Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Bertrand Latour, Gilles Verdez et Florian Gazan pour 1h30 de débats. Au sommaire ce 14 septembre 2024 :
- débrief OM / Nice
- hommage D.Roustan
- Y a-t-il un malaise Mbappé en Bleu ?
- réélection Labrune : le foot français court il à sa perte ? État, supporters, qui peut faire bouger les lignes ?
A 20h les débats flash avec Carine Galli :
- Barcola meilleur buteur de L1 dès cette saison ?
- OL : après 145M d'achats, Textor réclame la qualif en LdC. On y croit ?
- M.Landreau au secours de l'arbitrage français. Un ancien joueur peut il faire progresser nos arbitres ?
- Deschamps sifflé à Lyon : liberté d'expression ou manque de respect ?
- débrief OM / Nice
- hommage D.Roustan
- Y a-t-il un malaise Mbappé en Bleu ?
- réélection Labrune : le foot français court il à sa perte ? État, supporters, qui peut faire bouger les lignes ?
A 20h les débats flash avec Carine Galli :
- Barcola meilleur buteur de L1 dès cette saison ?
- OL : après 145M d'achats, Textor réclame la qualif en LdC. On y croit ?
- M.Landreau au secours de l'arbitrage français. Un ancien joueur peut il faire progresser nos arbitres ?
- Deschamps sifflé à Lyon : liberté d'expression ou manque de respect ?
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00:00:00Philippe s'enfourche. On refait le match jusqu'à 20h sur RTL.
00:00:16Bonsoir à tous, merci d'être avec nous au rendez-vous comme chaque samedi 19h. C'est
00:00:20parti pour 4 grandes heures de direct foot sur RTL PSG Brest. Ce sera à 20h45 dans RTL
00:00:26Foot avec Eric Sylvestreau au Cerf Monaco. C'est parti depuis 7 minutes avec Dimitri
00:00:32Ramelot que l'on salue à la baie des Champs. Bonsoir à tous, 8 minutes de jeu. Philippe
00:00:38déjà un but à zéro pour l'AS Monaco, but marqué. Il y a quelques secondes confusion dans la
00:00:43surface de réparation. C'est parti d'un corner. Je suis en train de regarder les images. Soit vous
00:00:48me gardez, soit vous revenez. Je regarde ça, je décortique et je vous dis ça. Il est déjà chaud
00:00:54Dimitri. 1-0 pour Monaco qui prépare sa semaine Ligue des champions avec un grand match contre
00:00:59le Barça de la meilleure des manières. Retour évidemment dans un instant sur Marseille-Nice
00:01:05avec Hugo Hamelin qui est resté au Vélodrome. Est-ce qu'il est toujours en fusion ce Vélodrome ?
00:01:09Les joueurs étaient en train de fêter justement cette victoire face au virage. Une belle victoire
00:01:15de l'OM 2 à 0 face à Nice cet après-midi. On refait le match, saison 24, votre émission de
00:01:22débat analyse sur le terrain, mais pas que. La politique, les médias, le business, tout ce qui
00:01:25fait l'univers du ballon rond. Avec à mes côtés ce soir trois grandes figures, trois fidèles dont
00:01:31refait le match. Du côté de l'accusation, le procureur Gilles Verdez. Bonsoir. Bonsoir. Une
00:01:37des voix de l'RTL qui pose des questions pas si bêtes que ça, même intéressantes parfois.
00:01:41Florian Gazan avec nous. Salut Florian. Bonsoir Philippe, bonsoir à toutes et à tous. Et puis
00:01:46c'était déjà un ancien de l'RTL, c'est désormais un ancien de la chaîne d'équipe. Il prend de l'âge,
00:01:51manifestement. Bertrand Latour, nouveau visage chez nos amis de Canal+. Bonsoir Bertrand. Bonsoir
00:01:58tout le monde. Je suis toujours contraintuellement lié à la chaîne d'équipe, mais c'est mon dernier
00:02:02jour, je suis en repos et demain je commence. C'est le pot de départ ? Ça fait quelques jours
00:02:07qu'on fait le pot de départ. Au sommaire, dont refait le match ce soir, si je le retrouve parce
00:02:17que je l'ai vu sous les yeux. Je ne sais plus où il est mon sommaire, ça va être connu par
00:02:21cœur. Vous faites la même émission depuis dix ans. Le sommaire, c'est très simple. On va retourner
00:02:26à Marseille dans un instant, on va débriefer l'OM. On fera un petit hommage à notre ami Didier
00:02:31Roustan qui nous a quittés, qui a travaillé ici même sur RTL, vous vous en souvenez parfaitement
00:02:35Bertrand, dans le multiplex. On reviendra sur la semaine de l'équipe de France avec cette
00:02:41question. Y a-t-il un malaise bappé au sein du vestiaire, mais aussi de la fédération ? Vous
00:02:46verrez que c'est un sujet qui a posé question tout au long de la semaine. Il y a même eu des
00:02:50petits sifflets du côté de Lyon. On reviendra bien évidemment sur la réélection de Vincent
00:02:56Labrune. Réélection à 86% par la G, 17 voix sur 19 au conseil d'administration. Donc en fait,
00:03:03on perd la moitié des revenus, mais ça ne pose aucun problème au football français. C'est un
00:03:09peu plus complexe que ça. On essaiera de le décrypter. À 20h, Karine Galli nous retrouvera
00:03:14comme d'habitude pour les traditionnels débats flash. 4 débats flash comme toujours. Bradley
00:03:20Barcola, finira-t-il meilleur buteur de L1 cette saison ? L'Olympique Lyonnais qui a dépensé 145
00:03:27millions d'euros en transfert cet été. John Textor exige la qualification en Ligue des champions.
00:03:32Est-ce qu'on est en droit d'y croire ? Et puis Mickaël Landreau, ancien gardien du FC Nantes,
00:03:36notamment au nouveau visage de l'arbitrage français. Un ancien joueur peut-il faire
00:03:40progresser nos hommes en noir ? Enfin, on finira par les bleus, à nouveau avec Didier Deschamps,
00:03:45on l'a dit, sifflé par le public à Lyon lundi dernier. Est-ce de la liberté d'expression pour
00:03:51le public ou est-ce un manque de respect ? On est ensemble jusqu'à 21h avec Boris Salarianisation.
00:03:57On refait le match, c'est parti ! Allez, tout de suite, direction l'OM,
00:04:04il nous attend et il faut qu'il aille faire des petites interviews en zone mixte et les
00:04:08entretiens après. Hugo Hamelin, victoire de l'OM, Hugo, 2-0, Marseille est en tête du championnat ce soir.
00:04:16Exactement, co-leader avec avec Monaco à l'heure où on se parle puisque Monaco mène 1-0 mais c'est
00:04:21un très beau cadeau effectivement cette première victoire à domicile de la saison pour les hommes
00:04:27de Roberto Dezarbi, beau cadeau pour les 125 ans du club de l'Olympique de Marseille qui a été
00:04:31dignement fêté, c'était aussi l'anniversaire des MTP et du Commando Ultra qui fêtaient
00:04:37respectivement leurs 30 et leurs 40 ans, donc il y a eu plus de fumigènes que de bougies sur le
00:04:42sur le gâteau d'anniversaire de l'Olympique de Marseille et forcément cette victoire elle tombe
00:04:46à pic. Il faut quand même le signaler, l'homme du match côté Marseille c'est Gironimo Rulli,
00:04:52Gironimo qui a été acculé par la cavalerie niçoise mais qui s'en est sorti, qui a été
00:04:56sauvé trois fois par ses potos également mais qui a réalisé encore des arrêts de grande classe
00:05:02et puis Luis Henrique, le Brésilien, le revenant qui signe son troisième but et sa troisième passe
00:05:08décisive en quatre matchs de Ligue 1. Donc effectivement un scénario un petit peu particulier,
00:05:16juste avant de vous libérer Hugo, un petit mot puisqu'on l'a dit on fera tout à l'heure un petit
00:05:20hommage à Didier Roustan, il a travaillé à l'OM Didier Roustan, est-ce qu'il y a eu un petit quelque
00:05:25chose, une petite pensée à son égard ? Absolument absolument, une minute d'applaudissement avant le
00:05:29coup d'envoi pour Didier Roustan avec une une photo de l'époque où il travaillait à l'OMTV,
00:05:35où il était commentateur pour l'OMTV, on sait que Marseille, lui le Canois, c'était un des clubs de
00:05:41son enfance, un des clubs qui le passionnait donc oui effectivement il y a eu un hommage pour Didier Roustan.
00:05:46Merci beaucoup Hugo Hamelin, donc 2-0 pour l'OM, toutes les réactions à retrouver tout à l'heure
00:05:51dans RTL Foot à partir de 20h30, je disais 21h tout à l'heure, évidemment c'est 20h30 que
00:05:55l'on retrouve Eric Sylvestreau avec Karim Galli et Xavier Domergue. Messieurs, l'OM ça devient
00:06:03intéressant quand même, ça devient intéressant d'un point de vue comptable, parce que moi j'ai
00:06:09pas été convaincu par le match, c'est pas leur meilleur c'est sûr, non non franchement ils ont
00:06:12été largement mis en difficulté par les niçois, ils tournent à 1-0 à la pause et c'est assez
00:06:18heureux parce qu'ils s'étaient procuré très peu d'occasions, la bonne nouvelle c'est qu'ils ont
00:06:23peut-être trouvé un attaquant de pointe qui marque des buts, moi je pense depuis un moment, il n'y a
00:06:28pas de vérité définitive à l'issue de ce match là, mais que Mopé peut largement concurrencer
00:06:32Wahi, il commence bien son aventure avec l'OM donc ça nous verrons, et ensuite ils ont été plein de
00:06:37réalisme, ils ont marqué très vite ce deuxième but, mais les niçois leur ont posé beaucoup de
00:06:40soucis, cette équipe niçoise également pour en faire deux mots m'étonne et peut-être que
00:06:44Franck Heze fera mieux que ce que j'ai escompté en début de saison parce que je trouve qu'ils n'ont
00:06:47pas une très grande équipe, mais bon il y a déjà quelques principes qu'on voyait à l'an, c'est qu'ils
00:06:50se retrouvent là avec l'équipe niçoise, mais bon je trouve que Marseille réussisse à gagner ce match
00:06:55là 2-0, donc sans prendre de but, en en inscrivant deux, en ayant été aussi en difficulté qu'aujourd'hui,
00:07:00de ce point de vue là c'est un bon signal, mais dans l'accomplissement de la rencontre, là la patte
00:07:04de Zerbi, je l'ai peu vue. Oui mais ça c'est toujours un bon signe quand même, réussir à gagner ces
00:07:09matchs là quand t'es vraiment pas dans la forme de ta vie, quatre tirs pour le même
00:07:13deux buts donc une efficacité incroyable, ça c'est toujours un bon signe, ça veut dire quand même
00:07:17qu'il y a quelque chose, il y a des principes de jeu et que t'arrives toujours à t'en sortir aussi
00:07:22un peu par le talent individuel, ce match aussi c'est finalement un pavé dans la mare de Pablo
00:07:26Longoria parce que finalement on a Enrique, on a Harit, on a Kondogbia qui sont là, qui sont des
00:07:31joueurs qui devaient partir, qui sont toujours là, qui sont plutôt actifs sur ce match là, ça veut dire
00:07:35aussi qu'il ne faut pas forcément changer les joueurs tous les ans et que quand on leur laisse un
00:07:38petit peu le temps de s'épanouir et de s'intégrer, ils peuvent être intéressants et c'est vrai qu'aujourd'hui
00:07:42avec ces joueurs qui ne sont pas partis, Marseille a un très gros effectif, pas de Coupe d'Europe et
00:07:46moi je pense qu'ils vont quand même faire une belle saison et que Paris va devoir quand même être sérieux.
00:07:51Gilles Verdez, le PSG a besoin d'un vrai concurrent, que ce soit sportivement mais aussi dans l'intensité,
00:07:58on a encore vu un stade Vélodrome qui était plein à ras bord, il y avait les célébrations de Zadigo,
00:08:03les 125 ans du club, mais retrouver Marseille tout en haut de l'affiche c'est quand même la meilleure
00:08:07chose qui puisse arriver au foot français. Il ne faut pas y avoir une ligue impassionnante sans un grand
00:08:11Marseille et sans des grands PSG OM et OMPSG, donc que l'OM élève son niveau c'est forcément bon pour
00:08:18le foot français. Après moi je trouve que mes collègues ont raison sur le fait que ce ne soit
00:08:23pas abouti, mais il y a quand même pour moi la patte d'un entraîneur et ça change d'avoir un
00:08:27vrai entraîneur. Avant c'était des gens qui passaient, des mercenaires, un an, au revoir, merci,
00:08:31j'ai même oublié leur nom, on s'en fout. C'est pas forcément leur problème, on n'est pas certain qu'ils
00:08:36seraient là l'an prochain. Oui mais néanmoins je trouve que 65% de possession en première
00:08:41mi-temps, il essaye, on sent qu'il y a une patte, on sent que les joueurs ne sont pas libres. Moi j'aime
00:08:47bien quand les joueurs ne sont pas libres, quand il y a des principes. Vous êtes pour la contrainte Gilles ?
