Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Sébastien Tarrago, Dominique Sévérac, Florian Gazan pour 1h30 de débat.
Au sommaire ce 24/02/24 :
- OM : le procès en âge de Gasset est il déplacé ? Benatia / UNFP, un épisode indigne ? Longoria peut il encore sauver sa tête ?
- Lens éliminé par Fribourg : énorme fiasco ou reflet du niveau de la L1 ?
- Sonorisation des arbitres : réel progrès ou simple pansement ?
A 20h, les débats flash avec Carine Galli :
- l'OL va-t-il finir devant l'OM ?
- les Bleues en finale de L.d.Nations : preuve qu'Hervé Renard a fait progresser cette sélection ?
- Arthur Jorge : meilleur entraineur de l'histoire du PSG
- 1/8 accrochés en LdC : niveau en baisse ?
Regardez On refait le match du 24 février 2024 avec Philippe Sanfourche.
Au sommaire ce 24/02/24 :
- OM : le procès en âge de Gasset est il déplacé ? Benatia / UNFP, un épisode indigne ? Longoria peut il encore sauver sa tête ?
- Lens éliminé par Fribourg : énorme fiasco ou reflet du niveau de la L1 ?
- Sonorisation des arbitres : réel progrès ou simple pansement ?
A 20h, les débats flash avec Carine Galli :
- l'OL va-t-il finir devant l'OM ?
- les Bleues en finale de L.d.Nations : preuve qu'Hervé Renard a fait progresser cette sélection ?
- Arthur Jorge : meilleur entraineur de l'histoire du PSG
- 1/8 accrochés en LdC : niveau en baisse ?
Regardez On refait le match du 24 février 2024 avec Philippe Sanfourche.
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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 19h20h30 on refait le match sur RTL. Présenté par Philippe Sanfourche.
00:00:10 Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver comme chaque samedi 19h. On est ensemble pour
00:00:25 quatre très belles heures de direct foot sur RTL. Puisqu'après on refait le match vous retrouverez
00:00:30 Baptiste Durieux, Karine Galli et Xavier Domergue dans RTL Foot. L'affiche de Ligue 1 ce soir
00:00:36 Strasbourg face à Brest, la sensation du championnat, le dauphin du PSG qui lui jouera face à Rennes demain au Parc des Princes.
00:00:44 Pour l'heure on refait le match. Vous allez prendre votre dos aux hebdomadaires de débats sur toute l'actu foot.
00:00:51 Le terrain mais pas que les coulisses, l'arbitrage, les instances, les polémiques culturelles, médiatiques, tout ce qui fait
00:00:57 l'univers du ballon rond décrypté par le gotha des
00:01:02 observateurs hexagonaux qui me rejoignent ce soir autour de la table monsieur Sébastien Tarragot de la chaîne L'Equipe. Bonsoir.
00:01:09 - Bonsoir Philippe, je suis resté contrairement à Kyan Bappe.
00:01:12 - Souhaitez-vous me garder cette chance ? - Mais à quel prix ?
00:01:16 Dominique Sévrac. - Bien le bonsoir.
00:01:19 - Le partenaire du parisien. - Évidemment. - Très heureux de vous recevoir.
00:01:22 - Je crois qu'il y avait Jean-Philippe sorti en premier le départ de Kyan Bappe. - Il me semblerait qu'en février. - En 2017 je crois.
00:01:28 - En 2017 ils avaient annoncé qu'il partira jour. - Vous êtes mouillé.
00:01:32 Certains ne se jettent pas toujours à l'eau comme ça.
00:01:35 Florian Gazan également.
00:01:38 On refait le match au quotidien.
00:01:41 La quotidienne à retrouver sur sur l'appli RTL, sur le site RTL.fr, sur toutes les bonnes plateformes.
00:01:48 Vous êtes de plus en plus nombreux à nous retrouver sur le podcast.
00:01:52 Tout à fait, c'est notamment aussi grâce à vous Philippe, car tout le service des sports participe, c'est un plaisir.
00:01:56 Et bonsoir à toutes et à tous.
00:01:58 - C'est un travail. - C'est un peu...
00:02:00 - C'est les Césars. - Nous c'est un collectif.
00:02:02 - C'est les Césars. - Beaucoup de flèches.
00:02:04 - Florian est quand même bon. - C'est pour ça qu'on le retrouve toutes les demie-heures sur RTL, tous les jours de la semaine.
00:02:08 Il n'a que des amis.
00:02:11 - Et en plus c'est mon petit corporex.
00:02:13 Vous allez être bon, il va falloir être bon parce qu'il y a un sacré sommaire ce soir.
00:02:15 Trois grands débats dans la première heure, vous en avez l'habitude évidemment.
00:02:18 Un court tournable, l'Olympique de Marseille, le départ de Gattuso, l'arrivée de Gasset, la Calif, le soulagement en Coupe d'Europe.
00:02:25 On va se poser toutes les questions et notamment celle de l'âge de ce nouveau coach, 70 ans.
00:02:31 Ça fait rire certains, ça en inquiète d'autres.
00:02:34 Est-ce que c'est déplacé ou est-ce que c'est légitime de soulever ce débat ?
00:02:38 On reviendra ensuite sur la Bérezina des autres clubs français en Coupe d'Europe.
00:02:43 La France notamment, sortie par Fribourg.
00:02:45 Est-ce un fiasco ou est-ce le reflet tout simplement du niveau de notre bonne vieille Ligue 1 ?
00:02:50 Et puis l'arbitrage français encore en crise mais bientôt sonorisé avec des micros pour expliquer au public, aux joueurs, à tout le monde ce qui s'est passé sur la VAR.
00:02:59 Est-ce que c'est un gadget ou est-ce que c'est une réelle avancée ?
00:03:03 À 20h, les débats flash, l'arrivée de Karengali, 4 questions, 4 réponses en 45 secondes chrono.
00:03:08 L'OL va-t-il finir devant l'OM en Ligue 1 ?
00:03:11 Les Bleus ES en finale de Ligue des Nations, est-ce que c'est la preuve qu'Hervé Renard a fait progresser cette sélection ?
00:03:18 La disparition d'Arthur Georges, l'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, si c'était lui le plus grand entraîneur de l'histoire du PSG.
00:03:25 Et puis les huitièmes de finale Allée de la Ligue des Champions sont terminés.
00:03:28 Ils ont tous été très accrochés mais est-ce que le niveau n'est pas un peu en baisse ?
00:03:32 On se posera la question. On est ensemble jusqu'à 20h30.
00:03:35 Merci d'être avec nous. On refait le match. C'est parti !
00:03:39 RTL, on refait le match.
00:03:41 Avant d'ouvrir le grand dossier sur l'OM, il y avait un match à 17h qui s'est terminé entre Lorient et Nantes.
00:03:54 Match au couteau puisqu'on est vraiment dans la zone rouge pour le maintien en Ligue 1.
00:03:59 Ce sont les Nantais qui ont réalisé le très gros coup de la fin d'après-midi avec cette petite victoire au combien précieuse ?
00:04:05 1-0 au Moustoir sous les yeux de Philippe Audouin.
00:04:08 Bonsoir Philippe.
00:04:09 Salut Philippe, bonsoir tout le monde.
00:04:11 C'est un sacré coup que font les Nantais. Est-ce que ça reflète bien l'équilibre des forces cet après-midi ?
00:04:16 Ce n'était pas un grand match. C'est le moins qu'on puisse dire.
00:04:19 C'était vraiment le 15e contre le 16e.
00:04:21 Je dirais que Nantes, qui était quand même dans une série difficile, une seule victoire sur les huit derniers matchs,
00:04:27 alors qu'à l'inverse Lorient était en plein redressement, quatre matchs en défaite et surtout trois victoires de suite pour les Lorientais,
00:04:34 je dirais que Nantes a plutôt bien géré son affaire parce que les Nantais n'ont quasiment pas concédé d'occasion.
00:04:40 Ils ont su marquer dès le début de la deuxième mi-temps, très joli but d'ailleurs de Castelletto qui reprend de l'intérieur du pied de Voley
00:04:47 avec un ballon qui arrivait à mi-hauteur suite à un excellent travail de Simon dès la quatrième minute de la deuxième mi-temps.
00:04:53 Ensuite les Nantais ont cadenassé et ils n'ont pas eu trop de mal finalement parce que les Lorientais ont semblé vraiment en deçà
00:04:59 de ce qu'ils avaient montré sur les trois dernières journées.
00:05:02 Donc finalement la victoire n'est pas illogique mais franchement ça se serait terminé par un 0 à 0, ça n'aurait pas été anormal non plus.
00:05:09 Voilà, bon c'était pas un grand match, on l'aura compris, Philippe Oduin qui ne peut pas avoir tous les jours des rêves Milan
00:05:15 avec un scénario et une intensité de la Coupe d'Europe.
00:05:20 Merci beaucoup Philippe, on te laisse à l'aide tout de suite en zone mix, en conférence de presse pour avoir toutes les réactions bien chaudes dans RTL Foot
00:05:27 à partir de 20h30. Un mot messieurs sur cette rencontre pas folie chaune, les Nantais peut-être qui assurent le maintien, on n'en est pas là,
00:05:35 mais qui se relancent un petit peu dans une saison bien compliquée.
00:05:39 Résultat surprenant avec un superbe but, le but est beau, superbe but, ça valait le déplacement pour le but.
00:05:45 Moi j'étais à Nantes-Pégez la semaine dernière, je trouve que Nantes est quand même très très faible.
00:05:51 Donc ce sont deux équipes qui sont au bord du précipice. Je m'étonne du silence de Loic Ferry cette année.
00:05:58 Je le trouve qu'il est un peu absent des débats. C'est un président très interventionniste, on se souvient tous il y a une quinzaine d'années
00:06:04 d'un Christian Gourcuff ne regrettant pas de quitter ce Lorient-là dirigé par cet homme d'affaires
00:06:12 qui ne colle pas trop à l'ADN de Christian Gourcuff.
00:06:17 J'avais l'habitude de voir un président très interventionniste, Lorient pourrait finir en Ligue 2,
00:06:22 j'ai l'impression que ça ne l'intéresse pas ou ça ne l'intéresse plus.
00:06:25 C'est quand même surtout l'échec de Régis Lebry qui était le nouveau Pepe Guardiola.
00:06:30 Qui avait dit ça ?
00:06:31 Beaucoup de gens non ?
00:06:32 Ah bon ? Les gens s'en foutent.
00:06:33 Comme toujours quand un jeune entraîneur gagne 10 matchs de suite.
00:06:37 Mais il a eu beaucoup de pouvoir, il a obtenu tous les pouvoirs.
00:06:41 La saison a mal débuté puisqu'il laissait imaginer qu'il allait partir.
00:06:48 Il a demandé à avoir davantage de pouvoir, il les a obtenus.
00:06:51 Il a eu la tête notamment d'un homme important du club.
00:06:54 Et au final quand vous gérez un club de cette manière-là, ça ne fonctionne jamais.
00:06:59 Et c'est ça qui est rationnant dans le football.
00:07:01 C'est qu'en général quand même, quand vous travaillez mal, ça ne se passe pas très bien.
00:07:05 Et c'est le cas, vous donnez les clés à un entraîneur avec un agent qui traîne par là.
00:07:10 C'est le football, c'est comme ça, c'est un peu partout.
00:07:12 Mais c'est la réalité du FC Lorient et c'est dommage.
00:07:15 La première charge à 19h10.
00:07:16 Mais non mais c'est la vérité ou pas ?
00:07:17 Je ne pensais pas que ce serait sur Lorient.
00:07:18 Et Benjamin Mendy par exemple, on en parle ou pas ?
00:07:21 Benjamin Mendy, il a le même agent que Régis Lebris.
00:07:24 Voilà, ça c'est la réalité.
00:07:26 On sait comment ça se passe.
00:07:27 Le nouvel adjoint de Régis Lebris, il était à Nice où cet agent-là fait tout ce qu'il veut.
00:07:34 Bah citons son nom.
00:07:35 Il s'appelle Messa Indiaï, c'est pas un souci.
00:07:37 C'est un très bon agent par ailleurs, d'ailleurs attention, c'est quelqu'un qui a de grandes qualités.
00:07:41 Qui pèse beaucoup sur le marché européen.
00:07:44 Mais il y a des choses un peu étranges.
00:07:47 Et quand on vous retrouve avec Benjamin Mendy, on a appris assez vite du côté, grâce notamment aux confrères qui travaillent en Bretagne,
00:07:55 que Benjamin Mendy, dès qu'il est arrivé, il a fait absolument n'importe quoi comme d'habitude.
00:07:59 On rappelle pour ceux qui ne seraient pas forcément informés que Benjamin Mendy,
00:08:03 c'est le joueur dont le procès a duré extrêmement longtemps en Angleterre,
00:08:07 qui était accusé de multiples viols.
00:08:09 Qui a fait un peu de prison, qui a été blanchi.
00:08:11 Qui a fait beaucoup de prison préventive.
00:08:13 Bien sûr qu'il a été blanchi.
00:08:14 Et qui a été blanchi et qui donc tente de relancer une carrière bien compromise.
00:08:18 Il tente difficilement, puisqu'il a eu une nouvelle chance, c'était exceptionnel pour lui,
00:08:22 et il a fait absolument n'importe quoi.
