• il y a 2 mois
Le ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, Gil Avérous, était l’invité de BFM Story ce jeudi pour évoquer les chants homophobes entonnés par des supporters parisiens lors du match PSG-Strasbourg. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau s’est dit favorable à l’arrêt des matchs dans ce cas de figure.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Bonsoir. Cette réunion s'est tenue cet après-midi à Beauvau, au ministère de l'Intérieur, avec Bruno Retailleau,
00:07avec également Hauteman Nasrou, secrétaire d'État à la Citoyenneté et à la lutte contre les discriminations.
00:12L'objectif de cette réunion, c'était d'exprimer un message de fermeté auprès de nos interlocuteurs,
00:18vous l'avez dit, la Fédération française de football, la Ligue de foot professionnelle, les représentants des supporters,
00:24pour leur dire qu'on allait mettre un terme aux dérives qu'on peut constater aujourd'hui, ici ou là, au gré des grands matchs.
00:31Vous parliez tout à l'heure des propos homophobes, c'est aussi le cas d'actes de violence, à la fois dans les stades et sur les déplacements des supporters.
00:38– Pardon Monsieur le Ministre, vous venez d'arriver en fonction, mais tous vos prédécesseurs ont dit la même chose,
00:44avaient la volonté d'agir, mais qu'est-ce que vous allez faire de plus, puisque ça n'empêche pas la répétition des insultes homophobes,
00:52des insultes racistes, qu'allez-vous faire précisément pour qu'on entende plus ces chants homophobes dans les stades le week-end ?
01:01– Donc très concrètement, parmi les décisions qui ont été prises, la première c'est d'appliquer strictement le protocole FIFA,
01:07c'est-à-dire que dès qu'il y a un chant homophobe qui est démarré, il y a un arrêt du match, une suspension du match avec un rappel à l'ordre en fait.
01:20– Donc ça veut dire que samedi dernier, le match aurait dû être arrêté, ce qui n'a pas été le cas.
01:25– Effectivement, il aurait dû être, alors attendez, parce que dans le protocole FIFA, il y a plusieurs séquences,
01:31il y a une suspension du match, c'est-à-dire on l'interrompt pendant quelques minutes,
01:35il y a une interruption du match, c'est-à-dire qu'on renvoie les équipes au vestiaire pendant un temps donné,
01:40et après le match se reprend quand le calme est revenu, et l'échelle supérieure, c'est l'arrêt du match,
01:48et la fin du match, le match perdu, 3 à 0 pour l'équipe qui reçoit.
01:53Donc la demande qui a été faite à la Ligue de foot professionnelle, à la Fédération française de football en général,
01:58c'est d'appliquer désormais strictement suspension, interruption du match et arrêt, et on le fera le dimanche.
02:06– Dimanche soir, au stade Vélodrome, Olympique de Marseille-Paris-Saint-Germain,
02:10s'il y a des chants homophobes répétés, le match sera arrêté ?
02:16– Il sera arrêté, il sera perdu pour l'équipe qui reçoit.
02:19Et c'est très clair, et ça a été très bien entendu par la Ligue de foot.
02:24Aujourd'hui, les messages de sensibilisation…
02:27– Oui, attendez, pardon, parce qu'on comprenne bien…
02:30– Aujourd'hui, les messages de sensibilisation sont…
02:34– Qu'on comprenne bien, Monsieur le Ministre, en fait, on pénalise un peu tout le monde,
02:37alors que ces chants ne sont pas chantés par l'ensemble du stade.
02:41On pénalise le club, on pénalise finalement l'ensemble des supporters venus assister,
02:47et surtout payer le match et assister au match.
02:50Est-ce que c'est la bonne méthode ?
02:51Est-ce qu'il ne faut pas plutôt cibler précisément les responsables
02:53et être très dur avec eux, les interdire peut-être de ce qu'ils ont à vivre ?
02:56– Alors très clairement, vous avez raison, vous avez entièrement raison.
02:59La volonté du gouvernement, c'est d'éviter les sanctions collectives.
03:03Comment on va arriver à ça ?
03:05Déjà, le message de fermeté et l'application règle de l'Astrix, du protocole de la FIFA.
03:10Donc, on ira jusqu'à l'arrêt du match s'il le faut.
03:14De manière plus générale et plus précise, notre volonté, c'est d'individualiser
03:19et de sanctionner ceux qui sont à l'origine des propos.
03:22Et effectivement, d'éviter les sanctions collectives autant que faire se peut.
03:25Comment on va passer à ça ?
03:27On va activer la billetterie nominative, c'est-à-dire que je vais signer un arrêté
03:31qui va prendre effet au 31 décembre prochain et qui va rendre obligatoire
03:37pour les matchs de l'Olympique Lyonnais, de l'Olympique de Marseille et du PSG,
03:42la billetterie nominative.
03:43C'est-à-dire que chaque spectateur dans un stade devra avoir un billet
03:47avec une place et son nom de bien identifié.
03:51Pour qu'on puisse repérer dans le stade d'où viennent les chants, les propos
03:55et qu'on puisse identifier ceux qui feront l'objet d'interdiction de stade.
03:59– Monsieur Averrous, une autre question, vous savez, il y a beaucoup de supporters
04:04qui viennent parfois cagouler, qui cachent leur visage simplement pour éviter
04:08d'être identifiés par les caméras de vidéosurveillance.
04:10Qu'allez-vous faire contre ça ?
