'entraîneur Louis-Henri Quay, il est perdu.
00:07:40Il aligne ses certitudes au fil des conférences de presse.
00:07:43C'est une pirouette, quand il y en a cinq points de plus que la saison passée à la même époque,
00:07:47il se cache derrière ce bilan comptable pour occulter les résultats en Ligue des Champions
00:07:51qui ne sont plus parlants sur le vrai niveau.
00:07:53Oui, parce que vous avez Marseille et Monaco, donc il va falloir que le PSG les batte.
00:07:58C'est pour ça que c'est un vrai étalonnage contre Marseille.
00:08:00Mais sinon, en Ligue des Champions, c'est plutôt pour moi le vrai niveau,
00:08:03avec des joueurs qui sont un peu paumés.
00:08:05Je trouve que c'est un peu erratique, ça manque de constance.
00:08:08Comme il n'aime pas les stars, il les écrase les unes après les autres.
00:08:11Je ne sais pas où il va Louis-Henri Quay.
00:08:13Donc du coup, un entraîneur comme l'entraîneur de Marseille qui a amené un dynamisme,
00:08:18je trouve que ça rééquilibre effectivement ce Classico.
00:08:21Et pour moi là, pour une fois, c'est vraiment 50-50.
00:08:25Monsieur Vincent Garcia, vous êtes là en tant que rédacteur en chef de France Football,
00:08:29mais vous avez très longtemps suivi cette équipe de l'Olympique de Marseille.
00:08:33Et j'ai très longtemps écrit que c'était peut-être le bon soir pour battre le PSG,
00:08:36parce que je suivais l'OM.
00:08:37C'était pour attirer les lecteurs, c'est logique, c'est normal, on le fait tous.
00:08:41Mais si vous deviez faire le papier aujourd'hui ?
00:08:43Je crois qu'au-delà du personnage de Louis-Henri Quay, qui est vraiment très clivant,
00:08:47et il a bien résumé, Gilles, sa personnalité,
00:08:49je ne suis pas sûr que ce soit l'entraîneur sur lequel il faille compter
00:08:52pour construire avec le PSG.
00:08:55Mais ça, c'est peut-être un autre sujet.
00:08:57Parlez-moi de Marseille, ne commencez pas à prendre des biais là.
00:09:00Donc Marseille, je pense qu'ils peuvent rivaliser, honnêtement,
00:09:03vu l'équipe du PSG cette année, je pense qu'ils peuvent rivaliser dans tous les secteurs.
00:09:06Là où j'ai un doute, c'est en défense évidemment,
00:09:09parce que la défense a beaucoup changé.
00:09:11Ce n'est jamais la même d'un match sur l'autre.
00:09:14Il y a des absents, les latéraux, ça tourne.
00:09:17Certains joueurs ne jouent pas à leur poste.
00:09:19Sur les côtés, on sait que Paris, c'est très fort quand même,
00:09:22avec Barcola, avec Dembélé, avec Hakimi.
00:09:25Je pense qu'il y a un coup à jouer pour Marseille,
00:09:27parce que devant, Greenwood, c'est très bon,
00:09:30Wahi, ça fera l'affaire.
00:09:32Au milieu, ils peuvent rivaliser largement, Rabiot, Hochberg.
00:09:35Si j'ai un petit doute, c'est derrière,
00:09:37comment ils vont défendre sur les ailiers parisiens.
00:09:41Sébastien Tarrago, il y a une statistique,
00:09:44ça vaut ce que ça vaut les statistiques,
00:09:46mais qui commence à durer et qui est assez parlante
00:09:48concernant le Paris Saint-Germain,
00:09:49c'est qu'en Ligue des Champions, dès que le niveau s'élève,
00:09:51notamment à l'extérieur, c'est une catastrophe.
00:09:53On l'a encore vu à Arsenal, où ils ont pris une petite leçon de football.
00:09:56En revanche, en Ligue 1, depuis la nuit des temps,
00:09:59là, ils sont sur une série record d'invincibilité
00:10:02à l'extérieur en championnat.
00:10:04Est-ce que, comme le disait Gilles, ça veut dire que dimanche,
00:10:07on va savoir quel est le vrai niveau,
00:10:09si l'OM est à un niveau quasi Ligue des Champions
00:10:12ou si c'est gentiment de la Ligue 1
00:10:14et que le PSG va encore se balader comme toujours ?
00:10:16Oui, mais Marseille n'a pas le niveau de la Ligue des Champions.
00:10:19Enfin, pas le haut niveau de la Ligue des Champions.
00:10:21Si vous avez un doute là-dessus, moi non.
00:10:25Le PSV Eindhoven, par exemple, a posé de gros soucis au Paris Saint-Germain.
00:10:29Pas forcément dans le cœur du jeu,
00:10:32parce qu'on sait que là, Luis Henrique se balade,
00:10:34mais ce n'est pas là que ça se gagne, un match.
00:10:36Est-ce que l'OM peut faire, par exemple, le même match que le PSV Eindhoven
00:10:40et faire un match nul, voire sur un malentendu l'emporter ?
00:10:43J'ai du mal à croire, mais les faits me donneront peut-être tort.
00:10:46J'ai du mal à croire que l'OM puisse être champion.
00:10:50En revanche, il y a deux ou trois joueurs qui ont un niveau mondial potentiellement.
00:10:55Pas toute la saison pour certains, mais Greenwood, il a un niveau mondial.
00:11:00Rabiot, évidemment, a un niveau mondial.
00:11:03Et après, on peut peut-être discuter d'Holzberg, qui a un très bon niveau.
00:11:07Donc, si ces joueurs-là sont dans un grand soir,
00:11:12ils peuvent réussir un coup.
00:11:13Et même si je vais peut-être vous faire hurler,
00:11:15je pense que Wahy, à terme, a un niveau Ligue des Champions.
00:11:19Il en est capable, on l'a vu avec Lance la saison passée.
00:11:22Par courte séquence.
00:11:24Vous savez, Wahy, il a du mal, pour plein de raisons.
00:11:28Il n'est pas toujours très apprécié, parce qu'il n'est pas facile, manifestement,
00:11:32dans un groupe.
00:11:33Mais quand la route s'élève, et quand la route s'est élevée avec Lance,
00:11:37il y en avait un qui était là, c'était lui.
00:11:39C'est tout.
00:11:40Ils étaient à la bagarre, pas de problème.
00:11:42Ils couraient dans tous les sens, pas de problème.
00:11:44Mais celui qui faisait basculer les matchs, c'était Wahy.
00:11:46Donc, ça, il n'y a pas de hasard.
00:11:48Donc, ces joueurs-là, si jamais ils sont à leur top niveau, c'est possible.
00:11:51Oui, là, c'est possible de gagner contre le Paris Saint-Germain.
00:11:55Après, tenir toute la saison, quand je vois les faiblesses défensives
00:11:58qu'évoquait Vincent, j'ai du mal à y croire.
00:12:01Je ne pensais pas qu'Eli Wahy serait le...
00:12:03Non, mais je comprends que ça puisse...
00:12:06Non, mais on est sur du court...
00:12:08C'est toujours le court terme.
00:12:09Moi, je pense que sur le long terme...
00:12:11Les trois joueurs qu'on a discuté avant sont au-dessus de la Ligue 1.
00:12:13Il n'y a plus beaucoup de joueurs au-dessus de la Ligue 1.
00:12:15Il y a Golovin à Monaco.
00:12:17On va voir ce que vont devenir les jeunes de Monaco,
00:12:19les Benseguirs, les Acliouches.
00:12:21Mais Golovin, on est sûr.
00:12:23Les trois joueurs qu'a cités Sébastien, voilà.
00:12:25C'est rare qu'une équipe de Ligue 1 ait autant de joueurs au-dessus de la Ligue 1.
00:12:28Au PSG, c'était devenu classique.
00:12:32Dominique, direction Auguste Neulone,
00:12:34parce qu'on a un but et on va retrouver Cédric Chasseur à Reims.
00:12:37Bonsoir à tous, bonsoir messieurs.
00:12:39Avec le deuxième but à l'instant des Brestois,
00:12:42grâce à l'oeuvre de Baldé,
00:12:44sur une contre-attaque menée en trois passes.
00:12:47Face au but, seul face au gardien Rémois,
00:12:50et bien Baldé qui est venu placer le ballon entre les jambes du portier du stade de Reims.
00:12:55Et ça fait donc 2-0 après 18 minutes de jeu
00:12:58pour les Brestois qui surfent sur la vague européenne de cette semaine.
00:13:03Ce match nul, récolté face au Bayer Leverkusen.
00:13:07Ce n'est plus une vague, c'est une tempête finistérienne.
00:13:10Ce stade Brestois absolument formidable.
00:13:14Les défenseurs de Reims ont le droit de courir aussi.
00:13:17Oui, mais ils font plutôt un bon début de saison.
00:13:20Les Rémois et Brest sont encore au rendez-vous
00:13:23après cet excellent match nul face au Bayer Leverkusen en Ligue des Champions.
00:13:27Cette saison 19h18 sur l'antenne de RTL.
00:13:29La pause et on se retrouve dans un instant pour refaire le match.
00:13:32Le classique au MPSG, on va parler d'Adrien Rabiot.
00:13:36Philippe Sanfourche, on refait le match sur RTL.
00:13:4219h20h30, on refait le match sur RTL.
00:13:46Présenté par Philippe Sanfourche.
00:13:51On refait le match avec ce soir Gilles Verdez,
00:13:54avec Sébastien Tarrago de la chaîne L'Equipe,
00:13:57avec Dominique Sébrac du Parisien aujourd'hui en France
00:14:00et avec notre invité exceptionnel de ce soir,
00:14:03Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football,
00:14:06qui est venu avec le Ballon d'Or.
00:14:08Venez vous connecter sur RTL.fr.
00:14:10Regardez la vidéo, il est là, au centre de la table.
00:14:13Le Ballon d'Or, on va en discuter évidemment.
00:14:16Ne le touchez pas.
00:14:17C'est le vrai ?
00:14:18C'est le vrai.
00:14:19C'est un modèle d'exposition.
00:14:20Il a même une histoire.
00:14:21On va en parler après 19h30,
00:14:23après notre débat sur le classique au MPSG.
00:14:26C'est un Ballon d'Or particulier.
00:14:28Vincent Garcia nous expliquera pourquoi.
00:14:31Adrien Rabiot, on en a beaucoup parlé à son arrivée,
00:14:34qui a fait grand bruit à l'Olympique de Marseille,
00:14:37qui était vraiment un choc pour les supporters,
00:14:40parce que personne ne s'y attendait.