00:08:24 Donc là, clairement, on a rendu service à un agent et on s'est encore trompé.
00:08:29 Donc quand on a un club qui est plus ou moins stable, quand même,
00:08:34 et que pour un entraîneur, parce qu'il ne s'entend pas avec un homme important du club,
00:08:40 vous dégagez cet homme-là, vous prenez des risques considérables.
00:08:44 Et vous avez intérêt à ce que ce soit Pepe Guardiola, pas Régis Lebris.
00:08:48 Très intéressant tout ça.
00:08:50 Florent Gazan pour conclure sur Val D'Anthe.
00:08:52 Juste un mot sur Val D'Anthe, ils ont trois points de plus que Lorient,
00:08:54 donc finalement eux aussi pour être dans la charrette,
00:08:56 on a de toute façon dix clubs qui sont globalement en danger.
00:08:59 Val-des-Marques n'était pas un exemple non plus.
00:09:01 Nantes, ils ont du mal, dernière victoire à domicile, c'était le 2 décembre.
00:09:04 Ils ne gagnent pas un match à la Beaujoire cette année.
00:09:06 Ils ne font que des résultats à l'extérieur, c'est assez étonnant.
00:09:09 Et Gourvenegh, bon, reste un entraîneur sur lequel on misait beaucoup
00:09:13 et qui à l'arrivée ne fait pas grand-chose.
00:09:15 En général, c'est quand on n'arrive pas à faire le jeu qu'on gagne à l'extérieur.
00:09:17 Au tout début, on disait que c'était le nouvel espoir du football.
00:09:20 Oui, oui, mais bon, voilà, il n'était jamais vraiment connu.
00:09:23 Précieuse victoire ce soir de Nantes 1-0 sur la pelouse de Lorient.
00:09:27 Messieurs, je vous propose de faire une première pause dans "Refais le match"
00:09:30 et on se retrouve ensuite pour le premier grand débat du jour sur l'Olympique de Marseille.
00:09:34 Le départ de Gattuso, l'arrivée de Gasset, la polémique, le feuilleton,
00:09:39 Jonathan Klos, les sorties de Mehdi Benazia.
00:09:41 Il s'est passé beaucoup de choses, énormément de choses depuis une semaine avec l'Olympique de Marseille.
00:09:45 On va essayer d'être synthétique.
00:09:47 Après la pause, à tout de suite dans "Refais le match".
00:09:50 RTL, on refait le match avec Philippe Sanfourche.
00:09:54 Philippe Sanfourche, on refait le match sur RTL.
00:10:00 Cinq mois sur le banc, plus de défaites et de matchs nuls que de victoires en championnat.
00:10:07 C'est vrai que le bilan de Gattuso est le pire qu'ait connu l'Olympique de Marseille ces dix dernières années.
00:10:12 Gattuso, c'est facile de pointer du doigt et de prendre des décisions comme ça,
00:10:16 mais est-ce que c'est réellement le responsable ? Je ne pense pas.
00:10:18 Après, il fallait un coup de pâte. Ils l'ont trouvé.
00:10:20 Et oui, Papi Gasset a soufflé ses 70 bougies le 9 décembre dernier,
00:10:24 mais il est toujours d'attaque pour cornaquer les jeunes footballeurs de l'Olympique de Marseille.
00:10:28 D'ailleurs, il parle comme un "junks".
00:10:30 Je kiffe, comme disent mes petits. Moi, j'ai dit pourquoi j'étais là.
00:10:33 Je dirais que le mental dans la vie, c'est 80% de la performance.
00:10:43 Je kiffe ! Jean-Louis Gasset, sur le banc de l'Olympique de Marseille,
00:10:49 se mène donc riche en émotions. On l'a dit, il y a un événement,
00:10:52 comme peu de clubs sont capables de nous les faire vivre.
00:10:55 Évidemment, l'OM est un de ces rares clubs qui s'est, comme ça, suscité autant d'émotions.
00:11:00 On résume rapidement. Lundi, Gattuso débarqué après une énième déconvenue,
00:11:04 la défaite à Brest, alors que l'OM était en supériorité numérique.
00:11:07 Mardi, nomination express de Jean-Louis Gasset.
00:11:10 Le coach, fraîchement débarqué par la Côte d'Ivoire durant la Cannes.
00:11:14 Et puis jeudi, premier match et première victoire 3-1 face au Shakhtar Donetsk.
00:11:19 L'OM qualifié pour les huitièmes de finale de Ligue Europa,
00:11:22 à confirmer, évidemment, demain face à Montpellier en Ligue 1.
00:11:26 Premier tour de table, déjà, mais si on va faire dans l'ordre.
00:11:30 Gattuso, pire bilan, on l'a dit, depuis Michel.
00:11:35 Est-ce que l'OM a bien fait de saisir cette fenêtre ?
00:11:40 Est-ce que c'était le moment ou jamais ?
00:11:42 - Il était temps, Philippe, que Lyon et Marseille se séparent
00:11:45 des deux plus nuls Italiens qu'on ait vus sur les bancs de touches français
00:11:48 ces dernières années, Fabio Grosso et Gattuso.
00:11:51 Gattuso, c'était très gênant, body language, langage corporel insupportable,
00:11:55 à hurler sur l'arrière-droite ou l'arrière-gauche selon la période.
00:11:59 Progression tactile nulle, je ne sais pas ce qu'il voulait faire.
00:12:03 S'il voulait jouer à 3, à 4, s'il voulait une attaque à 2,
00:12:06 s'il voulait Vitignac et parti au Marcato, s'il voulait Aubameyang, il n'en voulait pas.
00:12:10 Je n'ai jamais compris le fil conducteur comme je n'ai jamais compris Fabio Grosso.
00:12:14 Donc les nuls, on les remplace, on les vire, mais il y a encore plus nuls que le nul,
00:12:18 c'est évidemment Pablo Longoria qui nous aura fait une saison,
00:12:21 c'est sans doute sa plus belle, entre les transferts...
00:12:24 - Il n'est pas fini. - Oui, c'est vrai qu'il a encore un peu de marge.
00:12:28 Il aura changé, il y a eu Marcelino, Pancho Abardonado, Grosso, Gasset.
00:12:33 Gasset c'est évidemment pas son choix, parce que ça ne correspond pas du tout à son ADN.
00:12:37 Le Marcato, c'est comme d'habitude, mais alors là c'est fantastique puisqu'ils sont tous nuls.
00:12:42 Donc on le félicite vraiment Longoria, puisque la raison d'être de ce qu'il est,
00:12:46 c'est-à-dire faire des transferts, ça s'effondre, ça s'écroule.
00:12:49 Le vide, la coquille vide est là, la nullité est là, il ne sert à rien, il faut qu'il s'en aille.
00:12:55 Bon, là Gasset va finir la saison, si j'ai bien compris le projet de cette mec Christophe Galtier après,
00:12:59 on verra, j'ai l'impression qu'il...
00:13:01 - C'est vrai que c'est formidable, parce qu'il nous fait tous les thèmes.
00:13:04 - Il nous fait la délégation. - C'est le même de Longoria, c'est du n'importe quoi.
00:13:08 - On va y aller, Dominique. - De Marseille.
00:13:11 Je suis sur Gatouzo, et puis après on va accueillir Émile Leclerc,
00:13:15 parce qu'on a fait un grand sondage cette semaine avec nos amis de Doxa,
00:13:19 justement pour savoir quel était l'impact de tout cela sur le grand public, et c'est assez intéressant.
00:13:23 - Moi je place quand même Gatouzo un peu au-dessus de Fabio Grosso,
00:13:27 parce que Fabio Grosso pour le coup je pense qu'à ce niveau-là, ça n'existe pas.
00:13:31 C'est le pire entraîneur de l'histoire de ce jeu.
00:13:35 Et c'est incroyable. À ce niveau-là j'entends, Gatouzo...
00:13:39 - Il avait été quand même, on le rappelle, préféré à Gatouzo par le sport de...
00:13:45 - Tout le monde dans le milieu du football sait qu'il est moyen.
00:13:49 Moyen c'est peut-être un peu gentil, mais c'est vrai qu'il n'a pas une bonne réputation dans le milieu du football.
00:13:53 Donc la bizarrerie, c'est que Marseille l'ait recruté.
00:13:59 C'est ça la bizarrerie. Parce que tout le monde sait que sur le plan tactique, c'est un peu faible.
00:14:05 - Il a été recruté sur la gueule de l'emploi. - Mais il voulait un nom.
00:14:07 - On parlait des agents, il a un agent puissant.
00:14:11 - Voilà, à un moment ça ne suffit pas. Même si moi je trouvais...
00:14:15 Je pouvais comprendre le choix parce qu'au moins il avait entraîné dans des grands clubs.
00:14:19 Milan, Valence un petit peu, Naples... - Oui mais l'OM n'est plus un grand club.
00:14:23 - Non, mais au moins il avait cette expérience-là. Donc je me disais pourquoi pas ?
00:14:28 Bon ben c'est un échec et c'est vrai que sa médiocrité tactique qui était vraiment connue de tout le milieu du football,
00:14:34 s'est révélée exacte. - Et surtout son aveuglement.
00:14:37 Parce qu'il avait quand même eu une bonne période avec Gatouzo, faut quand même pas non plus avoir d'espoir.
00:14:41 Ils ont eu une bonne période en décembre quand il est passé avec ce 3-5-2.
00:14:47 Et on n'a pas compris pourquoi il est revenu et s'est entêté sur son 4-3-3.
00:14:50 C'est surtout l'échec d'un aveuglement Gatouzo.
00:14:53 C'est-à-dire qu'il n'a pas voulu s'adapter à son effectif,
00:14:56 il a voulu absolument passer au forceps avec ce schéma de jeu qui ne correspond pas à ses joueurs.
00:15:00 Et il est aillé dans le mur avec. Il a voulu mourir avec ses idées, mais il aurait pu vivre avec.
00:15:05 - Il est mort. - Il a changé d'idée.
00:15:08 Donc tu dis toi-même qu'il a changé alors qu'il aurait pu sembler avoir trouvé quelque chose.
00:15:12 - Il a voulu revenir à son 4-3-3. - Et ça empêche à 10 contre 11 de faire la tune à Brest ?
00:15:16 - À un moment donné quand tu fais jouer tes joueurs contre nature de Miki, c'était pas la hargne,
00:15:20 c'était pas le mental, c'était pas le "allez on va au Mastic, on n'est pas une très grande équipe,
00:15:24 on n'a pas un très grand entraîneur tactique, mais au moins on a l'engagement, on donne tout, on donne l'envie".
00:15:30 Là à 10 contre 11, ils se font manger par Brest ?
00:15:33 - Ce qui est choquant c'est qu'au-delà des errances tactiques et du fait que l'OM, si c'était factuel, ne délivrait pas de jeu,
00:15:40 on pouvait s'attendre à ce personnage, à cette expérience-là, à beaucoup plus de caractère et de personnalité.
00:15:46 Et cet aveu d'impuissance qu'il a fait à de nombreuses reprises sur la fin de l'aventure,
00:15:51 où il disait qu'en fait il n'avait pas les clés, qu'il n'avait pas les armes,
00:15:54 et qu'il était incapable d'insuffler finalement une âme à cette équipe, ça c'est son taf !
00:16:00 C'est-à-dire qu'il ne soit pas satisfait de ses joueurs techniquement,
00:16:03 mais faire une équipe, essayer de créer quelque chose au moins pour se battre,
00:16:07 ça c'est quand même son échec et là pour le coup il est assez patent.
00:16:10 Emile Leclerc nous rejoint de Doxa, bonsoir Emile !
00:16:14 - Bonsoir Philippe, bonsoir à tous !
00:16:16 - On va découvrir avec intérêt les enseignements de ce sondage de la semaine pour Winamax et RTL.
00:16:22 Premier enseignement, Emile, les mauvais résultats, la valse des entraîneurs,
00:16:27 on peut dire que l'image de l'OM dans son ensemble en prend un petit coup.
00:16:32 - C'est pas fameux effectivement, on a aujourd'hui 42% des français
00:16:36 et 56% des amateurs de football qui ont une bonne opinion du club.
00:16:40 C'est extrêmement loin par exemple de ce qu'on avait mesuré en mai 2018,
00:16:45 alors c'était juste avant la finale de l'Europa League,
00:16:47 mais à l'époque il y avait 52% et 70% des amateurs de football qui avaient une bonne image du club.
00:16:52 C'est un peu mieux quand même que ce qu'on a pu mesurer en janvier 2019,
00:16:57 vous vous souvenez après l'élimination en Coupe de France face à Andrézieux,
00:17:00 où là on était encore en dessous, donc l'image du club n'est pas formidable ces temps-ci.
00:17:06 - Emile Leclerc, on parlait à l'instant de Gennaro Gattuso et de son bilan assez famélique,
00:17:12 on a quand même l'impression au vu de votre sondage
00:17:16 que les supporters ont tendance à l'épargner Gennaro Gattuso.
00:17:20 - Exactement, que ce soit les amateurs de football ou les supporters de l'OM,
00:17:24 quand on demande qui est le principal responsable de la crise de l'OM,
00:17:28 c'est la direction qui arrive nettement en tête.
00:17:31 Et Gattuso, on a seulement par exemple 16% des Français qu'on a interrogés
00:17:36 qui se disent supporters de l'OM, qui nous disent que c'est de la faute de l'entraîneur,
00:17:40 et pourtant ils considèrent quand même que son départ est un bon choix.
