Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Sébastien Tarrago, Dave Apadoo et David Aiello pour 1h30 de débats. Au sommaire ce samedi 20 janvier 2024 :
- Karim Benzema doit il rentrer en France ?
- Coupe de France : les grands clubs qui ne reversent pas la recette : est ce une faute morale ?
- Tournée media Mbappe : pour quoi faire ?
A 20h, les débats flash avec Carine :
- Brest s'attaque à la VAR : visionnaire ou à côté de la plaque ?
- CAN : favoris décevants et jeu minimaliste : faut il s'inquiéter pour le foot africain ?
- Lees Melou bloqué par Brest. Le club prend il le risque de tout perdre ?
- Mourinho : clap de fin ou peut-il se réinventer ?
Regardez On refait le match du 20 janvier 2024 avec Philippe Sanfourche.
- Karim Benzema doit il rentrer en France ?
- Coupe de France : les grands clubs qui ne reversent pas la recette : est ce une faute morale ?
- Tournée media Mbappe : pour quoi faire ?
A 20h, les débats flash avec Carine :
- Brest s'attaque à la VAR : visionnaire ou à côté de la plaque ?
- CAN : favoris décevants et jeu minimaliste : faut il s'inquiéter pour le foot africain ?
- Lees Melou bloqué par Brest. Le club prend il le risque de tout perdre ?
- Mourinho : clap de fin ou peut-il se réinventer ?
Regardez On refait le match du 20 janvier 2024 avec Philippe Sanfourche.
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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 19h20h30, on refait le match sur RTL.
00:00:09 Présenté par Philippe Sanfourche.
00:00:11 Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver comme chaque samedi,
00:00:23 19h23h, 4h de direct foot sur RTL.
00:00:27 Baptiste Durieux sera à la baguette à partir de 20h30 pour RTL Foot
00:00:32 et la suite du beau programme Coupe de France avec Paris Saint-Germain
00:00:37 qui se déplace à Orléans.
00:00:40 Ce sera à 20h45 d'ici là.
00:00:42 On refait le match, votre émission de débat qui décrypte toute l'actualité
00:00:47 de la semaine, le terrain, les institutions, les médias, la politique,
00:00:50 le business, tout ce qui fait l'univers du ballon rond décrypté
00:00:53 par vos chroniqueurs préférés.
00:00:55 Ils sont à mes côtés ce soir, Sébastien Tarragot de la chaîne d'équipe, bonsoir.
00:00:59 Bonsoir Philippe, bonsoir à tous.
00:01:01 Dave Apadou, France Football qu'on retrouve également très régulièrement
00:01:05 dans Refait le match, aux côtés d'Eric Silvestro.
00:01:07 Il a un petit peu son rond de serviette à RTL.
00:01:09 Salut Dave.
00:01:10 Meilleur de vous Philippe, on ne s'était pas vu.
00:01:12 Oui, oui, tout à fait, jusqu'à fin janvier.
00:01:14 Plein de bonnes choses.
00:01:15 On peut continuer.
00:01:16 Dès qu'il s'agit d'être politiquement correct.
00:01:18 Exactement.
00:01:19 Ça tombe bien, on va parler de Kian Mbappé tout à l'heure.
00:01:21 Ah, ça promet.
00:01:22 David Ayello, quand il n'y a pas la Ligue 1, c'est plus facile de la voir en studio.
00:01:27 C'est vrai, et c'est toujours un grand plaisir.
00:01:29 Bonsoir David, bonsoir à tous.
00:01:30 Vous êtes évidemment sur tous les terrains de Ligue 1 tout au long de l'année.
00:01:35 On vous voit, d'ailleurs, cette époque de l'année, il fait un petit peu plus froid.
00:01:37 Vous êtes mieux en studio ce soir.
00:01:38 Oui, quand même.
00:01:40 Au sommaire ce soir, la Coupe de France, le fil rouge.
00:01:43 On va retourner dans un instant d'ailleurs retrouver Denis Grangeot
00:01:46 qui nous a fait vibrer avec le but de traîner l'ISAC pendant le flash de 19h.
00:01:52 Avec tout un programme de Ligue 1, plein de matchs depuis 17h30.
00:01:57 On fait le point dans un instant.
00:01:58 Les grands débats, ensuite Karim Benzema qui a le blues en Arabie Saoudite.
00:02:02 Doit-il rentrer en France ? Est-ce que ce serait une bonne idée ?
00:02:05 La Coupe de France, on y revient avec un débat serpent de merde.
00:02:09 On en parle souvent de ces grands clubs qui sont censés reverser une partie,
00:02:14 la moitié de la recette au Petit Poucet, au club amateur.
00:02:18 Certains le font, certains ne le font pas.
00:02:20 Est-ce que c'est une faute morale ?
00:02:21 Est-ce qu'il faudrait légiférer, changer le règlement à ce sujet-là ?
00:02:24 Et puis on reviendra évidemment sur Karim Benzema.
00:02:28 Ça on va le faire dans un premier débat.
00:02:29 Ensuite on va consacrer un troisième débat à la grande star,
00:02:34 l'autre grande star du football français, Kylian Mbappé
00:02:37 qui est en pleine tournée média en ce moment.
00:02:39 Pour quelle raison ? Qu'est-ce que ça cache ?
00:02:41 On essaiera de décrypter tout ça.
00:02:43 Et puis après 20h, vous avez l'habitude désormais des débats flash.
00:02:46 Une question très rapide, tour de table.
00:02:48 On valide ou on ne valide pas les arguments du chroniqueur.
00:02:51 Karim Ghali nous rejoindra pour ses débats flash, avec quatre débats flash.
00:02:55 Brest, le club de Brest qui s'attaque à la vare, à la vidéo arbitrage.
00:03:00 Est-ce que c'est visionnaire ou est-ce que c'est à côté de la plaque ?
00:03:03 La Canne, la Coupe d'Afrique des Nations avec des favoris un peu décevants,
00:03:07 un jeu quelque peu minimaliste.
00:03:09 Est-ce qu'il faut s'inquiéter pour cette compétition et le foot africain ?
00:03:12 Et puis le Mercato, l'Esmelou, le Brestois qui est bloqué par son club alors que Rennes le veut.
00:03:17 Est-ce que le club prend un risque en ne le laissant pas partir ?
00:03:20 Et puis Mourinho viré de la Roma.
00:03:23 Clap de fin ou peut-il se réinventer le mou ?
00:03:26 On est ensemble jusqu'à 20h30.
00:03:28 Merci d'être avec nous. On refait le match, c'est parti !
00:03:31 Allez, premier avant d'attaquer les débats, la Coupe de France.
00:03:40 Et tout de suite, direction la Dordogne avec Denis Grandjou.
00:03:45 On vibre à Trelissac, on vous a entendu enflammer le foot de 19h.
00:03:51 Oui, c'est vrai qu'ils ont ouvert le score à la 73 ou 74ème minute,
00:03:56 les joueurs de Trelissac, après encore un magnifique but.
00:03:59 Super joueur, on l'imagine bien.
00:04:01 Et puis juste derrière, égalisation sur pénalty signée Kenny Lala,
00:04:04 après une faute commise bien sûr de la surface de réparation.
00:04:07 Donc Brest qui est revenu, mais Brest pour l'instant a quand même du mal
00:04:11 à faire vraiment la différence avec pourtant tous ces cadres qui sont sur le terrain.
00:04:15 Il reste 8 minutes à jouer et donc un partout entre Trelissac,
00:04:19 qui est 12ème de National 2 et puis les 3ème de Ligue 1, les Brestois.
00:04:24 On va être très transparent avec nos auditeurs.
00:04:27 Denis, avant ce week-end évidemment, on a dû trancher
00:04:31 parce que Denis c'est notre correspondant dans l'Ouest, à Bordeaux.
00:04:35 Et puis il y a un Bordeaunisse d'ailleurs, avec Nice qui mène logiquement,
00:04:38 j'ai envie de dire 3 buts à 1, après 75 minutes de jeu à Bordeaux.
00:04:42 Et donc il y avait un choix à faire et on s'est dit,
00:04:44 l'esprit coupe c'est que Denis soit à Trelissac.
00:04:47 Et puis on le sentait qu'il y avait un petit quelque chose de possible face à Brest.
00:04:52 Est-ce que c'est ça messieurs la Coupe de France ?
00:04:54 C'est Trelissac-Brest, c'est ça qu'on attend ?
00:04:56 - Oui, après les surprises, il y en a eu quand même pas mal ces dernières années
00:05:01 à tel point qu'on a un peu renversé le truc.
00:05:03 C'est-à-dire qu'on s'est demandé même si les clubs de Ligue 1,
00:05:05 pour parler d'eux et notamment les meilleurs,
00:05:07 est-ce qu'elles le jouaient à fond ?
00:05:09 Est-ce que ce n'était pas un truc pour faire tourner son effectif ?
00:05:11 Limite ça devait être une bonne nouvelle,
00:05:13 quand ils se faisaient éliminer pour alléger le calendrier.
00:05:17 Donc à l'arrivée, je ne sais même plus quoi en penser.
00:05:19 C'est-à-dire qu'on en parlait avec David, pour être tout à fait transparent,
00:05:23 et on disait que quand on était môme, il y avait un truc sur la coupe,
00:05:26 une espèce de magie à laquelle on adhérait.
00:05:29 Et justement, c'est ce genre de surprise qui arrivait
00:05:32 et qu'on ne voyait pas venir.
00:05:34 D'un seul coup, ça transformait vraiment le truc en compte de fait.
00:05:36 - Elles étaient vraiment plus rares ces surprises ?
00:05:38 - Je ne sais pas si elles étaient plus rares, mais peut-être la perception.
00:05:40 - Les devs étaient plus jeunes en revanche.
00:05:42 - J'étais plus jeune, j'avais une meilleure mémoire.
00:05:44 Mais je trouve qu'aujourd'hui, peut-être qu'on les voit trop se multiplier ces surprises.
00:05:48 On a vu trop de clubs de Ligue 1 peut-être ne pas assumer suffisamment leur statut.
00:05:52 Et ces surprises, est-ce que ce sont vraiment des surprises ?
00:05:55 Tu vois la preuve, vous avez commencé à anticiper le fait que Brest pouvait tomber.
00:05:58 - C'est la conséquence de l'argent dans le football en fait.
00:06:01 Moi je crois qu'on se trompe un petit peu de débat.
00:06:03 La magie a un peu disparu parce qu'il y a eu beaucoup de surprises, c'est vrai.
00:06:06 Des surprises qui ont amené certains clubs de 3ème, 4ème niveau en finale.
00:06:10 Donc là, c'est quelque chose de très important.
00:06:12 Je pense à Calais, je pense à...
00:06:14 C'était avec Ocuvilli, merci.
00:06:17 Donc voilà, la magie...
00:06:19 - Les Herbiers, oui.
00:06:21 - C'est un peu perdu par là.
00:06:23 Mais c'est aussi parce que les joueurs qui évoluent en national
00:06:27 et parfois même en dessous, sont quelque part des professionnels.
00:06:33 Ils vivent du football.
00:06:35 Alors pas tous, mais l'histoire des gens qui vont à l'usine,
00:06:39 qui se lèvent à 4h du matin et qui après s'entraînent le soir...
00:06:42 - Oui, oui, le boulanger s'efface un petit peu.
00:06:44 - C'est fini.
00:06:45 En fait, ils ont parfois des emplois un peu fictifs, très bien.
00:06:49 Mais la plupart d'entre eux vivent du football.
00:06:53 Pas très bien, ils ne sont pas riches, c'est pas ça.
00:06:55 Mais ils vivent du football et plutôt mieux que la population française moyenne.
00:06:59 - Il y a quand même l'aspect événementiel, émotionnel.
00:07:01 C'est le match sur lequel ils ne doivent pas se rater.
00:07:03 - Oui, alors après on peut en discuter.
00:07:06 Il y a eu des matchs qui ont eu lieu en semaine.
00:07:09 Donc ça a fait perdre un petit peu de magie aussi.
00:07:12 On ne le voit pas à la télévision.
00:07:14 Il y a plein de petits cailloux comme ceux-là
00:07:17 qui expliquent ce qui se passe avec la Coupe.
00:07:19 Mais moi je crois vraiment que je ne vais pas être là
00:07:23 à m'extasier parce qu'un gars qui a fait 8 ans en centre de formation
00:07:27 bat un jour un club de division 1.
00:07:30 Voilà, c'est tout.
00:07:31 - Juste un truc pour rappel.
00:07:33 Pendant très longtemps, la meilleure rédigence de téléfoot chaque année
00:07:36 c'était le week-end de la Coupe de France des 32e.
00:07:39 Parce que tu avais toute ta forme en liste.
00:07:41 Parce qu'effectivement, il y avait un côté foot de proximité
00:07:44 qui mettait devant tout.
00:07:45 - Ça a un peu changé parce que nous on adore la Coupe de France.
00:07:47 C'est une tradition RTL.
00:07:49 Mais on ne peut pas se voiler la face,
00:07:51 se cacher la vérité.
00:07:53 Et les chiffres sont là pour le dire.
00:07:55 Les diffuseurs mettent de moins en moins d'argent sur la Coupe de France.
00:07:59 D'ailleurs, le vainqueur touchera beaucoup moins.
00:08:03 Les dotations ne sont plus les mêmes
00:08:05 parce que les audiences ne sont plus au rendez-vous
00:08:08 comme elles pouvaient l'être à une époque.
00:08:09 Il y a une désaffection aussi.
00:08:11 - Et pourtant, tu n'as plus la Coupe de la Ligue
00:08:12 qui aurait pu un peu parasiter à l'époque.
00:08:14 - Petit détour également par Nantes.
00:08:16 On retrouve Philippe Audouin. Bonsoir.
00:08:18 - Philippe, bonsoir tout le monde.
00:08:20 - Ah, vous avez une voix un petit peu grésillante.
00:08:23 - Il est à Nantes quoi.
00:08:24 - J'ai l'impression que c'est comme le jeu des Nantais ce soir
00:08:26 qui sont menés, Philippe.
00:08:28 - Oui, Nantes qui reste quand même sur 4 défaites de suite en championnat
00:08:32 et menée par le 4ème de Ligue 2 sur Saint-Pelouse.
00:08:35 - On va revenir plus tard, Philippe, parce que là,
00:08:37 il y a de la friture sur la ligne.
00:08:39 Mais l'essentiel, effectivement, on le disait,
00:08:41 c'est que Laval, pour l'instant,
00:08:42 à quelques encablures de la fin de rencontre,
00:08:44 mène à 1-0 face à Nantes.
00:08:45 Je vous donne rapidement les autres résultats des matchs.