00:08:51Total, des principes rigides à la Guardiola, tu fais ça ou à la Deschamps, tu avances de 12 mètres,
00:08:57tu recules de 4, ça j'adore. Il a eu quand même aussi un peu de réussite et notamment quand on a
00:09:03vu sa composition de départ, on s'est dit qu'il n'y a quasiment pas un joueur défensif au milieu de
00:09:08terrain. Il y a Valentin Rongier qui était arrière droit et on a vu dans les dix premières minutes
00:09:12qu'il y a eu des contres niçois, ça aurait pu se passer très mal au départ. Je suis d'accord avec mes
00:09:16collègues sur la physionomie du match, bien sûr, il y a eu trois poteaux. En fait il avait juste envie de dire
00:09:20qu'il aimait bien De Zerbi, mais parce qu'aujourd'hui ils ont été mauvais.
00:09:26Est-ce que vous pouvez m'expliquer, me prendre par la main Gilles, en toute amitié bien sûr, et m'expliquer
00:09:31en quoi il y avait la patte de De Zerbi sur cette première période ? Moi je n'ai rien vu.
00:09:35Rongier a joué. Je trouve que mettre Rongier à ce poste-là comme ça...
00:09:40Mais qu'il a été mauvais ? Pardon ? Qu'il a été mauvais ? Ils ont tous été mauvais, mais ils ont gagné. C'est en ça que
00:09:45l'entraîneur est génial. Avec des joueurs mauvais, il arrive à gagner. Je crois en cet entraîneur, voilà.
00:09:50Moi aussi je crois en l'entraîneur. Voilà, c'est pour ça que je suis assez optimiste pour la Ligue 1 et pour l'OM.
00:09:55On comprend qu'il y a une énergie, on comprend que c'est sur l'OM. Oui, je crois que c'est Florian qui l'avait
00:09:59fleuré, mais la trajectoire de Louis Sénérier me fascine. Ah oui ? Il a un but incroyable. Je ne suis pas ce métier depuis hier, mais pas non plus depuis 50 ans comme Gilles.
00:10:07C'est vrai qu'il partait de loin. Il est même parti et revenu. Il était, mais nullissime. Vous voyez l'entraîneur ?
00:10:13Nullissime. Je l'ai vu jouer, pas 100 fois, mais quelques fois avec Botafogo, parce que je suis un peu drogué,
00:10:18et il n'était pas meilleur. Au football brésilien, on précise. Bien sûr, oui, à Botafogo, oui, bien sûr.
00:10:24Au football brésilien, bien sûr. Je ne m'explique pas comment ce joueur a pu, à ce point-là, progresser.
00:10:30Je trouve ça fascinant. J'espère qu'un jour, il donnera une interview dans laquelle on pourra le relancer et comprendre.
00:10:36Je ne sais pas si c'est l'impact de la confiance, s'il y a eu un déclic, quel est-il, mais c'est saisissant.
00:10:41Il l'a un peu dit. Il y a eu une interview où il expliquait ça, le fait de se sentir important dans l'équipe, qu'on lui redonne sa chance.
00:10:47Oui, mais ça, c'est des mots.
00:10:49Oui, mais ça compte, Bertrand. Tu sais très bien que ça fonctionne beaucoup à la confiance.
00:10:54Et puis, il est peut-être aussi mis dans des meilleures conditions.
00:10:56Peut-être qu'il a l'impression qu'on compte sur lui et que forcément, ça le libère.
00:11:00Et encore une fois, ce que je disais, le poids aussi de devoir digérer ce que c'est que Marseille, ce que c'est jouer dans ce stade, la pression.
00:11:06Et il faut du temps pour s'y adapter. Tous les joueurs ne sont pas compatibles comme ça, en un claquement de doigts.
00:11:11En tout cas, on a un début de saison de l'Olympique de Marseille qui nous laisse augurer d'une saison de Ligue 1, peut-être passionnante.
00:11:18Ça peut booster peut-être un peu les abonnements chez nos confrères de Dazouane.
00:11:23On en reparlera tout à l'heure.
00:11:26Juste avant la pause, un tout petit détour par le stade de la Baie des Champs, où il y a ce beau soleil couchant.
00:11:33Avec le Serre Monaco, le buteur monégasque alors, Dimitri, c'était qui ?
00:11:38Il s'appelle Kerer, il a mis une tête sur un corner à la huitième, mais lui-même, il mène 1-0 les monégasques après 19 minutes ici à la Baie des Champs.
00:11:47Effectivement, il fait frais, mais il fait beau.
00:11:49Et que fait Dimitri à Auxerre ? Moi, quand je l'ai connu, il n'y allait pas du tout à Auxerre.
00:11:52Il couvre...
00:11:53Parce que là, c'était l'Est.
00:11:55Je couvrais le grand quart nord-est, je couvrais le très grand quart nord-est.
00:11:59Vous savez qu'il se déplace en avion, Dimitri Gramello, c'est vrai, parce qu'il va très vite dans ce grand avion.
00:12:03Parce que bientôt, il va finir à Lyon. Moi, je l'ai connu, il était à Nancy, à Rhin.
00:12:06Il dérive, c'est la dérive des continents.
00:12:08À Sedan, à Sochaux, à Troyes.
00:12:10Il nous fait planer.
00:12:12Je ne sais pas si on nous fait planer, mais bon...
00:12:14Merci Dimitri.
00:12:16A tout à l'heure.
00:12:18La pause, dans un instant, le retour.
00:12:20Donc, on refait le match tout de suite.
00:12:28Dans le même temps, il barre 40 millions d'euros contre le Real Madrid, qui doit en avoir 450.
00:12:356000 spectateurs.
00:12:37Et 3-0 pour cette petite équipe.
00:12:393-0, mais ils sont rentrés dans l'art.
00:12:41Et les Baranes et la Ramos, évidemment, s'ils se sont inculés...
00:12:43Enfin, une occasion pour le Real.
00:12:45Pathétique.
00:12:47Alors, certes, le Real doute un peu plus que le PSG à l'heure actuelle.
00:12:49Mais Barres peut se dire aussi,
00:12:51« Mon Dieu, remonte, le Real, la Casablanca... »
00:12:53C'est juste un état d'esprit.
00:12:59Didier Roustan nous a quitté cette semaine,
00:13:01bien trop tôt, à l'âge de 66 ans.
00:13:03Didier Roustan qui a marqué
00:13:05l'histoire de la télé,
00:13:09des médias
00:13:11sportifs français.
00:13:13Sur des dimanches chaînes,
00:13:15il a commencé à TF1,
00:13:17il a travaillé à France Télévisions,
00:13:19il a travaillé à Canal,
00:13:21il a fait différents types de journalisme,
00:13:23il a fait du commentaire,
00:13:25il a fait des magazines,
00:13:27et puis, à la fin, il posait son avis
00:13:29sur le football.
00:13:31Il a été aux commandes du multiplex
00:13:33du samedi soir avec Christian Olivier
00:13:35et vous étiez là,
00:13:37Bertrand Latour, on vient de vous entendre.
00:13:39Et puis, depuis des années,
00:13:41il était, pour ceux qui connaissent
00:13:43l'émission L'Équipe du soir
00:13:45sur la chaîne L'Équipe,
00:13:47le président à vie, c'est-à-dire celui qui,
00:13:49aux côtés d'Olivier Ménard,
00:13:51était le référent,
00:13:53un peu notre papa à tous.
00:13:55Le maître Yoda.
00:13:57On a évidemment beaucoup de tristesse,
00:13:59de terminer cette semaine
00:14:01et puis surtout d'en refaire le match,
00:14:03de lui livrer
00:14:05un petit hommage.
00:14:07Je voulais savoir, comme ça,
00:14:09on ne s'est pas concerté,
00:14:11mais quel souvenir vous conservez de Didier Roustan
00:14:13et qu'est-ce qu'il va laisser
00:14:15dans notre métier, Gilles Verdez ?
00:14:17Vous expliquez qu'il a marqué l'histoire des médias,
00:14:19mais il a marqué l'histoire
00:14:21du foot. Je pense que c'est le journaliste,
00:14:23un des journalistes, mais il y en a très peu
00:14:25qui ont marqué l'histoire du foot par sa vision.
00:14:27Et il a été proactif,
00:14:29il a créé un syndicat de joueurs,
00:14:31il a été rebelle avec Cantona, il a été rebelle avec Maradona,
00:14:33rebelle avec les rebelles, c'était dans son tempérament.
00:14:35Mais je trouve que
00:14:37sa vision du foot,
00:14:39son foot romantique
00:14:41mais pas passéiste,
00:14:43nous interpellait tout le temps parce qu'il nous
00:14:45mettait en garde contre les dérives d'un certain
00:14:47foot-business. Et je ne le trouvais jamais rétrograde,
00:14:49je le trouvais
00:14:51lanceur d'alerte.
00:14:53Et ça, j'aime bien,
00:14:55je me souviendrai de lui
00:14:57par ce côté, justement, faussement
00:14:59passéiste. Pour moi, il était
00:15:01moderne. Et vous me permettrez de dire
00:15:03qu'il a
00:15:05disparu. Et à
00:15:07une époque, moi j'étais
00:15:09très proche, au sens
00:15:11amical, de la journaliste
00:15:13italienne Alessandra Bianchi qui a
00:15:15disparu aussi, et ils travaillaient tous les deux
00:15:17quand Didier avait lancé son association
00:15:19Foot Citoyens.
00:15:21Et Alessandra était avec lui. Et la perte de
00:15:23Didier après la perte très récente
00:15:25d'Alessandra Bianchi, waouh !
00:15:27C'est deux personnes
00:15:29que je trouve,
00:15:31on dit souvent ça des disparus, mais c'est deux personnes
00:15:33vraiment marquantes, moi, de mon histoire
00:15:35personnelle qui sont parties.
00:15:37Un homme de télé
00:15:39qui a marqué
00:15:41son époque par
00:15:43une liberté qu'évoquait Gilles Vernez,
00:15:45Florent Gazan, c'était,
00:15:47quand on repense à ce qu'il a fait,
00:15:49on a tous en tête ces images
00:15:51du loup
00:15:53dans le vestiaire de l'OM.
00:15:55Je revoyais encore
00:15:57il y a quelques
00:15:59jours, quelques heures,
00:16:01une une de Onze Mondiales, à l'époque
00:16:03où il collaborait aussi
00:16:05avec des joueurs, avec
00:16:07Rocheteau, avec Philippe Janol,
00:16:09qui était déguisé en
00:16:11cow-boy, mais vraiment de la tête au pied
00:16:13avec des chemises,
00:16:15des flingues à la ceinture.
00:16:17Quand on voit le foot
00:16:19d'aujourd'hui, on se dit,
00:16:21c'est dingue ce qu'il a réussi à faire faire
00:16:23à tous ces joueurs et à tous ces clubs.
00:16:25Didier Roustan, c'était un artiste,
00:16:27parce que c'était quelqu'un
00:16:29avec lui, le foot ne sentait pas le renfermer,
00:16:31c'est-à-dire qu'il sortait le foot
00:16:33du cadre de la pelouse, et il avait
00:16:35ce talent de l'emmener ailleurs.
00:16:37C'était un conteur,
00:16:39c'était un narrateur. Quand on voit les sujets
00:16:41qu'il faisait dans le téléfoot, et surtout
00:16:43comment il arrivait à faire faire ça
00:16:45aux joueurs, aux entraîneurs, alors qu'aujourd'hui c'est tellement
00:16:47verrouillé. Didier, voilà, c'était quelqu'un
00:16:49qui était
00:16:51hors catégorie, en fait. C'était un cold
00:16:53hors de hors catégorie, cet homme-là.
00:16:55Il a été hyper innovant à toute époque,
00:16:57à téléfoot, il a été innovant, à Canal,
00:16:59son magazine MadMag,
00:17:01incroyable. Regardez sur
00:17:03Youtube, on les trouve, Joe Montana,
00:17:05Karim Abdul-Jabbar, Sugar Ray Leonard,
00:17:07il avait réussi à faire des trucs absolument
00:17:09hallucinants. Et puis,
00:17:11effectivement, quand je dis que c'était un artiste,
00:17:13si vous voyez l'hommage que l'a rendu
00:17:15sur les réseaux sociaux, ça en dit long.