00:17:44 C'est comme souvent, on est habitué à ça, on sait que quand les résultats ne vont pas bien,
00:17:48 il faut souvent changer d'entraîneur, et on a 56% des amateurs de football
00:17:52 et même 62% des supporters de l'OM qui nous disent que c'est un bon choix d'avoir Limoge Gattuso.
00:17:58 - Et pour l'avenir, on s'aperçoit que la confiance accordée
00:18:04 à la fois au nouvel entraîneur Jean-Louis Gasset et au président Pablo Longoria
00:18:09 est là aussi assez limitée, on attend pour voir.
00:18:12 - Exactement, ils attendent d'être convaincus, que ce soit les amateurs de football ou les supporters de l'OM,
00:18:17 ils sont à peu près 6 sur 10 à nous dire que Jean-Louis Gasset est un bon choix.
00:18:22 A titre de comparaison, c'est à peu près les mêmes niveaux qu'on mesurait
00:18:25 lorsque Raymond Domenech est arrivé au FC Nantes,
00:18:28 et toujours à titre de comparaison, quand Christophe Galtier est arrivé au PSG,
00:18:32 on avait 82% des amateurs de football qui nous disaient que c'était un bon choix.
00:18:35 Donc on voit qu'il y a besoin d'attendre, d'être convaincu,
00:18:38 peut-être que déjà le résultat cette semaine en Europa League a apporté du crédit à Jean-Louis Gasset.
00:18:44 Et s'agissant de Pablo Longoria, je l'ai dit tout à l'heure,
00:18:47 la direction est pointée du doigt comme le responsable de la crise,
00:18:50 et pourtant les supporters de l'OM, une majorité, considèrent qu'il doit rester à 58% le président de l'OM.
00:18:59 Alors ce n'est pas non plus un plébiscite, mais on a quand même une majorité d'entre eux
00:19:04 qui souhaitent qu'il reste ces prochaines semaines à la tête de l'OM.
00:19:07 - Alors on voit qu'il y a plein de paradoxes finalement, les supporters de l'OM,
00:19:11 les amateurs de foot, tiraillés par une vie de club, des résultats, des départs de joueurs, des dirigeants...
00:19:20 - On parlait des silences, Philippe, on parlait des silences.
00:19:22 Monsieur de Macourt est venu avec le Champions Project, c'est-à-dire je crois gagner avec des champions.
00:19:27 Déjà s'il pouvait gagner le championnat de France, ce serait déjà pas mal.
00:19:30 Ou même de terminer deuxième parce qu'il y a un club qui est plus puissant financièrement qu'eux.
00:19:34 Alors là, on l'entendait beaucoup avec Jacques Henri Haro, premier choix assez nul de président.
00:19:41 Son deuxième choix est pas mieux, Monsieur Longoria sur la durée, un président qu'on quitte,
00:19:45 Thudor est parti, Sampaoli est parti, même Gattuso, je crois que c'est un arrangement à l'amiable,
00:19:50 lui-même reconnaît qu'il est nul.
00:19:52 Et donc Monsieur Longoria, il est encore là et Monsieur Macourt ne dit rien.
00:19:58 J'aimerais bien qu'il parle un peu lui aussi, c'est son argent.
00:20:01 On va déjà dire au revoir à Émile Leclerc.
00:20:06 Émile Leclerc, il a son petit hôtel.
00:20:08 Décryptage du sondage Odoxa pour Winamax et RTL,
00:20:12 dont on retrouvera également les principaux enseignements demain matin dans la matinale.
00:20:17 Merci beaucoup Émile Leclerc.
00:20:20 Pour revenir, j'aimerais qu'on revienne maintenant sur Jean-Louis Gasset.
00:20:23 Parce que Gattuso, ça y est, il a fait son petit costume, il est parti.
00:20:28 Jean-Louis Gasset est donc arrivé.
00:20:31 On a beaucoup parlé, un peu sur le ton de la rigolade, un petit peu de la galéjade au départ,
00:20:38 à la Marseillaise, sur le fait que c'était un homme de 70 ans,
00:20:42 avec son entraîneur adjoint, Monsieur Printemps, ils ont quand même 72 ans,
00:20:49 ça a fait sourire, on a entendu, c'est Joe Biden qui arrive.
00:20:54 Au-delà du sourire, je vous entendais Sébastien Tarrago,
00:20:59 on entendait un extrait du sujet du Guamelin durant la semaine,
00:21:04 qui nous parlait de Papy Gasset, on l'a entendu partout Papy Gasset,
00:21:07 il pouvait sourire, on l'a entendu partout, pas que sur RTL, dans tous les médias.
00:21:11 Vous, ça vous froisse un petit peu qu'on parle de Papy Gasset ?
00:21:14 Non, ça me dérange que... Hugo, pardon.
00:21:18 On va se remettre à Guamelin, on va se faire.
00:21:20 C'est-à-dire que ça me gêne que nous, journalistes, on utilise ces termes.
00:21:24 Moi, je l'ai fait quand j'avais 20 ans, avec Jean-Guy Wallem,
00:21:27 qui était en fin de carrière, qui était absolument catastrophique ce jour-là,
00:21:32 et que j'ai appelé Jean-Guy Papy Wallem, et je trouve ça regrettable,
00:21:37 je regrette de l'avoir écrit à l'époque.
00:21:39 Je m'en sors bien, vous avez vu, pour me mettre dans le bassin avec Hugo.
00:21:43 Et oui, je regrette cela. Après, tout dépend comment c'est fait, en fait.
00:21:48 Vous voyez, c'est vrai, la photo, avec Pancho Abarnonado.
00:21:52 Nicolas Girard, qui était quand même le plus grand spécialiste,
00:21:55 le plus grand spécialiste de la commission de discipline,
00:21:58 lorsqu'il était l'adjoint de son papa à Lille.
00:22:02 Il y allait toutes les trois semaines.
00:22:04 Donc un énervé, on va dire. Il a pu se calmer.
00:22:08 La photo, donc, avec Jean-Louis Gasset et Giselin Printemps,
00:22:11 c'est vrai que c'est un autre foot.
00:22:14 Ça ne semble pas très moderne, c'est vrai.
00:22:17 Donc vous pouvez, si vous avez de l'humour, si vous avez du talent,
00:22:20 vous en amusez un petit peu sans méchanceté.
00:22:23 En revanche, quand ça devient un petit peu méchant,
00:22:27 oui, je ne suis pas d'accord avec ça.
00:22:29 Jean-Louis Gasset, c'est un entraîneur qui a eu une belle carrière.
00:22:35 Peut-être qu'il va réussir pendant trois mois avec l'Olympique de Marseille.
00:22:39 Voilà, et on ne sait jamais quand on passe de l'autre côté de la colline.
00:22:43 On ne sait jamais.
00:22:44 Il y a un jour, c'est valable d'ailleurs dans la vie,
00:22:47 mais il y a un jour, les entraîneurs de foot,
00:22:49 ils passent de l'autre côté de la colline,
00:22:51 et effectivement, l'âge devient un problème.
00:22:54 Mais est-ce que c'est le cas aujourd'hui avec Jean-Louis Gasset ?
00:22:56 - J'ai envie de dire, on dirait qu'il avait mappé, moi tu ne me parles pas d'âge.
00:22:59 En fait, Giselin Nagelsmann, c'était une hype il y a quelques années.
00:23:03 Il était le plus jeune entraîneur à Leipzig, et puis après au Bayern.
00:23:07 Et puis maintenant, il est en sélection allemande.
00:23:09 La sélection allemande se demande si elle va gagner un seul match de son Euro,
00:23:12 le 14 juin et le 14 juillet.
00:23:14 Donc moi, tu ne me parles pas d'âge, parce qu'en fait, aujourd'hui, ça ne veut rien dire.
00:23:17 - Là, sa couchière, ça a été déposé.
00:23:19 - Oui, il les a déposés.
00:23:22 Il a raison.
00:23:24 En fait, là en plus, il n'a pas signé pour 8 ans, Jean-Louis Gasset.
00:23:28 Je crois qu'il va faire les 4 mois qu'il chasse.
00:23:30 - Il va faire le temps de l'opération, le sauvetage de la cible.
00:23:32 - Après, à priori, je vous ai dit, c'est Christophe Galtier qui est pisté.
00:23:35 Donc voilà, on ne va pas en faire une montagne si les gens ne sont pas contents.
00:23:39 Il connaît très bien la Ligue 1.
00:23:40 Marseille est un club de Ligue 1.
00:23:42 Il connaît très bien la tactique.
00:23:43 Il faudra en faire un petit peu dès le match contre Montpellier.
00:23:46 Il est du sud.
00:23:47 C'est un hérolté.
00:23:49 Là, il va en PACA.
00:23:51 Il connaît parfaitement tous les adversaires.
00:23:53 Il bouffe de la vidéo.
00:23:54 Il connaît tout le monde.
00:23:55 Il est connecté encore à ce monde-là.
00:23:57 Alors évidemment, il n'a pas 25 ans.
00:23:59 - Mais il sait parler aux joueurs, parce que cet effectif est un peu...
00:24:02 - Est-ce que c'est un bon entraîneur, Jean-Louis Gasset ?
00:24:04 - À la dossier, en manque de confiance.
00:24:05 - Il faut faire attention quand même.
00:24:07 Ce qui se dit à l'extérieur rejaillit toujours sur l'intérieur.
00:24:11 Et par exemple, Sébastien Aller, attaquant de la Côte d'Ivoire,
00:24:15 était l'invité dans une émission chez nous, à la chaîne Équipe, cette semaine.
00:24:19 Et on lui demande ce qu'il pense de Jean-Louis Gasset.
00:24:23 Et il l'appelle effectivement un bon vieux papy.
00:24:26 C'est terrible.
00:24:27 Il n'a pas voulu être méchant, mais ça, il ne faut pas faire ça.
00:24:29 - Si vous voulez du bien au sein, ne faites pas ça.
00:24:31 - Mais Gasset, il le dit lui-même.
00:24:33 J'ai la chance de le connaître un petit peu, parce que je suis aussi sudis.
00:24:35 C'est qu'on est du même coin.
00:24:36 Je l'ai rencontré à plusieurs reprises.
00:24:37 Il a des petits enfants.
00:24:38 - Vous n'êtes pas vieux, Florent.
00:24:39 - Non, mais il n'a aucune gêne avec ça.
00:24:41 Il en est très lucide.
00:24:42 Jean-Louis Gasset ne se fait pas passer pour quelqu'un de 50 ans.
00:24:44 Mais après, ce débat sur l'âge est complètement stupide.
00:24:46 Je veux dire, Carlons Cheloti, qui est quand même sans doute un des plus grands entraîneurs du monde,
00:24:49 vous savez quel âge il a ?
00:24:50 Il va avoir 65 ans, Carlons Cheloti.
00:24:52 On ne dit pas qu'il est vieux.
00:24:53 Juppe Heinke, s'il a gagné la Ligue des Champions avec le Bayern de Munich,
00:24:55 il avait 68 ans.
00:24:56 Donc ça, la compétence n'a pas d'âge.
00:24:58 Et Jean-Louis Gasset sait très bien que c'est sur un projet court.
00:25:02 Et s'il réussit au bout de 4 mois, tant mieux.
00:25:04 Il repartira avec ses petits enfants tranquillou.
00:25:07 Et je trouve que c'est honteux de lui faire ce procès.
00:25:10 S'il réussit, on dira quoi dans 4 mois ?
00:25:12 - Mais donc, ça dépend comment c'est fait.
00:25:14 - Et Edgel n'est pas un critère pour réussir dans le football ?
00:25:18 - On rappelle qu'à une époque, il fallait une dérogation pour pouvoir entriner au-delà de 65 ans.
00:25:23 On se souvient que Claudio Ranieri...
00:25:27 - Et László Bologna à Metz qui a 70 ans aussi.
00:25:30 - Oui, même plus je crois, 72.
00:25:32 - 72 ans.
00:25:33 - Donc effectivement, c'est un peu à géométrie variable.
00:25:35 Donc Jean-Louis Gasset, ce n'est pas un problème d'âge.
00:25:37 Il peut rester Jean-Louis Gasset si tout se passe bien, s'il finit Européen, s'il fait du supporter.
00:25:41 - Je n'ai pas l'impression à priori.
00:25:42 - Je ne pense pas que ce soit l'idée.
00:25:43 - En tout cas, aujourd'hui, il a été acté de la part des deux parties que ça s'arrêtera en juin.
00:25:49 - Et derrière, Christophe Galtier ?
00:25:51 - J'espère, tant qu'ils ne vont pas chercher Gattuso, ça va quoi.
00:25:54 - Il y avait Fonseca aussi sur lequel ils étaient un peu...
00:25:57 - J'ai l'impression qu'il y a plusieurs pistes en interne.
00:26:01 Il y a les anciens de Saint-Etienne qui sont allés chercher Gasset,
00:26:04 qui piste Christophe Galtier qu'ils ont connu comme entraîneur principal des Verts.
00:26:08 - Tant que ce n'est pas Julien Sainteau.
00:26:09 - Il y a le réseau de Longoria.
00:26:10 - Mais Longoria, il voulait partir.