00:08:47 - Pardon, juste rapidement, Jocelyn Gourvenet,
00:08:49 que ça va commencer à être problématique.
00:08:51 - Oui, ce sera effectivement un sujet possible
00:08:53 dans les prochains Orphée-Le-Math.
00:08:54 Lepuy qui mène demain face à Dunkerque.
00:08:56 On le disait un partout entre Trelissac et Brest.
00:08:58 Monaco qui mène 3-1 à Rodèze.
00:09:01 Valenciennes 2 buts à 1 devant le Paris FC.
00:09:04 Et puis Bordeaux qui est un petit peu revenu,
00:09:06 mais toujours mené 3 buts à 2 par Nice
00:09:08 à une dizaine de minutes de la fin.
00:09:12 Pour conclure sur ce sujet, la Coupe de France,
00:09:14 David Ayelau, on ne vous a pas entendu.
00:09:15 Vous qui êtes toutes les semaines au bord du terrain
00:09:18 pour voir ces équipes de Ligue 1.
00:09:19 Vous les trouvez moins fortes quand elles jouent la Coupe ?
00:09:21 Il y a un truc en moins ?
00:09:22 Elles y mettent moins de talent ?
00:09:24 - En vrai, je pense qu'il y a globalement moins d'implication.
00:09:27 Après, souvent, ça se réveille un petit peu
00:09:29 quand parfois la position en championnat
00:09:31 n'est pas forcément idéale.
00:09:33 On se réveille et on se dit
00:09:34 "Tiens, mais en fait, ça peut être un bon moyen
00:09:35 de rattraper notre saison, de la sauver
00:09:37 et finalement de se qualifier pour une Coupe d'Europe".
00:09:40 Donc, il y a ce paramètre-là qui joue.
00:09:43 Moi, je pense qu'il y a également, finalement,
00:09:45 une question de niveau de jeu
00:09:46 et que le niveau global du football
00:09:48 a considérablement augmenté.
00:09:51 Et que le fait de voir, notamment,
00:09:52 la Ligue des Champions, les Coupes d'Europe,
00:09:54 qui est si bien emballée,
00:09:56 et aujourd'hui, il y a un différentiel tel
00:09:57 avec les matchs de Coupe de France,
00:09:58 on peut parler d'état de terrain, évidemment,
00:10:00 le niveau de jeu,
00:10:02 que je pense que ça passionne un petit peu moi aussi pour ça.
00:10:04 Alors, évidemment, et puis comme tu l'as dit, Dave,
00:10:06 il y a peut-être la banalisation des surprises.
00:10:07 Donc, l'un dans l'autre fait que, pour moi,
00:10:09 tout ce qui pouvait faire le charme de la Coupe
00:10:12 est moins évident.
00:10:13 - C'est l'homme de télé qui parle.
00:10:14 - Oui, c'est ça, c'est ça.
00:10:15 - Il faut écouter la beauté du stade, la pelouse.
00:10:17 - Oui, mais je pense qu'on s'est habitués à ça
00:10:19 et je pense que ça joue.
00:10:20 - On perd des téléspectateurs
00:10:21 parce que la mariée est moins jolie.
00:10:23 - Je ne crois pas ça.
00:10:24 - Il ne croit pas, monsieur Sébastien Tarragot.
00:10:25 - Je ne crois pas du tout.
00:10:26 - Tu ne crois pas que le niveau global...
00:10:27 - Mais avant, je veux dire,
00:10:28 le terrain était encore plus mauvais.
00:10:29 - Oui, d'accord, mais tu ne le comparais pas
00:10:30 à ce qu'on a aujourd'hui en Ligue des Champions
00:10:32 avec des stades incroyables,
00:10:33 des joueurs incroyables,
00:10:34 le niveau de jeu incroyable.
00:10:35 - Il y avait déjà du football.
00:10:36 - Oui, mais ils n'avaient pas un écart comme ça entre l'Europe et la France.
00:10:39 - Sébastien Tarragot fait partie des gens
00:10:40 qui ne mettent pas des filtres sur leurs photos,
00:10:41 sur les réseaux sociaux.
00:10:42 - Non, c'est pas vrai.
00:10:43 - Il ne veut pas magnifier la réalité.
00:10:45 - Je ne mets plus de maquillage,
00:10:46 même dans la télévision, vous voyez.
00:10:47 - Il préfère que ce soit brut.
00:10:48 - Pourtant Dieu sait qu'il en met sur les réseaux.
00:10:49 - Il en aurait besoin.
00:10:50 - Pourtant Dieu sait qu'il en aurait besoin.
00:10:51 - On est en train de se perdre.
00:10:52 On a retrouvé en revanche, je crois, Philippe Audouin.
00:10:54 Est-ce qu'il est avec nous, Philippe Audouin ?
00:10:56 - Je suis là, Philippe.
00:10:57 - Voilà, les dernières minutes de Nantes-Laval.
00:11:00 - La dernière minute, effectivement.
00:11:02 Nantes qui est menée 1-0.
00:11:03 Nantes qui bénéficie quand même d'un coufran en plein axe
00:11:06 pour tenter d'accrocher une séance de tir au but.
00:11:10 Le coufran qui est frappé, bien frappé, détourné par le gardien.
00:11:14 Et c'est sauvé in extremis par la défense avaloise.
00:11:16 Corner à suivre pour les Nantais
00:11:18 qui avaient eu plusieurs occasions dans le premier quart d'heure
00:11:20 de la deuxième mi-temps,
00:11:21 qui se sont fait prendre à la 60e minute.
00:11:24 Et Laval qui a l'image de Clermont dimanche dernier
00:11:26 sur l'une de ses rares occasions,
00:11:28 en étant dominé, qui a réussi à marquer le seul but du match pour le moment,
00:11:32 signé Chukwunte à la 60e.
00:11:34 Il reste 30 secondes dans le temps réglementaire,
00:11:37 mais on aura droit quand même à 5 minutes de temps additionnel.
00:11:40 Encore une parade du gardien lavalois,
00:11:42 à suite au corner.
00:11:44 - Oh là là là là, on a reperdu Philippe Audouin.
00:11:46 - Ou alors il a un gros chat dans la gorge.
00:11:48 - En fait, il est trop puissant.
00:11:49 - C'est exact, c'était sa voix.
00:11:50 - Il est trop puissant pour le micro, Philippe Audouin.
00:11:52 - On va en profiter pour faire une première pause dans "On refait le match"
00:11:55 et puis on retournera sur ces terrains de Coupe de France
00:11:59 avec Denis Grandjou et Philippe Audouin.
00:12:01 On refait le match jusqu'à 20h30,
00:12:03 le foot sur RTL jusqu'à 23h.
00:12:04 A tout de suite.
00:12:06 RTL, on refait le match avec Philippe Sanfourche.
00:12:10 19h20h30, on refait le match sur RTL.
00:12:17 Présenté par Philippe Sanfourche.
00:12:19 - On refait le match ce soir avec Sébastien Tarragot,
00:12:24 avec Dev Apadou et avec David Ayello,
00:12:28 le fil rouge Coupe de France.
00:12:29 On va parler de Karim Benzema dans un instant,
00:12:31 mais on se doit d'aller à Trelissac retrouver Denis Grandjou
00:12:35 parce que notre surprise a du plomb dans l'aile, Denis.
00:12:38 - Et oui, puisque les Brestois sont passés devant 2 buts à 1
00:12:42 avec un but signé Satriano.
00:12:45 Il reste une minute à jouer,
00:12:47 donc 2 buts à 1 pour l'équipe de Brest ici à Trelissac.
00:12:50 Ils n'ont pas encore abdiqué Trelissac,
00:12:52 mais on sent que le cœur n'y est plus vraiment.
00:12:54 Il reste vraiment une poignée de secondes.
00:12:56 Et donc pour l'instant, Brest ne va pas tomber en Dordogne
00:13:00 comme Lyon est passé hier également en Dordogne
00:13:03 en battant l'équipe de Bergerac de Buzyn sur ce score-là aussi.
00:13:06 - Donc logique respectée et on attend dans un instant la fin de match à Nantes.
00:13:10 - Oui, sauf que Lyon hier... - Evidemment, vous n'avez pas si bien senti le coup.
00:13:13 - Ah bah oui !
00:13:15 Pourtant c'est gay du suspense.
00:13:17 - L'expertise des tours, enfin...
00:13:19 - Allez, on va démarrer ce premier grand débat
00:13:21 et puis on validera ou pas dans un instant la victoire de Laval à Nantes
00:13:26 et un joli coup en Coupe de France pour les Lavalois.
00:13:29 Donc ce premier grand débat de la soirée, il concerne le Ballon d'Or 2022.
00:13:33 Karim Benzema qui est au cœur de l'actualité cette semaine.
00:13:36 Double titre, judiciaire et sportif, puisqu'on a appris qu'il avait finalement déposé plainte
00:13:40 en diffamation contre Gérald Darmanin, qu'il accuse d'être en lien avec les frères musulmans.
00:13:45 Et dans le même temps, Karim Benzema qui ne serait pas heureux en Arabie Saoudite
00:13:51 où il est rentré de vacances avec 17 jours de retard dans son club d'Al-Ityad.
00:13:56 Un club qui serait furieux selon nos confrères de l'AFP.
00:14:00 Il a 36 ans Karim Benzema, il lui reste peut-être 2 ans, 3 ans au plus haut niveau.
00:14:06 Est-ce que ce n'est pas le moment de boucler la boucle, de rentrer en France
00:14:09 et d'écrire une jolie fin d'histoire ?
00:14:11 - Et où donc ?
00:14:12 - David Ayelau ?
00:14:13 - Moi la question que je pose c'est, en revenant en France, certes, mais où ?
00:14:16 - On pense tous à Lyon, même si on n'est pas allé à Nantes.
00:14:18 - Oui, mais on pense à Lyon, donc si on prend...
00:14:20 On va répondre à la question en même temps.
00:14:22 Pour moi, il y a deux pistes possibles.
00:14:24 Une, c'est que c'est affectif, que c'est son club d'ailleurs.
00:14:26 - Il a réglé la question.
00:14:28 Alors on peut changer d'avis, mais il a réglé la question il y a quelques mois.
00:14:31 Pardon, je t'ai coupé.
00:14:33 Il a dit il y a quelques mois, avant de partir en Arabie Saoudite,
00:14:37 "Lyon, hors de question, j'ai laissé une belle image là-bas, je n'y retournerai jamais."
00:14:41 - Exactement, il a dit ça, et il l'a dit de manière un petit peu plus diplomatique en disant
00:14:45 "Non mais moi je commence à être assez âgé, il faut laisser la place aux jeunes,
00:14:49 si je reviens en sous-entendu, ça serait plus dans un rôle,
00:14:51 une fois que ma carrière sera terminée, un rôle de dirigeant ou autre."
00:14:54 Donc Lyon, ça paraît compliqué.
00:14:56 Et puis quand même, on est obligé de parler de la situation de Lyon, 16ème de Ligue 1.
00:14:59 Moi je le vois mal.
00:15:01 Alors bien sûr, il pourrait y avoir le côté sauveur,
00:15:03 mais venir dans ce bazar-là actuellement, je ne le sens pas.
00:15:06 - Mais tu ne parles pas d'argent.
00:15:08 - Je sais, je parle pas d'argent.
00:15:10 - Vous êtes mignon, David.
00:15:12 - Non mais, c'est mon côté romantique là qui parle.
00:15:15 Alors justement, l'argent va y venir.
00:15:17 L'autre club, le club qui pourrait le faire venir financièrement,
00:15:19 évidemment, c'est le Paris Saint-Germain.
00:15:21 Et là, je ne comprendrais pas la cohérence du Paris Saint-Germain
00:15:23 qui s'est lancé dans un nouveau projet non bling-bling,
00:15:26 et axé sur les jeunes, et qui plus est, les jeunes de région parisienne de préférence,
00:15:30 avec une identité quand même qui se dégage,
00:15:32 et donc, il ne coche aucune de ces cases-là.
00:15:35 Donc je ne vois pas comment un retour en France est possible.
00:15:38 - Pour moi, il a lâché quand il a eu le ballon d'or.
00:15:40 Il y a ça aussi.
00:15:42 C'est qu'à partir du moment où il a eu le ballon d'or,
00:15:44 je crois même qu'il se blesse le match suivant.
00:15:46 - Même quand il l'a su, ça commençait déjà à aller moins bien.
00:15:50 Il s'était blessé.
00:15:51 - C'est vrai, voilà, exactement. Tu as raison.
00:15:53 - Il peut y avoir un lien.
00:15:54 - Oui, mais par contre, pour les gens,
00:15:56 les lauréats le savent quelques temps avant la cérémonie.
00:16:00 - Voilà, et on sait, pour révéler une coulisse par exemple,
00:16:03 qu'il ne l'avait dit à personne de sa famille pour voir les visages,
00:16:06 pour qu'ils le voient, même si sa famille se doutait,
00:16:09 parce qu'à partir du moment où ils sont invités, ils sont dans la salle,
00:16:11 voilà, mais il voulait vraiment jouer le truc jusqu'au bout,
00:16:14 parce que pour lui, il touchait le Graal.
00:16:17 Mais à partir du moment où tu touches ce sommet-là,
00:16:19 à ce moment-là de sa carrière, ce n'est pas qu'il le touche à 23 ans,
00:16:21 c'est qu'il le touche à 35 ans ou quelque chose comme ça.
00:16:24 A presque 35 ans, derrière, il a lâché.
00:16:28 Et d'ailleurs, on regarde la pente derrière, il y a ses blessures,
00:16:32 il y a ce qui se passe à la Coupe du Monde avec l'équipe de France,
00:16:36 ça finit dans un imbroglio, un truc incroyable.
00:16:38 Avec le Réal, ça finit comme ça finit,
00:16:41 même sur une fin sans la même saveur que l'année d'avant.
00:16:44 Et qu'est-ce qui se passe ? Il part en Arabie Saoudite,
00:16:46 qui est un renoncement par rapport au football au niveau.
00:16:48 Après, il a la proposition qu'il a, etc.
00:16:50 Maintenant, le faire revenir en France,
00:16:52 en fait, il reviendrait pour des mauvaises raisons,
00:16:54 parce que pour moi, il n'est plus dans la même dynamique qu'à une certaine époque.
00:16:58 Et moi, je le verrais peut-être davantage aller en MLS,
00:17:00 là où il est réellement, il passe ses vacances aux États-Unis, etc.
00:17:04 Et je pense que ce serait plus un choix de vie qu'un vrai choix de carrière.
00:17:08 Sa carrière, c'est fini, c'est fini pour Karim Benzema.