00:17:17C'est-à-dire que Didier, il aimait
00:17:19les artistes plutôt que les athlètes,
00:17:21il aimait le jeu plutôt que le business, il avait
00:17:23cette vision-là du foot, mais qui n'était pas passéiste, parce que
00:17:25finalement, on aime tout ça. Aujourd'hui, il y en a de moins en moins.
00:17:27Et Didier, voilà, il portait
00:17:29ce flambeau-là, et aujourd'hui,
00:17:31je me demande qui va le reprendre.
00:17:33On a besoin de ces gens-là.
00:17:35Je termine par vous, Bertrand Latour,
00:17:37vous l'avez connu ici, dans ce
00:17:39studio,
00:17:41rue Bayard, mais le même. Non, ici, ici.
00:17:43Oui, c'était ici déjà.
00:17:45C'était ici avec Christian.
00:17:47Avec Christian Olivier, qu'on salue.
00:17:49Et puis, vous avez ferraillé avec lui
00:17:51à de nombreuses reprises
00:17:53dans l'équipe du soir. On vous a vus,
00:17:55pour ceux qui ont vu les extraits, très émus.
00:17:57Une séquence assez émouvante
00:17:59quand vous avez évoqué son souvenir.
00:18:01Ce qui a pu étonner peut-être certains,
00:18:03parce que vous aviez plutôt
00:18:05l'habitude de vous mettre sur la tronche,
00:18:07c'est très clair
00:18:09en studio. Mais voilà, c'est-à-dire que
00:18:11Didier Rousteing,
00:18:13il pouvait parfois être agaçant, parce qu'il allait au bout
00:18:15de ses idées, mais quelque part,
00:18:17on avait tous un énorme
00:18:19respect et beaucoup d'affection pour lui.
00:18:21Oui, il y a un énorme respect de par sa carrière.
00:18:23Il n'y a rien qu'à voir les images qui lui ont été rendues par
00:18:25tous ces gens du football pour mesurer
00:18:27la trace qu'il laisse et qu'il laissera.
00:18:29Et c'est vrai que quand vous travaillez avec des gens,
00:18:31peut-être
00:18:33parfois qu'après vous ne voyez plus que les défauts
00:18:35et que c'est vrai que
00:18:37il ne lâchait pas toujours le ballon et qu'il avait
00:18:40une grande personnalité et que j'ai la mienne aussi
00:18:42et que ce n'était pas toujours simple.
00:18:44Mais au moment du départ de quelqu'un,
00:18:46vous relativisez les choses,
00:18:48etc. Et c'est vrai que c'était une grande chance d'avoir travaillé
00:18:50avec lui.
00:18:52La vision du foot qu'il avait, qui était sincère,
00:18:54qui n'était pas une posture,
00:18:56était et reste très
00:18:58inspirante.
00:19:00Et c'est vrai qu'il va beaucoup nous manquer.
00:19:02Je pense que des gens comme lui, je l'ai dit
00:19:04avec des solos dans la voile, je les ai moins,
00:19:06mais je pense qu'il n'y aura plus de journalistes comme lui,
00:19:08qui auront cette empreinte et cette trace-là.
00:19:10Et voilà, j'espère que
00:19:12les gens qui ont 30 ans
00:19:14comme moi, qui font ce métier, seront dignes
00:19:16de ce qu'il a pu faire.
00:19:18Il n'y en aura pas deux, des roustans,
00:19:20mais il faut que tous, on soit à la hauteur de ce qu'il a défendu.
00:19:22Et Gilles, il faisait référence dans son intervention
00:19:24sur le syndicat des joueurs, etc.
00:19:26C'est vrai que ces combats qu'il a menés il y a très longtemps,
00:19:28sont plus que jamais dans l'actualité.
00:19:30Donc je suis assez fataliste sur le fait
00:19:32que ça ne changera pas forcément.
00:19:34Mais en tout cas, c'était bien de les avoir tentés.
00:19:36En tout cas, sa liberté et sa fraîcheur
00:19:38resteront dans nos mémoires.
00:19:40Et on espère qu'il en restera
00:19:42quelque chose, justement,
00:19:44pour l'ensemble des générations qui embrasseront
00:19:46ses carrières et ce métier.
00:19:48Voilà, on le salue une dernière fois,
00:19:50Didier, de là où tu es.
00:19:52Toute l'équipe d'On refait le match pense très fort à toi.
00:20:02On va retourner du côté des Champs-Élysées
00:20:04parce qu'il y a cette formidable parade
00:20:06qui vient clore
00:20:08tout cet été magique
00:20:10de sport, les JO,
00:20:12les Jeux Paralympiques
00:20:14et le peuple de France
00:20:16qui continue de vibrer, qui n'a pas envie que ça s'arrête.
00:20:18Et moi, j'en connais une qui n'a pas envie que ça s'arrête,
00:20:20c'est Isabelle Langer.
00:20:22Je vous confirme, on n'a pas envie que ça s'arrête.
00:20:24Et là, on est avec une séquence
00:20:26assez émouvante. Vous savez qu'on remet en ce moment
00:20:28les décorations pour les insignes
00:20:30de Chevaliers de la Légion d'Honneur.
00:20:32On a remis cet insigne à Aurélie Aubert,
00:20:34la championne paralympique de Boccia.
00:20:36Il y a eu un moment très émouvant
00:20:38parce qu'il y a toute cette équipe de cécifoot
00:20:40et à l'instant Didier Deschamps
00:20:42vient de remettre cet insigne au capitaine
00:20:44Frédéric Villereau,
00:20:46Baptiste Durieux qui est avec moi aussi.
00:20:48Il y avait du bon monde pour remettre ces médailles
00:20:50d'ailleurs à nos
00:20:52cécifooteux paralympiques.
00:20:54Exactement, médaille d'or
00:20:56et victorieux en finale face à l'Argentine
00:20:58au tir au but, faut-il le rappeler.
00:21:00Il y a une personne aussi des remettants, Philippe,
00:21:02que je crois que vous avez croisé une fois dans votre vie au moins,
00:21:04Franck Raviot, notamment l'entraîneur des gardiens
00:21:06de cette équipe de France.
00:21:08Qui a remis la médaille d'or
00:21:10à Guy Stéphan,
00:21:12l'adjoint de Didier Deschamps.
00:21:14C'est une partie de l'équipe de France de football
00:21:16que l'on connaît bien qui a remis cet insigne
00:21:18Chevaliers de la Légion d'Honneur
00:21:20pour cette équipe de cécifoot. Médaille d'or
00:21:22dans ces Jeux paralympiques et c'était effectivement
00:21:24un moment plein d'émotions. Il y a un décor de rêve,
00:21:26un soleil couchant sur la règle de triomphe.
00:21:28Une émotion qui est palpable sur cette scène
00:21:30qui est absolument fantastique, qui est en forme
00:21:32d'anneau qui entoure l'arbre de triomphe.
00:21:34300 mètres de longueur au total, 100 mètres de diamètre,
00:21:362,20 mètres de hauteur. Ça fait son effet
00:21:38et c'est vraiment absolument fabuleux.
00:21:40Avec un moment, je te conclue là-dessus
00:21:42Philippe, parce que celui qui vient
00:21:44d'arriver, c'est celui qui nous a fait rêver
00:21:46pendant ces Jeux olympiques. Quatre fois
00:21:48champion olympique en natation.
00:21:50Monsieur Léon Marchand et ce sera naturellement
00:21:52Emmanuel Macron qui va lui remettre les insignes
00:21:54de Chevaliers de la Légion d'Honneur.
00:21:56Je me dis qu'il ne va pas trop le lâcher.
00:21:58Il va rester très proche de lui
00:22:00voire même lui glisser quelques mois.
00:22:02Dans son sillage.
00:22:04Il fait un peu moins la côte en ce moment.
00:22:06Il cherche des ministres.
00:22:08Merci beaucoup Isabelle Langer, Baptiste Durieux
00:22:10reviendra vers vous régulièrement tout au long de la soirée
00:22:12tant que cette parade, cette fête
00:22:14continueront d'émerveiller
00:22:16le public français.
00:22:1819h32, on refait le match,
00:22:20la pause et ensuite petit détour
00:22:22par la baie des Champs
00:22:24puisque Monaco mène désormais 2-0 face à la GIA.
00:22:26A tout de suite.
00:22:2819h30,
00:22:30on refait le match sur RTL.
00:22:32Présenté par Philippe Sanfourche.
00:22:36On refait le match ce soir
00:22:38avec Gilles Berdez, avec Florent Gazon,
00:22:40avec Bertrand Latour.
00:22:42Vous êtes avec nous jusqu'à 23h.
00:22:44Le foot jusqu'à 23h.
00:22:46Eric Sylvestreau, RTL Foot.
00:22:48Belle affiche ce soir, PSG Brest.
00:22:50Deux clubs de ligue des champions.
00:22:52Cette semaine,
00:22:54qui feront leur entrée en lice.
00:22:56D'ailleurs, j'en profite
00:22:58pour vous annoncer que sur RTL,
00:23:00vous allez pouvoir suivre cette saison.
00:23:02C'est une grande nouveauté.
00:23:04Absolument tous les matchs des clubs français
00:23:06sur l'antenne de RTL.
00:23:08Alors, soit sur l'antenne,
00:23:10celle-là, celle où l'on se connaît,
00:23:12avec un match à chaque journée sur RTL.
00:23:14Et puis, tous les autres matchs
00:23:16qui seront sur RTL.fr,
00:23:18sur l'appli RTL.
00:23:20On vous fera vivre l'intégralité
00:23:22de la compétition,
00:23:24pour notre plus grand plaisir.
00:23:26La Ligue 1, en attendant,
00:23:28avec Monaco,
00:23:30un autre qualifié pour la Ligue des champions,
00:23:32qui mène 2-0, Dimitri Ramelow,
00:23:34sur la pelouse de la Ligue au CERN.
00:23:36Après 37 minutes en première période,
00:23:38les monégasques dans la surface de réparation,
00:23:40côté droit.
00:23:42La défense au CERN, qui fait le boulot en défense.
00:23:44En tout cas, elle essaye,
00:23:46parce qu'elle a pris déjà deux pions.
00:23:48C'est très compliqué,
00:23:50pour les hommes de Pellissier-Monaco,
00:23:52qui maîtrisent parfaitement son sujet.
00:23:54Une frappe beaucoup trop enroulée,
00:23:56de Ben Seguir,
00:23:58ça passe largement au-dessus des buts.
00:24:00Mais ça fera quand même corner 2-0.
00:24:02Il reste 7 minutes, 8 minutes, pardon,
00:24:04à jouer dans cette première période.
00:24:06Merci beaucoup, Dimitri Ramelow.
00:24:08Je suis arrivé à un stade
00:24:10de ma vie et de ma carrière
00:24:12où je ne constate plus.
00:24:14Je viens, je joue,
00:24:16j'essaie d'aider l'équipe.
00:24:18Ce que pensent les gens, je pense que c'est le cadet
00:24:20de mes soucis.
00:24:22C'est clair que je le vis mal.
00:24:24Le couple le vit mal. Il faut se reprendre.
00:24:26Après, on a parlé dans le vestiaire, mais ça reste une question.
00:24:28D'abord, on peut dire que
00:24:30Deschamps a été sifflé, que Mbappé a été sifflé,
00:24:32que Barcola a été sifflé.
00:24:34Mais les trois pour des raisons différentes.
00:24:36Vous avez reconnu les voix
00:24:38de Kylian Mbappé, de Mike Maignan,
00:24:40que l'on entend très rarement.
00:24:42Le gardien de l'équipe de France
00:24:44qui a pris la parole.
00:24:46C'était en zone mixte,
00:24:48la zone d'interview juste après la défaite
00:24:50face à l'Italie.
00:24:52Au moment où il prenait la parole, c'était
00:24:54quelques instants après l'avoir prise dans le vestiaire.
00:24:56Et dans ce vestiaire...
00:24:58Nicolas Jorgerot !
00:25:00C'est une évidence.
00:25:02Les auditeurs d'RTL
00:25:04ne connaissent que la voix de Nicolas Jorgerot
00:25:06qui sera évidemment au commentaire ce soir
00:25:08de PSG Brest
00:25:10au Parc des Princes.
00:25:12En substance, Mike Maignan,
00:25:14qu'est-ce qu'il a fait passer comme discours dans ce vestiaire ?