00:26:13 Le problème, c'est que dans son contrat, s'il part de lui-même, il faut qu'il donne de l'argent.
00:26:18 - Ce n'est pas le genre de maison.
00:26:19 - Lui, ce n'est pas son genre.
00:26:20 C'est le genre de personne en général, mais surtout pas lui.
00:26:23 - C'est pour ça que tout le monde est parti ?
00:26:24 C'est l'adjoint, Monsieur Lebalta ?
00:26:26 - Non, mais lui, moi je le soupçonne de vouloir se faire virer.
00:26:31 Parce qu'effectivement, ce n'est pas son choix, c'est le choix de Monsieur Tessier,
00:26:34 qui est directeur général du club, si je ne me trompe pas,
00:26:37 qui a donc décidé de prendre Jean-Loup Gasset.
00:26:40 Il faut savoir que ce monsieur travaillait à la Sainte-Etienne avant,
00:26:43 qu'il a fait venir beaucoup de gens qui travaillaient à la Sainte-Etienne avant,
00:26:46 qu'il a connu très bien Christophe Galtier,
00:26:48 et que donc l'idée c'est plutôt cela.
00:26:50 Mais il me semble qu'en général, c'est le président du club qui décide.
00:26:53 Là, ce n'est plus le président du club.
00:26:55 - Il avait l'idée quand même.
00:26:56 - Oui, oui, mais donc Pablo Longoria...
00:26:58 - Il n'est pas en position de force, là, au moins.
00:27:00 - Oui, mais c'est quand même le président du club.
00:27:01 Donc Pablo Longoria, je me demande à quel jeu il joue.
00:27:04 Et moi, je ne serais pas surpris qu'il veuille se faire licencier.
00:27:08 Mais il ne veut pas partir de lui-même, puisqu'il faut qu'il donne de l'argent.
00:27:11 - Exactement. Puis il laisse aussi peut-être un petit peu passer l'orage,
00:27:13 parce que c'est vrai que, autant les supporters l'épargnaient dans les critiques,
00:27:18 il y a encore quelques semaines, autant il est quelque peu bousculé en ce moment.
00:27:23 - Mais vous voyez, Philippe, il est jeune Longoria.
00:27:24 - Je vous propose...
00:27:25 - Il est jeune Longoria, et pourtant il est nul.
00:27:26 - Oui, tout à fait.
00:27:27 - Je suis parti.
00:27:28 - Ça peut arriver.
00:27:29 - Ça dépend pourquoi il...
00:27:30 - On ne parle pas d'âge.
00:27:31 Petite pause. On reste sur Marseille.
00:27:32 On retourne parce qu'on va se pencher, on va essayer de décrypter cette affaire.
00:27:35 Jonathan Klos, qui là aussi est quand même assez lunaire.
00:27:39 On a l'impression qu'il y a quand même assez peu de clubs en Europe
00:27:42 où on voit ce genre d'affaires se développer sur la place publique.
00:27:46 - On refait le match 19h20/30 tous les samedis et la quotidienne
00:28:06 sur le site, sur l'appli, le podcast, tous les jours avec Florian Gazan.
00:28:12 Les plateformes partenaires. On refait le match.
00:28:14 C'est tous les jours, c'est tous les jours si vous le souhaitez.
00:28:16 Et on est bien content de vous voir de plus en plus nombreux venir à nous.
00:28:21 Sébastien Tarrago, Dominique Sévouac et Florian Gazan.
00:28:24 Karine Galli sera avec nous à partir de 20h.
00:28:27 Et ensuite vous retrouverez Baptiste Durieux, Xavier Domergue et donc Karine Galli jusqu'à 23h
00:28:32 pour l'affiche de la soirée entre Strasbourg et Brest.
00:28:35 On reste encore quelques instants sur l'Olympique de Marseille
00:28:38 pour essayer de décrypter un peu cette affaire.
00:28:40 Jonathan Clos, l'international tricolore, le défenseur des bleus et de l'OM.
00:28:45 Et donc les sorties dans la presse de Mehdi Benatia,
00:28:49 le conseiller sportif de l'Olympique de Marseille,
00:28:52 qui désingue, il n'y a pas d'autre terme, l'un de ses cadres, Jonathan Clos,
00:28:55 dans les médias juste avant le match dimanche dernier face à Brest.
00:29:00 On va réécouter un petit extrait chez nos confrères de Canal+.
00:29:05 Je suis arrivé, pareil, comme je t'ai dit, au mois de novembre.
00:29:07 On m'a mis en garde sur 2-3 joueurs dont le comportement était parfois un petit peu limite.
00:29:12 Jonathan faisait partie de ces joueurs-là.
00:29:15 Je sais qu'il avait été reçu plusieurs fois dans le bureau du coach
00:29:18 pour lui expliquer ce qu'on attendait un petit peu de lui dans l'attitude
00:29:21 en tant que leader international français.
00:29:23 On pensait que le message était passé, malheureusement ça ne l'était pas.
00:29:27 On arrive contre Monaco, Joe demande le changement.
00:29:30 Et nous sur un jour aussi important, t'es obligé de lui dire,
00:29:32 il faut serrer les dents, c'est pas un moment où tu peux me lâcher.
00:29:35 Parce qu'il nous manque 10 ou 12 mecs à ce moment-là.
00:29:37 Tu vois ce que je veux te dire ?
00:29:39 Quand tu sors et qu'on apprend par le staff médical que c'est un coup,
00:29:42 qu'en fait, il n'y avait rien de particulier que le joueur avait demandé à sortir,
00:29:46 tout le staff était content.
00:29:48 C'est un document qui est assez particulier, assez unique,
00:29:52 parce qu'on parle d'un conseiller sportif, mais qui fait office de directeur sportif,
00:29:57 qui fait partie de la direction, même s'il est détaché,
00:30:00 qu'on n'avait pas entendu depuis son arrivée au mois de novembre,
00:30:03 qui n'avait pas pris la parole à aucun moment.
00:30:05 Et donc là, il sort du bois pour, en l'espace d'une petite minute,
00:30:10 nous expliquer que son joueur Jonathan Kloss, qui est un cadre,
00:30:15 triche, c'est-à-dire qu'il n'est pas à fond,
00:30:19 et demande à sortir alors qu'il n'est pas blessé,
00:30:21 et qu'il y a un problème de comportement qui existait déjà avant qu'il arrive,
00:30:25 et qui perdure depuis...
00:30:26 - Mais vous savez pourquoi il a voulu parler ?
00:30:28 - Il faut déjà expliquer pourquoi il a voulu parler.
00:30:30 Médic Benazia, parce qu'il a été très mauvais,
00:30:33 un dirigeant d'envergure n'aurait jamais fait cela,
00:30:36 mais il a voulu parler parce que dans un article de presse,
00:30:38 je crois, je ne suis pas sûr, mais je crois que c'était dans l'équipe,
00:30:41 mais dans un article de presse, il a été dit qu'il avait fait des menaces.
00:30:47 - Offéré des menaces.
00:30:48 - Et donc il était comme un dingue.
00:30:50 Et donc il voulait absolument parler.
00:30:52 Donc ça c'est la raison pour laquelle il s'est exprimé pour la première fois.
00:30:56 - Voilà.
00:30:57 - Donc ça, clairement, c'est cette raison-là pour laquelle il a voulu s'exprimer deux fois
00:31:02 chez Canal+ et chez Prime Vidéo le même soir,
00:31:05 alors que son joueur s'échauffait derrière lui, et qu'il lui remettait...
00:31:09 - Et il l'a fait deux fois, en chauffant, chez les deux diffuseurs,
00:31:11 si jamais on ne l'avait pas compris.
00:31:12 - Et soutenu par son président d'ailleurs.
00:31:13 - Donc voilà la raison.
00:31:14 Après, pardon, je vous ai coupé...
00:31:17 - Non mais c'est intéressant de donner aussi ce contexte.
00:31:21 Donc on le disait, c'est sa seule sortie,
00:31:24 il livre sur la place publique son joueur.
00:31:26 Ce qui est étonnant, c'est que faire ça, à la limite, en période de Mercato,
00:31:29 en se disant que la porte de sortie peut être assez rapide.
00:31:32 Mais là, le Mercato est terminé.
00:31:33 - Ils avaient commencé, Philippe.
00:31:34 - Oui, ils avaient commencé.
00:31:35 - Ils voulaient le sortir au dernier moment.
00:31:37 - Là, il est resté, Jonathan Clos.
00:31:38 Il reste une saison à terminer.
00:31:40 C'est un des joueurs, même s'ils estiment, à tort ou à raison,
00:31:43 qu'il n'est pas au meilleur de sa forme en ce moment,
00:31:46 mais c'est quand même un des joueurs sur lesquels tu dois compter
00:31:48 pour aller chercher ce qui reste de tes objectifs.
00:31:51 Et donc, quelque part, on a l'impression que c'est une véritable balle dans le pied.
00:31:54 - C'est un des moins mauvais de l'effectif.
00:31:56 Alors, il a eu un creux depuis qu'il était allé en Équipe de France,
00:31:59 mais c'est quand même un des moins mauvais,
00:32:01 un des plus réguliers depuis le début de saison.
00:32:03 Donc, ça ajoute à l'incompréhension, Philippe.
00:32:05 Qu'est-ce qu'on peut vous dire ?
00:32:08 Que Mehdi Benazia s'est trompé, que c'est scandaleux ce qu'il a fait,
00:32:13 qu'il a jeté en pâture un élément,
00:32:16 que ce garçon, avec Franck Heys, à l'Anse,
00:32:18 avec Didier Deschamps de l'Équipe de France,
00:32:20 n'a jamais eu de problème de comportement.
00:32:22 Donc, tout d'un coup, à Marseille,
00:32:24 on découvre qu'il a un problème de comportement
00:32:26 qu'il n'a jamais eu dans sa carrière.
00:32:28 Mais bon, pourquoi pas ? C'est possible.
00:32:30 - Il y a des gens, notamment son ancien agent,
00:32:34 qui en profite depuis deux, trois jours,
00:32:37 pour dire que justement, il a eu des problèmes de comportement,
00:32:40 et que ce n'est pas non plus le joueur aussi gentil,
00:32:43 gendre idéale qu'on a voulu décrire.
00:32:46 - Si c'était le seul, j'allais dire.
00:32:49 - Non mais, clairement, il n'est pas très apprécié
00:32:53 de certains joueurs, à Marseille.
00:32:55 Mais ça ne veut pas dire qu'il a tort.
00:32:57 Je ne crois pas qu'Obama Yang l'invite régulièrement
00:32:59 à dîner chez lui.
00:33:01 Donc ça, c'est autre chose.
00:33:02 Sur cette affaire, c'est quand même très étonnant.
00:33:04 Ça fait longtemps que je n'avais pas eu
00:33:06 des versions aussi différentes l'une de l'autre.
00:33:08 En général, on raconte des histoires,
00:33:11 mais le fond est identique.
00:33:13 Là, c'est totalement à l'opposé.
00:33:15 Moi, j'ai entendu ce que disait Mehdi Benacer
00:33:18 et tout ce qu'il dit aussi au téléphone,
00:33:20 en off, aux gens à qui il parle.
00:33:22 Et puis, je me suis renseigné du côté de Jonathan Closs.
00:33:26 Et c'est totalement différent.
00:33:28 C'est-à-dire qu'effectivement, il a été reçu
00:33:30 à plusieurs reprises, Jonathan Closs.
00:33:32 Là, je donne plutôt la version du joueur.
00:33:34 Je ne dis pas qu'il a raison, je ne le sais pas.
00:33:37 Mais il a été reçu, on lui a reproché notamment
00:33:40 de jouer à la console de jeu PlayStation,
00:33:43 pardon pour la marque.
00:33:45 - Tard.
00:33:46 - Non, la veille, quand ils sont en mise au vert.
00:33:49 - Bon, mais ça, c'est jamais arrivé à un autre joueur.
00:33:51 Ils ont des mallettes avec des PlayStation.
00:33:53 - C'est le même que ça, avec des bonnes bouteilles de Bordeaux.
00:33:55 Ça, c'était un peu la spéciale Neymar.
00:33:57 - Si c'est ça, c'est totalement absurde.
00:33:58 C'est-à-dire que tous les joueurs le font,
00:34:00 et puis que tu sois sur ton téléphone,
00:34:01 sur ta console de jeu, ça n'a aucun sens tout ça.
00:34:03 Après, quand ils ont essayé le 3-5-2,
00:34:06 c'est vrai qu'il s'est manifesté à l'entraînement
00:34:09 et qu'il a donné quelques conseils.
00:34:12 Comment il l'a fait, je ne sais pas.
00:34:15 Mais visiblement, ça n'a pas été très bien perçu par certains.
00:34:18 Genre, pour qui il se prend ?
00:34:20 - Accusation de bouleur ?
00:34:21 - Moi, comme ça, de loin, je me dis que c'est plutôt positif.
00:34:23 C'est-à-dire que justement, tu montres ton leadership.
00:34:27 Donc après, on lui a reproché ça.
00:34:29 Du coup, il a râlé un peu et on lui a reproché de râler.
00:34:31 Bon, alors, moi, de ce que l'on a pu me dire,
00:34:35 on est vraiment sur des choses absurdes.
00:34:37 - Qui ne devraient pas prendre des dimensions...
00:34:39 - Non.
00:34:40 - Moi, ce que je vois sur la mesquée de visage...