00:17:10 Et je le dis presque à regret, parce que tu avais l'impression
00:17:12 qu'il n'avait jamais été aussi fort que sur l'avant-dernière année au Réal.
00:17:16 On va mettre en pause quelques instants le débat Karim Benzema
00:17:19 pour valider les résultats de Coupe de France.
00:17:22 Retour à Trelissac, Denis Grandjou,
00:17:24 c'est l'aventure qui se termine un peu sèchement pour les joueurs de Trelissac.
00:17:30 Oui, deux buts à un.
00:17:31 Bon, ils ont mené à la 61e minute,
00:17:35 et puis ils ont été rejoints à la 72e ou 73e.
00:17:38 Et puis ensuite, Brest est passé devant, sans prouver grand-chose.
00:17:42 Mais bon, en tous les cas, ils ont été beaucoup plus, on va dire,
00:17:45 même dans l'esprit, plus fair-play, les Brestois,
00:17:48 que les Lyonnais hier qui se sont imposés contre Bergerac à Limoges.
00:17:52 Ça a vraiment été un match plutôt agréable.
00:17:54 Mais victoire de Brest contre l'équipe de Trelissac sur ce score.
00:17:59 Donc deux buts à un.
00:18:01 Merci beaucoup, Denis Grandjou.
00:18:02 Toutes les réactions dans une heure, maintenant, un peu plus,
00:18:06 dans la RTL Foot, avec Baptiste Durieux ce soir.
00:18:10 Petit détour par Nantes également, Philippe Audouin,
00:18:12 là, en revanche, ça a tenu pour Laval.
00:18:14 Et oui, le quatrième de Ligue 2,
00:18:16 Laval qui s'impose, qui se qualifie sur la pelouse de Nantes,
00:18:20 qui avait connu les joies d'une finale il y a deux ans,
00:18:22 et les peines d'une finale il y a un peu moins d'un an.
00:18:25 Et bien, il n'y aura pas d'aventure qui ira plus loin pour les Nantais cette saison.
00:18:30 Sorti par le quatrième de Ligue 2, but de Ciucunte à la 60e.
00:18:35 Et ça fait quand même beaucoup pour le FC Nantes de Jocelyne Gourvenec.
00:18:38 Quatre défaites de suite en championnat,
00:18:40 et une piteuse élimination en Coupe de France,
00:18:42 même si c'est, je dirais, légèrement contre le cours du jeu.
00:18:46 Une question bête, parce qu'il est à peine arrivé,
00:18:48 mais en danger, Jocelyne Gourvenec.
00:18:51 On est obligé de se poser la question,
00:18:52 parce qu'on connaît la promptitude de Valdemar Kitta,
00:18:55 appuyé sur le bouton, quand il s'agit de prendre une décision,
00:19:00 quant à ses entraîneurs, quand il ne gagne pas.
00:19:02 Jocelyne Gourvenec est arrivé seulement au mois de novembre,
00:19:05 fin novembre, début décembre.
00:19:07 Je pense que c'est un peu tôt,
00:19:09 mais quand même, la pression va augmenter sérieusement autour de Jocelyne Gourvenec.
00:19:13 - Précision ?
00:19:14 - Non, je ne suis pas sûr des statistiques,
00:19:16 donc j'espère être soit confirmé, soit en tout cas rectifié,
00:19:20 mais je crois que c'est sept matchs six défaites, non ?
00:19:22 - C'est ça ?
00:19:23 - Pour Gourvenec, il a battu Nice lors de son premier match.
00:19:27 - Après quatre défaites.
00:19:28 - Il a enchaîné quatre.
00:19:29 - Donc cinq défaites, c'est énorme, au niveau statistique.
00:19:31 - Il a enchaîné quatre défaites en championnat,
00:19:33 et il a gagné à Rodez en Coupe de France.
00:19:35 Et là, ça fait une nouvelle défaite.
00:19:37 - C'est cinq sur sept, cinq défaites sur sept, c'est beaucoup.
00:19:40 - C'est beaucoup en difficulté, effectivement.
00:19:42 Le FC Nantes, qualification de Laval, qualification du Puy,
00:19:45 également de Buzyn, face à Dunkerque, de Brest, on l'a dit, à Trelissac.
00:19:49 Ce sont les derniers instants entre Rodez et Monaco,
00:19:51 mais Monaco a deux buts d'avance, trois Buzyns,
00:19:54 donc qualification en poche.
00:19:56 Valenciennes qui sort le Paris FC, deux Buzyns,
00:19:59 et Nice, là aussi un but d'avance à Bordeaux, trois Buzyns à deux.
00:20:03 On joue le temps additionnel.
00:20:05 La pause, on refait le match, on se retrouve dans un instant.
00:20:08 Toujours pour parler de Karim Benzema,
00:20:11 qui est en difficulté actuellement dans son club d'habitats en Arabie Saoudite.
00:20:17 Quel avenir pour Karim Benzema.
00:20:19 Puis on reviendra sur la Coupe de France avec la question des recettes.
00:20:22 Est-ce qu'il faut légiférer sur le fait que les petits poussets
00:20:25 doivent toujours absolument récupérer la recette ?
00:20:28 La recette, c'est la tradition, mais certains ne la respectent pas.
00:20:32 Vous allez voir que c'est compliqué pour les clubs amateurs.
00:20:34 A tout de suite.
00:20:36 Philippe Sanfourche, on refait le match sur RTL.
00:20:40 19h20h30, on refait le match sur RTL.
00:20:46 Présenté par Philippe Sanfourche.
00:20:48 On refait le match jusqu'à 20h30 avec Sébastien Tarragonet-Vapadou
00:21:02 et David Aiello.
00:21:05 On retrouvera ensuite Baptiste Durieux pour RTL Foot
00:21:08 avec l'affiche de la soirée en Coupe de France Orléans
00:21:11 qui reçoit le Paris Saint-Germain.
00:21:14 À vivre évidemment sur nos antennes jusqu'à 23h.
00:21:18 Je vous le disais, Karim Benzema, on n'en a pas terminé avec le débat.
00:21:22 Analyse déjà de la situation.
00:21:26 Pourquoi est-ce qu'il ne se sent pas bien en Arabie Saoudite ?
00:21:29 Est-ce que c'est entendable un garçon qui était dans le plus grand club du monde,
00:21:32 le Real Madrid, qui fait un choix de vie,
00:21:35 on l'avait entendu, sur le fait de rejoindre un pays aussi,
00:21:38 plus qu'un championnat, pour vivre sa religion pleinement.
00:21:42 Est-ce que c'est entendable que ce garçon, au bout de quelques mois,
00:21:46 fasse le bilan que ce n'est pas aussi bien qu'il...
00:21:49 Enfin, je veux dire, il pouvait s'y attendre, mais ce n'est pas le même niveau.
00:21:52 - Est-ce que les arguments, pardon, juste, et après je lâche la balle,
00:21:54 mais est-ce que ce que vous dites là, qui était effectivement avancé
00:21:57 par Karim Benzema sur le côté choix de vie, euro, culturel...
00:22:01 - Choix financier aussi, quand même.
00:22:03 - Voilà, mais en fait, je pense que cette espèce de...
00:22:05 Il te le vend aussi, enfin, il nous le vend aussi, à ce moment-là,
00:22:09 pour que ça prenne le pas sur un choix qui est, en fait,
00:22:12 un choix purement financier.
00:22:14 C'est un montant astronomique qu'on lui a proposé,
00:22:18 bien au-dessus de ce qu'il gagnait au Real, etc.
00:22:21 - Ou il pouvait rester, quand même. - Pardon ?
00:22:23 - Il faut le rappeler, il pouvait rester avec une...
00:22:25 - Il gagnait 15 millions d'euros par an, là on lui a proposé 100.
00:22:28 Voilà, c'est tout. Il est allé pour l'argent, il n'y a pas de jugement.
00:22:33 - Il n'y a pas de jugement. - Après, il ne s'attendait pas
00:22:35 à ce qu'il y ait certains de ses coéquipiers qui soient aussi mauvais.
00:22:38 On peut se tromper dans la vie, il s'est trompé par rapport à cela,
00:22:41 maintenant c'est à lui de juger si le jeu en vaut la chandelle, c'est tout.
00:22:46 S'il s'est trompé, il s'est trompé, s'il a envie de revenir quelque part en Europe,
00:22:50 qu'il revienne en Europe, il fera bien ce qu'il voudra.
00:22:52 Là, il n'y a pas de jugement à avoir, c'est totalement audible.
00:22:55 En fait, ce qui est inaudible, c'est quand les gens, ou les footballeurs en l'occurrence, mentent.
00:23:00 Alors, ça peut mener à des ministères très importants de mentir.
00:23:03 Mais voilà, sinon tout est audible, on a le droit de se tromper, c'est tout.
00:23:08 Après, il y a juste une chose, parce que tout le monde s'est bien exprimé,
00:23:11 moi je n'ai rien à rajouter sur ce qui se passe.
00:23:14 Mais en revanche, la petite musique que j'entends sur certains médias,
00:23:20 qui fait passer Karim Benzema pour un dangereux islamiste,
00:23:26 ne compte absolu.
00:23:28 - On va y venir dans un instant. J'aimerais qu'on termine sur l'aspect sportif.
00:23:32 - Vous m'avez tout dit.
00:23:33 - Non, non, on va y revenir.
00:23:34 Mais, est-ce que vous n'êtes pas surpris, David Ayello, de la méthode employée ?
00:23:40 C'est-à-dire que Karim Benzema, OK, il a peut-être été coincé quelques jours...
00:23:44 - Il a eu 17 jours de retard, le cyclone d'Ali El Morys est donc à La Réunion,
00:23:47 il est passé en deux jours.
00:23:49 - On est d'accord. Karim Benzema, on ne peut pas lui enlever,
00:23:51 ses 10 ans de professionnalisme absolu au Real Madrid.
00:23:54 - C'est surprenant de sa part, justement.
00:23:56 - Et là, il emploie finalement des méthodes de gamin qui veut quitter son club.
00:24:02 Ça ne lui ressemble pas.
00:24:04 - Ça ne lui ressemble pas, ça peut-être tout dire également.
00:24:07 Comme le disait Sébastien, peut-être qu'aujourd'hui,
00:24:09 il est l'heure de reconnaître qu'il s'est trompé dans son choix.
00:24:13 Maintenant, c'est vrai que ça peut être compliqué,
00:24:15 parce que je me dis, s'il est parti là-bas pour l'argent,
00:24:17 ou pour "et" pour des questions personnelles,
00:24:21 bon ben, dont acte.
00:24:23 Mais derrière, sportivement, c'est vrai qu'on a du mal,
00:24:25 après avoir connu ce qu'il a connu au Real Madrid,
00:24:28 et ses succès individuels, on le voit mal revenir en Europe, tout simplement.
00:24:32 Avec quelle motivation ?
00:24:34 - Il faut rappeler que son équipe est 7ème du championnat,
00:24:36 donc ça ne va pas très fort.
00:24:37 - Donc c'est vrai que finalement, je rejoins Dave là-dessus,
00:24:39 sur la piste américaine, ça pourrait être peut-être quelque chose
00:24:42 qui lui permettrait de connaître un championnat qui est à priori un peu plus...
00:24:46 - Sauf que l'Arabie Saoudite ne peut pas non plus se permettre
00:24:49 de lâcher des joueurs comme celui-ci.
00:24:52 - D'ailleurs, le club...
00:24:54 - C'est-à-dire qu'ils ont mis des sommes faramineuses
00:24:56 pour attirer des joueurs, des grands noms,
00:24:58 certes en fin de carrière pour la plupart, mais des grands noms,
00:25:01 et ils ne peuvent pas se permettre, par rapport à leurs échéances
00:25:04 et les enjeux politiques qu'il y a dans cette démarche,
00:25:07 de laisser partir tout le monde comme ça.
00:25:09 Anderson, pour l'international anglais qui part,
00:25:12 et qui va aux Pays-Bas, c'est pas grave,
00:25:15 en termes d'image, c'est un très bon joueur,
00:25:18 lui s'est trompé, de toute façon...
00:25:20 - C'est pas un enjeu stratégique.
00:25:22 - C'est différent Karim Benzema,
00:25:24 c'est pas simple de le laisser partir.
00:25:26 - On a brossé la situation un peu sur l'aspect sportif,
00:25:29 on l'a dit, l'actualité de Karim Benzema
00:25:31 était aussi judiciaire cette semaine,
00:25:33 puisqu'on a appris qu'il avait finalement décidé de porter plainte
00:25:37 presque trois mois après les propos qu'on va réentendre d'ailleurs
00:25:41 du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:25:44 l'été d'octobre dernier chez nos confrères de CNews.
00:25:46 - Depuis quelques semaines, je m'intéresse particulièrement,
00:25:49 M. Benzema étant lien, on le sait tous, notoire,
00:25:52 avec les frères musulmans, nous attaquons à un hydre,
00:25:55 qui sont les frères musulmans, parce qu'ils donnent
00:25:57 un djihadisme d'atmosphère, comme le disait Gilles Keppel.
00:26:00 - Alors donc, propos dénoncés très clairement par Karim Benzema
00:26:03 et son avocat Maître Vigier, qui était d'ailleurs sur RTL cette semaine,
00:26:06 et qui explique la raison pour laquelle il y a une plainte déposée aujourd'hui.
00:26:11 - C'est d'une indécence totale, surtout que pour Karim Benzema, c'est faux.
00:26:14 La deuxième chose, c'est qu'en faisant choix de propager un fait diffamatoire,
00:26:18 mais qui est aussi une fausse nouvelle, c'est quelque chose de faux.
00:26:20 D'abord, nous avons peine à imaginer que le ministre de l'Intérieur
00:26:22 ne le sait pas quand il le dit, parce que de deux choses l'une,
00:26:24 soit il est très mal renseigné, mais c'est préoccupant sur la police française,
00:26:27 soit il est parfaitement renseigné, mais il fait choix de mentir
00:26:30 pour un coup de communication, comme il en a l'habitude, malheureusement.
00:26:33 Il oppose au travers de Karim Benzema, comme nous l'avons dit,
00:26:36 en l'instrumentalisant, il oppose des gens, il divise.
00:26:39 Dans un temps où tout le monde prétend qu'il faudrait, au contraire,
00:26:41 retrouver de la concorde, et surtout ne pas importer le conflit en France.
00:26:45 Il faut se rapprocher, il faut essayer de se comprendre, il faut se parler.
00:26:48 Et là, il est un agent de division, sans doute parce qu'il pense
00:26:50 qu'électoralement, ça profitera.
