Ce jeudi, le ministre des Sports annoncait sa volonté de mettre fin aux matchs dès les premières violences en tribune. Mais la décision divise. Quelques heures plus tard, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, fait marche arrière sur cette annonce.
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00:00Pour mettre un coup d'arrêt à l'homophobie dans le football, le gouvernement a décidé de frapper fort.
00:04La demande qui a été faite à la Ligue de foot professionnelle, à la Fédération française de football en général,
00:09c'est d'appliquer désormais strictement suspension, interruption du match et arrêt.
00:14Et on le fera dès dimanche. Il sera arrêté, il sera perdu pour l'équipe qui reçoit.
00:18Et c'est très clair et ça a été très bien entendu par la Ligue de foot.
00:23Problème, quelques heures plus tard, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau revient sur cette annonce.
00:28C'est au mouvement sportif de prendre ses responsabilités, c'est qu'il y ait une interruption.
00:32On n'arrête pas le match. Une interruption temporaire.
00:34Je pense qu'arrêter des matchs, c'est très compliqué.
00:37Mais ce n'est pas au ministre de le dire, c'est au mouvement sportif de l'assumer.
00:41Parmi ces annonces ministérielles, la volonté de mettre des policiers en civil en tribune,
00:46à l'instauration de billets nominatifs pour les clubs.
00:49Dès 2025, il y avait de quoi faire réagir les supporters.
00:52Quand vous arrivez, les gens, que vous ouvrez les portes à 19h pour un match à 21h,
00:58qu'il y a 65 000 personnes à faire rentrer, allez contrôler 65 000 cartes et cartes d'identité.
01:03Donc là, je lui dis au ministre, c'est impossible à faire.
01:06Premier match à risque concerné, le choc au MPSG dimanche soir au Vélodrome.