00:34:41 - Et après, pour finir, pardon,
00:34:42 et ça, Bédi Benassia le dit, pas à la télévision,
00:34:46 mais il le dit largement à ses interlocuteurs,
00:34:49 il dit qu'il sort beaucoup.
00:34:52 C'est un garçon qui sortait beaucoup quand il était jeune.
00:34:55 Il ne s'en est jamais caché.
00:34:57 Et il dit qu'il sort beaucoup,
00:34:59 qu'il traîne à droite, à gauche avec les stars de la télé-réalité,
00:35:02 c'est ce qui fait circuler.
00:35:04 Alors, là, pareil, moi, j'ai essayé de m'en insinuer.
00:35:06 On me répond, il n'a jamais été aussi sérieux.
00:35:09 Il est obsédé par l'idée de pouvoir disputer le championnat d'Europe.
00:35:12 Il voulait faire une deuxième partie de saison de très grande qualité.
00:35:15 Et donc, il n'a jamais été aussi sérieux.
00:35:17 - Mais, Sébastien, quel est le problème ?
00:35:20 - Que tu enquêtes là-dessus, alors que la ficelle est très grosse, en fait.
00:35:24 C'est juste un problème de contrat.
00:35:26 Il n'y a pas à savoir si...
00:35:27 - C'est intéressant d'essayer de se renseigner.
00:35:29 - Bien sûr, mais tu vois bien, Sébastien, que tout ça est du flanc.
00:35:33 Tu vois bien qu'on se sert...
00:35:34 - Non, parce que je n'arrive pas à comprendre leur but.
00:35:36 - Mais leur but...
00:35:37 - Et là, aujourd'hui...
00:35:38 - C'est le contrat, Sébastien.
00:35:39 - Oui, mais Dominique...
00:35:40 - C'est du harcèlement.
00:35:41 - Non, mais c'est du harcèlement.
00:35:42 - Ça ne marche plus, Dominique, le contrat.
00:35:44 - Début février, ça n'a aucun sens.
00:35:46 C'est-à-dire que...
00:35:47 - Ça n'a aucun sens, ni sportif, ni économique.
00:35:50 - Oui, mais aujourd'hui, avant, en janvier, OK.
00:35:53 Je comprends...
00:35:54 - Tu reconnais que ce sur quoi tu as enquêté n'a pas de sens.
00:35:56 - Mais là, il n'y a pas de mobile.
00:35:57 - La PlayStation, les smartphones...
00:35:58 - Mais ça n'a pas de sens.
00:35:59 - Je le dis que ça n'a pas de sens.
00:36:00 - Donc, on me dit la vérité.
00:36:01 - Oui, mais tout ça n'a pas de sens, effectivement.
00:36:04 - Mais là, le mobile, on est début février, enfin mi-février, le mobile, je ne le comprends pas.
00:36:10 - Le mobile, c'est de se prendre pour un autre.
00:36:11 - Mais tout simplement.
00:36:12 - C'est de mettre la pression, comme beaucoup.
00:36:13 - Alors, tu me dis que ce sont des ânes.
00:36:15 - Oui.
00:36:16 - Mais non, mais dans ces cas-là, généralement...
00:36:17 - Mais tu penses que Medi Benacia est demandé par le Bayern Munich, le AC Milan, le Paris Saint-Germain ?
00:36:22 - Quand tu veux exister, il n'y a pas de mobile, donc.
00:36:25 - Non, mais quand tu veux...
00:36:26 - Juste parce que tu as des dirigeants compétents.
00:36:27 - Mais s'il y en a un...
00:36:28 - Mais il y a un mobile, c'est de vouloir exister.
00:36:30 Mais Medi Benacia, il veut exister, voilà, il a ce costume.
00:36:33 - Non, je ne crois pas, parce qu'il n'avait pas fait une interview depuis qu'il était arrivé.
00:36:36 - Oui, mais justement, il veut exister.
00:36:37 Quand tu veux exister, tu tapes sur quelqu'un qui fait sens.
00:36:40 Tu tapes sur Jonathan Klos, parce que finalement, c'est le joueur un peu le plus...
00:36:42 - Alors, c'est le plus mauvais conseiller sportif de l'histoire du jeu.
00:36:45 - Parce que Jonathan...
00:36:46 - Ce n'est pas exclu.
00:36:47 - Jonathan Klos, tu peux dire ce que tu veux, s'il sort, s'il fait ce qu'il veut, mais s'il est bon sur le terrain,
00:36:50 et s'il fait un coup, même s'il a eu un coup de moins bien, c'est quand même un des moins mauvais de l'OM cette saison.
00:36:53 - Non, ça c'est sûr, mais il doit être meilleur défensivement quand même.
00:36:55 - Oui, mais enfin, il n'a toujours été pas très bon défensivement.
00:36:57 - Allons, ce n'était pas bon défensivement.
00:37:00 - Après, ce qui est intéressant dans ce qu'il dit aussi, parce qu'après, moi, j'essaie quand même de m'enseigner et de travailler.
00:37:06 Pardon Dominique.
00:37:08 - Vous entendez que ce n'est pas le cas de tout le monde dans ce contexte ?
00:37:10 - Non, pas du tout, Dominique travaille.
00:37:11 - Dominique joue beaucoup à la PlayStation.
00:37:13 - Mais il est tellement brillant qu'il a peut-être besoin de moins travailler que d'autres.
00:37:16 - Et donc, j'ai regardé sur cette histoire d'investissement, et donc, au niveau du temps de jeu,
00:37:22 par rapport à quand il a été disponible, Jonathan Kloss, il a participé à 87% des minutes auxquelles il pouvait prétendre.
00:37:30 C'est-à-dire qu'une fois, il a été suspendu du point canton rouge, je ne le compte pas.
00:37:33 87%, donc là, on n'est pas sur la frichure absolue.
00:37:36 - Et jeudi, il fait son match contre Otrecht-Ardennes.
00:37:38 - Ça me paraît bizarre.
00:37:39 - On est sur une cabane.
00:37:40 - Vous savez, Philippe, il a dit à MediBestia, quand vous apprenez par le staff médical que le joueur n'a rien.
00:37:47 Vous savez, il y a deux choses dans le vestiaire.
00:37:49 Dans le vestiaire, il y a tout le monde, donc en général, les joueurs ne disent rien.
00:37:52 Parce qu'il y a tout le monde qui est là, donc tout le monde, tout se voit.
00:37:55 Mais il y a en revanche un lieu où le joueur se sent en confiance, c'est à la table de massage.
00:37:59 C'est là où un vestiaire se crée, parce que là, on peut raconter, on sait que le staff médical, ce n'est pas comme le staff technique.
00:38:05 On peut s'épancher, on raconte sa vie, ses enfants, sa femme, si ça va bien.
00:38:08 - C'est comme chez le coiffeur.
00:38:09 - Et donc là, il est en train de dire, Benazia, qu'il s'est renseigné, que le staff médical a trahi la confiance du joueur.
00:38:15 Parce qu'il dit, nous, on a appris par le staff médical qu'il n'avait rien, quand il a 6 000, il a 6 000 et une blessure.
00:38:21 Et donc ça, c'est très grave, parce que ça veut dire que pour la suite, tous les joueurs vont se dire,
00:38:24 "Attention, nous, ça fait 20 ans qu'on est dans un vestiaire, 10 ans, 15 ans, 5 ans, nous, à chaque fois qu'on disait au kiné, au médecin, au staff médical,
00:38:32 on se confiait nos bobos, notre intimité, on ne peut plus, puisqu'il y a des taupes."
00:38:36 C'est terrible, ce qu'il a fait MediBestia.
00:38:38 - Et surtout, il dit, il y a 2-3 joueurs, qui peuvent se sentir vivants, à tout moment, ça sert les fesses.
00:38:45 - C'est pour pas dire que c'est que Klos, mais quand tu parles que d'un joueur, évidemment que c'est lui le problème.
00:38:53 Après, j'en attends Klos dans le vestiaire de l'Olympique de Marseille, parce qu'il est comme ça, visiblement.
00:38:57 Je ne dis pas que c'est Frank Ribéry, mais c'est un Frank Ribéry un peu plus au-dessus.
00:39:02 Mais voilà, il est assez là-dedans, assez joyeux, assez blagueur, assez potache.
00:39:09 Ça passe avec certains, ça peut ne pas passer avec d'autres.
00:39:11 - Il y a peut-être de la jalousie, s'il est international, il est en bleu.
00:39:14 - En tout cas, l'Olympique de Marseille nous a bien fait rêver cette semaine, on a eu beaucoup de choses à découter.
00:39:20 - C'est pas terminé, ne vous inquiétez pas.
00:39:21 - Et donc, rendez-vous demain pour le match face à Montpellier,
00:39:24 pour voir si le sursaut face au Shakhtar Donetsk est confirmé en championnat.
00:39:29 19h44, vous avez été très bavard sur l'OM, on refait le match, la petite pause.
00:39:34 Et on revient, tiens, ça c'est un peu moins rigolo, sur le triste bilan de nos clubs français en Coupe d'Europe cette saison.
00:39:41 RTL, on refait le match.
00:39:44 19h20h30, on refait le match sur RTL.
00:39:49 Présenté par Philippe Sanfourche.
00:39:53 On refait le match avec Sébastien Tarago, Dominique Sévraque et Florian Gazan.
00:39:58 A 20h30, on retrouvera Baptiste Durieux, Xavier Demers et Karine Galli pour RTL Foot.
00:40:04 Avec ce soir l'affiche de la soirée Strasbourg-Brest à vivre jusqu'à 23h.
00:40:09 Retour maintenant sur le très mauvais bilan des clubs français en Ligue Europe cette semaine.
00:40:14 On l'a dit, seul l'OM est parvenu à se qualifier, pour le reste,
00:40:17 Toulouse a buté sur Benfica, 0-0 malgré une domination mais stérile.
00:40:23 Rennes, victoire de prestige mais pour l'Uber, après la défaite 3-0 à l'aller.
00:40:29 Victoire 3-2 contre Milan qui ne suffit pas.
00:40:33 Et puis surtout, j'ai envie qu'on se penche sur ce lance de Franck Heze qui tombe à Fribourg.
00:40:40 Il y avait eu un 0-0 assez pénible à l'aller mais qui pouvait laisser entrevoir des choses intéressantes.
00:40:47 Lance qui mène 2-0 à la mi-temps, qui fait le job, qui montre en fait quelque part qu'on a vu
00:40:53 cette équipe capable de rivaliser sur la scène européenne en Ligue des Champions.
00:40:56 Il y avait eu ce grand match face à Arsenal, il y avait eu un bon nul à l'extérieur face à Séville en début d'exercice.
00:41:03 Et là je vous avoue que moi j'ai été, vous allez me dire ce que vous en pensez, mais très déçu.
00:41:09 Un peu en colère presque.
00:41:12 Bah oui parce que cette équipe m'a déçu, elle m'a profondément déçu.
00:41:17 Franck Heze m'a déçu.
00:41:18 C'est-à-dire que moi qui voyais, on nous parle, les valeurs, le truc,
00:41:22 Lance, Franck Heze, le Guardiola de l'Artois.
00:41:26 Encore un Guardiola, on n'a que des Guardiolas.
00:41:29 Et le résultat, Wai qui était l'attaquant qui faisait les différences, il le sort à la 75ème comme si c'était terminé.
00:41:36 Bah oui, résultat non, c'est pas terminé, patatras, 2-2, prolongation.
00:41:39 Et ça se termine comme ça.
00:41:41 Est-ce que je suis un peu dur avec Lance ?
00:41:44 Moi je vous ai entendu cette semaine, et vous m'avez fait de la peine effectivement,
00:41:49 parce que je sentais votre tristesse.
00:41:51 Et je me disais, que lui arrive-t-il ?
00:41:55 (rires)
00:41:57 On a tressé des lauriers à cette équipe de l'Angle.
00:41:59 Notre Filou va commencer à prendre des cachets, ça m'embête.
00:42:03 Fibourg c'est le Bayern Munich.
00:42:05 Non mais Fibourg ils sont combien en Bundesliga ? 7ème je crois.
00:42:08 8ème.
00:42:10 Ils ont fait la Ligue des Champions.
00:42:12 Bah Lance ils ont fait la Ligue des Champions.
00:42:14 Lance ils sont 6ème de Ligue 1.
00:42:17 Bon la Ligue 1 c'est moins fort que la Bundesliga.
00:42:20 Je trouve qu'on oublie toujours quelque chose quand il se passe des renversements comme ceux-là.
00:42:24 C'est que quand les clubs français renversent un match,
00:42:28 ils perdent 2-0, et puis ils gagnent 3-2 et ils se qualifient.
00:42:32 Et on est là, on analyse les rencontres en disant "c'est extraordinaire".
00:42:35 C'est rarement le cas.
00:42:37 C'est fantastique, le football est merveilleux, etc.
00:42:42 Est-ce qu'on peut à un moment accepter aussi
00:42:45 que Fribourg méritait sa qualification sur l'ensemble des deux rencontres,
00:42:49 et que la deuxième période a été fantastique ?
00:42:52 C'est pour ça que je suis en colère, parce que là on s'est joué à la top Fribourg.
00:42:55 Mais Fribourg a le droit d'être meilleur aussi.