00:25:16Il a dénoncé
00:25:18des problèmes d'attitude,
00:25:20des comportements de starlette,
00:25:22a-t-il dit. Et manifestement,
00:25:24dans le vestiaire, quand il a évoqué,
00:25:26quand il a prononcé ce mot de starlette,
00:25:28tout le monde s'est regardé,
00:25:30personne n'a réagi, mais tout le monde a compris
00:25:32que c'était
00:25:34vers quelqu'un, le capitaine
00:25:36de l'équipe de France, Kylian Mbappé.
00:25:38Est-ce que ce ne serait pas une grande première, ça ?
00:25:40C'est violent,
00:25:42mais si Maignan le fait,
00:25:44Maignan, ce n'est pas un individualiste,
00:25:46si Maignan le fait, c'est que
00:25:48il a l'écho d'un problème
00:25:50Mbappé. Alors en fait, Mbappé est devenu
00:25:52tellement individualiste qu'il n'est
00:25:54supportable que quand il joue
00:25:56d'une manière féérique. S'il marque trois buts
00:25:58à chaque match, tout le monde se tait.
00:26:00Mais dès qu'il devient mauvais, évidemment,
00:26:02on lui tombe dessus. Et son
00:26:04individualisme forcené, son côté
00:26:06un peu diva, son côté moi-je,
00:26:08ça commence à être
00:26:10un peu irrespirable. Et comme il est
00:26:12moins bon, qu'il n'a pas renouvelé
00:26:14son jeu pour le moment, mais c'est un immense joueur
00:26:16donc ça va venir. Comme il est moins bon en ce
00:26:18moment, c'est vrai qu'il pose problème.
00:26:20Que le capitaine soit d'un individualisme
00:26:22et égocentré
00:26:24à ce point-là, ce n'est pas évident à gérer.
00:26:26Bertrand Latour, vous suivez l'équipe de France
00:26:28depuis de
00:26:30longues années.
00:26:32Vous connaissez un petit peu
00:26:34cette ambiance de vestiaire.
00:26:36Déjà, dans un vestiaire,
00:26:38il n'y a pas que Bappé.
00:26:40C'est une meute, un vestiaire.
00:26:42Il y a toujours des visions, il y a toujours
00:26:44des joueurs qui font débat.
00:26:46Ça ne date pas d'hier qu'avec sa personnalité
00:26:48importante, marquante
00:26:50et clivante qu'Yann Bappé
00:26:52n'a pas que des amis, mais
00:26:54qu'un cadre, parce que Mike Maignan est
00:26:56devenu rapidement un cadre
00:26:58de cette équipe de France, qu'il prenne la parole comme ça.
00:27:00Est-ce que ça traduit,
00:27:02au-delà de sa pensée personnelle,
00:27:04un malaise
00:27:06qui pourrait...
00:27:08En gros, est-ce qu'il est le porte-parole
00:27:10d'autres joueurs ?
00:27:12Oui, forcément.
00:27:14Ça fait des années
00:27:16que
00:27:18le comportement de Bappé,
00:27:20son pouvoir,
00:27:22suscite des incompréhensions,
00:27:24parfois des jalousies,
00:27:26et même de temps en temps
00:27:28de la colère par rapport à l'investissement
00:27:30qu'il y met, ou précisément qu'il n'y met pas.
00:27:32Mais, il était tellement
00:27:34puissant, Bappé, et si souvent
00:27:36bon, que les gens, ils vous le disent
00:27:38entre deux portes, mais surtout,
00:27:40il ne faut pas le répéter, ils n'auraient jamais eu
00:27:42le courage de le dire.
00:27:44Et je ne suis pas si surpris que cela, que ça vienne
00:27:46de Mike Maignan, qui a une personnalité
00:27:48très particulière,
00:27:50qui est franc,
00:27:52entier, qui a confiance en lui,
00:27:54et qui a
00:27:56assez peu de faux-semblants,
00:27:58Mike Maignan. Je pense que là, il était très énervé
00:28:00et qu'au bout d'un moment,
00:28:02ça explose, et vous dites les choses.
00:28:04Et ça arrive quand même une période
00:28:06où Bappé est le plus vulnérable
00:28:08par rapport au début de sa carrière.
00:28:10Le lendemain de la finale
00:28:12où il marque trois buts
00:28:14contre l'Argentine, il ne l'aurait jamais dit.
00:28:16Mais j'espère que Bappé
00:28:18se remettra en question
00:28:20dans la durée, mais
00:28:22j'en doute un peu,
00:28:24pour être tout à fait honnête, mais
00:28:26ce serait bien qu'il écoute les signaux
00:28:28que lui donnent ses partenaires.
00:28:30Les médias ne les écoutent pas, on a compris, mais
00:28:32tout le monde ne peut pas se tromper.
00:28:34Florent Gazan, il y a
00:28:36ce qui se passe dans le vestiaire avec les coéquipiers,
00:28:38et puis après, la strata
00:28:40du dessus, c'est le staff.
00:28:42On sait que Didier Deschamps lui a donné
00:28:44les clés, le brassard,
00:28:46tout pouvoir.
00:28:48Il nous revient aussi que
00:28:50le staff a perçu
00:28:52ces signaux.
00:28:54Est-ce que, pour Didier Deschamps,
00:28:56ce n'est pas une forme de désaveu ?
00:28:58De se dire, je t'ai tout donné, mon grand,
00:29:00et puis là, c'est peut-être passager, mais en tout cas,
00:29:02là, tu n'as pas donné en retour.
00:29:04Oui, mais il est un peu...
00:29:06Il est devenu prisonnier d'Embappé, Didier Deschamps.
00:29:08Il n'a pas forcément très bien manœuvré,
00:29:10il n'a pas forcément eu tout le temps le choix,
00:29:12mais en tout cas, il a fait ce pari,
00:29:14tout pour Kiki.
00:29:16Et à partir du moment où ça va
00:29:18un petit peu moins bien, c'est difficile
00:29:20de retirer quelque chose qu'on a
00:29:22donné, surtout à un joueur
00:29:24comme ça, qui a pris l'habitude
00:29:26de tout avoir, finalement, qu'on lui dise tout le temps oui.
00:29:28Et quand on commence à lui dire non
00:29:30ou peut-être, ça ne va pas. Donc Didier Deschamps,
00:29:32je pense qu'il est très embêté avec ça, parce qu'il est
00:29:34comme nous. Il voit bien que
00:29:36Mbappé pose problème dans le jeu,
00:29:38pas uniquement, mais c'est compliqué de dire
00:29:40bon, attends, on va peut-être
00:29:42recadrer un petit peu le truc. Et c'est ça
00:29:44qui est difficile. Et je pense que
00:29:46Mike Mignon a rendu énormément service à Didier Deschamps aussi,
00:29:48en étant une sorte de délégué
00:29:50syndical, parce que Didier Deschamps,
00:29:52je ne pense pas qu'il serait allé tout seul en premier.
00:29:54C'est sûr.
00:29:5619h42, petite pause
00:29:58et on va revenir sur, on va
00:30:00terminer ce débat, parce qu'il reste
00:30:02des choses à dire. Et on refera
00:30:04également un petit détour
00:30:06par les Champs-Elysées, retrouver
00:30:08nos Olympiques, Baptiste Durieux
00:30:10et Isabelle Langer. A tout de suite.
00:30:22On refait le match avec Gilles Verdez,
00:30:24Florent Gazan, Bertrand Latour,
00:30:26Karine Galli nous rejoindra à 20h pour
00:30:28les débats flash.
00:30:30Avant d'aller retrouver
00:30:32Isabelle Langer, parce que je crois qu'il y a
00:30:34des très grands champions. Je vois
00:30:36Antoine Dupont, à priori.
00:30:38On a Teddy Riner également, qui va être
00:30:40décoré dans un instant.
00:30:42On termine sur ce dossier
00:30:44qui Mbappé, Gilles Verdez,
00:30:46vous vouliez réagir.
00:30:48Moi, je pense que la séquence, la récente, laissera des traces.
00:30:50Et je pense que
00:30:52quand Mbappé commence aussi à
00:30:54critiquer parfois certains entraînements,
00:30:56etc., je
00:30:58pense que ça signifie...
00:31:00Alors là, vous faites référence au
00:31:02fait que Kyan Mbappé aurait
00:31:04critiqué
00:31:06certaines séances tactiques...
00:31:08Un peu faibles à son goût.
00:31:10Voilà, le manque de travail,
00:31:12critiquant implicitement ou
00:31:14explicitement Didier Deschamps et le staff.
00:31:16Et en fait,
00:31:18ça me gêne parce que
00:31:20pour moi, c'est le premier coin entre les deux.
00:31:22Et mon analyse,
00:31:24mais qui peut être fausse, c'est que
00:31:26dans quelques temps, si les
00:31:28résultats ne sont pas au top ou si
00:31:30Mbappé ne retrouve pas sa superbe,
00:31:32il risque d'y avoir un conflit Mbappé-Deschamps.
00:31:34Et je pense que
00:31:36Mbappé pourrait se tourner vers Zidane et que ça
00:31:38risque de créer un grand, grand, grand problème
00:31:40en équipe de France. Voilà. Je pense
00:31:42qu'à un moment, Deschamps
00:31:44pourrait regretter d'avoir donné le Capitana à Mbappé.
00:31:46Contrairement à ce que je pensais jusque-là.
00:31:48Là, c'est pessimiste là-dessus.
00:31:50Non mais...
00:31:52Oui, parce que
00:31:54pour moi, quand
00:31:56Mbappé émet
00:31:58ces remarques-là,
00:32:00sans doute, peut-être le fait-il parce que
00:32:02c'est un moyen pour lui de
00:32:04se dédouaner
00:32:06de ses performances.
00:32:08Mais, sur le fond,
00:32:10c'est un constat
00:32:12qui, je sais, est partagé par
00:32:14certains, pas mal,
00:32:16beaucoup, utilisez le qualificatif que vous voulez,
00:32:18de joueurs de l'équipe de France.
00:32:20Et que là, il a partagé un sentiment,
00:32:22oui, un état
00:32:24d'esprit qui est collectif.
00:32:26Peut-être que les raisons pour lesquelles il le fait sont mauvaises,
00:32:28mais ce n'est pas faux, ce qu'il dit là.
00:32:30Il y a beaucoup de joueurs qui évoluent
00:32:32à l'étranger, ou Paris-Saint-Germain,
00:32:34qui ont des très grands entraîneurs
00:32:36qui sont très en pointe sur la
00:32:38tactique, avec des staffs pléthoriques,
00:32:40etc. Et qui, parfois,
00:32:42s'étonnent
00:32:44du contenu des séances,
00:32:46du peu de variété.
00:32:48On rappelle que le staff de l'équipe de France,
00:32:50c'est un staff extrêmement resserré.
00:32:52C'est vraiment Didier Deschamps avec,
00:32:54on en parlait tout à l'heure, Guy Stéphan,
00:32:56Franck Raviot, Cyril Moine.
00:32:58Voilà, en gros, il y a quatre hommes.
00:33:00Et donc, les joueurs
00:33:02s'en étonnent
00:33:04quand ça va bien.
00:33:06Et quand ça va moins bien, l'étonnement
00:33:08est un peu plus prononcé.
00:33:12Moi, ça me fait un peu sourire
00:33:14qu'il y ait N'Bappé qui nous dit
00:33:16qu'il n'a pas assez de travail tactique.
00:33:18Quand tu le vois jouer en équipe de France
00:33:20ou au Paris-Saint-Germain, on a bien l'impression
00:33:22que ce n'est pas forcément la tactique qui l'intéresse
00:33:24le plus. Et que, finalement, la tactique,
00:33:26c'était de lui donner le ballon.
00:33:28Moi, ça me fait un peu rigoler.
00:33:30Il a eu Tourelle, il a travaillé avec
00:33:32Lucien Drinquet, ça s'est bien passé.
00:33:34Tu ne peux pas te comparer à un sélectionneur.
00:33:36C'est bien le travail du sélectionneur. Tu ne peux pas mettre en place
00:33:38les mêmes choses qu'avec un coach de club.
00:33:40Vous parlez de grands entraîneurs.
00:33:42Vous n'êtes quand même pas en train de nous dire qu'un entraîneur comme Tourelle
00:33:44est supérieur à un entraîneur comme Didier Deschamps.
00:33:46Je ne dis pas ça.
00:33:48Je dis simplement que des joueurs
00:33:50de l'équipe de France, je vous le dis,
00:33:52travaillent avec d'autres grands techniciens
00:33:54européens.
00:33:56Qui ?
00:33:58Quel technicien européen ?
00:34:00Regardez l'identité des joueurs
00:34:02qui sont en équipe de France.
00:34:04De Simone Inzaghi
00:34:06à Ancelotti,
00:34:08Louis Cendriquet,
00:34:10tous ceux qui font l'équipe de France,
00:34:12sont habitués à des séances,
00:34:14à des choses.