00:26:52 - Question messieurs, est-ce que Gérald Darmanin a tenu ses propos,
00:26:58 parce qu'il aussi, Karim Benzema, a une image qui est déjà écornée en France,
00:27:02 et que quelque part, c'est une proie facile ?
00:27:04 - Il a toujours été utilisé par les différents politiques Karim Benzema.
00:27:08 Moi, Karim Benzema, je n'ai pas toujours été tendre avec lui,
00:27:11 parce que je pense qu'en équipe de France, il n'avait pas du tout
00:27:13 le même comportement qu'Auréal Madrid, où là, il était exemplaire.
00:27:16 Ce n'était pas le cas en équipe de France.
00:27:18 Mais, en revanche, il a toujours été utilisé par les politiques
00:27:22 de droite ou de gauche, et à titre personnel, pour lui, c'est grave,
00:27:31 c'est scandaleux, et ça va rester pour lui.
00:27:34 Parce que pour certaines personnes de la population française,
00:27:38 qui écoutent justement cette petite musique-là,
00:27:41 mais sans s'y intéresser vraiment, Karim Benzema est un dangereux islamiste.
00:27:45 Comment peut-on faire vivre à quelqu'un une chose pareille ?
00:27:50 Comment c'est possible ? Comment des gens peuvent mentir à ce point ?
00:27:55 Moi, là, je suis sérieux, parce que c'est inquiétant aussi sur le plan collectif.
00:27:59 C'est-à-dire que quand on a des ministres, et c'est le cas aussi de Mme Oudéa Castera,
00:28:03 qui nous occupe pour le ministère des Sports et de l'Éducation nationale,
00:28:08 qui mentent de manière établie. On n'est pas là à dire "Oh là là".
00:28:13 Non, de manière établie, ces gens ont menti.
00:28:16 Ils avaient déjà menti pour la finale de la Ligue des Champions au Stade de France en 2022.
00:28:22 Comment est-ce possible, sur des sujets aussi graves, d'accepter cela ?
00:28:27 Vous allez au Danemark, si vous êtes Premier ministre,
00:28:31 et que vous avez utilisé le taxi une fois pour un déplacement personnel,
00:28:35 vous vous démissionnez dans la seconde.
00:28:38 Nous, on peut tout dire, mentir, et utiliser un être humain comme Karim Benzema
00:28:45 pour faire du populisme et attiser en plus la haine et le racisme.
00:28:50 C'est incroyable. Donc il y a deux débats.
00:28:54 Il y a le débat collectif, qui m'inquiète beaucoup,
00:28:57 et il y a le débat individuel, à savoir Karim Benzema,
00:29:00 où moi j'ai beaucoup de peine pour lui.
00:29:02 Puisque rien, mais absolument rien, n'établit un lien entre Karim Benzema et les frères musulmans.
00:29:08 Moi, quand il a dit ça, M. Darmanin, j'ai cru qu'il y avait eu une enquête.
00:29:12 Il utilise le mot "notoir" en plus.
00:29:15 Mais moi je pensais vraiment que c'était quelque chose de très grave.
00:29:19 C'est incroyable, un ministre régalien, et il s'appuyait sur rien.
00:29:26 C'est pour ça qu'il a plainte, elle est intéressante.
00:29:28 Sur le prosélytisme, sur la méthode.
00:29:30 Mais en quoi Karim Benzema a-t-il fait preuve de prosélytisme religieux ?
00:29:36 En quoi ? Moi je pense qu'il s'est...
00:29:39 Le discours de Gérald Darmanin, c'est de dire qu'il a 70 millions d'abonnés,
00:29:42 donc il a une force de frappe énorme sur ce réseau.
00:29:45 Et alors il est humain, c'est grave ?
00:29:47 Je vous explique simplement le raisonnement, pour qu'on comprenne.
00:29:50 C'est de dire qu'il a une force de frappe médiatique,
00:29:52 et donc une résonance qui est large,
00:29:55 et que dans la mesure où il ne va avoir que des indignations sélectives,
00:29:59 par exemple, sur des victimes...
00:30:02 Mais chacun peut avoir des indignations sélectives.
00:30:04 ...de l'islam et pas d'autres obédiences,
00:30:06 et bien c'est une manière de faire une forme de prosélytisme.
00:30:09 Non mais attendez Philippe, est-ce que Karim Benzema a déjà eu des propos indignes
00:30:13 par rapport au racisme, à l'homophobie ?
00:30:16 Jamais.
00:30:18 Il y a quelque chose qu'il faut ajouter,
00:30:20 c'est que deux ou trois jours, je ne sais plus la date exacte,
00:30:24 après avoir tenu ces propos que vous avez passés tout à l'heure de Gérald Darmanin.
00:30:28 Qu'est-ce qu'il dit ?
00:30:30 Il dit "si M. Benzema fait un tweet en condamnant et en faveur des victimes israéliennes,
00:30:44 je réviserai peut-être mon jugement".
00:30:46 C'est-à-dire qu'avec une telle légèreté, pour un tweet,
00:30:49 pour un tweet qui n'est jamais rien d'autre que de regretter des morts,
00:30:53 alors après, comme on dit, il a les indignations qu'il a,
00:30:56 et après tout, chacun sa sensibilité,
00:30:58 et on peut avoir un avis qu'on veut dessus,
00:31:00 mais ça ne fait pas de vous quelqu'un dont les liens sont notoires avec les frères musulmans,
00:31:05 parce que vous jetez l'opprobre sur Karim Benzema, sur son nom, sa famille,
00:31:09 parce que derrière, il y a une famille qui doit vivre avec ça.
00:31:12 Et ça veut dire qu'un ministre d'État peut, avec cette légèreté, dire
00:31:17 "si il fait un tweet, je réviserai mon jugement".
00:31:19 Mais ce n'est pas comme ça qu'on travaille.
00:31:21 Je rejoins complètement Sébastien, et c'est les propos que j'avais tenus ici même,
00:31:24 je me souviens qu'on avait eu un débat un peu vif là-dessus,
00:31:27 au moment où c'était sorti, et j'avais dit "mais dans n'importe quelle démocratie digne de ce nom,
00:31:32 que ce soit après l'affaire du Stade de France ou là,
00:31:36 si ça se passe en Angleterre, c'est fini pour lui".
00:31:38 - Ça c'est certain. - C'est fini !
00:31:40 - Ce n'est pas un débat d'armes maintenant, c'est un débat de sapeaux.
00:31:44 - Non mais on n'est pas obligé de rester ballon-ballon, 4-4-2, 4-4-3,
00:31:47 on a le droit de réfléchir aussi.
00:31:49 - On a ouvert cette...
00:31:51 - Mais que des ministres mentent comme ça, parce que l'autre ministre qui ment, c'est le ministre...
00:31:55 - C'est pour ça que la plainte est salutaire dans ce sens-là,
00:31:58 c'est-à-dire qu'il y a eu des propos très forts,
00:32:00 et qui ont été en plus assumés, donc bon là il y a une plainte,
00:32:04 ça va devoir déboucher sur quelque chose de concret.
00:32:08 - Tout à fait. - Ou pas, mais en ce sens, c'est là où c'est intéressant.
00:32:12 - M. Darmanin bénéficie visiblement de certaines protections depuis tout le temps.
00:32:16 - On va voir, en tout cas il y a une plainte qui est...
00:32:19 - On ne peut pas partir sur le...
00:32:21 - Avec M. Darmanin on pourrait pas...
00:32:23 - On a déjà parlé de la semaine dernière, on pourrait parler longuement.
00:32:26 - Et puis on est déjà en retard, on va faire une pause surtout,
00:32:28 on va se rafraîchir un peu, puis on va revenir pour reparler Coupe de France avec des choses plus légères,
00:32:31 mais on va parler un petit peu d'argent, on va parler des recettes,
00:32:34 redistribuées ou non par les grands clubs aux amateurs,
00:32:37 est-ce qu'il faut légiférer sur la question, est-ce que c'est une faute morale de ne pas la reverser ?
00:32:41 On se pose la question, on refait le match, à tout de suite.
00:32:43 - On refait le match.
00:32:45 - Avec Philippe Sanfourche.
00:32:47 - On refait le match jusqu'à 20h30 avec David Appadou, Sébastien Tarragot, David Ayelou,
00:33:03 on retrouvera Baptiste Durieux à 20h30 pour la suite de la soirée Coupe de France
00:33:07 et notamment le match du Paris-Saint-Germain à Orléans
00:33:10 que vous vivrez avec au commentaire l'immense Nicolas Jorgerot
00:33:14 qui a pris sa doudoune et qui est parti pour braver le froid cet après-midi.
00:33:18 - Je ne repose jamais, monsieur. Quel homme !
00:33:20 - C'est un cycliste, il a l'air...
00:33:22 - Les étés de la championnat d'Europe, il enchaîne avec le Tour de France.
00:33:25 - Léo Demax, exceptionnel pour Nicolas Jorgerot.
00:33:28 La Coupe de France, justement, c'est l'objet de notre deuxième débat,
00:33:34 avec cette tradition respectée ou pas, de reverser quand on est un club de Ligue 1,
00:33:38 ça part de la recette au club amateur.
00:33:41 Le PSG l'a fait par exemple avec Revelle au tour précédent,
00:33:44 Marseille également avec le club de Thionville.
00:33:47 Le match d'ailleurs se jouait à Saint-Symphorien, à Metz,
00:33:51 donc dans un grand stade, ce qui génère des frais supplémentaires
00:33:54 qui peut avoir aussi une conclusion intéressante au niveau de la billetterie sur la recette.
00:33:59 Mais le petit club prend plus de risques que le gros dans ces cas-là.
00:34:02 Écoutez, le président François Ventressy, le président de Thionville,
00:34:07 pour lui, ça représentait beaucoup de choses sur la gestion de la soirée, un enjeu important.
00:34:11 - On est à plus de 300 000 euros de dépenses.
00:34:14 Soit on a l'équilibre, soit on gagne un petit peu,
00:34:16 ou soit j'aurais dû mettre un petit peu de ma poche.
00:34:18 - Et le problème, c'est qu'il n'y a rien de réglementaire en la matière.
00:34:21 C'est au bon vouloir du club de Ligue 1, et parfois les clubs amateurs sont dans le flou,
00:34:24 jusqu'à très tard.
00:34:26 Écoutez un autre dirigeant amateur, Manuel Keller à Sargemin,
00:34:29 qui aimerait que les choses soient un peu clarifiées.
00:34:32 - Avant le 7e tour, les recettes sont pour le club recevant intégralement,
00:34:36 et après le 7e tour, il y a partage.
00:34:38 Il faudra qu'on m'explique un jour la raison de cette pratique.
00:34:41 Chaque club fait comme il veut, il y a une incertitude jusqu'au bout, c'est trop compliqué.
00:34:45 - Alors on l'a compris, différence entre le fait d'être amateur ou pas.
00:34:48 Orléans, par exemple, reçoit le PSG.
00:34:50 Orléans, c'est du national, donc c'est un statut pro.
00:34:53 Ça veut dire pas de partage, même si la direction aimerait que les Parisiens fassent un geste,
00:34:58 mais il n'y a rien d'obligatoire, et surtout les Parisiens ont l'habitude de le faire avec les clubs amateurs,
00:35:02 mais pas avec un club de national.
00:35:05 Et puis, il y a les clubs de l'élite qui ont une position très claire, très nette en la matière.
00:35:10 C'est le cas, par exemple, de Reims, qui ne reverse pas sa part de la recette.
00:35:16 Tour précédent, victoire contre Dinant, Nationale 2, il y avait 24 000 euros à se partager.
00:35:21 Et bien, Reims est reparti avec une partie de la recette.
00:35:23 Du coup, le club de Dinant a eu chaud, j'ai envie de dire,
00:35:25 parce qu'ils avaient un temps pensé organiser la rencontre à Rennes, dans le Rois-en-Parc,
00:35:33 et auquel cas, là, ils ne seraient pas rentrés dans leurs frais,
00:35:36 et même la santé financière, la vie du club se serait retrouvée en danger.
00:35:40 Est-ce que pour vous, c'est une faute morale, par exemple, de Reims ou d'un club qui ne remet pas ?
00:35:44 Ou est-ce que, tout simplement, il y a un flou artistique qu'il faut régler,
00:35:48 et il faut réglementer en la matière ?
00:35:50 Ce n'est pas une faute morale, parce que la générosité appartient à chacun,
00:35:55 et que moi, je n'ai pas à juger, de savoir si vous, Philippe Sanfourche,
00:35:59 vous donnez chaque année à des associations ou pas.
00:36:02 En revanche, il faudrait que le règlement évolue.
00:36:05 Mais là, ce n'est pas du caritatif, quand même.
00:36:08 C'est de la solidarité, donc.
00:36:09 C'est de la solidarité, donc ça appartient à chacun,
00:36:13 donc il n'y a pas de faute morale, à mes yeux.
00:36:16 En revanche, il y a une forme d'élégance qui pourrait amener l'ensemble des clubs à agir ainsi.
00:36:25 Voilà, c'est tout. C'est l'élégance, ce n'est pas une faute morale, c'est différence.
00:36:29 Je ne suis pas tout à fait d'accord. Je pense que ce n'est pas une faute légale,
00:36:32 parce qu'il y a un flou artistique, vous l'avez dit.
00:36:35 Il n'y a pas de flou.
00:36:37 Oui, il n'y a pas de flou, il n'y a rien eu d'acté, c'est plus une tradition.
00:36:42 Mais je trouve que ça devient une faute morale,
00:36:45 parce que par exemple, je ne peux pas croire qu'un club comme Reims soit à 12 000 euros près.
00:36:49 Je ne peux pas y croire.
00:36:50 Par contre, tu changes la vie, ou en tout cas l'année en cours,
00:36:54 et peut-être même l'année suivante, du club que tu as affronté.
00:36:59 Sur 12 000 euros, non. Pas sur 12 000.
00:37:02 Ça dépend peut-être des clubs, des budgets.
00:37:05 Je n'en sais rien, on pourra en discuter.
00:37:07 En tout cas, ils comptent vraiment dessus.
00:37:09 Ils sont, je ne dirais pas à l'euro près, mais pas loin quand même.
00:37:12 Ce qui n'est pas le cas de la plupart des clubs de Ligue 1.
00:37:16 Et effectivement, on peut s'accorder sur le fait que ça doit être une générosité,
00:37:21 ça peut partir du volontariat.
00:37:24 Mais malgré tout, je trouve que ça devient moralement un peu suspect.
00:37:28 C'est-à-dire de repartir avec la moitié de la caisse comme ça,
00:37:31 quand tu sais que, toi, ça ne change rien du tout à ton destin,
00:37:34 mais vraiment rien, alors que tu veux, ça te paye l'éthique à resto.