00:42:58 Ça augmente la frustration, c'est-à-dire que moi je suis de la Team Philippe.
00:43:00 - Team Philippe ? - Pour ça dans The Voice.
00:43:03 - Filou, pars-tu mon dôme ?
00:43:06 - Moi ce que j'ai vu dans la Ligue des Champions cette année,
00:43:09 avec l'espoir contre Arsenal, des matchs...
00:43:13 - Un TV, bon...
00:43:15 - Ouais, non mais je sais pas, il y avait toujours un quart d'heure,
00:43:17 20 minutes, une demi-heure parfois bonne,
00:43:19 contre le PSV il y a quelques bonnes choses.
00:43:22 Je suis de la Team Philippe, Filou.
00:43:25 C'est-à-dire que moi je m'attendais à 2-0, c'est terminé.
00:43:28 Bon, ils vont se qualifier Ligue Europe 1, Fribourg, ok.
00:43:31 - Est-ce qu'on peut accepter qu'il y ait des adversaires ?
00:43:32 - Il était pas volé le 2-0 en plus.
00:43:34 - Tout ce que t'as dit, la Bundesliga c'est supérieur à la Ligue 1.
00:43:36 Ok, l'an sixième...
00:43:37 - Est-ce qu'on peut accepter qu'il y ait des adversaires ?
00:43:39 - Bien sûr, j'accepte qu'il y ait des adversaires.
00:43:41 Mais quand le Milan gagne contre Rennes, 3-0 tout ça, 3-2 au retour,
00:43:46 bon bah là j'accepte, c'est évident, il y a une classe d'écart,
00:43:49 il y a même huit classes d'écart entre Rennes et la Cémilan,
00:43:51 il n'y a pas de souci, la Cémilan, ils ont battu le Paris Saint-Germain,
00:43:53 qui est soi-disant notre représentant, le phare en Ligue des champions.
00:43:56 Donc il n'y a pas de souci.
00:43:58 Mais là, Fribourg, quand tu mènes 2-0, après avoir fait 0-0 à domicile,
00:44:01 il reste 15 minutes, tu peux raisonnablement t'attendre à être qualifié.
00:44:07 Évidemment qu'il y a des adversaires !
00:44:08 - Moi je suis Team Sébounet.
00:44:10 Parce que franchement, cette équipe m'a...
00:44:15 - Tu n'es pas dans l'mission les enfants !
00:44:17 - Non mais parce que je suis d'accord avec Sébastien,
00:44:19 c'est juste que Fribourg, ils ont cru,
00:44:21 et ils ont joué ce match, cette émission, à la lance oise.
00:44:24 Depuis le début de la saison, on nous tartine que Lens,
00:44:27 c'est un mental incroyable, formidable,
00:44:29 et qu'ils ont souvent été menés, puis que voilà, les valeurs,
00:44:32 les artésiens sont là, ils se battent et tout,
00:44:34 Fribourg, ils ont fait une deuxième mi-temps à la RCLens,
00:44:36 ils les ont pris à leur propre jeu,
00:44:38 Lens, ils se sont peut-être vus plus beaux que ce qu'ils étaient,
00:44:40 il y a peut-être eu un mini-boulard...
00:44:42 - Ne sois pas frustration, tu n'es pas un peu déçu.
00:44:44 - Non, parce que ce qui leur est arrivé, ça leur pendait au nez !
00:44:46 - C'est le foot, en train de me dire, c'est le foot.
00:44:48 - C'est le foot, ça peut aussi exister,
00:44:50 et au-delà de ça, Fribourg, ils n'ont rien volé,
00:44:53 c'est que juste Lens, à 2-0, ils se sont dit,
00:44:55 c'est bon, c'est parti, où est-ce qu'on joue la prochaine fois ?
00:44:58 - J'arrive à comprendre comment vous pouvez encore,
00:45:00 à votre âge, être aussi naïf qu'analytique.
00:45:03 C'est-à-dire que ça fait 15 ans... - Moi, tu ne me parles pas d'âge.
00:45:05 - Ça fait 25 ans que vous travaillez,
00:45:07 ça fait 15 ans que vous participez à des émissions de radio,
00:45:10 de télévision, que vous analysez les matchs,
00:45:12 que vous êtes les épées de la presse française,
00:45:14 et encore, vous êtes surpris par les clubs français en Coupe d'Europe.
00:45:19 C'est quand même extraordinaire !
00:45:21 - C'est l'épée dans l'eau.
00:45:23 - Sébastien, on a le droit d'être enthousiaste,
00:45:26 c'est d'avoir le sentiment que ça puisse évoluer par ses mots.
00:45:28 - L'enthousiasme n'empêche pas la lucidité !
00:45:30 - On compose les armes et on se dit que c'est terminé,
00:45:33 que le foot français ne gagnera jamais la Pireu.
00:45:35 - Depuis quand le foot français n'a pas gagné ?
00:45:37 - Vous savez quoi ?
00:45:39 Paris est tellement mauvais cette année que j'y crois.
00:45:41 Je pense qu'ils vont aller la chercher la Ligue des Champions.
00:45:44 - Le cynisme !
00:45:46 - J'y crois ! Je sens un truc !
00:45:48 - La magie, tu me dis.
00:45:50 Ceci dit, ça arrangerait tout le monde.
00:45:52 Mbappé qui part sur une Ligue des Champions, ça ferait passer la Pireu.
00:45:54 - Ça ferait bien pour le football français.
00:45:56 - Ça serait pas mal.
00:45:57 - Peut-être qu'ils ne lui feront pas jouer la finale, je ne sais pas, pour le punir.
00:46:00 - Pas con.
00:46:01 - Le loft au début, le loft à la fin.
00:46:03 - Là où c'est dur, Séb, c'est que franchement, cet automne,
00:46:05 les clubs français avaient plutôt joué le jeu,
00:46:07 je trouve qu'ils avaient été plutôt sérieux,
00:46:09 et fait des bons résultats.
00:46:10 - Regardez, le match de Rennes.
00:46:12 - Rennes, c'est l'union.
00:46:14 - J'ai entendu un peu tout le monde.
00:46:16 J'avais l'impression qu'on allait sortir,
00:46:18 c'était le Carnal, tous en slip.
00:46:20 - À cette époque-là, en Bretagne.
00:46:22 - On va envoyer les flonflons, c'est pas possible.
00:46:27 Il y a eu 3-2, tout le monde était content.
00:46:30 Mais c'était fini le match, le Milan s'en fichait,
00:46:32 s'il avait fallu en mettre 2 de plus.
00:46:34 - D'accord.
00:46:35 - Le plus frustrant, limite, c'est...
00:46:37 - Tout le monde était content,
00:46:39 il y avait des saucisses.
00:46:41 - C'est le folklore, là.
00:46:43 - C'est pas tous les jours qu'un club français
00:46:45 bat la Cémilan, même si...
00:46:47 - Comment vous pouvez vous...
00:46:49 - Il y a un contexte qui fait que,
00:46:51 mais ils ont quand même été la chercher, la victoire.
00:46:53 - Ils ont foutu la Cémilan.
00:46:55 - Vous croyez que ça les intéressait, Milan ?
00:46:57 - Le plus gros regret, c'est Toulouse.
00:46:59 - Ils avaient gagné 3-0 à l'aller, c'est une plaisanterie.
00:47:01 - Vous avez totalement perdu votre temps.
00:47:03 - Au contraire, je me plais, vous êtes désabusés.
00:47:07 - Non, je me plais, mais pas du tout.
00:47:09 - Parlons du TFC, le regret, c'est Toulouse,
00:47:11 parce que je pense qu'ils auraient pu sortir le Benfica,
00:47:13 mais ça aurait été beau, Toulouse qui sort le Benfica.
00:47:15 - Le regret, c'est Fribourg.
00:47:17 - Non, le regret, pour moi, c'est Toulouse,
00:47:19 qui a le plus respecté ce tour de coupe d'Europe.
00:47:21 Avec Marseille qui s'est qualifiée.
00:47:23 - Mais respecté, ils respectent, arrêtez.
00:47:25 Ils sont moins bons, mais ils respectent.
00:47:27 - Mais ils auraient pu passer,
00:47:29 on aurait pu avoir un bel exploit, Toulouse qui sort le Benfica.
00:47:31 - C'est vous, je trouve ça respectable,
00:47:33 ils perdent contre moins bons,
00:47:35 ils sont moins bons,
00:47:37 le football français travaille mal.
00:47:39 Mais les joueurs, ils ont fait le maximum,
00:47:41 ils ont essayé, il n'y a pas un manque de respect.
00:47:43 - J'ai l'impression d'entendre Gilles Verdez.
00:47:45 - Mais pourquoi ?
00:47:47 - C'est Verdez.
00:47:49 - Pour reprendre le mot,
00:47:51 pas très riche, je suis surpris,
00:47:53 de la part de Dominique Dujour,
00:47:55 le football français est nul.
00:47:57 Bon, écoutez, ok,
00:47:59 mais en revanche,
00:48:01 je ne pense pas que les joueurs lâchent,
00:48:03 je ne pense pas que ce soit des tricheurs,
00:48:05 ils ne sont pas bons.
00:48:07 - C'est encore pire,
00:48:09 vous m'avez complètement fait perdre le moral.
00:48:11 - Mais pas du tout.
00:48:13 - Petite pause et on va faire un mini débat
00:48:15 sur l'arbitrage français.
00:48:17 De très bonne qualité.
00:48:19 - J'ai nul.
00:48:21 - Philippe Sanfourche.
00:48:23 - On refait le match sur RTL.
00:48:25 - 19h20h30,
00:48:29 on refait le match sur RTL.
00:48:31 - Présenté par Philippe Sanfourche.
00:48:33 - Pour le coup, les PNO, franchement...
00:48:35 - On refait le match avec Sébastien Tarragout,
00:48:41 Dominique Sévrac et Florian Gazan.
00:48:43 Après avoir enterré
00:48:45 le foot français en bout d'Europe,
00:48:47 on va enterrer l'arbitrage.
00:48:49 - Et s'ils s'enterrent tous seuls,
00:48:51 il n'a pas besoin de nous.
00:48:53 - Avec cette information,
00:48:55 cette expérimentation
00:48:57 qui va donc être acceptée par la FIFA,
00:48:59 la sonorisation des arbitres.
00:49:01 Ça va être dans un premier temps
00:49:03 auprès des filles,
00:49:05 dans les playoffs
00:49:07 du championnat de France
00:49:09 de D1 Arkema,
00:49:11 et peut-être, pourquoi pas,
00:49:13 chez les garçons,
00:49:15 plus sûrement l'année prochaine,
00:49:17 de Coupe de France, on verra ça.
00:49:19 Ça consiste en quoi ?
00:49:21 Tout simplement, l'arbitre sera sonorisé
00:49:23 et on entendra
00:49:25 dans le stade l'arbitre expliquer
00:49:27 pas toutes, mais quelques décisions
00:49:29 sur la VAR
00:49:31 et pas toutes de la VAR les plus litigieuses.
00:49:33 - Qui décidera quoi ?
00:49:35 - L'arbitre va voir
00:49:37 les images se déplacent, qu'on arrête le jeu,
00:49:39 que finalement on prend la décision.
00:49:41 Et là, l'arbitre avec son micro,
00:49:43 ça a été fait lors du mondial
00:49:45 des moins de 20 ans,
00:49:47 où on a vu l'arbitre
00:49:49 de temps en temps prendre le micro
00:49:51 et on l'entend dans les enceintes du stade,
00:49:53 pourquoi il y a pénalité ou pas.
00:49:55 C'est gadget ou c'est quelque chose qui peut faire avancer
00:49:57 le chemin de l'histoire ?
00:49:59 - Déjà, c'est le sens de l'histoire, Philippe.
00:50:01 Le foot, c'est un produit télévisuel.
00:50:03 Quand vous regardez un match de foot à la télé,
00:50:05 vous ne comprenez pas certaines décisions.
00:50:07 Pourquoi l'arbitre va voir l'écran
00:50:09 que lui soumet la VAR, pourquoi il n'y va pas ?
00:50:11 Pourquoi parfois, on lui dit "revoie telle action
00:50:13 ou pas telle action", ou parfois il y a pénalité ou pas pénalité.
00:50:15 Donc si ça peut aider à la compréhension,
00:50:17 le abonné qui est chez lui, qui a payé très très cher,
00:50:19 qui s'est abonné à plusieurs plateformes,
00:50:21 et puis il regarde le truc, il ne comprend pas.
00:50:23 Il ne comprend pas pourquoi il y a une décision, il attend le commentateur.
00:50:25 Le commentateur, c'est pas plus que nous.
00:50:27 Donc ça va aider un petit peu
00:50:29 à la compréhension d'un spectacle,
00:50:31 d'abord un spectacle pour abonnés.
00:50:33 C'est comme ça que l'économie du foot est construite.
00:50:35 C'est qu'il y a des gens qui s'abonnent et après il y a des salaires qui sont...
00:50:37 - Il y a des gens qui vont en stade aussi, qui payent très cher.
00:50:39 Ils comprennent encore moins parce qu'ils n'ont pas les images.
00:50:41 - Mais c'est pas eux qui font l'économie du foot.
00:50:43 L'économie du foot, elle tient par les abonnements.
00:50:45 Donc tout ce qui est pour la compréhension un peu améliorée
00:50:47 du spectacle télévisuel, c'est mieux.