00:34:16Et en équipe de France,
00:34:18la vérité c'est que Philippe,
00:34:20il ne va pas parce qu'il ne fait que
00:34:22les grands matchs, les veilles de match,
00:34:24parfois on le voit. Mais moi qui suis un soutien
00:34:26de l'information, allez à Clairefontaine.
00:34:28C'est le drapé de l'émission.
00:34:30Quand il est en difficulté, boum !
00:34:32Du lundi au vendredi.
00:34:34Et c'est vrai que les séances, je peux
00:34:36un peu vous les faire avant d'y aller.
00:34:38Avant d'y aller à Clairefontaine.
00:34:40Ça s'appelle la répétition des efforts.
00:34:42C'est ce vers quoi tendent tous les grands entraîneurs.
00:34:44Mais ce n'est pas moi qu'il faut critiquer.
00:34:46Appelez les joueurs de l'équipe de France
00:34:48et dites-leur que vous ne comprenez rien,
00:34:50que votre quotidien n'est pas le bon.
00:34:52Moi j'adore Deschamps, je l'ai toujours défendu.
00:34:54Je me fais simplement l'écho
00:34:56de ce que pensent certains joueurs
00:34:58et ce qu'a relevé Bappé et l'a indiqué à ce moment-là.
00:35:00En tout cas, il y a un sujet.
00:35:02Et pour terminer là-dessus,
00:35:04je peux vous dire qu'également,
00:35:06au plus haut niveau de la fédération,
00:35:08on s'est inquiété,
00:35:10notamment, sans parler de ce qui a pu se passer
00:35:12pendant les matchs
00:35:14ou dans le vestiaire,
00:35:16mais la prise de parole de veille de match
00:35:18à cette conférence de presse dont on a entendu un extrait
00:35:20tout à l'heure, avec ce détachement,
00:35:22cette espèce de sentiment
00:35:24qui était plus qu'un sentiment,
00:35:26qui voulait faire passer qu'en gros,
00:35:28il préférait être à Madrid et continuer
00:35:30son intégration madrilène.
00:35:32Ce n'est pas très bien passé
00:35:34quand on est capitaine
00:35:36de l'équipe de France.
00:35:38C'est ce qu'il a demandé
00:35:40au sélectionneur qui n'a pas voulu.
00:35:42Et donc il lui a fait payer, je pense de la mauvaise manière.
00:35:44Mais c'est ça la réalité, c'est qu'il ne voulait pas venir
00:35:46et que Deschamps lui a dit, si tu vas venir.
00:35:48Donc il lui a fait un bras d'honneur.
00:35:50Mais je pense que le bras d'honneur, il se l'est fait lui-même surtout.
00:35:52Et qu'il a tiré contre son camp.
00:35:54Les JO, on aurait bien aimé l'y voir.
00:35:56Il a fait beaucoup de tweets d'ailleurs.
00:35:58C'était bien pour quelqu'un qui...
00:36:00Il a été moins assidu qu'Antoine Griezmann.
00:36:02Moins, c'est difficile parce qu'il n'a rien fait.
00:36:04Isabelle Langer,
00:36:06c'est simple, je crois que
00:36:08parmi les sportifs préférés des Français,
00:36:10il y a Bappé tout en haut
00:36:12et puis il y en a un autre qui s'appelle Teddy Riner.
00:36:14Exactement, et c'est le seul
00:36:16ce soir, messieurs, dames, qui n'était pas
00:36:18habillé avec la tenue de l'équipe de France
00:36:20qui est avec un joli costume.
00:36:22Il va venir au centre de la scène
00:36:24qui a été dressée autour de cet arc de triomphe
00:36:26parce que c'est le seul
00:36:28qui va être élevé
00:36:30au rang de commandeur de l'ordre
00:36:32national du mérite par Emmanuel Macron.
00:36:34Et c'est infiniment
00:36:36normal
00:36:38que Teddy Riner,
00:36:403 fois champion olympique
00:36:42individuel, reçoive cet insigne
00:36:44ce soir. Vous savez qu'il est déjà
00:36:46officier de l'ordre national
00:36:48du mérite.
00:36:50Officier de la Légion d'honneur, pardon.
00:36:52Et donc, comme il l'a été
00:36:54en 2021, il ne peut pas devenir
00:36:56commandeur de la Ligue...
00:36:58Oh, je vais y arriver !
00:37:00De la Légion d'honneur, parce qu'il faut
00:37:02un certain laps de temps entre
00:37:04deux distinctions de la Légion d'honneur.
00:37:06Donc c'est pour ça que ce soir,
00:37:08il est élevé au rang de commandeur
00:37:10de l'ordre national du mérite.
00:37:12Et c'est Emmanuel Macron qui va l'annoncer
00:37:14maintenant. Je ne sais pas si on va bien
00:37:16l'entendre dans mon micro...
00:37:18On n'y comprend rien à ces distinctions.
00:37:20Il y en a beaucoup.
00:37:22C'est beau, c'est beau...
00:37:24C'est beau, mais là, on ne sait plus...
00:37:26Pour vous intéresser un peu
00:37:28à l'histoire de France, simplement, Bertrand.
00:37:30C'est pas très clair, quand même.
00:37:34Pourtant, Isabelle a essayé de le rendre plus clair.
00:37:36Il vient de le décorer, et franchement, le cadre
00:37:38est juste majestueux. D'habitude, ça se fait
00:37:40sous les ordres de la République,
00:37:42dans le salon de l'Elysée.
00:37:44Là, ça a quand même, excusez-moi l'expression,
00:37:46mais de la gueule, là, au pied de l'arc de
00:37:48le triomphe, avec ce drapeau français
00:37:50au coucher de soleil, avec tout ce public.
00:37:52Parce que, d'habitude, c'est dans l'intimité
00:37:54de l'Elysée, avec les familles, simplement.
00:37:56Et là, voilà, il y a tous les spectateurs,
00:37:58tous ces volontaires, tous ceux qui ont
00:38:00fait Paris 2024, qui sont là
00:38:02pour l'applaudir et lui rendre honneur.
00:38:04Et voilà, c'est juste récompense pour
00:38:06Monsieur Teddy Riner,
00:38:08ce soir. Et la fête n'est pas finie.
00:38:10Merci beaucoup, Isabelle Langeais. Il a l'air ému.
00:38:12En tout cas, on voit les images.
00:38:14Oui, il est très ému. C'est quelque chose, quand même.
00:38:16Même si Bertrand n'y comprend rien.
00:38:18Vous me l'avez relancé, là.
00:38:20La pub, tout de suite.
00:38:22Allez, à tout de suite.
00:38:24On refait le match dans un instant.
00:38:2619h20h30
00:38:28On refait le match sur RTL.
00:38:30Présenté par Philippe Sanfourche.
00:38:34On refait le match, toujours avec
00:38:36Gilles Verdez, avec Bertrand Latour, avec Florian Gazan.
00:38:38Grosse actualité,
00:38:40les Champs-Elysées, la parade.
00:38:42Du coup, on a un petit peu débordé. On va être obligés
00:38:44d'aborder succinctement
00:38:46la réélection de Vincent Labrune.
00:38:48Il est à 3h, Sylvester, ça va aller.
00:38:5085%
00:38:52de vote à la G finale.
00:38:5417 voix sur
00:38:5619 au conseil d'administration.
00:38:58En gros, il n'y a pas eu d'élection.
00:39:00Cyril Linette est passé
00:39:02en coup de vent.
00:39:04Lui-même était un petit peu
00:39:06sonné au sortir de
00:39:08ce combat qui n'a pas eu lieu.
00:39:10Et pourtant,
00:39:12le collège de Ligue 2
00:39:14avait donné
00:39:16son accord globalement
00:39:18en termes de vote pour que
00:39:20Cyril Linette soit soutenu par leurs représentants.
00:39:22Et leurs représentants, soit ils ont voté
00:39:24Labrune, soit ils se sont abstenus.
00:39:26C'est du copinage, c'est un maestro homme.
00:39:28C'est chacun ses petits intérêts.
00:39:30On n'en sort pas. Il y a un élément nouveau
00:39:32qui n'est pas nouveau, mais
00:39:34on a un point étape de la fameuse
00:39:36commission d'information et d'enquête
00:39:38du Sénat sur la financiarisation
00:39:40du foot français. Ils sont allés
00:39:42à la Ligue, au siège
00:39:44de la Ligue, le fameux siège à 131 millions.
00:39:46Et ils n'ont pas eu beaucoup de surprises
00:39:48si ce n'est qu'en mettant le nez dans les chiffres, ils se sont rendus compte
00:39:50qu'alors que la crise des droits de télé
00:39:52n'est pas d'hier, qu'on est dans une situation
00:39:54précaire, par exemple,
00:39:56sur les deux dernières années, la hausse
00:39:58des effectifs au sein de la Ligue est passée de
00:40:0077 à 131 CDI.
00:40:02La masse salariale, elle, est passée
00:40:04de 7 à 17 millions
00:40:06et demi d'euros.
00:40:08L'élection, c'est un épiphénomène.
00:40:10L'élection, c'est un épiphénomène.
00:40:12On savait que Labrune serait réélu.
00:40:14Linette, il connaît mieux les chevaux
00:40:16que le foot, il n'avait pas les épaules.
00:40:18Il a eu le mérite d'ouvrir le débat.
00:40:20Le débat est ouvert
00:40:22et même s'il a un score
00:40:24de République bananière, Vincent Labrune
00:40:26il est quand même fragilisé.
00:40:28Parce que le débat est ouvert, sa gestion
00:40:30est contestée, il y a eu des perquisitions,
00:40:32des documents saisis. Donc son fonctionnement
00:40:34global, malgré son triomphe électoral,
00:40:36est remis en question.
00:40:38Et moi je suis persuadé que
00:40:40on risque d'avoir des surprises
00:40:42et qu'il n'est pas du tout
00:40:44acquis qu'il aille au bout de ce mandat-là
00:40:46par exemple.
00:40:47Laurent Laffont, le président de la commission,
00:40:49le sénateur président de la commission,
00:40:51a eu ces mots
00:40:53« On n'est pas loin du naufrage ».
00:40:55Oui, financièrement.
00:40:56C'est un sénateur qui dit ça, qui a les dossiers
00:40:58en main et qui voit la situation
00:41:00noir soit blanc. Il dénote le fait
00:41:02qu'il n'y a aucune vision
00:41:04à long terme. Par exemple, le sujet
00:41:06de la multipropriété et le fait
00:41:08que de plus en plus de clubs deviennent
00:41:10ou peuvent devenir des satellites de grands groupes
00:41:12et que du coup le football français
00:41:14ne soit plus réduit qu'à un statut de
00:41:16vivier des grands championnats européens,
00:41:18c'est quelque chose qui, globalement,
00:41:20structurellement, pour les 10,
00:41:2215, 20 ans de l'avenir en Ligue 1,
00:41:24n'est absolument pas pris en compte
00:41:26du tout. Alors que c'est stratégique.
00:41:28Une gestion de la petite semaine.
00:41:30Tout ce que le Sénat
00:41:32découvre, tout le monde le sait,
00:41:34les présidents les premiers. Donc, j'ai l'impression
00:41:36qu'en fait, du CSI-Foot, il y en a aussi à la Ligue.
00:41:38Les présidents ont fermé les yeux, on n'a pas su voir, on n'a pas
00:41:40voulu voir et qu'on a redonné un blanc-seing
00:41:42à Vincent Labrune. Moi, on me dit
00:41:44comment le faire éventuellement chuter.
00:41:46À part des soucis de justice
00:41:48qu'il aura peut-être en fonction de
00:41:50ce comité d'enquête, il a été
00:41:52réélu par 4 ans. Donc, il n'y a aucune raison qu'il s'en aille.
00:41:54Donc, il va rester pendant 4 ans. Et pendant
00:41:564 ans, il va réduire
00:41:58son salaire, nous a-t-il dit, on ne sait pas de combien.
00:42:00Voilà, il va faire quelques effets d'annonce, il va faire
00:42:02un peu d'esbouffe, un peu de com', mais
00:42:04fondamentalement, rien ne va changer.
00:42:06Et on va avoir
00:42:08les mêmes problématiques, sauf qu'avec 4 ans de plus,
00:42:10et donc là, ça devient vraiment
00:42:12très, très embêtant pour le foot français.
00:42:14Et franchement, il y a un côté un peu titanique.
00:42:16Juste pour conclure, il y a
00:42:18une chose cette semaine qui a été plutôt
00:42:20dans le bon sens, c'est
00:42:22le fait de remettre sur la table, avec
00:42:24Dazone, certains points
00:42:26qui ont abouti notamment
00:42:28au fait qu'on a une promotion, là, désormais.