00:14:41Déjà qu'il revienne en France alors qu'il était à la Juventus
00:14:43et que tout le monde lui prédisait une signature
00:14:45dans un grand club anglais ou autre.
00:14:48Là, c'est le classique.
00:14:50C'est le grand match.
00:14:51Il va jouer contre le Paris Saint-Germain
00:14:53où il a été formé,
00:14:54où il a joué avec Ibrahimovic,
00:14:56avec Thiago Mota, avec tous les autres.
00:14:59Est-ce qu'il a le cuir assez solide ?
00:15:01Oui, a priori.
00:15:02Est-ce que vous le pensez capable de faire un match
00:15:06au-dessus de la norme,
00:15:07de marquer les esprits avec une grande performance ?
00:15:09Il a lui fait peur, Adrien Rabiot.
00:15:11C'est un joueur qui a prouvé tout au long de sa carrière
00:15:14qu'il avait le cuir épais, comme vous dites, Philippe.
00:15:17Il n'y a aucun risque qu'il sorte du match
00:15:21par déconcentration, par émotion.
00:15:23Il va faire un très grand match
00:15:25parce qu'il a une revanche à prendre sur le Paris Saint-Germain
00:15:27dont il a été chassé de manière scandaleuse
00:15:29et parce que c'est un très grand joueur.
00:15:31Je suis moins élogieux envers Adrien Rabiot.
00:15:34D'abord, là, il va toucher les dividendes de sa personnalité.
00:15:37Comme c'est quelqu'un qui n'a pas d'affect,
00:15:39qui se moque un peu de là où il est
00:15:41du point de vue bien payé.
00:15:42Comment tu sais ça ?
00:15:43Je pense qu'il a de l'affect, Gilles.
00:15:44À ce moment-là, il ne va pas être émotif.
00:15:46C'est un avantage sur un match comme ça.
00:15:48Il n'aura pas l'émotion vis-à-vis de son ancien club.
00:15:51Je pense que s'il marque un but, il célébrera.
00:15:53La deuxième chose, c'est que c'est pour lui
00:15:55une immense régression.
00:15:56Il a quitté l'Ajou.
00:15:57Effectivement, on le voyait dans les plus grands clubs.
00:15:59Le voilà à Marseille.
00:16:00Donc, il a intérêt à être bon.
00:16:01Je ne suis pas sûr qu'il sera bon,
00:16:02mais il a intérêt à être bon.
00:16:03Parce que s'il n'est pas bon sur un match comme ça,
00:16:05on va vraiment se poser la question
00:16:07de la vraie raison de sa venue à Marseille.
00:16:09Est-ce qu'il n'est pas déjà en train
00:16:11d'être à un stade plutôt négatif de sa carrière ?
00:16:16Est-ce qu'il n'est pas en baisse, en déshérence ?
00:16:18Il a 27 ans ?
00:16:19Ah, vous en êtes là !
00:16:20Sa présence en équipe de France,
00:16:22elle ne se pose pas à la prochaine liste.
00:16:24Il y sera.
00:16:25Je pense qu'il y sera.
00:16:26Mais après, je voudrais juste répondre à Gilles sur...
00:16:28Pardonnez-moi, je sais que ce n'est pas votre question.
00:16:30Mais sur l'affect, je pense que c'est un garçon
00:16:34qui a beaucoup d'affect, un garçon très intelligent.
00:16:36C'est différent.
00:16:38Je suis d'accord.
00:16:39Qui est très intelligent et qui a de l'affect.
00:16:41Simplement, il porte un regard extrêmement lucide
00:16:43sur le milieu dans lequel il navigue.
00:16:46Et du coup, il se protège totalement de ce milieu-là.
00:16:50Et effectivement, il peut donner l'impression
00:16:53de se fiche de tout.
00:16:54Je ne crois pas.
00:16:55Il est en marche, un électronique.
00:16:57Oui, voilà.
00:16:58Et il a compris que...
00:16:59Sa maman a dit un jour quelque chose de formidable.
00:17:02Je crois que c'était dans les colonnes de l'équipe.
00:17:04Elle a dit
00:17:05« Le football, c'est un milieu où tout le monde ment
00:17:08et où tout le monde sait que tout le monde ment. »
00:17:10Et c'est une phrase qui assume assez bien le milieu du football.
00:17:14Pour être en politique ou dans le cinéma.
00:17:17Si vous voulez, mais en tout cas,
00:17:18en politique, on ne nous fait pas croire le contraire.
00:17:20En football, parfois, on essaie de vous faire croire le contraire.
00:17:23Et il est dans ce milieu-là,
00:17:25avec cet état d'esprit-là,
00:17:27et il se protège.
00:17:28Mais je pense que c'est quelqu'un qui mérite d'être connu.
00:17:30Et puis, c'est quelqu'un qui a eu une histoire personnelle.
00:17:32En plus de cela,
00:17:33un père gravement malade qui a fini par décéder.
00:17:36Qui venait à la fin des matchs au Parc des Princes
00:17:39dans une espèce de sarcophage
00:17:40puisqu'il était complètement paralysé.
00:17:42Il avait cette maladie
00:17:43où vous ne pouvez communiquer qu'avec des battements de cils.
00:17:46Donc, on sait très bien que...
00:17:48C'est pour ça que je ne comprends pas ce que tu dis, Gilles,
00:17:49quand tu dis qu'il n'a pas d'affect.
00:17:50Parce que, toi, tu le connais personnellement.
00:17:52Tu as passé une heure avec lui.
00:17:53Même une heure dans une vie, ce n'est pas grand-chose.
00:17:55Mais tu sais des choses.
00:17:56Je ne vois pas comment tu peux dire ça.
00:17:58Parce que toute sa vie témoigne du contraire, en fait.
00:18:00Qu'il est poreux, justement, à l'émotion.
00:18:02Je ne parlais pas de sa vie personnelle.
00:18:04Je parlais d'un affect professionnel.
00:18:06En footballeur, c'est aussi un homme.
00:18:08Pour moi, c'est quelqu'un qui n'a jamais manifesté
00:18:10la joie d'être là, la satisfaction d'être là.
00:18:12Je n'avais pas digéré quand en équipe de France,
00:18:14il avait dit pour être réservé, je ne viens pas, etc.
00:18:17Un garçon a l'air d'évoluer, Gilles.
00:18:19On a l'air de grandir, d'évoluer.
00:18:20On n'est pas le même à 22 ans, à 25 ans, à 27 ans, à 28 ans.
00:18:23Très bien.
00:18:24Moi, je retrace l'ensemble de ce que je vois.
00:18:26Pour toi, c'est figé dans le marbre.
00:18:27Une fois, il a manqué d'émotion, c'est pour toute sa vie.
00:18:30Vous ne me ferez pas changer d'avis.
00:18:32Je ne vois pas quelqu'un qui déclenche
00:18:34une adhésion à un projet.
00:18:36Son projet, c'est lui.
00:18:37Après ce que dit Gilles...
00:18:38Pardon, vas-y, Vincent.
00:18:39Adrien Rabiot, c'est un personnage forcément,
00:18:42pour l'instant, clivant.
00:18:44A Marseille, il n'a pas encore prouvé qu'il était là pour Marseille.
00:18:47Il est peut-être aussi un peu là pour se venger du PSG.
00:18:49Moi, je crois qu'à Marseille, pour le coup, il n'est pas clivant.
00:18:52Au contraire, je pense qu'il a été accueilli comme une star.
00:18:55Et pas parce que c'est Adrien Rabiot.
00:18:57Mais est-ce qu'il est déjà dans le cœur des Marseillais ?
00:18:59C'est une prise de guerre.
00:19:00Il faut qu'il gagne demain.
00:19:01Si demain, il marque, là, il rentre dans le cœur des Marseillais.
00:19:03Oui, c'est sûr que si il gagne demain, il marque.
00:19:05Oui, son histoire, elle est lancée et c'est parti.
00:19:08Ce n'est pas gagné d'avance.
00:19:10Il y a peut-être des Parisiens consignés dans le passé à Marseille
00:19:18qui sont arrivés avec plus de réserves.
00:19:22Lui, il arrive, c'est une prise de guerre.
00:19:24Tout le monde fait la fête.
00:19:25Il y avait je ne sais pas combien de centaines, voire un millier de personnes
00:19:28pour l'accueillir à l'aéroport.
00:19:29Donc lui, il arrive.
00:19:30Ce n'est pas une garantie de réussite.
00:19:31Ce n'est pas une garantie de réussite.
00:19:32Mais déjà, la pression, en tant qu'ancien Parisien, j'entends, il ne l'a pas.
00:19:37Donc lui, après, s'il est régulier...
00:19:40Moi, je ne veux pas rentrer dans sa personnalité.
00:19:42Je pense que Gilles parlait d'affect.
00:19:43On pourrait parler de principe.
00:19:45Après, quel Adrien Rabiot est signé à Marseille ?
00:19:47Est-ce que c'est celui d'il y a deux ans à la Coupe du Monde au Qatar
00:19:50ou est-ce que c'est celui de l'Euro ?
00:19:52Celui de l'Euro, malheureusement...
00:19:54Il est arrivé blessé.
00:19:56On s'est aperçu qu'il ne s'en est jamais remis.
00:19:59Comme d'autres, d'ailleurs.
00:20:00Ils n'étaient pas en état de jouer.
00:20:02Pour le coup, c'est le staff de l'équipe de France
00:20:04qui s'est un peu trompé sur plusieurs joueurs.
00:20:06Ça arrive.
00:20:07Mais Rabiot, à mon avis,
00:20:09il ne pouvait pas jouer un Euro au niveau auquel on l'attendait.
00:20:12C'est tout.
00:20:13Mais c'était une question de blessure.
00:20:14Le classique au MPG, ce sera demain soir.
00:20:17Le grand match de Ligue 1 à suivre, évidemment, sur RTL.
00:20:2019h27, la pause.
00:20:22On se retrouve dans un instant.
00:20:24On refait le match pour parler des accotés, des tribunes.
00:20:27Qu'est-ce qui peut se passer demain ?
00:20:29Quelles sont les sanctions possibles pour mettre fin
00:20:31aux violences verbales et physiques dans les stades de Ligue 1 ?
00:20:36On en parle dans un instant.