00:50:49 Après, est-ce que ça va changer fondamentalement
00:50:51 les rapports entre les joueurs et les arbitres ?
00:50:53 Je n'y crois pas forcément.
00:50:55 - Il faut aller plus loin, il faut qu'il y en ait davantage.
00:50:57 C'est encore une usine à gaz cette histoire.
00:50:59 Mais il faut qu'à chaque arrêt de jeu,
00:51:01 on puisse entendre. C'est tout, terminé.
00:51:03 - Comme au rugby, c'est-à-dire que dès que l'arbitre s'explique...
00:51:05 - Bien entendu, et je serais ravi.
00:51:07 Je pense que certains joueurs auront quelques difficultés
00:51:11 et quelques sueurs froides pendant quelques matchs.
00:51:15 Parce qu'il va falloir changer de vocabulaire.
00:51:17 - Ils auront un carton bleu.
00:51:19 - Je serais ravi que ça ait un impact très positif
00:51:21 sur les rapports, effectivement,
00:51:23 entre les arbitres et les joueurs.
00:51:25 Et qu'il n'y ait pas, pardonnez-moi je cite,
00:51:27 qu'il n'y ait pas des fils de putes qui sortent
00:51:29 toutes les deux secondes.
00:51:31 - Parfois aussi les arbitres parlent très mal aux joueurs.
00:51:33 - Parce qu'il faut dire la vérité de ce qui se passe sur les terrains.
00:51:35 - Parfois les arbitres parlent très mal aux joueurs aussi.
00:51:37 - Bien entendu, ça va dans les deux sens.
00:51:39 - Ça va apaiser dans les deux sens.
00:51:41 - C'est la logique. Dans le football américain,
00:51:43 dès qu'il y a une décision qui est prise par l'arbitre,
00:51:45 il a son micro, il explique pourquoi,
00:51:47 il siffle faute, etc.
00:51:49 Ça rassure tout le monde, les joueurs comprennent,
00:51:51 le public aussi, parce que quand vous êtes au stade...
00:51:53 - Mais ce n'est pas des Américains, nous, est-ce qu'on a besoin de ça ?
00:51:55 - Mais non, mais c'est juste...
00:51:57 - C'est les gens qui sont au stade, on essaie d'apaiser les tribunes.
00:51:59 Quand l'arbitre prend une décision qui est incompréhensible,
00:52:01 ça crée de la tension dans les tribunes.
00:52:03 Au moins s'il explique, on est d'accord ou pas d'accord,
00:52:05 mais au moins il y a une explication.
00:52:07 Et tant qu'à faire, j'aimerais bien aussi qu'on entende
00:52:09 ce que les gens de Laval disent à l'arbitre.
00:52:11 Parce que, M. Turpin, je serais très surpris
00:52:13 de savoir ce qu'on dit à M. Turpin,
00:52:15 qui apparemment, lui, il coupe le son de Laval
00:52:17 et qui ne l'écoute pas,
00:52:19 et qui prend ses décisions,
00:52:21 et qui décide que personne ne doit lui imposer ce qu'il doit faire.
00:52:23 Moi j'aimerais bien aussi, pour comprendre la mécanique de Laval,
00:52:25 qu'on entende ce qu'il se passe,
00:52:27 les échanges entre l'arbitre principal et la camionnette,
00:52:29 pour savoir comment ça fonctionne.
00:52:31 - Est-ce qu'il y a besoin de sauver Laval ?
00:52:33 Il y a cette petite musique en ce moment qui circule...
00:52:35 - Elle est tellement mal utilisée, Philippe !
00:52:37 - Il y a encore un papier dans les coups de conduit...
00:52:39 - Elle est tellement mal utilisée !
00:52:41 - On dit ça, mais...
00:52:43 - On ne reviendra pas en arrière !
00:52:45 - ... qui peuvent changer !
00:52:47 Vous n'êtes pas gravé dans le marbre, Advitam et Ternam ?
00:52:49 - Moi je n'y crois pas, je me trompe peut-être,
00:52:51 mais je ne crois pas qu'on reviendra en arrière.
00:52:53 Donc le mieux est d'essayer de progresser,
00:52:55 et d'essayer d'avancer.
00:52:57 C'est vous qui êtes vraiment négatif,
00:52:59 vous êtes vraiment un grand pessimiste, Philippe.
00:53:01 - On fait le constat que c'est une usine à gaz, etc.
00:53:03 - Moi je pense qu'on peut progresser !
00:53:05 Tout le monde peut progresser !
00:53:07 - Notamment ceux qui l'utilisent.
00:53:09 Ce n'est pas Laval qui est mauvaise,
00:53:11 c'est ceux qui l'utilisent qui sont mauvais.
00:53:13 Donc ça veut progresser.
00:53:15 - On ne va pas refaire le débat de Laval,
00:53:17 mais ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:19 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:21 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:23 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:25 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:27 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:29 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:31 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:33 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:35 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:37 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:39 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:41 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:43 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:45 - Ce n'est pas ce que nous avons dit.
00:53:47 - Je ne peux pas vous parler de Laval et de M. Turpin.
00:53:49 - Je ne peux pas vous parler de Laval et de M. Turpin.
00:53:51 - M. Turpin est le génie du siècle de l'arbitrage.
00:53:53 - M. Turpin est le génie du siècle de l'arbitrage.
00:53:55 - Il n'a pas à être aidé par le Var.
00:53:57 - Il n'a pas à être aidé par le Var.
00:53:59 - La Var en elle-même pose aussi des questions.
00:54:01 - La Var en elle-même pose aussi des questions.
00:54:03 - La Var en elle-même pose aussi des questions.
00:54:05 - La Var en elle-même pose aussi des questions.
00:54:07 - La Var en elle-même pose aussi des questions.
00:54:09 - La Var en elle-même pose aussi des questions.
00:54:11 - La Var en elle-même pose aussi des questions.
00:54:13 - On va certainement revenir sur ces questions d'arbitrage et sur la pérennité du Var sur la longueur.
00:54:19 - On va certainement revenir sur ces questions d'arbitrage et sur la pérennité du Var sur la longueur.
00:54:21 - On va faire une petite pause, les informations et on revient pour la fin.
00:54:23 - On va faire une petite pause, les informations et on revient pour la fin.
00:54:25 - On refait le match jusqu'à 20h30.
00:54:27 - On refait le match jusqu'à 20h30.
00:54:29 - On refait le match jusqu'à 20h30.
00:54:31 - On refait le match jusqu'à 20h30.
00:54:33 - On refait le match jusqu'à 20h30.
00:54:35 - On refait le match jusqu'à 20h30.
00:54:37 - On refait le match jusqu'à 20h30.
00:54:39 - On refait le match jusqu'à 20h30.
00:54:41 - Je ne pensais pas qu'on allait enflammer l'émission avec ce débat.
00:54:45 - Avec ce déclic.
00:54:47 - Il va perdurer durant la pause publicitaire.
00:54:49 - C'est l'effet monarque, vous voyez.
00:54:51 - Il est fort de passer.
00:54:53 - Tu le connais mieux que moi et tu sais qu'il est très fort pour parler au journal.
00:54:57 - Moi j'apprécie beaucoup ça.
00:54:59 - C'est dommage qu'il s'en aille.
00:55:01 - Je vois qu'il convainc.
00:55:03 - En tout cas, il y a une réponse par rapport à la semaine passée.
00:55:05 - En tout cas, il y a une réponse par rapport à la semaine passée.
00:55:07 - En tout cas, il y a une réponse par rapport à la semaine passée.
00:55:09 - Il s'est allé laisser les traces cet épisode avec la fédération et les sollicitations de la Côte d'Ivoire finalement.
00:55:15 - Repoussé par la fédération et Hervé Renard, surtout pour des problèmes contractuels.
00:55:21 - Je peux dire un mot, 30 secondes là-dessus ?
00:55:23 - Je peux dire un mot, 30 secondes là-dessus ?
00:55:25 - Tout le monde s'est érigé contre cette possibilité qu'il aille entraîner la Côte d'Ivoire.
00:55:29 - Et surtout derrière, on disait que c'était manqué de respect au football pratiqué par les femmes.
00:55:33 - Et il me semble que du côté de Nantes...
00:55:35 - Tout le monde ne l'a pas dit mais ça a posé question.
00:55:37 - Et bien moi autant je pense que ça se discute, on peut discuter, mais en revanche il n'y avait pas de sexisme derrière.
00:55:44 - Parce qu'à Naples, vous savez qui est l'entraîneur de Naples aujourd'hui ?
00:55:48 - C'est un sélectionneur.
00:55:51 - C'est un sélectionneur qui va disputer l'Euro et il fait les deux.
00:55:56 - Et là, vous n'avez entendu personne dire que c'est un manque de respect au football.
00:56:01 - Vincent Collet le faisait au basket.
00:56:03 - Donc en fait ce n'était pas la question.
00:56:05 - C'était pas la question.
00:56:07 - On peut être choqué qu'un sélectionneur aille entraîner un club, ça pourquoi pas, je l'entends.
00:56:13 - Mais il ne faut pas toujours tout mettre sur le débat du sexisme.
00:56:17 - Vous ne pensez pas qu'il y a un quelconque manque de respect pour le football pratiqué par les femmes ?
00:56:23 - Ça pouvait se discuter, en tout cas c'était bien de refaire le point sur cette question-là.
00:56:30 - On va passer au troisième débat flash de la soirée avec la disparition, l'une des tristes nouvelles de la semaine,
00:56:39 d'un grand entraîneur du foot international, du foot portugais déjà, Arthur Georges,
00:56:44 qui a été déjà vainqueur de la Coupe d'Europe des Clubs Champions à l'époque avec Porto,
00:56:51 et qui à la fin des années 80 et au début des années 90 était l'un des entraîneurs les plus recherchés.
00:56:56 Il est donc arrivé dans le projet Canal+ après avoir été dans celui du Matra Racing,
00:57:01 et avec le Paris Saint-Germain en trois saisons finalement assez rapidement,
00:57:06 il a monté une équipe qui a été capable de regarder l'Olympique de Marseille dans les yeux,
00:57:10 de créer une émulation dans le championnat, de gagner la Coupe de France en 93,
00:57:15 l'année où Marseille remporte la Ligue des Champions, et ce PSG champion de France,
00:57:20 ensuite en 94 ce sera le dernier titre avant l'arrivée des Qataris.
00:57:24 Voilà pour les trophées, et puis il y a cette trace indélébile extraordinaire
00:57:28 qui reste dans la mémoire de tous les supporters du PSG,
00:57:30 et plus largement de tous les amoureux du foot et de la Coupe d'Europe,
00:57:34 parce que la double confrontation contre le Real Madrid, d'ailleurs le PSG avait éliminé deux années de suite,
00:57:39 le Real Madrid en Coupe d'Europe, et notamment ce match d'anthologie au Parc des Princes,
00:57:44 avec ce but d'Antoine Combe-Moiret, casque d'or, et ce but fantastique de David Ginola,
00:57:50 le troisième but de Valdo également, un des plus grands matchs,
00:57:54 si ce n'est le plus grand match de l'histoire du PSG en Coupe d'Europe,
00:57:57 et un des plus grands matchs de l'histoire du foot français en Coupe d'Europe.
00:58:01 On est donc en droit de se poser la question, est-ce qu'Arthur Georges est tout simplement,
00:58:06 dans l'histoire finalement assez courte du PSG, depuis les années 70,
00:58:10 est-ce le plus grand entraîneur de l'histoire du PSG ?
00:58:14 Dominique Sévrac, vous avez 45 secondes.
00:58:15 À l'occasion de cette triste nouvelle, j'ai eu la chance de faire une interview de Michel Dionizo,
00:58:20 qui était le président à l'époque de Paris Saint-Germain,
00:58:22 et il dit qu'Arthur Georges est incomparable, et j'aime bien cette idée qu'il est incomparable.
00:58:26 C'est compliqué dans un club où Luis Andrés a gagné une Coupe d'Europe,
00:58:31 l'une des deux seules du football français,
00:58:33 c'est compliqué dans un club où Thomas Tourel est allé en finale d'équipe des champions,
00:58:36 qui a un peu le Graal de ces dernières années, depuis que le club a été racheté par le Qatar,
00:58:40 c'est compliqué de décerner le titre de meilleur entraîneur Arthur Georges,
00:58:44 dont en plus les critiques, si on se souvient bien à l'époque, pour les plus anciens,
00:58:47 établissaient un jeu un peu restrictif qui ne faisait pas rêver les foules.
00:58:52 Je dirais qu'il a posé des fondations, ils ont fait 3e, 2e et 1er avec lui,
00:58:56 il a placé le PSG sur la carte du football français,
00:58:59 et il en a fait un grand club français, qui chaque année rivalise avec les plus grands,
00:59:04 donc il est dans la légende, je ne sais pas si c'est le plus grand, mais il est dans la légende.
00:59:07 Ah oui, mais la question c'est...
00:59:09 C'est quoi la réponse ?
00:59:10 C'est exposé très bon, mais oui...
00:59:11 Incomparable.
00:59:12 J'attends le déclic !
00:59:13 Incomparable !
00:59:14 Comment pour voter ?
00:59:15 Pardon les subtils !
00:59:17 Ah oui, mais là, le concept du débat flash, c'est une question, 45 secondes, une réponse.