00:42:30On peut voir les chiffres.
00:42:32On peut voir les matchs pour un petit peu moins
00:42:34cher qu'avant. Et puis,
00:42:36du côté de Billin, on a accepté de déplacer
00:42:38quelques matchs. Vous saviez qu'il y avait un problème en Ligue 2,
00:42:40avec les fameux matchs
00:42:42du vendredi, du lundi et aucun le samedi.
00:42:44On a, à la marge,
00:42:46essayé de faire quelque chose.
00:42:48D'ailleurs, Billin, ils ont signé, là ?
00:42:50Ils ont donné l'argent ou pas, Billin ? Parce que c'était pas signé,
00:42:52cette affaire ? Pour la Ligue 2,
00:42:54c'est pas réglé.
00:42:56On essaiera de répondre à cette question après 20h,
00:42:58puisque pour l'heure, on va céder
00:43:00la place aux informations. C'est assez logique.
00:43:02A tout de suite.
00:43:08Les débats Flash !
00:43:10Pour la dernière demi-heure d'On refait le match,
00:43:12c'est toujours l'occasion
00:43:14d'accueillir dans ce studio
00:43:16la rayonnante Karine Galli. Bonsoir, Karine.
00:43:18Bonsoir, Philippe. Bonsoir à tous.
00:43:20Toujours avec Laurent Gazan, avec
00:43:22Gilles Verdez et
00:43:24avec Bertrand Latour.
00:43:26Les débats Flash, c'est très simple.
00:43:28C'est 4 débats Flash jusqu'à
00:43:3020h30, 45 secondes pour
00:43:32soutenir un avis,
00:43:34un argument et
00:43:36le soumettre ensuite à l'approbation
00:43:38ou non des autres chroniqueurs.
00:43:40On fait les comptes à la fin et il y a un vainqueur
00:43:42symbolique.
00:43:44Karine Galli, vous entrez dans ce
00:43:46studio et vous allez démarrer. On va parler de
00:43:48Bradley Barcola,
00:43:50joué ce soir avec le Paris Saint-Germain
00:43:52face à Brest. C'est un petit peu la
00:43:54nouvelle star du PSG depuis le
00:43:56départ de Kyan Bappé. Il a inscrit
00:43:58son premier but en bleu, une des rares
00:44:00satisfactions du dernier rassemblement.
00:44:02Donc ça fait un but en bleu et ça fait
00:44:044 en Ligue 1 sur ses 3
00:44:06premiers matchs. Donc il démarre en fanfare.
00:44:08Pour autant, finira-t-il
00:44:10meilleur buteur de Ligue 1
00:44:12dès cette saison ? Karine Galli,
00:44:14oui ou non ? Vous avez 45 secondes.
00:44:16Justement, je vous arrête tout de suite. Il faut arrêter
00:44:18de chercher des stars constamment, partout.
00:44:20Il faut arrêter de monter les joueurs pour
00:44:22mieux les descendre. Je n'ai jamais été une grande fan
00:44:24de Kylian Mbappé mais j'ai l'impression qu'il est responsable
00:44:26de tout. Donc si on pouvait éviter de faire avec
00:44:28Bradley Barcola ce qui s'est passé avec Kylian Mbappé,
00:44:30même si Kylian Mbappé est responsable de certaines choses,
00:44:32stop ! Barcola va jouer
00:44:34sa première saison en tant que titulaire
00:44:36a priori indiscutable
00:44:38au PSG. Il peut
00:44:40finir premier au classement débuteur
00:44:42mais ce n'est pas une évidence. Il y a notamment
00:44:44Greenwood qui est devant lui, qui a un autre
00:44:46bagage à l'Olympique de Marseille. Donc,
00:44:48il faut juste espérer qu'il continue à progresser
00:44:50et qu'il devienne un joueur majeur
00:44:52du PSG et de l'équipe de France. Mais
00:44:54arrêtons d'aller trop vite et franchement,
00:44:56nous médias, on est responsables
00:44:58de certains crashs de joueurs. Je ne dis pas
00:45:00qu'Mbappé c'est un crash mais c'est compliqué.
00:45:02Donc Barcola, on se calme.
00:45:04Bon, donc en gros, ma question
00:45:06est que Greenwood
00:45:08est tout autant armé
00:45:10et même peut-être plus pour finir meilleur buteur
00:45:12donc ce n'est pas une évidence. Donc, pas forcément.
00:45:14Tour de table. Est-ce que
00:45:16Karine Galli vous a convaincu ? Gilles Verdez ?
00:45:18Pas du tout. Il va finir meilleur buteur.
00:45:20C'est la star. Et puis, j'adore
00:45:22Barcola et je déteste l'homme qui est accusé
00:45:24de taper les femmes, le Marseillais.
00:45:26Je ne prononce même pas son nom. Donc, Barcola
00:45:28va terminer meilleur buteur.
00:45:30Bertrand Latour ?
00:45:32Complètement d'accord avec Karine.
00:45:34Et ça, c'est rare, je peux vous dire.
00:45:36Quand tu ne parles pas de Dembélé,
00:45:38ça peut nous arriver. Ah, c'est vrai, le grand Dembélé,
00:45:40on l'avait oublié. Florent Gazan ?
00:45:42Complètement d'accord avec Bertrand, donc avec Karine
00:45:44et pas avec Gilles.
00:45:46Donc, d'accord avec Karine.
00:45:48Donc, d'accord avec Karine.
00:45:50Donc, on va redonner la parole
00:45:52à Gilles Verdez. Il aura des vrais arguments
00:45:54cette fois ? Je ne pense pas.
00:45:56De toute façon, moi, je ne parle pas
00:45:58des gens qui sont accusés de taper les femmes.
00:46:00Et si jamais il termine
00:46:02meilleur buteur de la Ligue 1,
00:46:04je peux vous dire que ça ferait un scandale
00:46:06international.
00:46:08Et du coup, Gilles, à un moment donné,
00:46:10on va parler des joueurs
00:46:12de l'équipe de France
00:46:14qui ont été, pour certains, condamnés
00:46:16pour des violences conjugales.
00:46:18Moi, je ne prends pas la défense
00:46:20de Mason Greenwood. Je suis comme vous.
00:46:22Je trouve ça honteux
00:46:24de frapper une femme.
00:46:26Bien évidemment. Mais il y a un moment donné,
00:46:28Greenwood, toute la saison, on va devoir s'excuser
00:46:30de dire que c'est un bon genre de foot.
00:46:32Mais en tous les cas, il n'y a pas que Greenwood en Ligue 1.
00:46:34Ce n'est pas obligé que ce soit Barcola
00:46:36ou Greenwood.
00:46:38Sportivement,
00:46:40pour moi, c'est un délai. Je ne vois pas qui peut...
00:46:42La casette ! Il a fini 2e meilleur buteur l'année dernière.
00:46:44Pourquoi il ne finira pas meilleur buteur cette année ?
00:46:46En plus, il a déjà du retard.
00:46:48Il n'y a pas non plus
00:46:50des bambelles de but.
00:46:52On n'est pas non plus sur des standards de foot.
00:46:54Je vous redis,
00:46:56à plat comme ça, que Barcola va terminer
00:46:58meilleur buteur de Ligue 1. C'est le meilleur.
00:47:00Il est totalement euphorique. Il est dans la meilleure
00:47:02équipe.
00:47:04À un moment,
00:47:06ses coéquipiers vont l'aider à terminer
00:47:08meilleur buteur parce qu'ils l'adorent.
00:47:10C'est un peu pour ça que j'étais allé aussi sur ce débat.
00:47:12C'est parce qu'au-delà des qualités
00:47:14intrinsèques du joueur, on se souvient
00:47:16de Luis Henrique qui nous avait
00:47:18expliqué en début de saison.
00:47:20Il avait pris la formule, je préfère avoir
00:47:224 joueurs à 12 buts.
00:47:24Parce que ça fait 48
00:47:26plutôt que 40.
00:47:28C'est vrai que le jeu
00:47:30prôné par Luis Henrique,
00:47:32s'il n'y a pas un joueur ultra-dominant
00:47:34comme Kylian Mbappé qui prend tous les pénaux,
00:47:36qui prend toutes les frappes,
00:47:38ça a plutôt tendance à se diluer.
00:47:40Est-ce que Barcola va aussi avoir
00:47:42au-delà de ses qualités intrinsèques,
00:47:44la personnalité pour
00:47:46devenir ce joueur ? Parce que pour être
00:47:48meilleur buteur du championnat, vu
00:47:50les bases sur lesquelles on est parti,
00:47:52il va falloir en mettre au moins 25.
00:47:54On a déjà la réponse, Philippe, si vous regardez comment ça se passe
00:47:56au Paris Saint-Germain. Qui tire les pénaltis ?
00:47:58Vikinha. Qui tire les coups francs ? Hakimi,
00:48:00voire Dembélé. Barcola
00:48:02ne pourra marquer que dans le jeu. Et après, quand
00:48:04Ramos, par exemple, va revenir...
00:48:06C'est ce que j'allais dire.
00:48:08C'est un peu comme en Formule 1.
00:48:10On vient de dire que Lando Norris est devant.
00:48:12Il n'y a pas de raison qu'il arrête de tirer les pénaltis
00:48:14alors qu'il sait les tirer. Il a été désigné par
00:48:16Luis Henrique. Il l'a dit clairement.
00:48:18Après,
00:48:20quand Ramos va revenir,
00:48:22qui était vraiment le vrai
00:48:24attaquant, le buteur du Paris Saint-Germain,
00:48:26lui aussi va reprendre son écho de but
00:48:28qu'il n'y a pas de raison. Donc Barcola reviendra à son côté.
00:48:30Je ne crois pas que Barcola va devenir le buteur ultime.
00:48:34Même chose. Et je pense que là,
00:48:36on est dans une forme
00:48:38d'euphorie autour
00:48:40de lui. Que ce soit un très bon joueur,
00:48:42il n'y a aucun problème.
00:48:44Qu'il fasse à ce point
00:48:46aussi vite oublié Bappé
00:48:48me surprend.
00:48:50Me surprend énormément.
00:48:52De toute manière, c'est toujours la même chose.
00:48:54On lèche, on lâche, on lâche. Pour le moment, on lèche.
00:48:56Après, il reste.
00:48:58Je vois déjà des attitudes chez lui
00:49:00qui bientôt vous agaceront.
00:49:02Pour le moment, on ne les relève pas. Mais l'entrée en jeu qu'il fait
00:49:04contre la Belgique, c'est catastrophique.
00:49:06Et si c'est
00:49:08un joueur majeur de l'équipe de France,
00:49:10pour ne pas dire Bappé, qui fait l'entrée pareil,
00:49:12il se fait défoncer. Puisque là, en ce moment, tout le monde le défonce.
00:49:14Mais là, vu que c'est Barcola, qu'il a marqué le match
00:49:16d'avant, qu'on a décidé qu'il était super fort,
00:49:18super sympa, super tout, on ne dit rien.
00:49:20Mais dans un an, on dira
00:49:22ça y est, il a le boulard. Regardez l'entrée qu'il a faite.
00:49:24Il n'a pas fait la passe assise, il n'a pas fait le machin,
00:49:26il ne s'est pas replacé. Donc, moi,
00:49:28tranquillou, tranquillou.
00:49:30Très bien. Donc, Barcola, on se calme.
00:49:32Et Karine, du coup, remporte
00:49:34son premier
00:49:36début à Flach.
00:49:38C'est ce qu'on fait dire à chaque fois aux mecs qui sont bons au début.
00:49:40Oui, c'est comme Léon Marchand. Personne ne le connaît, mais tout le monde te dit que c'est un mec génial.
00:49:42Et puis, si ça se trouve, ce n'est pas du tout un mec génial.
00:49:44Je ne dis pas que c'est une saloperie.
00:49:46Je ne le connais pas.
00:49:48Il nous a déjà démonté, il y a 20 minutes.
00:49:50On ne va pas éboulonner les icônes.
00:49:52Léon Marchand, c'est quelqu'un de très
00:49:54quand même regroupé sur sa famille.
00:49:56Donc, il ne s'expose pas beaucoup.
00:49:58Que tout le monde nous explique qu'il est génial,
00:50:00ce n'est pas possible. Il y a peu de gens qui le connaissent.
00:50:02Les héros du sport français sont pourfendus
00:50:04par...
00:50:06Vous êtes dans une bulle. La bulle du
00:50:08foot qui va exploser et tout le monde
00:50:10va vomir cette bulle.
00:50:12Philippe, elle a raison.
00:50:14Léon Marchand, quand il va
00:50:16en boîte de nuit et compagnie, c'est un footballeur
00:50:18qui le fait, il se fait défoncer.