00:20:37Et ensuite, on parlera ballon d'or, puisqu'il est là en studio avec nous,
00:20:40Vincent Garcia, le rédacteur en chef de France Football,
00:20:42et le ballon d'or, l'objet culte qui sera remis
00:20:45au nouveau vainqueur lundi soir à Paris.
00:20:47A tout de suite.
00:21:05On refait le match jusqu'à 20h30, le football jusqu'à 23h,
00:21:16avec évidemment le derby du Nord entre Lille et Lens ce soir.
00:21:21Ce sera à suivre à 21h.
00:21:23Le classique, ce sera demain également sur RTL,
00:21:27entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain.
00:21:31On joue en Ligue 1 depuis 19h avec Brest,
00:21:34qui mène 2-0 sur la pelouse du stade de Reims.
00:21:38Alors qu'on a un but qui a été marqué, Cédric Chassol,
00:21:41mais qui n'est pas encore validé.
00:21:42Pas tout à fait.
00:21:43En fait, il y a eu un but qui a été inscrit sur un corner
00:21:45de la part des Rémois.
00:21:47Mais ce but a été immédiatement refusé pour une position de hors-jeu
00:21:50qui est très bizarre.
00:21:53C'est-à-dire que c'est Nakamura qui est positionné,
00:21:55on va dire, un bon mètre devant le gardien,
00:21:57en position d'attaquant juste derrière les défenseurs du stade brestois.
00:22:03Mais il ne semble pas gêner la vision du gardien.
00:22:06Donc on est en train de revoir tout ça à la VAR pour savoir,
00:22:09dans quelques instants, si M. Brizard accordera finalement le but ou non.
00:22:12Lucas Elsner, l'entraîneur de cette équipe du stade de Reims,
00:22:17était fou de rage.
00:22:18Donc on attend la décision.
00:22:20Eh bien, on prendra évidemment certainement la bonne décision,
00:22:22comme toujours avec la VAR.
00:22:24On n'en doute pas un instant.
00:22:26Toujours 2-0 en attendant pour l'instant pour Brest.
00:22:29Face à Reims.
00:22:31Moins drôle pour clore ce dossier OM-Paris-Saint-Germain.
00:22:36J'ai envie de dire moins drôle, mais habituel,
00:22:38puisque chaque année, à l'aller comme au retour,
00:22:41le match est escorté des habituels débats
00:22:45autour du comportement des supporters.
00:22:48Moins depuis quelques années de violence physique,
00:22:50puisqu'il n'y a pas de rencontres physiques,
00:22:52puisqu'il n'y a pas de déplacements dans un cas comme dans l'autre.
00:22:54Mais on a entendu, encore la semaine passée,
00:22:56dans les travais du Paris-Saint-Germain,
00:22:59des chants à caractère homophobe,
00:23:01qui sont, j'ai envie de dire, des vieux chants un peu traditionnels
00:23:04de l'époque où on ne se posait pas ces questions-là.
00:23:06Et du coup, qui sont repris par une partie des supporters
00:23:11de manière un petit peu habituelle, en fait,
00:23:14sans se poser de questions.
00:23:15Tiens, je vous propose d'écouter,
00:23:16c'était dans les auditeurs en la parole sur RTL,
00:23:18deux témoignages de supporters
00:23:21qui étaient au Parc des Princes le week-end dernier.
00:23:24Écoutez la manière dont ils interprètent
00:23:26le fait de chanter ces chants-là.
00:23:29Oui, j'étais dans les tribunes samedi dernier.
00:23:31Et honnêtement, nous, quand on chante ça,
00:23:33on n'a pas de haine contre les homosexuels.
00:23:35Ça fait 25 ans que je vais dans les stades de foot,
00:23:37ça fait 25 ans qu'on entend des chants
00:23:39avec ce genre de mot-là.
00:23:40Et pour autant, je ne suis pas devenu homophobe.
00:23:43Mais vous entendez que ça puisse blesser ?
00:23:45Oui, bien sûr, je l'entends.
00:23:48Maintenant, moi, samedi dernier,
00:23:49j'y suis allé avec une amie à moi qui, elle-même, est homosexuelle.
00:23:52Elle a entendu nos chants,
00:23:53elle n'y voyait pas d'inconvénients.
00:23:55Elle n'a pas pris ça comme un message haineux, vous voyez.
00:23:58On était dans l'euphorie.
00:23:59C'est une manière de chambrer, comme on dit.
00:24:01C'est ce que vous nous dites, Yohann.
00:24:03Pour moi, c'est ce point-là seulement qu'il faut retenir.
00:24:06Je ne peux pas parler pour tous les homosexuels
00:24:08en ce qui me concerne.
00:24:09Moi, je ne me sens pas visé.
00:24:11Personnellement, je pense...
00:24:12Alors, est-ce que le folklore, c'est le bon mot ?
00:24:14Je ne sais pas.
00:24:15Mais effectivement, c'est dans le jeu,
00:24:17c'est dans l'émotion du moment.
00:24:18Et je ne le ressens pas comme une agressivité.
00:24:22Alors, je tempère immédiatement ces propos
00:24:25avec le baromètre de la semaine,
00:24:28Odoxa, pour Winamax et RTL,
00:24:31qui a questionné les Français sur cette problématique.
00:24:35Et les résultats sont assez édifiants.
00:24:38C'est-à-dire qu'aujourd'hui, la société change.
00:24:41Et les Français sont très clairement opposés
00:24:44à ce type de chant.
00:24:46Puisque 78% des amateurs de football,
00:24:49on ne parle même pas des Français en règle générale,
00:24:50des amateurs de football,
00:24:51se disent choqués par ces propos
00:24:54et souhaitent qu'ils soient tout simplement
00:24:57lourdement sanctionnés.
00:24:59Et là, on va parler peut-être aussi
00:25:01de la manière dont il faut s'y prendre.
00:25:02Puisqu'ils ont l'air d'aller dans le sens
00:25:04de ce que le ministre de l'Intérieur,
00:25:05M. Retailleau, préconise.
00:25:08C'est-à-dire des sanctions individuelles
00:25:10pour les gens qui entonnent les chants
00:25:12et non pas des sanctions collectives
00:25:13avec des fermetures de tribunes,
00:25:15voire des sanctions sportives pour le club.
00:25:19Je m'en fiche que les chants traversent les époques,
00:25:22qu'ils étaient là il y a 15 ans
00:25:24et qu'ils soient remis au goût du jour.
00:25:26L'homophobie, c'est un délit et pas une opinion.
00:25:28Je m'en fiche complètement de savoir
00:25:30que c'est du folklore ou que ce n'est pas du folklore.
00:25:32Ça n'a rien à faire dans une tribune,
00:25:34ça n'a rien à faire dans la société,
00:25:35ça n'a rien à faire au cinéma.
00:25:36Mais ça, on le dit tous les ans.
00:25:37Comment on fait ?
00:25:38C'est encore autre chose.
00:25:39Je suis surpris par la légèreté
00:25:41du traitement de la semaine.
00:25:42Ça n'a pas fait l'ouverture des journaux,
00:25:44du Parisien, des autres.
00:25:47Il y a une espèce de légèreté médiatique.
00:25:49Si c'était des chants anti-juifs, anti-maghrébins,
00:25:51je pense qu'il y aurait une espèce de soulèvement national.
00:25:55Les gens seraient très énervés.
00:25:57Ça ferait le 20h de TF1 ou de France 2.
00:26:00Là, j'ai l'impression qu'on a fait des chants homophobes,
00:26:03ce n'est pas grave.
00:26:04Il y a un petit article ici, par là.
00:26:06Non, c'est extrêmement grave.
00:26:08C'est insupportable.
00:26:10C'est très grave.
00:26:11Et donc, il faut des mesures très classiques.
00:26:15Dominique, il y a un an ou un an et demi,
00:26:18il y a eu justement une séquence,
00:26:20comme on dit maintenant,
00:26:21au cours de laquelle les radios, les télés
00:26:23se sont emparés du sujet.
00:26:25C'était déjà à Paris.
00:26:27Parce que ça, c'est un autre sujet.
00:26:29Mais on n'en parle que quand ça se passe à Paris,
00:26:31alors que ça se passe partout ailleurs.
00:26:32Simplement, à Paris, il y a un peu plus de monde.
00:26:34Ça a un peu plus d'écho.
00:26:36Mais c'est partout ailleurs et tout le monde s'en fiche.
00:26:38Donc, il y a eu cette séquence-là
00:26:40où on en a parlé pendant une semaine.
00:26:41Et puis après, bien évidemment,
00:26:43il ne s'est rien passé.
00:26:44Parce qu'en fait, tout le monde s'en fout.
00:26:47La Ligue, je sais ce que dit la Ligue.
00:26:50La Ligue dit que...
00:26:51Ils font le travail.
00:26:52Oui, bien sûr.
00:26:53Avec les associations,
00:26:54un travail de terrain auprès des supporters.
00:26:56On voit le résultat.
00:26:57Mais ce qui est confondant, pardon,
00:26:59ce sont certains propos de vos auditeurs.
00:27:02C'est-à-dire qu'il y a une légèreté,
00:27:05effectivement, par rapport...
00:27:06Ils ont le droit de penser ce qu'ils pensent.
00:27:07Et moi, j'ai le droit de penser
00:27:09qu'ils sont d'une légèreté confondante.
00:27:12C'est-à-dire qu'à un moment,
00:27:13qu'eux ne soient pas homophobes.
00:27:16Très bien.
00:27:17Ce n'est pas le sujet.
00:27:19Le sujet, c'est qu'en fait,
00:27:21c'est quelque chose qui se répercute dans le temps
00:27:24à travers ces champs-là,
00:27:25auprès des enfants.
00:27:27Et qu'ils demeurent...
00:27:29Ou des grands.
00:27:30Ou des grands, mais beaucoup les enfants.
00:27:32C'est très important.
00:27:33Après, on est tous d'accord sur le fait
00:27:35qu'il faut que ça disparaisse à terme des stades.
00:27:37La question, c'est comment on s'y prend ?
00:27:39Est-ce qu'en faisant la lumière...
00:27:40C'est le législateur qui doit intervenir une fois pour toute.
00:27:43On répète toujours la même chose.
00:27:45Alors on fait quoi ?
00:27:46On n'est pas d'accord parce que vous êtes disant
00:27:47qu'il recommencerait en fait.
00:27:48Il recommencerait dans une semaine.
00:27:50Dans les faits, on a beau dire ce qu'on veut,
00:27:52il y en a moins qu'avant.
00:27:54En fait, c'est toujours la semaine qui précède
00:27:56quand c'est Marseille-PSG, tout ça.