00:37:37 Alors que le club d'en face, ça lui change quand même.
00:37:41 Il y a certains clubs de Ligue 1, ils ont besoin de tout.
00:37:44 Mais voilà, comme je le disais, il y a moins de retombées liées aux droits de télé,
00:37:50 ce sont aussi des déplacements, des stages.
00:37:53 Si le club de Ligue 1 n'a plus rien à gagner en Coupe de France,
00:37:56 il va encore moins la jouer et la compétition va se déprécier, on peut aussi le voir comme ça.
00:38:00 Je ne suis pas sûr, parce que je regardais un petit peu,
00:38:03 pour avoir une dimension un petit peu chiffrée de tout ça.
00:38:07 En gros, c'est Pinotts, on est sur 0,1% en général,
00:38:12 par rapport au budget moyen des clubs de Ligue 1 qui tourne autour de 100-120 millions.
00:38:16 Ne confondons pas budget et bénéfice.
00:38:20 Oui, bien sûr.
00:38:22 Là, c'est cash. Tu prends 12 000, 20 000, 30 000.
00:38:26 Ces sommes-là, même si on monte à 100 000 euros, comme ça peut être parfois le cas,
00:38:29 ça fait du 0,1% des recettes ou du budget des clubs de Ligue 1.
00:38:34 Pour moi, ça reste quand même anecdotique.
00:38:37 C'est là où je rejoins, je parle de classe, d'élégance et aussi de solidarité.
00:38:42 Je trouve qu'on est plus sur ce terrain-là qu'autre chose.
00:38:45 Ce n'est pas un enjeu financier, c'est un enjeu d'image également.
00:38:48 C'est un enjeu de ce qu'est la Coupe de France.
00:38:52 Pour moi, on est plus là-dessus que sur autre chose.
00:38:55 Après, il peut y avoir aussi le contexte parfois qui joue.
00:38:57 Comment s'est passé le match ?
00:38:59 Est-ce que les dirigeants des deux équipes s'étaient bien passés entre eux ?
00:39:02 Je peux l'entendre, mais ce sont des cas un petit peu…
00:39:04 Ça veut dire qu'on va trancher à la fin, après le match.
00:39:08 C'est comme ça qui s'est passé jusqu'à présent.
00:39:09 Ce qui est embêtant, c'est que ça peut amener certains dirigeants à vouloir passer entre les gouttes
00:39:16 et commettre quelques actes délicieux.
00:39:20 Vous pouvez avoir envie de cacher un petit peu une partie de la recette.
00:39:24 Pourquoi pas ?
00:39:26 Forcément, qui voulait de la partager ?
00:39:28 Je ne dis pas qu'ils le font.
00:39:32 Il y a souvent eu dans l'histoire du foot français des billets un peu parallèles dans certains clubs.
00:39:40 C'est moins le cas.
00:39:42 Justement, ça peut encourager les dirigeants à le faire.
00:39:45 Autant éviter.
00:39:46 Et faire la buvette en même temps.
00:39:47 Autant changer…
00:39:49 Je ne pense pas qu'ils touchent sur la buvette quand même.
00:39:51 Non, non, non.
00:39:52 Ce n'est pas pour le club rossomontre.
00:39:54 J'espère.
00:39:55 Non, non, mais autant changer le règlement.
00:39:58 Et puis je ne savais pas, mais jusqu'au 7ème tour…
00:40:02 Ça, par contre, c'est un bref découvert.
00:40:04 Donc à partir du 8ème tour, on change le règlement ?
00:40:06 Arrêtons.
00:40:07 Merci aux correspondants de RTL qui se sont penchés sur la question cette semaine.
00:40:12 Et on a appris un point de règlement intéressant.
00:40:16 La pause à 19h50.
00:40:18 Les derniers débats avant 20h, ils concernent Kylian Mbappé.
00:40:22 Ça fait longtemps.
00:40:24 Vous faites un Kylian Mbappé.
00:40:25 Plus court que d'habitude.
00:40:26 On va se poser la question de savoir pourquoi tout ça ?
00:40:29 Pourquoi je suis un ami de Prime ?
00:40:31 Pourquoi GQ ? Pourquoi Envoyé Spécial ?
00:40:34 Alors que depuis des mois, ils ne parlaient plus.
00:40:36 Est-ce qu'il y a quelque chose d'ailleurs plus simple ?
00:40:37 A tout de suite dans Refait le Match.
00:40:54 Refait le Match, dernière ligne droite avant 20h.
00:40:56 Et les débats flash Kareen Ghali nous rejoindra comme chaque semaine pour trancher.
00:41:00 On va beaucoup parler de Brest, de la Cannes ou encore de José Mourinho dans la dernière demi-heure.
00:41:07 Pour l'heure, le dernier débat avant 20h qui concerne Kylian Mbappé et sa grande tournée médiatique.
00:41:12 Il était absent depuis des mois dans tous les médias, français notamment.
00:41:16 Et puis là, il vient d'enchaîner plusieurs interviews, plusieurs formats, la presse écrite avec GQ, Prime Vidéo, le diffuseur.
00:41:23 Et c'est très intéressant chez vous David Ayello, très foot pour disséquer ses buts.
00:41:26 Oui justement, ça peut être intéressant de donner un petit peu les coulisses de tout ça.
00:41:29 En fait, cette interview est réalisée dans le cadre du Trophée du Joueur du Mois qui lie l'UNFP,
00:41:34 donc le Nombre des Footballers Professionnels, qui traditionnellement organise une interview avec le diffuseur.
00:41:39 Il n'a pas toujours accepté quand même.
00:41:41 Parce qu'il a un an et demi sur deux, il l'a le refusé.
00:41:44 Mais justement, c'est là où ça devient intéressant.
00:41:47 C'est qu'effectivement, ce n'est pas une obligation, mais ça peut se faire en fonction justement des intérêts de l'autre joueur.
00:41:52 Et concernant GQ, c'est lié à son partenariat avec un grand couturier, une grande marque d'habits, son sponsor.
00:42:02 Donc, il devait donner cette interview à GQ, parce que GQ mettait en avant son partenaire.
00:42:11 Il y a évidemment une part de communication pour répondre à ce que vous dites,
00:42:15 puisqu'il y a le documentaire notamment chez nos confrères de France Télévisions,
00:42:21 qui est en cours depuis de nombreux mois, qui au départ devait être diffusé à l'automne.
00:42:26 Ça, je le sais, je ne sais pas pourquoi il a été repoussé.
00:42:30 Bon, on est bien sûr dans une stratégie quand même grand public, très grand public, pour essayer...
00:42:36 Pour envoyer spécial.
00:42:37 Mais quand il accepte de faire une prime vidéo, ce n'est pas du coup public.
00:42:40 Par contre, c'est très fermé, Sébastien, parce que je n'ai pas terminé sur le point prime vidéo.
00:42:43 Quand il accepte de la faire, effectivement, il y a tout de suite l'idée que ça peut être intéressant
00:42:47 de faire quelque chose de très foot, très terrain, puisqu'en l'occurrence,
00:42:51 il va faire un bilan de tous ses buts en Ligue 1.
00:42:54 Et je trouve que, quand même, ce n'est peut-être pas anodin, en tout cas, ça mérite d'être questionné,
00:42:59 sur le fait de faire une rétrospective de ses buts en Ligue 1.
00:43:02 Est-ce qu'on n'est pas déjà en train d'infuser un petit peu l'idée que c'était bien la dernière...
00:43:06 C'est lui qui a eu l'idée ou c'est vous ?
00:43:08 Vous allez nous le dire, David.
00:43:10 C'est un travail commun.
00:43:12 C'est vrai que, en tout cas, le cadre...
00:43:14 Non, non, non, non, non, non.
00:43:16 Pour le coup, là où je vous dis que c'est un travail commun, c'est que l'idée, en tout cas,
00:43:20 c'était hors de question que cette interview porte sur son avenir ou sur des choses comme ça.
00:43:25 L'idée, c'est que ça soit très terrain.
00:43:27 Après, qu'elle ait basculé comme ça, je ne sais pas exactement pourquoi ça a basculé sur l'idée d'une rétro,
00:43:32 mais ce qui est sûr, c'est que l'idée, c'était qu'elle soit vraiment très terrain, très sport.
00:43:36 Et je trouve quand même que le fait que son goût ait donné aval sur ce côté rétrospective,
00:43:42 c'est intéressant sur le fait que ça diffuse l'idée de "on a fait un bilan".
00:43:47 De toute façon, la tendance aujourd'hui, elle est au départ.
00:43:51 OK.
00:43:52 Mais quand il a prolongé, il y a désormais un an et demi,
00:43:56 c'est ça ?
00:43:57 Oui.
00:43:58 Au printemps 2020.
00:44:00 La tendance, notamment au moment de la remise des trophées UNFP du printemps,
00:44:05 la tendance était au tir à départ.
00:44:06 C'est-à-dire que lui-même pensait partir.
00:44:10 Ça, c'est sûr.
00:44:11 Et puis, il a changé d'avis.
00:44:13 Donc, aujourd'hui, la tendance est au départ.
00:44:16 Je pense que la tendance est forte.
00:44:18 Elle est forte et que tout ça n'arrive pas par hasard.
00:44:20 Effectivement.
00:44:21 Et que l'opération fantastique avec chez nos confrères de France 2 a été réussie.
00:44:31 Voilà, ils sont trop forts.
00:44:35 Ils sont trop forts, c'est tout.
00:44:36 On s'incline.
00:44:37 Terminé.
00:44:38 Parce qu'en plus…
00:44:39 Là, tu parles de son image.
00:44:40 En termes d'image, c'est de la communication.
00:44:43 C'est de la communication.
00:44:44 Donc, ceux qui ne l'aiment pas vont être agacés.
00:44:46 Mais le grand public, moi, j'ai vu passer tellement de messages
00:44:50 et j'ai parlé avec tellement de gens qui ont été ébahis
00:44:53 et qui se sont dit que Ken Bappé et sa maman étaient formidables.
00:44:59 Donc, ils ont réussi leur coup parce qu'il y a aussi une part de sincérité, moi je le pense.
00:45:03 Il y a de la communication qui se base sur une forme de sincérité.
00:45:07 Et ça, les gens qui font de la communication, qui font des conseils en communication,
00:45:11 disent que ça marche toujours comme ça.
00:45:14 C'est-à-dire que si c'est du mensonge, si c'est du vent, ça ne fonctionne jamais.
00:45:18 Mais c'est de la très bonne communication et ils ont été brillants.
00:45:22 En plus de cela, en phase 2, ils avaient des gens qui étaient sous le charme.
00:45:26 Et donc, c'est opération réussie.
00:45:29 Il faut que je dise des anecdotes.
00:45:30 On en a relevé une, notamment qui a trait à son enfance,
00:45:36 enfin son adolescence plutôt, et à son stage de 3e que font tous les 3e.
00:45:42 Et le stage de 3e, forcément, pour Ken Bappé, il est un peu particulier.
00:45:45 J'avais été invité par le Real Madrid.
00:45:47 Et donc, j'avais fait mon stage de 3e sur 3 jours.
00:45:51 Ma mère, elle m'avait emmené dans ses salles de classe à faire le ménage.
00:45:55 Parce que j'avais passé 4 jours au Real de Madrid où vraiment…
00:45:57 - La tête brillait. - Oui, j'avais vu toutes les stars,
00:46:00 tous les équipements, tout ça.
00:46:01 - Et derrière les 3 jours de ménage ? - Et derrière les 3 jours de ménage,
00:46:03 c'était passer de là à là.
00:46:06 - Mais c'est pas mal, non ? - Maintenant, je vous dis que c'est pas mal.
00:46:08 Mais à l'époque, je ne captais pas.
00:46:10 Je me suis dit « mais qu'est-ce qu'elle est partie me foutre ici ? »
00:46:12 J'étais tranquillement là-bas, elle m'a ramené ici.
00:46:14 Parce que quand tu es jeune, tu ne captes pas.
00:46:16 Mais maintenant, avec le recul, je suis à cet âge-là, j'aurais fait la même chose.
00:46:20 J'avais touché les étoiles, il fallait que je revienne bien sur Terre.
00:46:23 Il avait touché les étoiles, il fallait qu'il revienne sur Terre.
00:46:27 Est-ce qu'il faudrait qu'il refasse un petit stage de 3 jours ?
00:46:30 - Au Real Madrid ? - Non, pas au Real Madrid !
00:46:32 - Au Real Madrid ? - Non, pour revenir sur Terre.
00:46:34 - Vous êtes dur. - Non, mais…
00:46:36 - Vous êtes dur. - On peut avoir parfois du cynisme,
00:46:40 des choses comme ça, parce que c'est l'époque qui veut ça.
00:46:43 Moi, je fais partie de ceux qui ont été sous le charme de ce que j'ai vu.
00:46:49 Je ne parle pas de l'entretien, de l'interview.
00:46:52 À la limite, moi, j'ai trouvé que c'était la partie la moins intéressante.
00:46:55 J'ai été sous le charme de ce que j'ai vu, du travail qui est fait, de sa présentation.
00:46:58 Et je suis assez d'accord avec Sébastien sur le fait que, effectivement, c'est un plan de com',
00:47:02 mais un plan de com' basé quand même sur quelque chose,
00:47:04 alors, partiellement, en totalité, mais en tout cas qui est vrai, qui est réel.
00:47:08 Et moi, j'ai été très client de ça.
00:47:11 Et vous me dites, là, avec humour,
00:47:15 vous me dites, il faudrait peut-être qu'il refasse un stage un peu de redescentes et tout.
00:47:19 Moi, je pense que compte tenu de ce qu'il vit,
00:47:21 compte tenu de la surmédiatisation qu'il y a autour de lui depuis l'âge de 17-18 ans...
00:47:28 - Il reste structuré. - Mais je pense qu'il y en a plein qui explosent en vol,
00:47:32 mais qui explosent en vol, qui ne font pas ce qu'il fait lui.
00:47:35 Il est constant. - C'est vraiment incroyable.
00:47:38 - C'est incroyable. Moi, je trouve que parfois, quand on dit, voilà, il ne touche plus terre et tout,
00:47:41 moi, je trouve au contraire, je trouve que c'est phénoménal d'être aussi ancré
00:47:45 dans la réalité et dans ce qu'il a à faire, compte tenu de tout ce qu'il a à gérer.
00:47:50 Et ça, moi, je trouve que c'est assez remarquable.
00:47:53 Et leur plan, il est réussi parce que moi, j'ai été client.
00:47:55 - Il a bien fonctionné sur Dave Apadu. - Oui, oui, vraiment.
00:47:58 Je le dis, j'avais une forme de candeur en regardant ça. J'ai été client.