00:50:20Vous l'avez vu en boîte de nuit régulièrement ?
00:50:22Il a le droit d'aller en boîte de nuit.
00:50:24Il y a eu des photos.
00:50:26Il s'adonne à des plaisirs
00:50:28comme le font des footballeurs.
00:50:30Quand ce sont des footballeurs, on leur reproche.
00:50:32Mais là, vu qu'il nage bien, on a décidé que c'était
00:50:34le meilleur humain sur Terre.
00:50:36C'est bien, mais on n'est pas sûr.
00:50:38Laissez-moi passer ça.
00:50:40Vous faites Élie Riner.
00:50:42J'ai dit que je ne comprenais rien
00:50:44parce que je ne comprenais pas l'histoire d'un autre pays.
00:50:46Un champion est forcément
00:50:48un ange pour vous.
00:50:54On va parler de l'Olympique Lyonnais.
00:50:56Autre icône du sport français.
00:50:58Si l'on est.
00:51:02Un des principaux acteurs
00:51:04du mercato estival
00:51:06avec le Paris Saint-Germain.
00:51:08145 millions d'euros d'achats
00:51:10en transfert cet été.
00:51:12John Textor a pris la parole cette semaine,
00:51:14pour d'une part assurer
00:51:16ses capacités de financement
00:51:18de l'Olympique Lyonnais
00:51:20et du reste.
00:51:24Et pour revenir à l'OL,
00:51:26il exige de ses joueurs une qualification
00:51:28en Ligue des Champions à la fin de saison.
00:51:30Sinon, ce serait un terrible échec.
00:51:32Est-ce qu'on peut y croire,
00:51:34cette qualification en Ligue des Champions de l'Olympique Lyonnais ?
00:51:36Gilles Verdez, vous avez 45 secondes.
00:51:38Non, on ne peut pas y croire.
00:51:40C'est toujours des déclarations
00:51:42en porte-pièce.
00:51:44Il n'est plus crédible à mes yeux.
00:51:46D'ailleurs, il ne l'a jamais été.
00:51:48Là, il va mettre la pression volontairement
00:51:50sur un coach dont il ne veut pas
00:51:52et sur des joueurs qu'il embrasse maintenant
00:51:54alors qu'il voulait tous les virer il y a quelques semaines.
00:51:56C'est quelqu'un qui n'est pas totalement régulé
00:51:58dans sa tête.
00:52:00145 millions d'achats,
00:52:0240 millions de ventes.
00:52:04Financièrement, j'ai peur que Lyon s'effondre
00:52:06avec ce président-là.
00:52:08Il veut maintenant, vous l'avez dit, acheter Everton
00:52:10au sommet de la pyramide.
00:52:12Tout est réuni dans ses deniers personnels.
00:52:14On ne sait pas où il va.
00:52:16Moi, ces déclarations, je m'en fiche.
00:52:18Mais l'Olympique Lyonnais, je ne m'en fiche pas.
00:52:20Et j'ai très peur que M. Textor reste
00:52:22et que Lyon coule.
00:52:24On ne croit pas.
00:52:26Donc, John Textor et surtout la capacité
00:52:28de l'Olympique Lyonnais
00:52:30d'aller jusqu'en Ligue des Champions.
00:52:32En tout cas, de se qualifier pour la reine
00:52:34des compétitions la saison prochaine.
00:52:36D'accord ou pas d'accord ? Tour de table, Bertrand Latour.
00:52:38Quand Gilles Verdez
00:52:40retrouve ses esprits,
00:52:42je suis d'accord avec lui.
00:52:44Jean-Marc Gazan.
00:52:46Par rapport à la question qui a été posée,
00:52:48je ne suis pas d'accord avec Gilles.
00:52:50C'est l'encaraïne Galli qui va déterminer
00:52:52si oui ou non, il faut croire
00:52:54au succès de l'Olympique Lyonnais
00:52:56en fin de saison.
00:52:58Je suis au regret de donner le point à Gilles.
00:53:00Il a craqué.
00:53:02Qu'est-ce qui peut vous faire dire que Lyon ne sera pas en Ligue des Champions
00:53:04en fin de saison ?
00:53:06Il y a 4 équipes qui sont qualifiées en Ligue des Champions.
00:53:08Il y en a 4, il n'y en a pas 18.
00:53:10Pour l'instant, Lyon, ils ne sont pas totalement décrochés.
00:53:12Ils ont mal débuté.
00:53:14On sera plus avancé pour y répondre.
00:53:16Il faut admettre qu'avec la saison passée,
00:53:18on a quand même le droit d'être...
00:53:20On peut se dire qu'il y a aussi des inquiétudes
00:53:22qui peuvent arriver au cours de la saison.
00:53:24On a déjà vu au mois d'août
00:53:26la qualité de leur défense.
00:53:28Rien ne vous permet de le dire aujourd'hui.
00:53:30On nous demande toujours d'être un peu Madame Irma.
00:53:32Je ne pense pas
00:53:34fondamentalement aujourd'hui
00:53:36qu'on puisse dire absolument que Lyon ne sera pas en Ligue des Champions.
00:53:38Ils ont quand même un effectif.
00:53:40Ils ont quand même un propriétaire
00:53:42qui met de l'argent. On ne sait pas d'où il vient, si c'est le sien,
00:53:44mais il en met. Il est capable d'en mettre encore un mercato d'hiver.
00:53:46Pour le moment,
00:53:48à la même époque, il y a un an,
00:53:50on disait que Lyon allait partir en Ligue 2.
00:53:52Lyon, ils ont fini par décrocher une Coupe d'Europe.
00:53:54D'accord, mais de ce point de vue-là,
00:53:56on ne dit rien.
00:53:58Je ne vois pas
00:54:00de choses qui...
00:54:02Je vois sa défense, je vois son mercato,
00:54:04je vois la folie de son président,
00:54:06je vois les inquiétudes
00:54:08comptables qu'il peut y avoir à Lyon.
00:54:10Je suis plus inquiet
00:54:12sur le fait que Lyon finisse la saison
00:54:14plutôt qu'optimiste sur le fait
00:54:16qu'il puisse aller en Ligue des Champions.
00:54:18Je vois que leur meilleur buteur, Lacazette,
00:54:20est plus proche de la fin que du début, qu'il a fait les Jeux.
00:54:22Pierre Sage a fait passer quelques messages
00:54:24t'expliquant qu'il n'est pas en accord avec sa direction.
00:54:26La Coupe d'Europe,
00:54:28on le sait, fatigue, etc.
00:54:30C'est pire que la Ligue des Champions,
00:54:32puisque tu joues plus tard dans la semaine.
00:54:34Ce n'est pas tant le niveau
00:54:36de la compétition
00:54:38que l'enchaînement des matchs.
00:54:40Ils n'ont pas un effectif pléthorique.
00:54:42Il y a la manière dont ils ont géré Cherky aussi.
00:54:44Je ne pense pas que le gamin soit dans des conditions parfaites,
00:54:46même s'il a sa part de responsabilité.
00:54:48Il s'est laissé pousser les cheveux,
00:54:50et ça c'est un signe d'un changement.
00:54:52On a les cheveux longs, on va bien ?
00:54:54Je l'ai vu à l'entraînement,
00:54:56il se laisse un peu pousser les cheveux,
00:54:58c'est encore plus inquiétant.
00:55:00Avant de se reprendre
00:55:02et de parler de Ligue des Champions,
00:55:04Textor avait parlé de titres.
00:55:06Il a dit qu'il fallait
00:55:08impérativement que sur les deux matchs,
00:55:10Lyon gagne au moins un face au Paris Saint-Germain.
00:55:12Il est délirant.
00:55:14Tout le jeune Textor qu'il est,
00:55:16c'est le seul qui, grosso modo,
00:55:18a dit que Vincent Labrune, réélu, c'était une aberration totale.
00:55:20Rien que pour ça,
00:55:22il mérite un peu notre respect.
00:55:24Il ne fait pas que n'importe quoi.
00:55:26Il a estimé que c'était le Venezuela.
00:55:28Que ce n'était pas une démocratie.
00:55:30En tout cas,
00:55:32ça nous fait une victoire
00:55:34pour Gilles Verdez avec deux points.
00:55:36On peut donc encore faire mieux, puisque pour l'instant,
00:55:38ce sont deux victoires, mais pas deux triomphes.
00:55:4020h18, troisième débat flash.
00:55:46On n'avait pas parlé arbitrage encore
00:55:48dans cette émission.
00:55:50Il y a eu
00:55:52une petite réunion à la Fédération
00:55:54où on a fait le point
00:55:56sur les axes de développement,
00:55:58d'amélioration qui pourraient être
00:56:00pris
00:56:02durant cette saison pour améliorer
00:56:04la qualité des matchs.
00:56:06Il faut rendre les matchs plus fluides.
00:56:08Ça veut dire moins siffler.
00:56:10Les micro-contacts.
00:56:12Où est-ce qu'on voit les limites
00:56:14entre le contact et le micro-contact ?
00:56:16En tout cas, il y aura moins de
00:56:18coups francs sifflés pour les micro-contacts.
00:56:20Dans la panoplie
00:56:22de nouvelles voies à explorer,
00:56:24il y a l'arrivée de
00:56:26Mickaël Landreau, l'ancien gardien
00:56:28de Nantes, Paris-Saint-Germain,
00:56:30qui a eu aussi
00:56:32quelques sélections en équipe de France.
00:56:34Il va donc intégrer
00:56:36la Direction Nationale de l'Arbitrage
00:56:38pour pouvoir créer ce lien
00:56:40entre le corps arbitral
00:56:42et les joueurs.
00:56:44Faire rentrer comme ça
00:56:46un ancien joueur
00:56:48au sein de la Direction Nationale
00:56:50de l'Arbitrage.
00:56:52Est-ce que c'est
00:56:54une possibilité ?
00:56:56Un axe intéressant pour
00:56:58faire progresser nos hommes en noir ?
00:57:00Florent Gazan, vous avez 45 secondes.
00:57:02Je pense que les joueurs ont leur place
00:57:04totalement dans l'arbitrage, que ce soit
00:57:06dans la camionnette de la VAR ou sur le terrain.
00:57:08On a des arbitres qui respectent le règlement
00:57:10à la lettre, mais l'esprit du jeu,
00:57:12pour pouvoir le ressentir, il faut l'avoir vécu.
00:57:14Des joueurs de haut niveau ont vécu des choses
00:57:16qu'un arbitre ne peut pas connaître. Le ressenti
00:57:18hors-jeu, les fameuses mains dans la surface,
00:57:20certaines situations. Il faut cette sensibilité.
00:57:22Je trouve ça aberrant
00:57:24que les joueurs ne soient pas plus impliqués
00:57:26dans l'arbitrage. Michael Landreau,
00:57:28avec ses 618 matchs de Ligue 1,
00:57:30c'est très bien, mais il faut qu'il y en ait d'autres.
00:57:32Quand on voit des joueurs qui
00:57:34se mêlent de l'arbitrage, comme Gael Angoula,
00:57:36un très bon arbitre de Ligue 1,
00:57:38ça prouve que les joueurs doivent avoir
00:57:40leur place pleinement dans l'arbitrage.
00:57:42Je veux des gens dans la camionnette,
00:57:44et même d'anciens joueurs qui deviennent arbitres.
00:57:46Eh bien, il est
00:57:48très bon porte-parole de la FED
00:57:50et de la Direction
00:57:52Nationale de l'Arbitrage, Florent Gazan,
00:57:54qui croit justement en cette
00:57:56promotion Michael Landreau,
00:57:58qui va nous faire
00:58:00progresser tout notre corps arbitral.
00:58:02Est-ce que cet enthousiasme
00:58:04est partagé autour de la table ?
00:58:06Karim Ghali.
00:58:08Moi, je regardais déjà si Michael Landreau
00:58:10était toujours le recordman, et oui.
00:58:12Je croyais que Mandanda lui était passé.
00:58:14C'est un peu, quand même.
00:58:16Le titre, c'est quand même Mandanda chasse
00:58:18le record de Landreau.
00:58:20Il ne l'a pas attrapé.
00:58:22Même si je ne suis pas sûr que Landreau
00:58:24soit vraiment la bonne idée,
00:58:26dans le fond, je suis d'accord
00:58:28avec Flo.
00:58:30Gilles Verdez.
00:58:32On va avoir l'occasion
00:58:34de savoir pourquoi dans quelques
00:58:36instants, mais avant cela, suspense.
00:58:38Bertrand Latour va déterminer
00:58:40l'issue de ce débat.
00:58:42Ce n'est pas facile comme question pour moi.
00:58:44Vous en conviendrez ?
00:58:46Pour moi non plus.
00:58:48C'est ton futur collègue ?