00:27:58Mais sinon, les fameux...
00:27:59Mais il y en a tout le temps.
00:28:00Les fameux, oui, s'enculés,
00:28:02quand le gardien dégage
00:28:04ou l'arbitre...
00:28:06Bon, on ne va pas le redire une deuxième fois,
00:28:08c'est suffisant.
00:28:09On l'entendait à tour de bras
00:28:11dans chaque match de la 1ère à la 90ème minute,
00:28:13on l'entend beaucoup moins.
00:28:14Mais c'est un témoignage inconséquent.
00:28:15C'est-à-dire qu'il y a quand même un travail de fond qui est fait,
00:28:17qui fonctionne.
00:28:18Oui, mais ce sont des témoignages inconséquents,
00:28:19mais ce sont des témoignages qui racontent
00:28:20que ça va continuer.
00:28:21Vu qu'ils n'ont pas l'impression...
00:28:23C'est des témoignages qui disent la vérité,
00:28:24c'est-à-dire qu'on se matche les yeux.
00:28:25On a l'impression que si on dit...
00:28:27Il suffit de dire que ça s'arrête,
00:28:28et ça s'arrête.
00:28:29Ben non, on voit bien que ça ne s'arrête pas.
00:28:31On peut répondre à votre question
00:28:32si vous voulez bien l'entendre.
00:28:33Et on va répéter, en tout cas,
00:28:35ce que je dis depuis des années,
00:28:37qui ne sert évidemment à rien,
00:28:38ça va de soi,
00:28:39c'est que le législateur doit prendre en main
00:28:41le sujet, une fois pour toutes,
00:28:43et condamner, une fois pour toutes.
00:28:46C'est tout.
00:28:47Parce qu'après, il n'y a que comme cela
00:28:48que ça arrivera.
00:28:49Pas de plus.
00:28:50Pour moi, il y a une seule solution.
00:28:51Il faut y aller.
00:28:52Si tu attends la parole, Vincent...
00:28:53Je partage que...
00:28:54Surtout avec toi, Seb, c'est fini.
00:28:55Je partage que mes collègues ont dit
00:28:57sur le fond du problème.
00:28:59Pour sévir, pour moi,
00:29:00il y a une seule solution.
00:29:01Et on voit bien qu'il y a
00:29:02une cacophonie ministérielle.
00:29:03C'est l'arrêt définitif du match.
00:29:06Match perdu pour l'équipe à domicile.
00:29:08Donc là, Gilles Aveyrouz,
00:29:09le ministre des Sports,
00:29:10dit qu'il faut arrêter le match.
00:29:11Totalement.
00:29:12Et le match ne reprend pas.
00:29:13Et M. Retailleau...
00:29:14C'est sans fin, ça, Gilles.
00:29:15Lui, il laisse un petit peu
00:29:17la main libre aux instances sportives.
00:29:20Mais en tant que responsable
00:29:22de l'ordre public,
00:29:23il n'a pas envie de se retrouver
00:29:24demain soir avec 60 000 personnes
00:29:25dans la rue.
00:29:26Exactement.
00:29:27Mais ça, je trouve que
00:29:29son analyse, si je puis me permettre,
00:29:30son analyse de l'intérieur,
00:29:32c'est déjà minimiser le phénomène.
00:29:34C'est peut-être une forme
00:29:35de responsabilité aussi.
00:29:36Je ne peux pas gérer...
00:29:37Ah oui, mais s'il y a des troubles
00:29:38à l'ordre public,
00:29:39on doit aller juguler en France.
00:29:40Entre la posture morale et de graves
00:29:42troubles à l'ordre public.
00:29:43Oui, j'entends, Philippe.
00:29:44J'entends vos restrictions.
00:29:45Non, mais j'entends vos restrictions.
00:29:46Mais moi, mon opinion,
00:29:47c'est qu'on arrête définitivement.
00:29:48Alors après, on va me dire
00:29:49qu'il y a des hooligans
00:29:50de l'équipe adverse
00:29:51qui vont s'infiltrer
00:29:52pour faire des picots, etc.
00:29:53Je m'en fous.
00:29:54On arrête définitivement.
00:29:55Une fois qu'on aura
00:29:56été trois ou dix matchs,
00:29:57ça va changer.
00:29:58C'est très clair.
00:29:5919h38, la pause
00:30:00et le Ballon d'Or.
00:30:01On en parle dans un instant
00:30:02avec Vincent Garcia.
00:30:03Un sujet qui ne t'intéresse pas.
00:30:06Philippe s'enfourche.
00:30:07On refait le match sur RTL.
00:30:11RTL.
00:30:12On refait le match.
00:30:13Non, non, non, non.
00:30:1523.
00:30:16Ballon d'Or.
00:30:17France.
00:30:18Football.
00:30:19Football.
00:30:20Ballon d'Or.
00:30:21France Football 2023
00:30:23est Lionel Messi.
00:30:40Lionel Messi.
00:30:41Donc, le dernier lauréat,
00:30:43l'homme qui finalement
00:30:44a marqué de son empreinte
00:30:46déjà l'histoire
00:30:47de ce Ballon d'Or
00:30:48puisqu'il a le record
00:30:50du nombre de trophées.
00:30:51Il a fait huit trophées
00:30:52pour Lionel Messi.
00:30:53Qui fera mieux ?
00:30:54C'est un peu comme Nadal
00:30:55à Roland-Garros.
00:30:56On peut se poser la question.
00:30:57Peut-être jamais.
00:30:58Vincent Garcia,
00:30:59rédacteur en chef de France Football
00:31:00est donc avec nous
00:31:01avec le Ballon d'Or.
00:31:02Je vous rappelle
00:31:03que vous pouvez le voir
00:31:04sur RTL.fr.
00:31:05Il est au centre de la table.
00:31:06D'ailleurs, ce Ballon d'Or,
00:31:07il a une histoire,
00:31:08Vincent Garcia.
00:31:09C'est un vrai Ballon d'Or.
00:31:10Je vais pouvoir en placer une
00:31:11sur le Ballon d'Or.
00:31:12Je suis content.
00:31:13Il a une vraie histoire.
00:31:14C'est celui qui sera remis lundi.
00:31:15Donc d'ailleurs,
00:31:16il y a un petit morceau de scotch
00:31:17avec le nom du vainqueur.
00:31:18Ils regardent tous en plus.
00:31:19Non, parce que je vois une date.
00:31:20Je vois une date.
00:31:21C'est pour ça.
00:31:22Oui, oui.
00:31:23Par contre,
00:31:24il a une vraie histoire.
00:31:25C'est celui
00:31:26d'un vainqueur,
00:31:27d'une lauréate,
00:31:28en l'occurrence,
00:31:29qui n'est jamais venu
00:31:30le chercher.
00:31:31Je sais qui c'est.
00:31:32Il n'y a pas de secret.
00:31:33C'est Mégane Rapinoe.
00:31:34En 2019.
00:31:35La plus grande jeuse
00:31:36de l'histoire de ce sport.
00:31:37Il y en a d'autres.
00:31:38Il y en a d'autres.
00:31:39Il y en a d'autres.
00:31:40Il y en a d'autres.
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00:37:07Il y en a d'autres.
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00:37:09Il y en a d'autres.
00:37:10Il y en a d'autres.
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00:37:27Il y en a d'autres.
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00:37:29Il y en a d'autres.
00:37:30Il y en a d'autres.
00:37:31Il y en a d'autres.
00:37:32Il y en a d'autres.
00:37:33On refait le match avec ce soir Gilles Verdez, avec Sébastien Tarrago de la chaîne L'Equipe,
00:37:53Dominique Cévrac du Parisien Aujourd'hui en France, et jusqu'à 20h encore Vincent
00:37:59Garcia, rédacteur en chef de France Football, avec le Ballon d'Or ici présent dans le studio
00:38:04dont on refait le match et qui sera remis lundi au nouveau lauréat au Théâtre du Châtelet
00:38:11à Paris.
00:38:12Vincent Garcia, Dominique Cévrac a une question à vous poser.
00:38:15J'ai deux questions Vincent, une de forme, une de fond.
00:38:18C'est vrai que c'est la première fois que le lauréat n'est pas encore au courant ?
00:38:23Ce n'est pas la première fois.
00:38:24C'est la première fois depuis longtemps, effectivement, parce que cette année, on n'a pas réalisé
00:38:30l'interview qu'on fait d'habitude, je ne vais pas entrer dans les détails, quelques
00:38:33jours avant pour France Football.
00:38:35Donc le lauréat et la lauréate ne sont pas au courant.
00:38:40On n'a pas fait l'interview.
00:38:41C'est pour éviter les fuites ?
00:38:43Oui, c'est pour éviter les fuites, c'est pour donner un peu plus d'émotion à la cérémonie aussi.
00:38:48Ça oblige tout le monde à venir aussi ?
00:38:50Ça oblige en tout cas les favoris à venir.
00:38:53S'ils le veulent, oui.
00:38:55Imaginez, le lauréat qui n'est pas là.
00:38:57Vous l'avez envisagé ça ?
00:38:58Oui, mais je pense que le ballon d'or, comme disait Marc Lasse qui réalise la cérémonie.
00:39:04L'homme de talent.
00:39:05Vous connaissez.
00:39:06Le directeur de la chaîne équipe.
00:39:10Il disait qu'il regardera toute sa vie.
00:39:13Si lui n'est pas là.
00:39:14Nous, forcément la cérémonie va en pâtir, mais imaginez lui.
00:39:18Les favoris, à priori, ils seront là.
00:39:20J'avais une question de fond.
00:39:21Est-ce que tu penses qu'il n'y a pas un dévoiement du ballon d'or ?
00:39:25Dans le sens où il semble récompenser depuis quelques années.
00:39:30Je n'aurai pas le quantifié, peut-être une dizaine d'années.
00:39:32Le joueur qui a un impact sur les résultats et non plus le joueur qui a une influence sur son équipe.
00:39:37Ce qui n'est pas pareil.
00:39:38C'est-à-dire que pour prendre des cas.
00:39:40Vinicius a eu un impact considérable sur la victoire de Real Madrid dans l'équipe des champions.
00:39:44Mais Rodri a une influence dans les équipes dans lesquelles il est.
00:39:47Espagne, City.
00:39:48Ce qui fait que c'est purement du foot.
00:39:51C'est un jugement purement foot.
00:39:53C'est moins spectaculaire.
00:39:54Ça saute moins aux yeux des amateurs.