00:48:02 - Les infos dans un instant. Et puis, on se retrouve après pour...
00:48:05 On fait le match jusqu'à 20h30 avant Baptiste Durieux, RTL Foot.
00:48:09 Jusqu'à 23h sur RTL, comme chaque semaine.
00:48:12 - On refait le match, les débats flash jusqu'à 20h30 avec l'apport, l'arrivée, la plus-value,
00:48:30 Karine Galli, qui fait son entrée dans ce studio et que l'on salue chaleureusement.
00:48:35 Bonsoir, Karine. - Bonsoir à tous.
00:48:37 - La meilleure d'entre nous. - Bien sûr.
00:48:39 - La meilleure des femmes, vu que je suis la seule, c'est pas compliqué.
00:48:42 - Non, j'ai dit la meilleure d'entre nous. - Je sais.
00:48:44 Mais je trouve ça louche de ta part, ce compliment, donc je m'attends à un texte derrière.
00:48:48 - Voilà. - C'est toujours pareil.
00:48:51 - C'est peut-être par rapport à l'origine de la formule, c'est ça ?
00:48:53 - Voilà, nous sommes toujours avec David Ayelou, avec Dave Apadu et avec...
00:48:57 - L'infernal. - C'est lui qui est méchant.
00:48:59 C'est David Ayelou qui est méchant. - Non, moi, j'ai des références.
00:49:01 - Elle la compare à M. Juppé.
00:49:04 - Ouh là ! - Tu l'as comparée.
00:49:06 - Tout va bien.
00:49:08 Tout va bien, vous êtes bien.
00:49:10 - C'est l'origine de la formule. - Oui, c'est l'origine de la formule.
00:49:13 - Oui, tout à fait. - On peut avoir des cultures.
00:49:16 Je sais que vous, c'est le 4-4-2, Philippe.
00:49:19 - Oui, mais... - Je suis content de parler d'Alain Juppé, en tout cas.
00:49:21 Il doit être ravi également. - Salut.
00:49:24 - Bon, je suis pas sûr, ça.
00:49:26 - Allez, enchaînez, Philippe. - Ça va déraper.
00:49:29 - Pardonnez-moi. Enchaînez.
00:49:31 - On peut, effectivement, avoir des biais, comme ça, des truismes politiques.
00:49:35 - Nicolas Sarkozy, on a reparlé récemment, pour parler de Gérald Darmanin.
00:49:38 - Ah oui ? - En disant la même chose.
00:49:40 - On lui souhaite le même exil.
00:49:42 - Voilà, pour équilibrer un petit peu par rapport à ce qu'on a pu dire tout à l'heure
00:49:46 à propos de Gérald Darmanin.
00:49:48 - Pourquoi ? Moi, s'il peut aller au Canada, qu'il s'y rende.
00:49:52 - Mais il n'y a pas de souci.
00:49:53 À 20h06, on refait le match, les débats flash.
00:49:56 Vous connaissez parfaitement le système.
00:49:58 Désormais, un chroniqueur ou une chroniqueuse défend un thème,
00:50:02 on argumente, et ensuite, tour de table, on vote.
00:50:04 Est-ce que les argumentaires ont été suffisamment clairs, pertinents,
00:50:09 et ont permis de convaincre ?
00:50:11 Petit classement à la fin, avec le vainqueur de la soirée.
00:50:14 Le premier débat flash, Brest.
00:50:17 Brest, qui a écrit à la Ligue de football professionnelle
00:50:20 pour demander tout simplement la suppression définitive
00:50:23 de l'arbitrage vidéo de la VAR,
00:50:25 avec un argumentaire, là, pour le coup, assez clair.
00:50:28 Je vous lis une partie de la lettre.
00:50:29 On a tous imaginé un système plus fiable et plus juste.
00:50:32 Il reste en réalité sujet au même problème d'interpréstation
00:50:35 et de subjectivité qu'avant.
00:50:37 Le plus grave, c'est qu'il a pour effet de déresponsabiliser nos arbitres,
00:50:41 et au lieu de les aider, ne cesse de les mettre en difficulté.
00:50:45 Brest est-il visionnaire ou à côté de la plaque ?
00:50:49 Karine Galli, vous débutez, vous avez 45 secondes.
00:50:52 - Eh bien, je dis bravo Brest.
00:50:54 Bravo déjà parce qu'ils ont fait l'année 2023 incroyable,
00:50:56 et ils commencent en 2024.
00:50:57 Donc, ce n'est pas un petit qui se plaint parce qu'il va finir en Ligue 2.
00:51:00 C'est un petit, oui, sur le football français,
00:51:03 mais c'est un petit qui réussit et qui a le droit de parler.
00:51:05 Je trouve que même si c'est un combat vain, ils ont raison de le mener.
00:51:08 La VAR nous montre chaque week-end que c'était une très mauvaise idée.
00:51:11 Je le savais avant que ça soit décidé,
00:51:12 mais là, on en a la preuve tous les week-ends.
00:51:14 Ça ne résout rien.
00:51:15 Il y a des débats arbitrage tous les week-ends,
00:51:18 et les arbitres qui étaient déjà très moyens en France
00:51:20 sont devenus encore plus nuls parce qu'ils ne savent même plus arbitrer.
00:51:22 La VAR n'est pas bien utilisée.
00:51:25 Il faut qu'on ait des bons arbitres sans VAR
00:51:27 et qu'on arrête d'essayer de rendre les arbitres meilleurs avec la VAR
00:51:30 parce qu'au final, la VAR n'est pas bien utilisée
00:51:32 et les arbitres en sont encore réduits à ne plus arbitrer
00:51:36 ou à prendre des mauvaises décisions.
00:51:37 Bravo Brest !
00:51:38 Même si mercredi, quand ils vont passer en commission,
00:51:40 on leur dira "rentrez chez vous".
00:51:42 Voilà, c'est très clair de la part de Karim Ghali.
00:51:45 Bravo Brest !
00:51:46 On va maintenant valider ou non cette position.
00:51:49 Tour de table, c'est parti.
00:51:51 David Ayelau.
00:51:52 Valider à 100%.
00:51:53 Valider à 100% parce que je développe un petit peu...
00:51:56 On verra après pour les argumentaires.
00:51:57 Pour l'instant, je note simplement, c'est une validation, une première.
00:52:00 David Appadou.
00:52:01 Validation grâce à la phrase de fin.
00:52:03 C'est déjà le point.
00:52:06 Pour la forme, est-ce que c'est un grand chelème
00:52:08 ou est-ce qu'il y a un dissident ?
00:52:10 Non, je ne valide pas.
00:52:13 Ah, vous ne validez pas ?
00:52:14 Non, mais la VAR est une erreur, mais je ne valide pas, non.
00:52:18 C'est l'occasion justement d'arriver...
00:52:20 Non, mais c'est des stratégies de Francis Sou.
00:52:23 Une stratégie ?
00:52:25 Ils mettent un peu de pression comme ça.
00:52:28 Ils écrivent, ils savent très bien que ça ne va rien faire du tout.
00:52:32 Ils ne sont pas leaders d'une quelconque révolte.
00:52:35 Quoi que ce soit, c'est un peu ridicule.
00:52:38 C'est quoi la stratégie ? C'est quoi le but ?
00:52:40 Pour des décisions peut-être, pour l'arbitrage, pour tout ça.
00:52:45 C'est des coups à trois bandes, vous le savez tant bien.
00:52:47 Ils ne pensent pas une seconde qu'ils vont gagner quoi que ce soit avec la VAR.
00:52:51 Ils lancent une révolte qui peut peut-être amener d'autres à...
00:52:54 Non, mais Caroline, cette naïveté ne te ressemble pas.
00:52:58 Mais on peut revenir en arrière, enfin sérieusement.
00:53:01 On ne reviendra jamais en arrière.
00:53:03 Le problème du VAR, en fait c'est son utilisation.
00:53:06 Mais moi, depuis que je suis né, il y a des problèmes avec l'arbitrage.
00:53:12 Tout le monde râle sur l'arbitrage.
00:53:14 Depuis que je suis né, ça râlait avant, ça râle maintenant et ça râlera après.
00:53:19 Quoi qu'il arrive.
00:53:20 Or, maintenant, on peut quand même aller sur le VAR sans casser le rythme des matchs.
00:53:27 Pas toujours quand même.
00:53:28 Mais c'est encore une fois...
00:53:30 N'importe quel arbitre peut tuer un match.
00:53:32 Ah bah oui, on l'a vu, Bataille hier, bravo.
00:53:34 Mais oui, mais ça existait avant, Caroline.
00:53:36 Bah voilà, il n'avait pas besoin du VAR pour être nul, tu as dit.
00:53:38 Je suis d'accord avec toi.
00:53:39 Mais je ne sais pas, j'entends tes propos.
00:53:41 C'est déjà très moyen qu'ils soient encore moins bons avec le VAR parce qu'ils n'arbitrent même plus.
00:53:44 Ils se cachent derrière le VAR.
00:53:46 Oui, mais il y a plein de choses regrettables.
00:53:49 Mais moi, je pense, je regrette qu'il y ait eu le VAR.
00:53:52 Voilà, c'est une erreur.
00:53:54 Mais maintenant qu'on y est, on ne reviendra pas en arrière.
00:53:56 Et donc j'aimerais qu'on arrive...
00:53:57 Mais alors on ne mène aucun combat si on vous écoute.
00:54:00 Mais je mène...
00:54:02 Je manque souvent de courage, effectivement.
00:54:06 Le combat qu'il faut mener, à mon avis, c'est qu'on s'améliore, qu'il s'améliore.
00:54:13 Et franchement, ça me paraît...
00:54:15 Il y a des pistes d'amélioration très faciles.
00:54:18 Comme ?
00:54:19 Sur l'utilisation du VAR, on peut aller beaucoup plus vite.
00:54:22 On peut aller beaucoup plus vite.
00:54:24 Mais non, parce qu'on arrive parfois sur des zones grises,
00:54:26 et de toute façon, en zone grise, tu ne peux pas aller plus vite.
00:54:28 Il faut le revoir dix fois pour se faire un avis.
00:54:30 On peut aller beaucoup plus vite, moi je le crois.
00:54:32 Je ne suis pas sûr.
00:54:33 Pour le coup, je ne sais pas si tu as...
00:54:35 On peut avoir des gens plus compétents.
00:54:38 Je vais aller au bout du truc.
00:54:39 Si on va encore plus vite, ça veut dire qu'on déresponsabilise encore un peu plus l'arbitre.
00:54:43 Ça veut dire que c'est justement la vidéo qui détermine la décision,
00:54:46 puisqu'il n'y a pas le temps de la réflexion.
00:54:48 Mais en fait, c'est un débat qui me paraît être un peu...
00:54:52 Un peu vain.
00:54:53 C'est-à-dire qu'on s'en fiche, en fait, de déresponsabiliser.
00:54:56 On veut que ce soit bien.
00:54:57 Au football américain, c'est un autre sport.
00:54:59 Mais non, mais à quel prix ?
00:55:00 Au football américain, on ne se dit pas...
00:55:02 L'arbitre ceci, l'arbitre cela...
00:55:04 Non, on dit est-ce que c'est bien fait, c'est pas bien fait.
00:55:06 Il y a des gens qui sont en tribune avec des écrans,
00:55:09 qui décident, qui parlent avec l'arbitre.
00:55:11 Il y a plusieurs arbitres.
00:55:13 Enfin bon, je veux dire, moi je me fiche...
00:55:15 Je me fiche, par exemple, de voir des joueurs qui célèbrent,
00:55:18 et puis deux minutes après, leur dire "ah ben non, finalement, toute votre célébration,
00:55:20 et puis les 45 000 personnes qui étaient dans le stade..."
00:55:22 C'est le football américain.
00:55:23 Oui, mais qui est en plus un sport complètement différent.
00:55:25 C'est un sport séquencé, quand le foot est un sport de continuité.
00:55:29 Moi, c'est pour ça que je disais, je valide, parce que...
00:55:32 Parce que Karine a quand même...
00:55:34 Moi, je suis d'accord avec le fond,
00:55:36 mais en plus, elle a quand même précisé,
00:55:38 c'est inutile.
00:55:40 Enfin, je veux dire, ils vont être retoqués, etc.
00:55:42 En tout cas, sur ce moment-là...
00:55:44 Mais ils auront lancé au moins...
00:55:46 Peut-être qu'ils auront lancé, en tout cas,
00:55:48 ça éveille le truc de manière un peu officielle sur...
00:55:50 Personne n'est content du VAR, quoi.
00:55:52 Y compris certains partisans de la première heure,
00:55:55 même en première ligue.
00:55:57 Comme Gary Lineker dit, j'étais partisan du VAR,
00:55:59 c'est pas n'importe qui, Gary Lineker.
00:56:01 Je suis contre, désormais.
00:56:03 Seb, si Brest était 17ème de ligue 1,
00:56:05 on dirait à Auschwitz, parce que de toute façon,
00:56:07 ils sont incapables de gagner des matchs,
00:56:09 ils vont finir en ligue 2.
00:56:11 Là, c'est un club qui est en haut de tableau.
00:56:13 C'est un nain au niveau du foot français, Brest.
00:56:15 Mais c'est un club qui ne se plaint pas pour sa petite personne,
00:56:17 parce qu'ils vont bien en ligue 1.
00:56:19 Ils se plaignent parce qu'ils voient bien que, franchement...
00:56:21 Ils se sont plaints plusieurs fois depuis le début du tour.
00:56:23 Ils ont raison, quand ils se sont plaints, d'ailleurs.
00:56:25 Ils voient bien que la VAR ne donne pas du tout satisfaction,
00:56:27 et que les arbitres sont encore moins responsabilisés qu'avant.
00:56:31 Alors déjà qu'on avait des arbitres très moyens...
00:56:33 Ils prennent les devants avant la fin de saison,
00:56:35 parce qu'ils se disent...
00:56:37 On va se faire avoir...
00:56:39 Parce qu'ils ne veulent pas qu'on soit en ligue des champions, etc.
00:56:45 C'est de la stratégie à deux francs six.
00:56:47 Mais vous savez que j'ai raison, Philippe.
00:56:49 Votre petit sourire...
00:56:51 Le Sébastien Farragut contre l'hôtiste, on ne le connaissait pas encore.
00:56:53 Votre petit sourire...
00:56:55 Enfin, vous plaisantez...
00:56:57 Vous me parliez de rebelles du Finistère.
00:56:59 On va en retrouver un, justement.
00:57:01 Nicolas Gorgeot.
00:57:03 Le peuple du Finistère !
00:57:05 Bonsoir, Nicolas.
00:57:07 Bonsoir !