00:59:24 Je dis non.
00:59:25 Alors donc, vous avez compris que dans la nuance, effectivement c'était non.
00:59:28 Je vous avouerai que si je vous suis longtemps posé la question,
00:59:30 je n'aurais pas fait mieux que Dominique, je n'aurais pas réussi.
00:59:33 Ça dépend sur quel filtre tu te places, si c'est sur le nombre de titres...
00:59:37 On va débattre avant, déjà, on va voir si l'argumentaire...
00:59:40 J'ai compris que j'avais l'assemblée contre moi.
00:59:42 Quel mot-ci, complexe, a résonné à vos oreilles ?
00:59:46 Florent Gazan ?
00:59:47 Ben...
00:59:48 Non.
00:59:49 Non.
00:59:50 Je ne suis pas d'accord.
00:59:51 Ce n'est pas le plus grand, tant que ça a l'essence du Paris Saint-Germain.
00:59:53 C'est ce qu'il vient de dire.
00:59:54 D'accord, alors.
00:59:55 On n'a rien compris à ce qu'il a dit.
00:59:56 Donc oui !
00:59:57 Oui, alors oui, oui, ce n'est pas le plus grand.
00:59:58 Mais je ne sais pas ce qu'il a dit, Dominique.
01:00:00 Il a dit que c'était incomparable, mais que ce n'est pas le plus grand.
01:00:03 Cagnelli !
01:00:04 Je donne le point à Dominique.
01:00:06 Merci, Karine !
01:00:07 Bon, ben voilà, c'est déjà une victoire.
01:00:09 Et ben... non, je ne lui donne pas le point.
01:00:12 Ah, non.
01:00:13 Non, j'aurais aimé.
01:00:14 Mais non, mais parce que je me suis posé la question, mais vraiment longtemps.
01:00:18 Et je me suis dit, mais il dit qui ?
01:00:20 Et Dominique, je lui ai posé la question à esprit, et il n'est pas capable de répondre.
01:00:24 Donc, je ne vois pas qui d'autre, en fait.
01:00:27 Donc pourquoi pas lui, qui a effectivement ramené des titres.
01:00:31 Alors, il y avait cette histoire de jeu restrictif, c'est vrai, il ne faut pas l'oublier.
01:00:36 Mais c'est une époque qui, à mon avis, alors c'est peut-être aussi lié à l'âge,
01:00:41 mais qui a marqué profondément, notamment à travers le match contre le Real Madrid au Parc des Princes,
01:00:47 une génération.
01:00:49 Et c'était extraordinaire.
01:00:52 Alors, bien sûr que c'est Gino là, bien sûr qu'il y a plein de joueurs fantastiques.
01:00:56 Voilà, oui, Valdez, mais pour moi, je ne vois pas qui d'autre.
01:01:02 Donc je dis oui, je dis que c'est lui.
01:01:04 Après, tu peux...
01:01:06 Ça peut être Gérard Houllier ?
01:01:08 Je dis non.
01:01:10 Ça peut être Laurent Blanc, qui est quand même l'entraîneur qui a gagné le plus de titres avec le PSG.
01:01:14 Il ne reste pas ce match contre le Real Madrid qui fait tout basculer.
01:01:19 C'est l'une des plus grandes soirées du football français.
01:01:24 Il n'est pas ce soir, c'est Arthur Georges, à ce match.
01:01:27 On parle de Combe-Warré, on ne dit pas souvent que l'entraîneur, c'était Arthur Georges.
01:01:31 Je ne pense pas que les gens le sachent, d'ailleurs.
01:01:33 On le sait, mais les gens l'ont oublié.
01:01:35 C'est toujours pareil, quel est le plus grand joueur de l'histoire du foot ?
01:01:38 Ça dépend sur quel axe on prend le problème.
01:01:40 Si c'est sur le nombre de titres, c'est Laurent Blanc.
01:01:42 Si c'est sur l'importance des titres, tu peux dire Louis Fernandez,
01:01:45 parce que c'est quand même la Coupe d'Europe.
01:01:47 Donc oui, Arthur Georges, le seul truc, c'est qu'il est clairement...
01:01:51 Il est associé à ce PSG-Canal, qui quoi qu'on en dise,
01:01:54 et même aujourd'hui, peut-être un PSG qu'on peut juger supérieur au PSG du Qatar.
01:01:58 Donc voilà, il a incarné la naissance de ce PSG-là.
01:02:02 Donc oui, il est important symboliquement,
01:02:04 mais je ne suis pas sûr que par rapport à tous les entraîneurs
01:02:07 qui sont passés par le PSG, il y en a eu des grands,
01:02:09 tu puisses dire que c'est le plus grand.
01:02:10 Mais lui, il a changé une culture.
01:02:13 Et il a amené...
01:02:14 Alors je sais que ça ne vous intéresse pas, vous préférez les 3-2 contre Milan,
01:02:17 mais il a apporté l'idée de gagner.
01:02:20 Et c'était un concept qui n'existait pas trop au PSG avant.
01:02:26 Et donc il a changé profondément...
01:02:29 Globalement, dans le football français.
01:02:31 C'est-à-dire que Marseille était en train de faire tourner cette page.
01:02:34 Oui, mais ça s'est joué dans ces années-là.
01:02:36 Oui, d'accord.
01:02:38 Mais je trouve qu'il y a un avant et un après.
01:02:40 Et la différence pour après, c'est qu'il y a un avant et un après QSI,
01:02:46 mais c'est juste l'argent.
01:02:47 Ce n'est que l'argent.
01:02:49 Oui, ça n'a pas changé la mentalité.
01:02:51 Donc ce n'est pas un entraîneur qui a changé quelque chose.
01:02:54 Ancelotti aurait pu marquer durablement les esprits,
01:02:56 malheureusement le Qatar a considéré que c'était un entraîneur quelconque.
01:02:59 Mais du coup, il n'a pas laissé de traces.
01:03:02 Personne n'a laissé de traces, finalement, comme Arthur Georges.
01:03:04 Il y avait un avant et un après.
01:03:06 Oui et non, parce que comme Arthur Georges correspond à l'arrivée de Canal,
01:03:09 qui a mis comme beaucoup d'argent.
01:03:11 C'est un peu différent.
01:03:13 Mais en tout cas, pour autant, Arthur Georges, moi, il ne m'a jamais fait rêver.
01:03:18 On se rappelle de quelques purges à l'époque.
01:03:20 Et pour aller dans votre sens, Sébastien, effectivement,
01:03:23 moi aussi j'ai eu Vincent Guérin au téléphone longuement cette semaine,
01:03:28 qui m'a dit exactement en ces termes ce qu'il avait apporté.
01:03:31 En plus, il l'avait connu lui déjà au Matra.
01:03:34 Ensuite, Paris Saint-Germain.
01:03:36 Il est revenu à Paris, c'était moins bien.
01:03:38 Le vestiaire avait changé, et surtout les joueurs français,
01:03:40 il y en avait beaucoup à l'époque, avaient sacrément progressé.
01:03:44 Ça a contribué à faire gagner la Coupe du Monde en 98, tout ça.
01:03:47 C'était une petite pierre.
01:03:49 Quatrième et dernier débat flash.
01:03:51 On refait le match, c'était la fin des huitièmes de finale allée de Ligue des Champions cette semaine.
01:03:55 On a vu les matchs très accrochés.
01:03:59 D'ailleurs, Paris Saint-Germain et Manchester City, finalement, sont les seuls
01:04:02 à avoir gagné par deux buts d'écart leur match allé.
01:04:06 Au final, qu'est-ce que ça prouve tout cela ?
01:04:09 Est-ce que le niveau global de la compétition a plutôt baissé ?
01:04:12 Ou est-ce qu'en fait il y a une densité, comme rarement,
01:04:15 qui prouve qu'on est resté à un niveau exceptionnel ?
01:04:18 Karine Galli, vous avez 45 secondes.
01:04:21 Malheureusement, je me suis ennuyée lors de ces soirées de huitièmes de finale allée de Ligue des Champions.
01:04:26 Avant, on disait que la phase de groupe était bidon.
01:04:29 Maintenant, les huitièmes de finale aussi sont bidons.
01:04:31 Donc, ça devient intéressant à partir d'écart.
01:04:34 Je trouve que ce n'est pas du tout une preuve que le niveau se resserre.
01:04:37 C'est vraiment une preuve de l'appauvrissement du niveau du foot.
01:04:40 Les joueurs sont rincés.
01:04:41 Mais même l'an dernier, je trouve que la Ligue des Champions n'avait pas un niveau exceptionnel.
01:04:45 Il y avait toujours une ou deux équipes qui sortaient du lot.
01:04:47 Mais là, on a vu des matchs assez pauvres.
01:04:50 L'Inter-Atletico, c'est peut-être la plus belle affiche.
01:04:52 On a eu quoi ? On a eu zéro tir cadré de la part de l'Atletico.
01:04:55 Et l'Inter a tenu son rang.
01:04:56 Je trouve que c'est effectivement très inquiétant.
01:04:59 À force de rincer les joueurs, on a des joueurs qui sont moins bons, qui sont fatigués.
01:05:02 Et on a de moins en moins de stars.
01:05:04 Donc, forcément, la Ligue des Champions s'en ressent.
01:05:06 Elle est dans le timing, en plus. C'est parfait.
01:05:10 Pour Karine, c'est très clair.
01:05:13 Ce n'est pas une densité supérieure et un niveau constant.
01:05:16 C'est au contraire la preuve qu'il n'y a pas une équipe qui se démarque.
01:05:19 Et donc, on est quelque part dans une forme de...
01:05:22 On est passé peut-être de l'autre côté de la colline.
01:05:26 Je ne partage pas l'argument principal développé par Karine.
01:05:30 Mais je partage le constat.
01:05:32 Je vais lui donner mon point.
01:05:34 Premier point.
01:05:36 Florent Gazan ?
01:05:37 Je ne lui donnerai pas mon point.
01:05:39 Parce que je n'ai pas vu de déclic.
01:05:42 Ça veut dire que c'est Dominic Cévrac.
01:05:44 Il va déterminer d'avoir le pouvoir ou non.
01:05:47 Karine a répondu tout à l'heure sur l'OM et Lyon.
01:05:50 Trop tôt pour dire ça.
01:05:51 Donc, je dirais que c'est trop tôt pour faire le constat qu'elle vient de mener.
01:05:54 Et qu'elle mène en plus vers la Super League son argumentaire.
01:05:58 Donc, je dirais non.
01:05:59 C'est un constat des 8e de finale.
01:06:01 Non, mais des 8e de finale.
01:06:02 Allez Karine !
01:06:03 C'est une défaite.
01:06:04 Il y a 4 matchs d'anthologie.
01:06:05 Mais Karine...
01:06:06 Ce n'est pas la question.
01:06:07 Les 8e de finale sont d'un haut niveau, oui ou non.
01:06:09 Mais ce sont des matchs...
01:06:10 Allez, je te vanne avec le déclic.
01:06:12 Ce n'est pas la question.
01:06:13 Je te vanne avec...
01:06:14 Non mais Karine...
01:06:15 La campagne de Ligue des Champions était quand même très moyenne en termes de qualité de match.
01:06:18 Ce n'est pas du tout la question.
01:06:19 Mais non, mais ce n'est pas ça.
01:06:20 Le niveau de la Ligue des Champions est moins intéressant d'année en année.
01:06:24 Est-ce que c'est parce que...
01:06:25 Pas forcément.
01:06:26 Les équipes sont meilleures et donc c'est plus dur ?
01:06:27 Ou c'est parce que tout le monde est un peu moins bon ?
01:06:28 Alors, tu as besoin de 45 secondes ou pas ?
01:06:29 Il va falloir y réfléchir.
01:06:30 Regardez, là, on va faire vite.
01:06:32 Baptiste Durieux a fait son entrée dans...
01:06:34 Ah oui, c'est très bien.
01:06:35 Et Samed, le chef d'orchestre.
01:06:36 J'ai juste peur qu'à force de vouloir des athlètes depuis tant d'années, on perde les génies du football.
01:06:43 Et j'en vois plus, là.
01:06:44 J'en vois plus des artistes.
01:06:45 Écoutez, c'est une réflexion de jeu mais elle est intéressante et on va essayer d'y réfléchir.
01:06:49 Mais c'est une tendance lourde.
01:06:50 Baptiste, grande soirée ce soir ?
01:06:52 Des artistes, il y en aura.
01:06:53 Du côté du stade brestois, deuxième de Ligue 1 face à Strasbourg ce soir.
01:06:56 La plus belle émotion la semaine dernière, c'était cette victoire de Brest à Marseille.
01:06:59 Ce sera pareil ce soir, je vous le garantis.
01:07:01 On vous écoute avec plaisir et bonheur, avec Karim Khali et avec Xavier Domergue.
01:07:06 Messieurs Séverin Tarragou-Gazan, il est temps de quitter ce studio.
01:07:09 Florian, on se retrouve lundi pour la quotidienne.
01:07:12 Le podcast, magnifique, tous les jours.
01:07:14 On débriefera ce Marseille-Montpellier.
01:07:16 Et nous, on se retrouve la semaine prochaine à la même heure, 19h20, pour en refaire un match.
01:07:21 Salut à tous.
01:07:23 [Musique]
01:07:26 [SILENCE]