00:39:56Mais peut-être que la trace de Rodri dans l'histoire du foot sera beaucoup plus importante que celle d'un Vinicius.
00:40:00Mais ça, c'est l'éternel débat.
00:40:02C'est l'ADN du ballon d'or de récompenser des joueurs qui marquent.
00:40:06Des joueurs offensifs.
00:40:07Je crois que dans l'histoire du ballon d'or, tu dois avoir quatre joueurs défensifs.
00:40:12Dont un gardien qui l'ont gagné.
00:40:14Et je compte Beckenbauer, Zammer et Cannavaro si je ne me trompe pas.
00:40:20C'est l'ADN du ballon d'or.
00:40:22Après, je te rappelle qu'il y a eu des Modric qui l'ont gagné il n'y a pas si longtemps que ça.
00:40:29Donc il n'y a pas que des pures buteurs, des purs attaquants.
00:40:32Un artiste, Modric !
00:40:33Exactement.
00:40:34Mais un des défenseurs.
00:40:35C'est vrai que tu parles de Rodri, Dominique.
00:40:37Mais si Carvaral n'a pas cette année.
00:40:39Carvaral, il gagne tout.
00:40:40Ligue des champions.
00:40:41Il marque en Ligue des champions.
00:40:43Il gagne avec l'Espagne.
00:40:44S'il ne l'a pas là, aucun défenseur ne l'aura.
00:40:47Je parle de l'influence que tu as sur ton équipe.
00:40:49Pas forcément l'impact que tu as.
00:40:50Parce que 90% des gens qui aiment le foot jugent les résultats.
00:40:54Tu gagnes, c'est génial.
00:40:55Tu perds, c'est nul.
00:40:56Non, ce n'est pas comme ça le foot.
00:40:57Pour moi, ce n'est pas comme ça.
00:40:58Donc, ce n'est pas que ça en fait.
00:41:00Après, entre Lionel Messi et Cristiano Ronaldo qui l'ont remporté quand même pas mal de fois depuis 2008.
00:41:04On ne peut pas dire qu'ils n'avaient pas d'influence sur leur équipe.
00:41:07Oui, oui, bien sûr.
00:41:09C'est un danger ou une chance la fin de l'ère Messi-Ronaldo ?
00:41:13C'est évidemment une chance.
00:41:15Ça rebat les cartes ?
00:41:16Oui, bien sûr, ça rebat les cartes.
00:41:18Ça ouvre une nouvelle ère pour les Yamal, Bellingham, Mbappé, Haaland, Inicius, Rodry, Frampas.
00:41:25Tu vois, à revenir à ce que je te disais, Inesta à un moment donné...
00:41:27Le Munich, il y a d'autres personnes autour de lui.
00:41:29Gilles Verdez, question ?
00:41:30Il y a un autre système de vote.
00:41:31Oui, moi j'ai une question sur l'ensemble du Ballon d'or.
00:41:33Vous êtes jeune, vous n'avez pas le poids des fantômes du passé.
00:41:35Vous allez pouvoir me répondre librement.
00:41:37Combien ont été truqués ?
00:41:41Si vous avez le coup, je vous donne la parole.
00:41:43Certains ont été truqués.
00:41:46Ah bon, vous savez ça ?
00:41:47Vous aussi, vous le savez, arrêtez.
00:41:49C'est pour ça que vous êtes redescendu de tous les votants du monde entier corruptibles.
00:41:52Contrairement à vous, mon cher Vincent.
00:41:54Je ne le connais pas, donc je peux le féliciter.
00:41:56C'est pour ça que le nombre de votants a été réduit.
00:41:58Pas du tout.
00:41:59Arrêtez, il y a eu des scandales et des trucages.
00:42:01Non, pas du tout.
00:42:02Le nombre de votants a été réduit, pourquoi ?
00:42:05Est-ce que ça avait un sens que Saint-Kitts et Nevis aient le même poids dans le vote
00:42:10qu'un pays européen, qu'un pays de foot ?
00:42:14Donc à un moment donné, c'est vrai que le nombre de votants fait qu'à un moment donné,
00:42:19on a constaté, notamment en Asie,
00:42:24qu'il y avait un vote un peu automatique, par exemple pour Lionel Messi.
00:42:27Pourquoi ? Parce que Lionel Messi, tout le monde le connaît,
00:42:30il était sur toute la planète.
00:42:32C'est un peu ce côté vote automatique.
00:42:34Donc on s'est dit, si on réduit le panel de votants,
00:42:40on va tomber, sans premier pays FIFA, peut-être des pays où le foot,
00:42:44on connaît un petit peu mieux le foot.
00:42:47Est-ce qu'il n'y a pas un rôle capital,
00:42:49si de temps en temps il y a un vote farfelu,
00:42:52il a pu y en avoir,
00:42:54est-ce que ce n'est pas un rôle capital d'être très attentif aux votants
00:43:00et à les changer quand c'est fortfelu ?
00:43:02Mais tu as raison, moi je vais vous citer un cas très précis.
00:43:05L'année dernière, le juré argentin donne ses 5,
00:43:11parce que l'année dernière c'était ses 5.
00:43:13Sur les 5, 4 Argentins.
00:43:17Même si l'Argentine avait gagné la Coupe du Monde,
00:43:19voir Rulian Alvarez, Emiliano Martinez, Lotharo Martinez, Lionel Messi,
00:43:244 sur 5, j'estimais que là, pour le coup, c'était pas crédible.
00:43:28À mon oeil, il faut respecter aussi un petit peu.
00:43:31Et puis les Argentins nous ont fait suffisamment de mal ces derniers temps,
00:43:34on ne va pas leur donner le ballon d'or.
00:43:35On a changé de juré cette année.
00:43:37Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Foot,
00:43:40merci beaucoup d'être revenu dans le studio d'Or fait le match.
00:43:42Vous pouvez reprendre votre ballon d'or,
00:43:44on l'aurait bien gardé pour toute la saison,
00:43:46parce qu'on va dire que ça a quand même de la gueule,
00:43:48mais on va vous laisser plus c'est rare et meilleur c'est.
00:43:52On vous souhaite plein de bonheur pour lundi,
00:43:55avec cette cérémonie qui sera retransmise en intégralité sur la chaîne l'équipe.
00:44:00Salut Vincent, et quand vous voulez, dans Or fait le match.
00:44:05Les infos et on se retrouve pour les débats flash après 20 heures.
00:44:10On refait le match.
00:44:13Avec Philippe Sanfourche.
00:44:16RTL.
00:44:17On refait le match.
00:44:18Les débats flash.
00:44:21Les débats flash d'Or fait le match,
00:44:23comme chaque samedi jusqu'à 20h30,
00:44:26avec l'arrivée de Karine Galli, que l'on salue.
00:44:30Bonsoir Karine.
00:44:31Bonsoir à tous.
00:44:32Voilà, qui nous a fait brillamment vivre les soirées Ligue des champions sur RTL cette semaine,
00:44:36en l'absence d'Éric Sylvestreau.
00:44:39Il revient.
00:44:44Ça veut dire qu'il faut envoyer Éric Sylvestreau à Monaco à chaque fois qu'il était.
00:44:48C'est un grand supporter de l'ES Monaco.
00:44:55On va le retrouver en tout cas aux manettes avec grand plaisir.
00:44:57Éric Sylvestreau tout à l'heure à vos côtés avec Xavier Demers.
00:45:00Pas du tout, il est en week-end.
00:45:01Ça sera Deva Padoue si ça vous plaît.
00:45:03Non, mais que l'on salue, un habitué.
00:45:05Bien sûr.
00:45:06Vous voyez, je me suis emmêlé dans mes fiches.
00:45:09On souhaite un bon week-end à Xavier Demers et on accueille Deva Padoue avec le plus grand plaisir.
00:45:13Les débats flash, vous connaissez le principe évidemment.
00:45:16Quatre débatteurs, chacun son débat.
00:45:1945 secondes pour convaincre l'assistance.
00:45:21Et on fait les comptes à la fin.
00:45:24Et on gagne un gâteau au chocolat éventuellement, qu'on dégustera.
00:45:28L'année dernière, le vainqueur d'ailleurs, on ne sait plus qui c'est, mais il n'a rien gagné.
00:45:31C'est moi, je sais.
00:45:32C'est Karine, parce que comme elle est là toutes les semaines, mathématiquement, elle finit par l'emporter.
00:45:37Premier débat flash.
00:45:38On va s'intéresser au bas du classement de Ligue 1, au bas de tableau,
00:45:44avec Montpellier, dernier de ce classement de Ligue 1, avec quatre petits points.
00:45:49La défaite d'Eutro, la semaine dernière face à l'Olympique de Marseille.
00:45:54Une humiliation à domicile.
00:45:56C'était trop pour le président Nicolas, qui a décidé de dire stop à Michel Derzakarian,
00:46:01pour appeler en renfort l'historique Jean-Louis Gasset, bientôt 71 ans,
00:46:06à l'heure où on parle beaucoup du rajeunissement, des coachs, des nouvelles méthodes.
00:46:11Ce choix historique est-il le meilleur pour sauver Montpellier de la rélégation en fin de saison ?
00:46:16Sébastien Tarrago, vous avez 45 secondes.
00:46:18Non, je ne souhaite évidemment pas de mal à Jean-Louis Gasset, dont on connaît le talent et la jolie carrière.
00:46:25Mais dans cette équipe, il n'y a pas de joueurs de très grande qualité.
00:46:31Le président de Montpellier, que j'aime beaucoup lui aussi,
00:46:35malheureusement, il a passé plus de temps à défendre Vincent Lambrune, qu'il a recruté durant l'été dernier.
00:46:41Donc l'équipe est très faible, c'est terrible.
00:46:43Il n'y a plus d'argent, en tout cas c'est ce que dit le président de Montpellier.
00:46:48Il n'y a pas d'équipe, il n'y a évidemment pas de jeu.
00:46:52Le problème est ailleurs.
00:46:53Peut-être que Jean-Louis Gasset fera un peu de bien, mais là, il y a trop de faiblesse.
00:46:58Je ne vois pas ce qui peut sauver Montpellier, à part un mercato qui serait un peu plus intéressant
00:47:03et qui permettrait de changer un peu l'équipe.
00:47:05Donc ça ne change rien pour Sébastien Tarrago, Jean-Louis Gasset, Michel Derzincarian ou un autre Montpellier.
00:47:12Direction la Ligue 2, très probablement.
00:47:15Est-ce que vous êtes d'accord ou pas avec Sébastien Tarrago ?