00:57:09 Une demi-heure, maintenant.
00:57:11 Un petit peu plus d'envoi d'Orléans, Paris-Saint-Germain,
00:57:13 qui sera évidemment à suivre dans RTL Foot.
00:57:15 Tout à l'heure, aux côtés de Baptiste Durieux,
00:57:17 Xavier Domergue et toute l'équipe avec Karine Galli.
00:57:19 J'imagine qu'on a les compos.
00:57:21 Quelles sont les infos à retenir, Nicolas ?
00:57:23 Avec un Paris-Saint-Germain très offensif.
00:57:25 Navas sera dans le but.
00:57:27 Une compo avec Soler, Danilo, Marquinhos et Beraldo en défense.
00:57:29 Vitigna et Ruiz à la récupération.
00:57:31 Et dans un 4-2-4,
00:57:33 Colomboigny et Asensio sur les côtés.
00:57:35 Ramos et Mbappé dans l'axe.
00:57:37 Mbappé et Navas titulaires pour ce 16e de finale de Coupe de France
00:57:39 face à Orléans, 12e de nationale.
00:57:41 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:57:43 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:57:45 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:57:47 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:57:49 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:57:51 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:57:53 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:57:55 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:57:57 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:57:59 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:01 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:03 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:05 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:07 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:09 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:11 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:13 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:15 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:17 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:19 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:21 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:23 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:25 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:27 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:29 Et avec même, sans doute, un Soler qui est dans l'axe.
00:58:31 RTL, on refait le match avec Philippe Sanfourche.
00:58:35 RTL, on refait le match, les débats flash.
00:58:41 RTL, on refait le match, les débats flash.
00:58:43 Allez les débats flash, encore un petit quart d'heure.
00:58:45 Allez les débats flash, encore un petit quart d'heure.
00:58:47 On a trois débats flash, donc il va falloir être concis, précis, stratégique, militaire dans vos interventions désormais.
00:58:49 On a trois débats flash, donc il va falloir être concis, précis, stratégique, militaire dans vos interventions désormais.
00:58:51 Sinon c'est moi qui le saurait, petit caporal.
00:58:53 Sinon c'est moi qui le saurait, petit caporal.
00:58:55 Ça ne vous étonne pas de vous, aucun, aucune surprise.
00:58:57 Chef chaudard.
00:58:59 C'est ça qu'on vous appelle à la chaîne des capes.
00:59:01 Le deuxième débat flash.
00:59:03 Avec la Coupe d'Afrique des Nations après une semaine de compétition,
00:59:05 Le deuxième débat flash.
00:59:07 Avec la Coupe d'Afrique des Nations après une semaine de compétition,
00:59:09 le constat est un peu mitigé sur le jeu, c'est assez minimaliste.
00:59:11 le constat est un peu mitigé sur le jeu, c'est assez minimaliste.
00:59:13 On a vu certains favoris, comme le pays organisateur, la Côte d'Ivoire,
00:59:15 ou encore l'Égypte, qui sont en difficulté.
00:59:17 ou encore l'Égypte, qui sont en difficulté.
00:59:19 Alors, on avait beaucoup parlé d'un cap franchi forcément par le foot africain,
00:59:21 Alors, on avait beaucoup parlé d'un cap franchi forcément par le foot africain,
00:59:23 à la demi-finale du Maroc lors de la dernière Coupe du Monde.
00:59:25 à la demi-finale du Maroc lors de la dernière Coupe du Monde.
00:59:27 Est-ce vraiment un continent en progrès,
00:59:29 ou est-ce qu'il faut s'inquiéter pour ce foot africain,
00:59:31 ou est-ce qu'il faut s'inquiéter pour ce foot africain,
00:59:33 au vu de cette première semaine de Cannes d'Eva Padoux ?
00:59:35 au vu de cette première semaine de Cannes d'Eva Padoux ?
00:59:37 Vous avez 45 secondes.
00:59:39 Déjà, je vous trouve très très dur sur le côté restrictif.
00:59:41 Il n'y a pas eu un seul 0-0, je pense qu'il n'y a pas beaucoup de compétition,
00:59:43 qui avait, après autant de matchs, non aucun 0-0.
00:59:45 qui avait, après autant de matchs, non aucun 0-0.
00:59:47 Je vois plutôt un nivellement du football africain.
00:59:49 Je vois plutôt un nivellement du football africain.
00:59:51 Il n'y a plus d'équipe en bois, il n'y a plus d'équipe pipo.
00:59:53 Tous les matchs sont difficiles.
00:59:55 Le Burkina Faso est une équipe qui vous rentre dedans,
00:59:57 et qui a mené la vie dure à l'Algérie.
00:59:59 et qui a mené la vie dure à l'Algérie.
01:00:01 En plus, il faut ajouter les conditions de jeu.
01:00:03 On regarde ça avec notre œil d'Européen,
01:00:05 en plus on se légère à -2, ressenti -40.
01:00:07 Mais eux là-bas, chaleur, humidité,
01:00:09 les pelouses qui ne sont pas toujours Wembley non plus,
01:00:11 Je veux dire, c'est très compliqué d'exercer une domination.
01:00:13 Je veux dire, c'est très compliqué d'exercer une domination.
01:00:15 Tous les matchs sont à la vie et à la mort,
01:00:17 et pour les favoris, ils ne se baladent pas.
01:00:19 Je ne vois pas ça comme un affaiblissement,
01:00:21 je vois au contraire le fait que les équipes dites "moyennes"
01:00:23 ont vachement augmenté leur niveau et se sont resserrés par rapport à l'évite.
01:00:25 ont vachement augmenté leur niveau et se sont resserrés par rapport à l'évite.
01:00:27 Le football africain tient son rang,
01:00:29 Le football africain tient son rang,
01:00:31 selon Dave Apadu, et il n'y a pas raison de s'inquiéter plus que ça.
01:00:33 selon Dave Apadu, et il n'y a pas raison de s'inquiéter plus que ça.
01:00:35 Tour de table, on valide ou on ne valide pas l'argumentaire de Dave Apadu.
01:00:37 Tour de table, on valide ou on ne valide pas l'argumentaire de Dave Apadu.
01:00:39 David Ayelaud ?
01:00:41 - Pas validé.
01:00:43 - Pas validé.
01:00:45 - D'accord avec Dave.
01:00:47 - Merci Karine.
01:00:49 - D'accord avec Dave pour Karine, c'est donc Sébastien Tarrago qui va déterminer l'avenir de Dave Apadu.
01:00:51 - D'accord avec Dave pour Karine, c'est donc Sébastien Tarrago qui va déterminer l'avenir de Dave Apadu.
01:00:53 - Plutôt oui.
01:00:55 - Voilà Seb !
01:00:57 - C'est le point !
01:00:59 - C'est le point pour Dave Apadu, et donc une dissidente.
01:01:03 - Un dissident.
01:01:05 - Moi j'ai mis le point, j'ai validé.
01:01:07 - Moi j'ai mis le point, j'ai validé.
01:01:09 - Donc David Ayelaud qui n'a pas validé l'argumentaire de Dave.
01:01:11 - Donc David Ayelaud qui n'a pas validé l'argumentaire de Dave.
01:01:13 - Je ne l'ai pas validé parce qu'il y a un argument que tu as cité,
01:01:15 Je ne l'ai pas validé parce qu'il y a un argument que tu as cité,
01:01:17 sur lequel tu es passé très vite,
01:01:19 qui pour moi est un argument central,
01:01:21 c'est les questions structurelles en fait.
01:01:23 Tu as parlé rapidement de l'état des pelouses,
01:01:25 mais on pourrait parler de tout ce qui fait la...
01:01:27 Tout ce qui revient régulièrement autour des sélections africaines,
01:01:31 sur la CAD, les problèmes d'organisation, les problèmes de transport,
01:01:33 les problèmes de primes, on l'a encore eu encore une fois.
01:01:35 - Oui on peut discuter de ça.
01:01:37 - Et il y a beaucoup de choses là-dessus.
01:01:39 Et en fait ça, ça fait hélas des années que c'est comme ça, et ça ne bouge pas.
01:01:41 Et pour moi ça, ça tire le football africain vers le bas.
01:01:43 Et le fait, alors effectivement,
01:01:45 tu l'as dit, sportivement il se passe des choses,
01:01:47 il se passe des choses intéressantes,
01:01:49 mais c'est hélas pas que ça quoi.
01:01:51 Et moi ce que je constate c'est que ces problèmes là,
01:01:53 comme je dis, structurés,
01:01:55 n'évoluent pas et empêchent le football africain
01:01:57 globalement de progresser, c'est pour ça que je ne valide pas...
01:01:59 - Ça évolue pas ou ça évolue pas aussi vite que tu le souhaites ?
01:02:01 C'est pas la même chose, parce que...
01:02:03 - Ça évolue très peu.
01:02:05 - Moi je parle du niveau quoi, du niveau du foot.
01:02:07 - Oui je sais, mais moi...
01:02:09 - Tu parles de structure plus large.
01:02:11 - Oui, mais ce que je dis, c'est que je pense que ces problèmes là
01:02:13 empêchent justement le... Alors tu dis "évoluent pas assez vite"
01:02:15 effectivement, je pense que ça empêche le football africain
01:02:17 d'évoluer plus rapidement.
01:02:19 Et si on prend sur les...
01:02:21 sur les dernières éditions,
01:02:23 encore une fois, on retrouve toujours ces problèmes là.
01:02:25 Donc pour moi, voilà, c'est un vrai frein.
01:02:27 Et c'est un frein également...
01:02:29 Comme tu l'as dit, ne serait-ce que les pelouses.
01:02:31 Bien jouer au football sur des pelouses
01:02:33 qui ne sont pas de qualité, c'est impossible.
01:02:35 - Pour ceux qui ont suivi Dave,
01:02:37 elle vous emballe cette carte ? Vous avez vu des matchs intéressants ?
01:02:39 - Mais moi je trouve que vous êtes très durs
01:02:41 par rapport au niveau, il faut se souvenir
01:02:43 de ce qu'on voit lors des Coupes du Monde
01:02:45 et des Championnats d'Europe, on n'a pas que des matchs
01:02:47 exceptionnels, loin de là, surtout en Coupe du Monde.
01:02:49 Après, on a aussi, je trouve,
01:02:51 globalement, un niveau qui est
01:02:53 moyen, mais moyen en Ligue des Champions,
01:02:55 moyen dans les Championnats domestiques,
01:02:57 moyen aussi à la Cannes, parce qu'il y a un moment,
01:02:59 les joueurs, ils sont bouillis,
01:03:01 ils sont aussi beaucoup blessés,
01:03:03 donc ça n'aide pas. Pourquoi la Cannes nous ferait
01:03:05 un Q cru exceptionnel, alors que je trouve que l'an dernier,
01:03:07 la Ligue des Champions était moyenne, les phases de groupe
01:03:09 de Ligue des Champions n'ont pas été d'un niveau incroyable,
01:03:11 et ce qu'on voit en Première Ligue,
01:03:13 ça nous permet de rester un petit peu éveillés,
01:03:15 mais bon, c'est pas non plus exceptionnel
01:03:17 dans les autres championnats. Donc voilà, moi je trouve
01:03:19 qu'on est un petit peu durs.
01:03:21 Le Maroc a tenu son rang,
01:03:23 il y a la belle souillure prise du Cap Vert,
01:03:25 la RDC peut se qualifier, l'Algérie
01:03:27 en difficulté, mais ils s'accrochent.
01:03:29 Je trouve que voilà, moi je m'attendais à ce que le Maroc
01:03:31 souffre plus au premier tour, parce qu'ils étaient
01:03:33 très attendus après la Coupe du Monde, parce que c'est un pays
01:03:35 maghrébin, donc qui peut avoir
01:03:37 plus de difficultés à jouer
01:03:39 en Afrique,
01:03:41 en Côte d'Ivoire, et finalement, ils sont au rendez-vous,
01:03:43 donc non, non, moi j'ai pas été déçu de ce premier tour.
01:03:45 - Très bien. On suit donc avec intérêt
01:03:47 le foot africain, et notamment
01:03:49 cette canne qui va monter en puissance,
01:03:51 on n'en doute pas dans sa
01:03:53 deuxième phase. Le troisième
01:03:55 débaflage de la soirée, retour
01:03:57 en France, et on va parler Mercato,
01:03:59 avec, retour à Brest même,
01:04:01 le Finistère à l'honneur ce soir,
01:04:03 avec Pierre Lesmelou, le maître à jouer
01:04:05 de cette équipe brestoise, qui a
01:04:07 re-signé il y a peu de temps, en novembre dernier,
01:04:09 avec son club, mais qui depuis, est
01:04:11 courtisé, et a même eu une proposition
01:04:13 claire, nette et précise de Rennes,
01:04:15 le voisin et le grand frère,
01:04:17 on va dire, breton, au Mercato, donc,
01:04:19 c'est très simple, il gagne 80 000 euros
01:04:21 par mois à Brest, et là, la proposition était
01:04:23 200 000, donc normalement, ça se refuse pas, mais
01:04:25 lui, il a pas refusé, c'est Brest,
01:04:27 c'est son club qui a refusé
01:04:29 son départ, donc, et probablement
01:04:31 les 13, 14, 15 millions d'euros
01:04:33 qui auraient pu s'en suivre.
01:04:35 Alors, ça fait évidemment
01:04:37 plaisir aux supporters de garder un
01:04:39 joueur maître comme celui-là dans le jeu, mais
01:04:41 est-ce que le club ne prend pas
01:04:43 un risque de tout perdre, c'est-à-dire à la fois l'argent
01:04:45 du transfert, et puis peut-être son
01:04:47 joueur qui va être désarçonné par
01:04:49 la déception, ou pas ?
01:04:51 Sébastien Tarrago, Brest, AV45.
01:04:53 - C'est du management à
01:04:55 effectuer avec le joueur,
01:04:57 moi, je comprends Brest, parce que
01:04:59 ils ont dû regarder un petit peu le marché, ils ont dû
01:05:01 se dire, on va perdre Les Melous,
01:05:03 qu'est-ce qu'on fait, qui on peut recruter,
01:05:05 à quel prix, pour un joueur
01:05:07 qui aura au moins son niveau,
01:05:09 qui pourra nous donner quelques garanties,
01:05:11 même s'il n'y en a jamais quand on recrute
01:05:13 au mois de janvier, ni même d'ailleurs l'été.
01:05:15 Donc, je comprends Brest,
01:05:17 c'est un petit pari,
01:05:19 mais c'est ainsi,
01:05:21 et je peux comprendre
01:05:23 l'éventuelle déception du joueur,
01:05:25 mais quand il a prolongé jusqu'en 2027,
01:05:27 je crois, il y a quelques mois,
01:05:29 il était content de signer ce contrat.