00:58:50Je débute avec lui demain.
00:58:52Je n'y avais pas pensé,
00:58:54mais du coup, je suis encore plus content
00:58:56de l'avoir posé.
00:58:58Mais non.
00:59:00J'espère qu'il ne m'en voudra pas.
00:59:02Tu vas bien préparer ta première, j'ai l'impression.
00:59:04Il est rancunier.
00:59:06Il est rancunier, Michael Landreau ?
00:59:08Tu vas le découvrir demain soir.
00:59:10J'ai quelques soucis avec certains de ses coéquipiers.
00:59:12Non, c'est un coup d'épée dans l'eau.
00:59:14L'idée
00:59:16que des anciens joueurs
00:59:18puissent avoir le sifflet,
00:59:20c'est vrai que je trouve
00:59:22l'exemple de Florian Bon.
00:59:24Ce n'est absolument pas pour
00:59:26dévaloriser Michael Landreau, mais vous pensez
00:59:28que le fait d'échanger avec lui
00:59:30va changer les arbitres ?
00:59:32Il a dit qu'ils allaient par exemple revoir des situations
00:59:34types, expliquer
00:59:36par exemple
00:59:38un geste un peu suspect
00:59:40d'un défenseur, est-ce que
00:59:42lui, avec sa connaissance,
00:59:44son expérience, va décrypter pour savoir
00:59:46s'il jouait vraiment
00:59:48un duel avec la
00:59:50volonté
00:59:52explicite de jouer le ballon,
00:59:54de défendre, et puis d'autres situations
00:59:56que nous on ne va peut-être pas percevoir comme telles
00:59:58mais qui sont en fait
01:00:00des façons d'enfumer l'arbitre.
01:00:02Oui, mais moi je doute de la...
01:00:08De la pertinence ?
01:00:10De la pertinence, et surtout
01:00:12quel temps aura-t-il en fait, à un moment donné
01:00:14pour moi ce sera un travail qui est vraiment
01:00:16sur un temps long, et donc il y a tellement d'arbitres
01:00:18en plus...
01:00:20C'est pas un débat sur
01:00:22Michael Landreau, c'est un débat
01:00:24sur le principe de faire entrer les joueurs
01:00:26dans le meilleur livrage.
01:00:28Mais Florian, j'ai bien compris.
01:00:30Si, je réponds parfaitement à ça, je suis
01:00:32désolé de ne pas être d'accord avec toi, mais
01:00:34Michael Landreau ou non,
01:00:36ou un autre en fait, pour moi c'est pas
01:00:38concret en fait, pas suffisamment en tout cas.
01:00:40Gilles, ancien joueur c'est d'accord.
01:00:42C'est pareil, les arbitres français
01:00:44sont pas très bons même s'ils font des efforts.
01:00:46Un ancien joueur ça sert à rien.
01:00:48Il faut mettre des grands arbitres
01:00:50à côté d'eux pour leur apprendre les nouvelles
01:00:52règles, les postures, comment être
01:00:54meilleur, comment mieux utiliser la vare.
01:00:56Voilà, des grandes figures de l'arbitrage.
01:00:58Ils seront pas à l'écoute vous pensez ?
01:01:00Mais c'est un coup d'épée dans l'eau.
01:01:02Pour moi c'est inutile, c'est sympathique
01:01:04j'ai rien contre Michael Landreau,
01:01:06ce sera un autre, c'est pareil, mais je vois
01:01:08pas l'intérêt en fait. Ils vont leur dire
01:01:10oui alors là peut-être on va revoir le match,
01:01:12y'a un micro, truc, contact, non t'aurais pas dû
01:01:14mais quelle est le
01:01:16quelle est la valeur
01:01:18ajoutée pour l'arbitrage français ?
01:01:20Pour moi je ne la vois pas. Angoula, pour le coup,
01:01:22il a une sensibilité d'ancien joueur.
01:01:24Il est arbitre, c'est ça, on est allé voir le conseiller des arbitres.
01:01:26Oui, non mais d'accord. Landreau est pas
01:01:28arbitre, si Landreau devient arbitre.
01:01:30Il peut encourager des gens à le devenir.
01:01:32C'est l'idée pour moi.
01:01:34C'est sa sensibilité d'ancien joueur qui lui
01:01:36permet aussi parfois de bien arbitrer. On l'a vu
01:01:38notamment il y a pas longtemps où il était à deux doigts
01:01:40de sortir un deuxième jeune qui aurait été
01:01:42synonyme de rouge et il a réfléchi
01:01:44et finalement il s'est pas empressé,
01:01:46pas comme l'arbitre complètement abruti
01:01:48qui te sort un deuxième jeune sur Cornelius
01:01:50parce qu'il prend un petit peu trop de temps, non mais c'est aberrant.
01:01:52Donc Angoula ou Michael Landreau
01:01:54ou n'importe qui qui a joué au foot,
01:01:56il a forcément... Mais il est pas arbitre
01:01:58Karine Landreau. Sauf qu'il va aider
01:02:00les arbitres. Il va aider à pas mettre à Cornelius
01:02:02le deuxième carton jaune.
01:02:04Je pense que Gaël Angoula l'aurait pas mis, oui.
01:02:06Je trouve ça... Mais oui, mais Angoula, il nous prend encore
01:02:08un mec qui... Mais oui, c'est pas le débat.
01:02:10Sauf que Michael Landreau, il aura un rôle auprès
01:02:12d'Angoula Nko. Il est là pour être
01:02:14écouté et échangé avec les
01:02:16arbitres. Chaque situation est tellement propre
01:02:18et unique. Bah oui, une fois que c'est
01:02:20fait, c'est fait. Mais bon, c'est bien bon de dire...
01:02:22Mais la situation n'est jamais la même. C'est-à-dire que
01:02:24ce truc de Cornelius, ça arrivera
01:02:26pas la semaine prochaine. Donc en fait, il fallait
01:02:28juste pas le mettre ce week-end.
01:02:30C'est pour ça que ça n'arrivera pas la semaine prochaine. Oui, voilà.
01:02:32C'est pour ça que Michael Landreau, Zinedine Zidane,
01:02:34Didier Deschamps, s'il te dit
01:02:36t'aurais pas dû faire ça parce qu'en fait, le mec il s'amusait de toi,
01:02:38la fois d'après, c'est jamais la même faute,
01:02:40le même moment, le même contexte.
01:02:42Désolé, Michael. Au contact de Michael Landreau,
01:02:44peut-être que nos amis arbitres
01:02:46auront une sensibilité accrue.
01:02:48Je vous trouve d'un conservatisme.
01:02:5020h25, dernier débat flash.
01:02:52...
01:02:54...
01:02:56Didier Deschamps, sifflé
01:02:58avant France-Belgique par le public de Lyon
01:03:00lundi dernier au groupe Amas Stadium.
01:03:02Est-ce de la liberté
01:03:04d'expression logique de la part
01:03:06d'un public qui peut, qui a le droit
01:03:08de manifester son mécontentement ?
01:03:10Ou est-ce un manque de respect au regard
01:03:12de la carrière du joueur et du sélectionneur
01:03:14qui du coup
01:03:16est parmi les plus titrés au monde,
01:03:18même toute nation confondue ?
01:03:20Le débat est posé.
01:03:22Bertrand Latour, vous avez 45 secondes.
01:03:24Évidemment que
01:03:26je suis pour la liberté d'expression, ça va s'en dire
01:03:28comme tout le monde ici. Mais si on doit
01:03:30juger de ce que j'ai pensé de ces sifflés-là,
01:03:32je les ai trouvés parfaitement
01:03:34inadaptés et très
01:03:36irrespectueux. Au regard
01:03:38de la carrière de Didier Deschamps, de
01:03:40la trace qu'il laissera dans le football français,
01:03:42de ses états de service,
01:03:44même de la dernière compétition
01:03:46où 20 équipes sur 24
01:03:48ont fait moins bien que l'équipe de France.
01:03:50Le jeu n'était pas bon, on est d'accord, mais en mise espagnole,
01:03:52peu d'équipes ont proposé un jeu chatoyant.
01:03:54On ne peut pas
01:03:56le suspecter non plus
01:03:58d'être un tricheur. Quand il a fallu partir
01:04:00de Marseille, de Monaco, de la Juve,
01:04:02il l'a fait. Il a claqué la porte, il est parti, il a démissionné.
01:04:04Donc on a le droit
01:04:06de ne pas aimer le jeu de l'équipe de France,
01:04:08mais siffler, je trouve que c'est vraiment irrespectueux. Manque de respect.
01:04:10Ça a le mérite d'être clair.
01:04:12Tour de table, Florent Gazan.
01:04:14C'est un peu compliqué comme
01:04:16question, en fait.
01:04:18Là, c'est oui ou non.
01:04:20Non, en fait.
01:04:22Je ne suis pas totalement d'accord avec Bertrand.
01:04:24On fera le tour après. Donc pas le point
01:04:26pour Bertrand. Personne ne va faire le grand chelème ce soir.
01:04:28Karine Galli.
01:04:30Je suis totalement d'accord.
01:04:32Je trouve ça pathétique et qu'il continue
01:04:34les provinciaux, et je dis provinciaux
01:04:36parce que j'utilise une provinciale, et ils n'auront plus
01:04:38l'équipe de France, ça va finir comme ça.
01:04:40C'est pour ça que je ne vous avais pas donné ce débat, parce que vous aviez déjà fait
01:04:42un carton la dernière fois.
01:04:44Et sur Instagram, ça a bien marché.
01:04:46Là, s'il ne l'a pas, c'est que c'est une affaire personnelle.
01:04:48Gilles Vernez.
01:04:50C'est très compliqué, parce que je suis un peu comme Flo.
01:04:52Je suis un idolâtre
01:04:54de Didier Deschamps,
01:04:56mais je place encore au-dessus la liberté d'expression.
01:04:58Je ne vois pas au nom de quoi
01:05:00on pourrait interdire à des gens de siffler.
01:05:02Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait interdire à des gens de siffler.
01:05:04Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait interdire à des gens de siffler.
01:05:06Parce que moi, je peux siffler.
01:05:08Tout le monde peut siffler.
01:05:10Siffler Deschamps, c'est une honte, mais je pense
01:05:12qu'on a le droit de siffler Deschamps
01:05:14et d'être honteux. Je ne vous donne pas le point.
01:05:16C'est minable.
01:05:18Du coup, il perd son débat flash.
01:05:20C'est perdu.
01:05:22Est-ce qu'Eric Sylvestreau
01:05:24aurait donné le point ?
01:05:26Est-ce qu'il y aurait égalité ?
01:05:28C'est quoi ces nouvelles règles ?
01:05:30Je n'ai pas entendu le début du débat, parce que je descendais l'escalier.
01:05:32Siffler Deschamps, est-ce que c'est de la liberté d'expression ?
01:05:34La liberté d'expression manque de respect.
01:05:36Est-ce qu'on ne siffle pas en général ?
01:05:38Ou on ne siffle pas Didier Deschamps ?
01:05:40Les gens sifflaient Emmanuel Macron, mais ce n'est pas dans la publique.
01:05:42Manque de respect pour Didier Deschamps.
01:05:44Eric Sylvestreau est arrivé trop tard
01:05:46pour sauver Bertrand Latour.
01:05:48Ce n'est pas très grave. Victoire ce soir
01:05:50de Karine Galli et de Gilles Verdez,
01:05:52mais sans grand chelèbre.
01:05:54Eric, formidable soirée
01:05:56ce soir. Monaco est en train de gagner 2-0.
01:05:58Je peux vous dire, j'ai écouté votre débat
01:06:00tout à l'heure sur le futur meilleur buteur de la Ligue 1.
01:06:02S'il y avait Ben Yeder encore à Monaco, il y aurait 6-0.
01:06:04Vous n'êtes pas efficace.
01:06:06C'est un peu plus compliqué que Ben Yeder pour marquer début.
01:06:08Heureusement, il a d'autres soucis.
01:06:10Il n'avait qu'à bien se comporter aussi.
01:06:12Et puis PSG-Brest, évidemment.
01:06:14Avec l'immense Nicolas Jorgerot.
01:06:16Vous ne les faites plus.
01:06:18Je ferai PSG-Jérôme.
01:06:20Vous faites avec Deschamps, puis on le prend sur Jérôme.
01:06:22On se retrouvera sur LRTL.
01:06:24Eric Sylvestreau va vous en reparler.
01:06:26Dispositif exceptionnel cette saison.
01:06:28On se retrouve la semaine prochaine, au même endroit,
01:06:30à 19h. Et tous les jours, n'oubliez pas,
01:06:32la quotidienne sur le site et sur l'appli
01:06:34LRTL.fr.
01:06:36Ciao !