00:47:18Tour de table, Karine Gallic.
00:47:20Excusez-moi, j'ai l'impression qu'il a fait un peu un hors-sujet.
00:47:23Il a effectivement brièvement constaté que Montpellier était dans la panade.
00:47:27Mais vu qu'il faut un entraîneur, la question c'est de savoir, est-ce que c'est mieux Gasset ou un autre ?
00:47:32Et tu n'as pas répondu à ça ?
00:47:33Ben si, j'ai dit non.
00:47:34Il a dit non.
00:47:35Donc il y aurait eu mieux ?
00:47:36Oui.
00:47:37Ah, donc je ne te donne pas le point, je suis désolé.
00:47:39Ce n'est pas grave, je vais m'en remettre.
00:47:42Dominique Sébrac.
00:47:44Je comprends le hors-sujet, mais ce n'est pas grave.
00:47:46Non, mais il m'a retourné, donc oui, il m'a convaincu.
00:47:49Ah, c'était élégant.
00:47:52Gilles Verdez.
00:47:53C'est mon avis.
00:47:54Je suis entièrement d'accord avec tout le constat, mais pour moi, il n'y a que Gasset qui peut...
00:47:59Si quelqu'un peut sauver, c'est Gasset, parce qu'il est de la famille.
00:48:01Et à Montpellier, il faut être de la famille.
00:48:03Si vous n'êtes pas de la famille, c'est foutu.
00:48:04Dans un carrière aussi...
00:48:06Oui, mais voilà, à partir du moment où c'est plus l'un, il faut que ce soit l'autre.
00:48:09Il n'y a pas de choix.
00:48:10Oui, moi je suis totalement d'accord avec Gilles, c'est-à-dire que ce que dit Seb...
00:48:14On va argumenter, mais d'ores et déjà, il n'y a qu'un point sur trois possibles.
00:48:18Donc, c'est une défaite pour Sébastien Tarrago.
00:48:22Donc, les détracteurs, je vous écoute.
00:48:24Mais non, mais le constat, il est juste.
00:48:26Et effectivement, je crains que Montpellier finisse en Ligue 2.
00:48:29Mais est-ce que j'aurais imaginé un espagnol, un portugais ou quelqu'un qui est complètement étranger...
00:48:34Il n'y a pas d'autre entraîneur français ?
00:48:35...arriver à la paillade ? Pas du tout.
00:48:37Ça aurait été vraiment un éléphant dans l'oeil.
00:48:39Il est en vacances, le président de Montpellier.
00:48:41Vous avez un nom en tête, par exemple, Sébastien Tarrago ?
00:48:42Il fallait quelqu'un de la famille Nicolin.
00:48:45Non, mais là, vous me demandez un nom comme ça, je ne vais pas répondre à votre question.
00:48:49Alors, un profil ?
00:48:50Non, pas un nom, mais un profil.
00:48:52Un peu sérieux aussi.
00:48:54Ça ne se décide pas en cinq minutes.
00:48:55D'ailleurs, j'ai l'impression qu'ils ont décidé en cinq minutes.
00:48:57C'est ça, le problème.
00:48:58C'est un peu le sentiment que ça a donné.
00:48:59C'est-à-dire qu'à un moment, si Montpellier veut perdurer...
00:49:02Sur la colère.
00:49:03...encore, il faut peut-être essayer de construire quelque chose.
00:49:06C'est-à-dire que moi, je n'ai rien contre Jean-Louis Gassé, mais j'espère vraiment qu'il ne va pas ressentir...
00:49:10Marseille, c'était dur.
00:49:12C'était long.
00:49:13Il a fini fatigué.
00:49:14Il avait annoncé sa retraite.
00:49:15J'espère qu'il va pouvoir avoir l'énergie nécessaire pendant huit mois.
00:49:19Parce que c'est long, huit mois, quand vous êtes au fond de la gamelle.
00:49:22Et j'ai peur que ce ne soit pas le cas.
00:49:25Le problème de Montpellier, c'est que c'est une structure clanique.
00:49:29Et quand je dis ça, il n'y a aucune once négative.
00:49:31C'est-à-dire que Gassé, c'est le fils du cofondateur.
00:49:35Il va aussi travailler avec son fils.
00:49:37Il aime bien tout le monde là-bas.
00:49:38Sinon...
00:49:39Il n'aime pas tout le monde là-bas.
00:49:40Sinon, c'est un conflit de famille.
00:49:45Sinon, la sphère Montpellier-Rennes vous rejette.
00:49:48Vous ne pouvez pas réussir dans ce club.
00:49:51Hélas, ou tant mieux, ou tant pis, j'en sais rien.
00:49:54Mais si vous n'êtes pas dans les gènes du club.
00:49:57Donc Gassé, il a le seul avantage, je suis d'accord avec Sébastien, d'être dans les gènes du club.
00:50:02C'est un bon argument.
00:50:03C'est intéressant.
00:50:04D'ailleurs, on s'éloigne du sujet.
00:50:07C'est intéressant comme sujet par rapport à Montpellier.
00:50:10Par rapport au club de Montpellier, qui est un club important dans le football français à mes yeux.
00:50:15Et c'est vrai que, est-ce qu'aujourd'hui, tu peux réussir sans être dans le stéréo ?
00:50:20C'est une bonne question.
00:50:22Mais dans le foot moderne à 18, avec cette Ligue 1,
00:50:25où mine de rien, même si on parle de problèmes d'argent en permanence,
00:50:28il y a quand même des investisseurs qui sont là, de plus en plus.
00:50:31Et des structures...
00:50:33Moi, pour le coup, j'espère vraiment que Montpellier va se sauver.
00:50:36C'est une bulle d'oxygène ?
00:50:37Bien entendu.
00:50:38C'est-à-dire que la famille Nicolin, même si bien entendu, ce sont des grands businessmen,
00:50:43ça demeure quelque chose d'humain dans le football.
00:50:47Montpellier est nécessaire en France.
00:50:50J'espère de tout cœur que Montpellier va se sauver pour cette raison-là.
00:50:54C'est une magnifique histoire Montpellier.
00:50:56Dans ton argumentaire, Seb, par exemple, on avait un Angers-Saint-Etienne cet après-midi qui était extrêmement faible.
00:51:01Angers s'est imposé 4-2.
00:51:03Peut-être que tu peux trouver quand même deux candidats plus faibles que Montpellier.
00:51:06Il reste tellement de journée...
00:51:08Il y a un mercato surtout.
00:51:09Oui, mais comme tu as dit, il n'y a plus l'argent.
00:51:11Mais ils vont peut-être...
00:51:12Si Bean Sport et M. Nasser Al-Raifi acceptent de payer...
00:51:16Il aime beaucoup la famille Nicolin.
00:51:17Pardon ?
00:51:18Il aime beaucoup la famille Nicolin.
00:51:19S'il aime la famille Nicolin, il faudra qu'il paye via Bean Sport ce qu'il doit au football français.
00:51:23Ils ont payé un petit peu là-dessus.
00:51:24Ils ont payé un tout petit peu, mais ils ne payent pas là, à octobre.
00:51:26Il finit toujours par payer Nasser Al-Raifi.
00:51:28Peut-être pas qu'il aime Mbappé, mais il finit toujours par payer.
00:51:30Je pense qu'il paiera un peu quand même.
00:51:32Donc c'est une défaite pour Sébastien Tarabi.
00:51:35Vous avez ouvert le jeu.
00:51:37Pas souvent.
00:51:38Pas si souvent.
00:51:39Et vous m'avez ouvert le champ des possibles.
00:51:41Et je vous remercie.
00:51:42Deuxième débat flash.
00:51:44On refait le match.
00:51:46On va aller du côté de Lille avec Lucas Chevalier.
00:51:50Qui est donc un gardien de 22 ans.
00:51:52Jeune gardien identifié depuis de longues saisons comme un grand espoir.
00:51:57Comme un grand espoir du foot français.
00:51:59Mais qui est vraiment en train d'exploser au très haut niveau.
00:52:02Il a encore été déterminant cette semaine en Ligue des champions.
00:52:05Avec cette victoire historique du LOSC à Madrid face à l'Atletico.
00:52:09Est-il tout simplement, à l'heure où on se parle, le meilleur gardien de but français ?
00:52:14Karine Galli, vous avez 45 secondes.
00:52:16Non, mon cher Philippe.
00:52:17En plus, on le sait, le gardien de but, c'est un poste très particulier.
00:52:20Quand Lens finit deuxième du championnat, on en faisait des tonnes avec Brice en bas.
00:52:25Et puis là, il est redevenu un bon gardien.
00:52:27Lucas Chevalier, il est au-dessus évidemment que Brice en bas.
00:52:29Mais il reste derrière Mike Maignan.
00:52:31J'ai envie qu'il soit en équipe de France.
00:52:33J'ai envie qu'il découvre le plus haut niveau avec ce maillot bleu.
00:52:36Comme il a découvert la Ligue des champions en septembre avec le LOSC.
00:52:39Et il est très bon.
00:52:40Mais Maignan reste le numéro un.
00:52:41Lucas Chevalier, à mes yeux, est deuxième.
00:52:43Mais il faut qu'il y ait un ordre établi.
00:52:46Le poste de gardien de but est suffisamment complexe
00:52:48pour ne pas mettre des rats dans le cerveau de n'importe quel gardien.
00:52:51C'est intéressant la manière dont vous avez mené votre...
00:52:54Parce que c'est aussi pour ça que j'ai posé la question comme ça.
00:52:56Je n'ai pas demandé s'il devait être numéro un
00:52:59quand il va arriver en équipe de France.
00:53:01Mais son arrivée, si elle intervient en équipe de France,
00:53:04va forcément poser question assez vite.
00:53:06On ne va pas faire le débat avant.
00:53:08Tour de table.
00:53:09Est-ce que Karine vous a convaincu, Dominique Sébrac ?
00:53:12Oui.
00:53:13Et même s'il vient en équipe de France, il faut qu'il soit numéro trois.
00:53:15Sinon, il y a déjà menace sur le numéro un.
00:53:17S'il arrive numéro deux.
00:53:19Gilles Bardelz ?
00:53:20Oui, je donne le point.
00:53:21Parce qu'il y a Mike Maignan et terminé après.
00:53:24On progresse vite, donc oui.
00:53:27C'est-à-dire ?
00:53:28Je donne le point à...
00:53:29Karine ou Chevalier ?
00:53:31Moi, je suis.
00:53:32Elle continue à progresser, mais lentement.