01:05:31 Peut-être qu'à la fin de la saison, il y aura
01:05:33 une possibilité pour qu'il s'en aille,
01:05:35 et qu'il aille toucher un peu d'argent ailleurs.
01:05:37 - Donc, c'est très clair,
01:05:39 Brest a eu raison,
01:05:41 j'ai cru entendre, je crois, dans la bouche
01:05:43 d'un des responsables,
01:05:45 que la porte était également fermée pour cet été,
01:05:47 et qu'il n'était pas qu'à l'heure.
01:05:49 Puisque s'il y a la Ligue des champions,
01:05:51 s'ils ne sont pas... - S'ils ne sont pas encore,
01:05:53 puisque l'arbitrage va...
01:05:55 - Voilà, si l'arbitrage... - ...désavantagé jusqu'à la fin de la saison.
01:05:57 - Bon, c'est un autre débat.
01:05:59 Donc, pour Sébastien Tarrago,
01:06:01 Brest est dans le vrai sur cette question.
01:06:03 Est-ce qu'il vous a convaincu,
01:06:05 David Ayelau ? - Il m'a convaincu.
01:06:07 - Karine Galli ?
01:06:09 - Moi aussi, il m'a convaincu, mais,
01:06:11 et je voulais revenir sur ce que tu as dit, effectivement,
01:06:13 je trouve que, politiquement
01:06:15 et au niveau du management,
01:06:17 Brest n'aurait pas dû dire déjà
01:06:19 "Alors, tu restes cet hiver, et tes cuits également
01:06:21 au Mercato Estival". Je trouve qu'ils lui ont
01:06:23 mis double l'âme, là.
01:06:25 - Autre technique. - Pas la meilleure.
01:06:27 - Débat Padoue ? - J'étais convaincu,
01:06:29 et il l'a complété.
01:06:31 - Il est un peu moins maintenant, mais je le suis quand même.
01:06:33 - C'est un grand chlem.
01:06:35 - Ça fait plus de points, du coup, non ?
01:06:37 - Disons qu'en cas d'égalité...
01:06:39 - C'est un sujet qui me tenait à cœur, merci
01:06:41 de m'avoir donné la parole.
01:06:43 - Vous êtes un caméléon. Vous êtes capable
01:06:45 de vous adapter à tous
01:06:47 les événements. - Je suppose que
01:06:49 s'ils prennent cette décision,
01:06:51 alors pour l'été prochain, je suis assez d'accord avec Karine,
01:06:53 je pense qu'ils ont encore
01:06:55 de revoir tout ça,
01:06:57 mais je pense que c'est vu avec le joueur, ils vivent un truc
01:06:59 franchement formidable, parce qu'il n'y a pas que
01:07:01 l'aventure sportive, il y a une aventure humaine,
01:07:03 si j'ai bien compris,
01:07:05 parfois c'est un mot qui est un peu galvaudé, mais là, pour le coup,
01:07:07 il y a des éléments... - Un peu anti-Marseille, quoi, Brest.
01:07:09 - Je ne sais pas s'il faut forcément
01:07:11 l'opposer à Marseille, ce ne sont pas les mêmes clubs, ce ne sont pas les mêmes histoires,
01:07:13 ce ne sont pas les mêmes pressions, ce ne sont pas les mêmes attentes,
01:07:15 mais ce qu'ils vivent là, c'est incroyable, et on dit suffisamment
01:07:17 de clubs structurés
01:07:19 un peu comme Brest, suivez mon regard,
01:07:21 du côté de Lorient, etc., qui se font dépoiler
01:07:23 de temps en temps quand ils font une bonne première partie de saison,
01:07:25 et derrière, on est là à regretter
01:07:27 que tu aies perdu Issy-Mofi,
01:07:29 l'autre Ouattara, etc., et que derrière,
01:07:31 tu dégringoles. Je trouve qu'ils s'y tiennent,
01:07:33 et ce qu'ils font là,
01:07:35 ils travaillent bien, franchement, c'est un club qui travaille bien,
01:07:37 et qui là, est en train de dire
01:07:39 "non, on veut aller au bout de ce truc-là",
01:07:41 et je trouve que c'est plutôt remarquable
01:07:43 dans le foot d'aujourd'hui. - Voilà, parce que surtout,
01:07:45 c'est assez rare, c'est pour ça que je dis
01:07:47 Marseille, parce que toutes les semaines,
01:07:49 on fait des débris sur ce Mercato.
01:07:51 - Franchement, s'ils sont malins,
01:07:53 ils vont lui donner une petite prime,
01:07:55 peut-être qu'elle existe déjà
01:07:57 dans le contrat, mais ils lui rajoutent
01:07:59 encore une prime sur une qualification européenne,
01:08:01 quelque chose comme ça, parce que bien sûr,
01:08:03 l'aspect financier compte beaucoup, surtout pour un joueur
01:08:05 comme celui-ci, il n'a pas gagné des fortunes,
01:08:07 et je trouverais
01:08:09 ça malin de leur part
01:08:11 de rajouter une petite carotte financière
01:08:13 en cas de qualification européenne.
01:08:15 - Allez, le quatrième et dernier débat flash,
01:08:17 alors là, c'était l'unanimité,
01:08:19 puisque je consulte, évidemment, les chroniqueurs
01:08:21 avant pour savoir quels sont les thèmes qui peuvent éventuellement
01:08:23 les intéresser, et vous aviez tous voulu
01:08:25 intervenir sur José Mourinho,
01:08:27 donc c'est le dernier débat,
01:08:29 mais pas des moindres.
01:08:31 José Mourinho, qui a donc été débarqué cette semaine
01:08:33 par son club de La Roma, et qui laisse derrière lui
01:08:35 un bilan très
01:08:37 contrasté, parce qu'il y a
01:08:39 d'un côté cette petite Coupe d'Europe
01:08:41 qui a été remportée,
01:08:43 et qui est donc ce que l'on voit en premier,
01:08:45 mais il y a aussi un parcours
01:08:47 des stats, une place en championnat
01:08:49 qui sont objectivement très mauvais,
01:08:51 et comme ça ne l'a
01:08:53 rarement été dans l'histoire de
01:08:55 La Roma. José Mourinho,
01:08:57 il n'a finalement que 60 ans, mais la question
01:08:59 se pose, est-ce que c'est
01:09:01 le clap de fin à très haut niveau
01:09:03 dans les grands clubs, ou est-ce qu'il peut encore
01:09:05 se réinventer ?
01:09:07 David Ayelau, vous avez 45 secondes.
01:09:09 - Moi, je suis persuadé qu'il peut se réinventer.
01:09:11 Vous l'avez dit déjà, il n'a que 60 ans.
01:09:13 Alors certes, son expérience
01:09:15 à La Roma, elle n'est pas extraordinaire, mais encore que,
01:09:17 il faudrait quand même
01:09:19 la Timoré, dans le sens où il y a également
01:09:21 le final de Ligue Europe 1, et La Roma,
01:09:23 ce n'est pas l'Inter, ce n'est pas Napoli, ce n'est pas
01:09:25 le Milan en Italie, donc il n'a pas eu
01:09:27 non plus le meilleur effectif
01:09:29 possible pour parvenir à ses fins.
01:09:31 Que sur la méthode, il puisse y avoir des choses à dire,
01:09:33 c'est une chose, mais de là à croire qu'il est
01:09:35 enterré, moi je pense que son image reste
01:09:37 extrêmement positive aux yeux des dirigeants européens.
01:09:39 Il faut quand même rappeler que même sur les dernières années,
01:09:41 il a quand même remporté aussi une Ligue Europe 1 avec
01:09:43 Manchester, et quand on voit ce que fait Manchester ces dernières
01:09:45 années, et également
01:09:47 quand il a remporté la Ligue Cup, c'est presque
01:09:49 un exploit, donc finalement,
01:09:51 un entraîneur qui a remporté 5 Coupes d'Europe
01:09:53 au total, qui a ce prestige-là,
01:09:55 qui a cette image-là, cette communication, pour moi
01:09:57 il n'est pas cramé, et je suis persuadé qu'aux yeux des
01:09:59 dirigeants européens, d'ailleurs Paris s'était rançonné cet été,
01:10:01 l'Inter l'avait également fait en février,
01:10:03 je suis persuadé qu'il... - C'est long, c'est long, oh là là, c'est long !
01:10:05 - Oh là là ! - Attention, on va perdre un point
01:10:07 avec la minute.
01:10:09 Donc, c'est très clair pour David Ayello,
01:10:11 l'histoire est loin d'être terminée
01:10:13 avec l'histoire d'amour
01:10:15 avec José Mourinho. Karine Galli, est-ce que vous voulez
01:10:17 le valider ou pas ? - Je trouve que c'est un
01:10:19 scandale qu'on ose poser la question,
01:10:21 évidemment que le mot n'est pas
01:10:23 cramé. - C'est pas pareil.
01:10:25 - C'est pas très objectif ça. - Non, c'est
01:10:27 embêté parce que je suis d'accord avec
01:10:29 la conclusion, mais
01:10:31 pas avec le constat, donc je suis embêté.
01:10:33 Et c'est un petit oui. - C'est un petit oui ?
01:10:35 - Bon, ça gagne alors quand même, ça gagne.
01:10:37 Sébastien Tarragot ?
01:10:39 - Il peut dire merci à Dave alors. - Merci Dave.
01:10:41 - Même si moi, ce qui m'avait embêté
01:10:43 dans votre question, c'est que je trouve qu'on ne parlait pas de la même chose.
01:10:45 C'est-à-dire que je ne pense pas qu'il soit cramé,
01:10:47 pour reprendre l'expression qui a été utilisée
01:10:49 au niveau de certains clubs, c'est-à-dire que je pense
01:10:51 qu'il pourra retravailler dans certains clubs.
01:10:53 En revanche, et c'était ça qui m'intéressait
01:10:55 le plus, et je ne lui donne pas le point parce qu'il a
01:10:57 commencé là-dessus, se réinventer,
01:10:59 non, jamais de la vie.
01:11:01 José Mourinho ne se réinventera pas,
01:11:03 il ne changera pas de méthode,
01:11:05 il est comme il est, et
01:11:07 il sera toujours ainsi. Sauf peut-être
01:11:09 en tant que sélectionneur, parce que là l'usure
01:11:11 est différente,
01:11:13 et le management
01:11:15 est forcément différent quand tu es sélectionneur
01:11:17 et que tu as tes joueurs 10 jours tous les 3 mois.
01:11:19 Mais il ne changera pas sa méthode.
01:11:21 Est-ce qu'elle est tenable cette méthode d'Eva Padoux ?
01:11:23 On l'entend toujours maintenant les entraîneurs dire,
01:11:25 ça a dit Deschambres, on ne parle plus
01:11:27 aux joueurs comme on parlait avant,
01:11:29 Thierry Henry on parle aussi énormément,
01:11:31 est-ce que José Mourinho n'est pas cramé
01:11:33 pour cette génération ? Mais il n'est pas plus comme ça.
01:11:35 Mais attendez, il a fait 2 ans et demi
01:11:37 à la RU, il n'a pas été viré après 6 mois.
01:11:39 Mais il n'est pas que comme ça, il n'est pas que dans
01:11:41 un management brutal,
01:11:43 il l'est parfois, mais il n'est pas
01:11:45 qu'on avait vu, on voyait qu'il était capable
01:11:47 d'être très protégeur.
01:11:49 2 ans et demi à la RU, sachant que la RU a comme une histoire
01:11:51 mouvementée, c'est dur,
01:11:53 ce n'est pas Rudi Garcia à Naples.
01:11:55 Non, mais par contre là où il va avoir
01:11:57 du mal à se réinventer parce que ça va contre son logiciel,
01:11:59 c'est l'espèce de modernité
01:12:01 qu'il y a dans le jeu, il s'est passé quand même
01:12:03 beaucoup de choses au niveau du jeu ces dernières
01:12:05 années, qu'il refuse,
01:12:07 que pour lui il fait un peu partie des...
01:12:09 Parce que ça a fonctionné toujours comme ça pour lui.
01:12:11 Voilà, bien sûr, mais il fait un peu partie de l'école à l'aigri,
01:12:13 etc. dont tu sens que pour eux c'est
01:12:15 trop compliqué. Là où je disais oui, alors moi
01:12:17 je ne pense pas qu'il puisse se réinventer comme entraîneur de club
01:12:19 parce qu'il est fondamentalement comme ça,
01:12:21 mais s'il est sélectionneur, il peut faire quelque chose
01:12:23 de très haut niveau encore, parce que c'est des coups,
01:12:25 c'est un homme de coups, ce n'est pas pour rien s'il gagne encore des
01:12:27 coupes d'Europe, des coupes... - Et ça peut séduire.
01:12:29 Bon, bah tout le monde a gagné.
01:12:31 - Je suis d'accord, on veut le voir sélectionner.
01:12:33 - 4 débafflages, 4 victoires, et on va dire la victoire
01:12:35 bonus pour Sébastien Bourguignon qui fait un garçon.
01:12:37 - Non ! - Du tout !
01:12:39 - On salue Baptiste Durieux
01:12:41 qui fait son entrée à 23h30
01:12:43 dans le studio et qui va tenir les reines
01:12:45 de la soirée. - C'est lui le patron ?
01:12:47 - C'est lui. - Salut, bonsoir à tous.
01:12:49 - La jeune génable, voilà, José Bourguignon,
01:12:51 et maintenant Baptiste Durieux. - Il adore
01:12:53 José Bourguignon ! - Ça va un peu trop vite,
01:12:55 je trouve. - Très très fan de José, je le défendrai
01:12:57 quand j'y aille. - Voilà, un point en plus.
01:12:59 - On vous donne les reines de Paris-Saint-Germain,
01:13:01 on se retrouve dans un quart d'heure maintenant, Nicolas
01:13:03 Georgerot nous a donné les compositions. - Exactement.
01:13:05 - On va les retourner dans un instant.
01:13:07 Bonne entrée. - Merci Philippe,
01:13:09 merci à tous. - On se retrouve la semaine prochaine
01:13:11 19h. Merci à Ilkay,
01:13:13 à la réalisation,
01:13:15 et vous retrouvez évidemment tous les jours
01:13:17 où on refait le match en podcast
01:13:19 avec La Quotidienne et l'ami Florian Gazan
01:13:21 que l'on salue sur toutes les bonnes
01:13:23 applis. Bonne fin de soirée,
01:13:25 RTL Foot dans un instant avec Baptiste Durieux.
01:13:27 RTL
01:13:29 On refait le match.
01:13:31 Merci à tous !