00:53:35On est plutôt sur quelque chose de raisonnable.
00:53:39C'est elle qui gagne, bien sûr.
00:53:42D'accord.
00:53:43Donc aujourd'hui, là, on ne parle pas des influences.
00:53:45Parce qu'effectivement, sans faire offense à Alphonse Arreola et Brice Samba,
00:53:49la question ne se pose pas aujourd'hui.
00:53:51Quand Lucas Chevalier va arriver en équipe de France,
00:53:54vu l'avenir qui lui est promis,
00:53:56très vite, Mike Maignan va être...
00:53:58Je ne vais pas dire sous pression, mais en tout cas, la question, elle existe.
00:54:01Pour moi, c'est Barthez Lama.
00:54:03Si vous le mettez numéro deux, c'est Barthez Lama.
00:54:05Mais non.
00:54:06Dominique, non.
00:54:07Ah si ?
00:54:08Mais non, là, vous allez trop vite.
00:54:10Il n'a pas prouvé un dixième de ce qu'a prouvé Mike Maignan.
00:54:14Je suis d'accord avec toi.
00:54:15Mais s'il est installé numéro deux,
00:54:17forcément, comme à l'expression de Karine, ça met des rats dans la tête du numéro un.
00:54:20Forcément, parce qu'aujourd'hui, il est loin.
00:54:23Ça va être dur.
00:54:25Alban Laffont, je vous rappelle Alban Laffont, aujourd'hui, il joue à Nantes.
00:54:28On disait que c'était la nouvelle vedette du football français.
00:54:31Personne ici n'a dit...
00:54:32Il n'a pas battu le Real Madrid.
00:54:33Personne n'a dit qu'il était du niveau de Mike Maignan.
00:54:36On parle de le mettre au niveau du numéro deux.
00:54:39Numéro deux, ça veut dire que tu es entre le trois et le un.
00:54:41Oui, mais quand il y avait Igor Lloris, il y avait Mike Maignan.
00:54:44Non, c'était Steve Mandanda.
00:54:46C'était Steve Mandanda, le numéro deux.
00:54:49Il a vécu avec l'ombre de Maignan, malgré tout, qu'on lui mettait un petit peu dans la tête.
00:54:55À la fin, il était en toute fin de carrière.
00:54:57Mike Maignan, il est en train de prendre le poste à bras de corps.
00:55:01Mike Maignan, déjà, il devrait se concentrer sur son football.
00:55:05Avant de se concentrer sur son pouvoir.
00:55:07C'est le premier point.
00:55:09Mais bien sûr, je suis d'accord avec vous.
00:55:11Il n'y a aucun souci avec Lucas Chevalier.
00:55:13Il n'a pas le niveau de Mike Maignan, loin de cela.
00:55:16Simplement, s'il est dans l'équipe de France et qu'il est proposé numéro deux,
00:55:19forcément, la concurrence dans l'esprit du public, des journalistes, de tout le monde.
00:55:23Mike Maignan, il est intouchable, aujourd'hui, aux yeux de tout le monde.
00:55:26Vous voulez même lui donner le brassard.
00:55:28Si je vous écoute, il faut que Kyane Bappé disparaisse du paysage du football français
00:55:33pour que Mike Maignan puisse être tranquille.
00:55:35On va porter un verre d'eau pour Sébastien Tarragot.
00:55:37On va faire une petite pause et on va se retrouver.
00:55:40Un verre d'eau, et pourquoi ?
00:55:41C'est quoi son réflexe ?
00:55:42Vous êtes en train de partir sur un débat où...
00:55:45Parfois, il y a des débats plus intéressants que ceux qui sont prévus.
00:55:4920h17, la pause, et les deux derniers débats flash.
00:55:52On va parler de Bruno Delgenesio et on va parler de Presnel Kimpembe,
00:55:56qui fait son retour à l'entraînement après une très longue blessure.
00:56:00RTL, on refait le match, avec Philippe Sanfourche.
00:56:06RTL, on refait le match, les débats flash.
00:56:11La dernière ligne droite, on refait le match, toujours avec Gilles Verdez,
00:56:14Sébastien Tarragot de la chaîne L'Equipe,
00:56:16Dominique Sébrac du Parisien, aujourd'hui en France,
00:56:18et Karine Galli, qui sera avec vous,
00:56:22et avec Eric Sylvestreau et Dave Apadou,
00:56:26dans RTL Foot, avec le derby du Nord !
00:56:29Les Lillois contre les Lançois, et demain, ce sera le classique.
00:56:32Et ce soir, on va avoir un œil aussi sur le classico,
00:56:35évidemment, le vrai, le classico historique,
00:56:38entre le Real et le Barça.
00:56:40On va revenir sur cette belle semaine de Ligue des Champions,
00:56:44et on va rester sur le LOSC,
00:56:46avec Bruno Genesio, qui est donc le tombeur de légende,
00:56:50le seul, avec Jurgen Klopp, à avoir réussi à battre
00:56:54et Guardiola, et Ancelotti, et Mourinho,
00:56:57et Diego Simeone, donc 4 géants de l'histoire du jeu,
00:57:01toujours en actualité, 4 des plus grands entraîneurs
00:57:04de football au monde.
00:57:06Est-ce une superbe carte de visite,
00:57:09un très beau concours de circonstances peut-être,
00:57:11un peu anecdotique,
00:57:13ou la preuve que les top clubs européens
00:57:15qui l'ont battu, ont raté ?
00:57:17Jusqu'ici, un grand coach, qu'ils auraient pu faire signer,
00:57:20Gilles Verdez, vous avez 45 secondes.
00:57:22J'aime Genesio, c'est un grand coach,
00:57:24c'est un homme honnête, il a réussi à Lyon,
00:57:27dont il a été exfiltré d'une manière indigne.
00:57:29Pour moi d'abord, il est dans des bons clubs,
00:57:31à Rennes c'était un peu moins bien,
00:57:33il est allé en Chine, là il est dans le club qu'il lui faut,
00:57:36et je trouve que c'est quelqu'un qui correspond
00:57:38exactement à l'identité des clubs,
00:57:40qui l'incarne à chaque fois, l'esprit club,
00:57:42c'est quelqu'un de bien, c'est un entraîneur français
00:57:44qui nous honore, c'est l'égal de Klopp quand même,
00:57:46le foot c'est aussi, peut-être surtout,
00:57:48une affaire de statistique au sens de victoire,
00:57:51il a gagné contre tous ses coachs,
00:57:53c'est forcément pas un hasard,
00:57:55c'est pas un concours de circonstances,
00:57:57tout le mérite lui en revient,
00:57:59il a formulé, je trouve,
00:58:01des principes auxquels ses joueurs adhèrent,
00:58:03et il a toute ma reconnaissance.
00:58:05Et donc ?
00:58:06Je l'aime.
00:58:07Et donc ?
00:58:08Il aurait dû signer dans un grand club,
00:58:10dans un top club européen ?
00:58:11Les Grands Clubs l'ont raté, oui.
00:58:13Vous voulez vous l'entendre dire ?
00:58:15Je l'aime, c'est ce que je voulais dire moi.
00:58:17Tour de table.
00:58:19J'allais faire le même reproche que Karine m'a fait,
00:58:22on était hors-sujet.
00:58:23Je suis d'accord avec ce qu'a dit Gilles,
00:58:26même si je lui laisse l'amour qu'il lui porte.
00:58:28Je l'aime.
00:58:29Évidemment, je n'irai pas jusque-là.
00:58:31Mais non, je ne lui donne pas le point,
00:58:34je ne suis pas d'accord sur l'histoire des clubs européens
00:58:36qui auraient raté Genesio.
00:58:38Karine Galli ?
00:58:39Moi non plus, je ne lui donne pas le point,
00:58:41et en plus, mais vraiment Bruno Genesio,
00:58:43il m'a agacé après la victoire,
00:58:45là je l'ai un peu en travers de la gorge.
00:58:47C'est typique de la haine anti-Genesio.
00:58:50Quelques bobos, c'est pour ça que je l'aime.
00:58:53Je l'ai souvent défendu, je continuerai,
00:58:55mais là sur le match, non.
00:58:57En fait, j'ai un peu modifié le sens de votre question,
00:59:00parce que je voulais que les bobos puissent manifester
00:59:02leur haine anti-Genesio.
00:59:04On va voir s'ils sont tous sortis du bois ou pas les bobos,
00:59:08puisqu'on n'a pas encore eu le vote de Dominique Sévrac.
00:59:10Sorti du bobo !
00:59:12Ça c'est vrai.
00:59:14Bonsoir Karine.
00:59:16J'adore Genesio,
00:59:18mais je ne pense pas que Liverpool ou Manchester City
00:59:21aient raté cet entraîneur.
00:59:24Je pense qu'ils le savaient, qu'il existait,
00:59:26qu'ils ne l'ont délibérément pas choisi.
00:59:28Comme le Real Madrid a délibérément pas choisi Unai Emery par exemple.
00:59:31Il y en a qui ramènent toujours Kylian Mbappé,
00:59:33moi je ramène toujours Unai Emery.
00:59:35Vous êtes tous d'accord,
00:59:37je vais poser la question autrement,
00:59:39est-ce que parmi les grands entraîneurs français
00:59:41des 10-15 dernières années,
00:59:43est-ce que Bruno Genesio a sa place ?
00:59:46Zidane, Deschamps ?
00:59:48Zidane, Deschamps, on va les mettre à part.
00:59:50Deschamps sélectionneur, Zidane hors normes.
00:59:52Mais un Laurent Blanc par exemple,
00:59:54est-ce qu'on peut le mettre ?
00:59:56Non, Laurent Blanc il a entraîné le PSG
00:59:58et il a été sélectionneur de l'équipe de France.
01:00:00Et il a été champion de France avec Bordeaux.
01:00:02Et quel est le rapport avec Bruno Genesio ?
01:00:04Et puis il a entraîné le PSG quand même.
01:00:06Oui mais je l'ai dit en premier.
01:00:08Bruno Genesio, je trouve que c'est une erreur
01:00:10qu'il ait été viré de Lyon.
01:00:12Ça c'est une chose, bien sûr.
01:00:15Et c'est des ânes farcies.
01:00:17Mais ça n'empêche que Bruno Genesio,
01:00:19il entraîne Lille aujourd'hui, ce qui est bien.
01:00:21C'est son niveau, c'est son plafond de verre.
01:00:23Non mais c'est bien !
01:00:25Et ce qui s'est passé sur la pelouse,
01:00:27c'est une énorme chance.
01:00:29Et la victoire modeste,
01:00:31ça arrive dans l'histoire du foot.
01:00:33Tant mieux pour une fois, c'est pour un club français.
01:00:35Mais ne me dis pas que tu avais tout prévu,
01:00:37que c'est une victoire méritée
01:00:39et que le scénario s'est passé sans accroc.
01:00:41Non, franchement, c'est pas ça.
01:00:43Lille a eu, effectivement,
01:00:45énormément de réussites.
01:00:47Il se trouve, en revanche,
01:00:49que ça arrive dans la foulée
01:00:51de la victoire face au Real Madrid,
01:00:53qui là a été
01:00:55belle et dessinée.
01:00:57Mais encore une fois,
01:00:59être un très bon entraîneur
01:01:01de clubs européens
01:01:03qui peuvent de temps en temps réussir des exploits,
01:01:05c'est une chose.
01:01:07Et il en est un.
01:01:09C'est un très bon entraîneur pour cette dimension-là.
01:01:11Mais être un très bon entraîneur
01:01:13des très grands clubs européens,
01:01:15ça n'a rien à voir.
01:01:17Ce n'est pas le même métier.
01:01:19Ce n'est pas le même travail.
01:01:21Et Laurent Blanc,
01:01:23il pouvait gérer à l'époque
01:01:25un vestiaire
01:01:27avec des personnalités qu'il y avait au PSG.
01:01:29Je crois que pour Bruno Genesio,
01:01:31ce serait plus difficile.
01:01:33C'est comme ça, c'est l'injuste.
01:01:35Mais il faut un charisme,
01:01:37il faut une image.
01:01:39Il faut quelque chose
01:01:41qui n'a pas Genesio.
01:01:43Une forme de légitimité,
01:01:45une carte de visite.
01:01:47Ça, ça parle à tous les joueurs.
01:01:49Malheureusement,
01:01:51Diego Simeone,
01:01:53quand on lui parle
01:01:55de Genesio,
01:01:57il dit qui ?
01:01:59Et puis après, il est gêné.
01:02:01On lui dit, l'entraîneur de Lille qui vient de vous battre.
01:02:03Ah oui, c'est un très bon entraîneur.
01:02:05Mais ça, c'est une réalité.
01:02:07C'est injuste, parfois.
01:02:09Philippe, j'ai parlé de Unai Emery,
01:02:11mais parce qu'il y a des entraîneurs qui sont faits pour certains clubs
01:02:13et d'autres pour certains joueurs.
01:02:15Est-ce que vous en savez ?
01:02:17Parce qu'on ne lui proposera pas
01:02:19de l'Unicartima, par exemple.
01:02:21Pinazzavi, il ne l'a pas mis au FC Barcelone.
01:02:23Le poste de sélectionneur de l'Espagne,
01:02:25il est souvent vacant. Unai Emery, il n'est jamais sollicité.
01:02:27Le poste de Real Madrid, il tourne.
01:02:29Ce n'est pas que dans le Chelsea ou Zidane.
01:02:31On a vu au PSG que ça ne marchait pas à Genesio, on ne l'a pas vu.
01:02:33Il n'a pas la carte.
01:02:35Il est formidable à Aston Villa,
01:02:37mais il ne sera pas formidable à Real Madrid.
01:02:39En tout cas, il n'aura pas l'opportunité,
01:02:41parce qu'on ne pensera jamais à lui.
01:02:43Genesio, on ne pensera jamais à lui pour l'équipe de France
01:02:45et on ne pensera jamais à lui au PSG.
01:02:47Peut-être qu'il y a un grand club espagnol qui va lui dire là.
01:02:49C'est quoi un grand club espagnol ? C'est Séville.
01:02:51Oui, il pourra aller à Séville, mais il ne pourra pas aller à Barcelone.
01:02:53Il n'ira jamais à Barcelone. Il prendra toujours Anne Cifflik et jamais à Genesio.
01:02:55Mais s'il va à Séville, c'est déjà génial.
01:02:57Ah bah, c'est immense.
01:02:59Mais en fait,
01:03:01est-ce que les grands clubs européens
01:03:05ne pensent pas à Genesio ?
01:03:07Citi, ils ne l'ont jamais pensé.
01:03:09C'est parce qu'il n'a pas la carte.
01:03:11Vous êtes en train de dire...
01:03:13C'est pas moi qui lui dis, prends pas Genesio.
01:03:15C'est le bord de Citi qui décide.
01:03:17Le bord d'Arsenal, je ne lui dis pas, s'il te plaît, prends pas Genesio.
01:03:19En fait, il faut le juger pour ce qu'il dégage,
01:03:21pas pour ce qu'il laisse.
01:03:23Mais c'est la réalité du football, malheureusement.
01:03:25Et puis attention, battre des grandes équipes,
01:03:27c'est plus facile que de s'imposer
01:03:29quand tu es dans des grandes équipes sur la durée.
01:03:31Ça n'a rien à voir.
01:03:33C'est bien fait, c'est super facile.
01:03:41Dernier débat flash de la soirée.
01:03:43On va parler du retour
01:03:45de Presnel Kimpembe,
01:03:47le défenseur du Paris Saint-Germain.
01:03:49Plus d'un an et demi d'absence après sa rupture du tendon d'Achille.
01:03:51Donc énorme blessure.
01:03:53Il a 29 ans, il fait son retour.
01:03:55C'est tout frais, il ne joue même pas encore
01:03:57avec le PSG.
01:03:59Mais donc à 29 ans,
01:04:01un an et demi de la prochaine Coupe du Monde.
01:04:03Est-ce qu'il peut légitimement,
01:04:05Presnel Kimpembe, espérer retrouver
01:04:07la forme suffisamment
01:04:09pour postuler
01:04:11à une place de titulaire
01:04:13en équipe de France ?
01:04:15Dominique Sévrac, vous avez 45 secondes.
01:04:17Je lui souhaite le meilleur à Presnel Kimpembe,
01:04:19mais peut-il légitimement postuler à nouveau
01:04:21pour l'équipe de France ? La réponse est non.
01:04:23Son corps l'a lâché.
01:04:25Quand votre corps vous lâche,
01:04:27le mental, on a beau être un guerrier,
01:04:29on a beau vivre sur un storytelling
01:04:31qui est, je suis un titi, j'y crois,
01:04:33je suis à fond, j'ai les supporters,
01:04:35le cup, j'ai une âme
01:04:37de guerrier,
01:04:39d'ailleurs, non, en fait, ça suffit pas.
01:04:41Il est absent depuis
01:04:43trop longtemps pour espérer
01:04:45le revoir à un très très
01:04:47haut niveau. L'équipe de France, je considère que c'est le très
01:04:49haut niveau, que la Coupe du Monde, c'est dans un an
01:04:51et demi, comme vous l'avez dit, même un peu plus.
01:04:53Donc il aura 31 ans, 32 ans.
01:04:55Non, c'est fini pour lui. Après, s'il rejoue
01:04:57au football, il peut faire un 32e
01:04:59de finale de Coupe de France, on lui espère.
01:05:01Ou même un match de Ligue 1, mais
01:05:03non, l'équipe de France, c'est fini.
01:05:05C'est un vrai violeur. En tout cas,
01:05:07ça a le mérite d'être clair. Gilles Verdez,
01:05:09point ou pas point ? Hélas,
01:05:11point, parce que j'adore
01:05:13Kimpembe, mais je pense pas.
01:05:15Nous, on aime tout le monde.
01:05:17Vincent Tarago ? Sauf Dominique.
01:05:19J'ai trouvé
01:05:21Dominique 1 un peu dur,
01:05:23un peu excessif, mais je lui donne le point malgré tout.
01:05:25Pour la gloire ?
01:05:27Pas pour la gloire, pour l'égalisation,
01:05:29avec vous, quand même. Sauf la chute,
01:05:31parce que là, tout était brillant,
01:05:33mais le coup, il peut espérer jouer un 32e de finale,
01:05:35là, c'était trop. C'est pour comment faire, quoi ?
01:05:37Là, c'était trop. J'ai envie de retirer mon point.
01:05:39C'est vraiment un mauvais tacle par derrière.
01:05:41Il va pas commencer sur un PSG ou un Monaco.
01:05:43Non, mais bon, il peut peut-être espérer mieux
01:05:45dans sa carrière qu'un 32e de finale.
01:05:47J'accueille à grand plaisir Alex Silvestro
01:05:49dans ce... Tout ça, on va dire qu'il aura joué en 2024,
01:05:51s'il joue en Coupe de France,
01:05:53parce que les clubs de Ligue 1 rentrent avant Noël, cette année,
01:05:55en Coupe de France.
01:05:57Merci.
01:05:59Votre avis, Eric ? Ils m'ont tous enterré
01:06:01après Snell Kimpembe, donc aujourd'hui,
01:06:03les Konathé,
01:06:05c'est de toute façon plus fort que Kimpembe.
01:06:07Malheureusement, on s'est d'accord avec eux.
01:06:09Et je crains que ce soit pareil pour Paul Pogba,
01:06:11même si tout le monde veut le voir.
01:06:13Il m'a mis Paul Pogba...
01:06:15Non, mais n'allons pas trop vite avec ces joueurs
01:06:17qui n'ont pas joué depuis deux ans.
01:06:19Moi, j'y crois, après Snell Kimpembe,
01:06:21et je vous dis que s'il est au top de sa forme,
01:06:23il a sa place en équipe de France.
01:06:25Il n'avait déjà pas sa place en équipe de France
01:06:27quand il avait son meilleur niveau.
01:06:29Là, il y a un moment, il faut être sérieux.
01:06:31Très bien, il vous répondra.
01:06:33Programme de choix, Eric ?
01:06:35Ah ben oui, on va se réunir
01:06:37et on va surveiller le Classico également.
01:06:39Beaucoup de Français titulaires.
01:06:41Kamavinga, Chouameni, Mendy et Mbappé.
01:06:43Voilà, 2 buts à 1, toujours, pour Brest,
01:06:45face à Reims, et le SCO d'Angers
01:06:47qui a battu Saint-Etienne 4 buts à 2
01:06:49tout à l'heure. On refait le match,
01:06:51on se retrouve la semaine prochaine, même heure, même endroit,
01:06:5319h, et en attendant, n'hésitez pas à consommer
01:06:55la quotidienne, le podcast
01:06:57sur les plateformes numériques,
01:06:59rtl.fr et l'appli RTL.
01:07:01Salut à tous.