04:14– Donc là, très clairement aussi, le port de la cagoule à l'entrée du stade,
04:17il est interdit, donc généralement, les cagoules sont mises après l'entrée dans le stade,
04:21quand les personnes sont dans les tribunes.
04:23On a des systèmes de caméras qui sont aujourd'hui très performants,
04:26donc on peut, encore une fois, identifier la personne à la place où elle se trouve.
04:29Avec les billetteries nominatives, on va arriver à résoudre ce problème
04:33auquel les clubs peinaient à faire face jusqu'à maintenant.
04:36Tout à l'heure, je vous disais que pour l'EPSG, l'OL et l'OM,
04:40la billetterie nominative serait en vigueur à compter du 31 décembre 2024.
04:45Pour l'ensemble des autres clubs de Ligue, Ligue 1, Ligue 2,
04:48on va le mettre en place au cours de l'année 2025.
04:51Je vais réunir d'ici un mois l'instance nationale du supporterisme
04:56pour définir la mise en place.
04:58Aujourd'hui, les systèmes de distribution des billets sont devenus très performants
05:03et cette mise en place de la billetterie nominative est relativement facile à mettre en place.
05:09Pendant l'année 2024, au plus tard à la fin de la saison en cours,
05:14ce sera obligatoire dans tous les stades de Ligue 1 et de Ligue 2,
05:17en plus des grands événements nationaux où c'était déjà le cas.
05:20C'est aussi déjà obligatoire dans d'autres sports,
05:23je pense notamment à la fédération de rugby pour ses grands matchs.
05:26C'est aussi le cas aujourd'hui pour la fédération française de tennis à Roland-Garros.
05:31Donc on sait faire la billetterie nominative, on sait la faire.
05:34Couplé aux caméras qui sont présentes dans tous les stades de Ligue, on saura identifier.
05:37Donc il n'y a aucune inquiétude sur le fait que désormais, à très court terme,
05:41on puisse identifier précisément où se trouvent les fauteurs de troubles.
05:45Et comme ça a été le cas pour ceux, et Bruno Retailleau l'a annoncé ce soir,
05:49qui ont été repérés ce week-end dernier,
05:53ils seront poursuivis, sanctionnés et interdits de stade.
05:56Parce que l'objectif c'est ça aussi.
05:57Quand on regarde ce qui se passe en Angleterre,
05:59en Angleterre aujourd'hui on a 3000 supporters qui sont interdits de stade.
06:02En France c'est à peu près 200.
06:03Donc vous voyez qu'on a un petit gap en fait, si on prend l'Allemagne c'est environ 1500.
06:07Donc il faut absolument qu'aujourd'hui chacun sache que
06:10celui qui sera l'auteur de troubles, de violences, de champs homophobes
06:15sera personnellement suivi et la justice sera la plus sévère possible
06:22parce que c'est les consignes qu'on va donner clairement.
06:24Ces mesures que vous mettez en place, monsieur le ministre,
06:29c'est aussi pour les champs racistes, parce qu'il y a des champs homophobes,
06:32il y a aussi des slogans racistes,
06:34il y a même parfois des joueurs de couleur à qui on envoie des bananes.
06:38Donc tout ça, voilà, c'est tous ces délits qui seront sanctionnés.
06:42Il faut que les stades redeviennent des lieux de vie, de tranquillité en famille.
06:45Absolument, on ne laissera rien passer.
06:47Le message il a été très rapide et très ferme,
06:49on était trois ministres pour aujourd'hui le dire très concrètement,
06:52à la fois à la Ligue, à la Fédération et aux supporters,
06:55ce sera désormais la tolérance zéro.
06:58La période de prévention, de sensibilisation, elle est aujourd'hui terminée.
07:04Sensibiliser des gens qui ne sont pas sensibles,
07:05on sait que c'est un petit peu difficile,
07:07donc on va passer à la partie identification, interpellation et interdiction de stade.
07:13Mais monsieur Averrous, pour reprendre le chant qui a été chanté samedi soir au parc,
07:19c'est un chant, pour ceux qui vont souvent au Parc des Princes,
07:22qui n'est pas nouveau, ce n'est pas la première fois qu'il est chanté.
07:24Il s'agit de « chambrer », voire d'insulter les Marseillais.
07:28C'était un match contre Strasbourg,
07:30mais c'était en prévision du match contre Marseille qui a lieu le week-end prochain.
07:34Certains qui chantent ce chant disent « non, je ne suis pas homophobe ».
07:38C'est un chant de supporters, c'est un chant de chambrage,
07:42ça fait partie du folklore.
07:45Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
07:46Je réponds à ce qu'a répondu la Ligue de foot cet après-midi à Beauvau,
07:54c'est que ce n'est pas du folklore.
07:55Ce n'est pas moi qui le dit, évidemment je le pense et je pourrais le dire,
07:57mais là c'est la Ligue qui le dit et les instances de foot.
07:59Ce n'est pas du folklore.
08:01La société a évolué, aujourd'hui ces propos sont clairement homophobes,
08:04ils ne sont pas acceptables dans un stade.
08:06Peut-être qu'il y a eu des traditions par le passé, mais la société a changé.
08:10Nous ce qu'on veut aujourd'hui, c'est trouver l'état d'esprit qu'on a connu pendant les Jeux Olympiques,
08:13où le sport fédère, le sport rassemble, le sport porte des valeurs d'humanité,
08:19de liberté, d'égalité, de fraternité, les valeurs de la République tout simplement.
08:23Et ça doit passer par la fin de ces chants-là.
08:26Ce sont peut-être des chants d'un autre temps, mais la société a évolué
08:29et aujourd'hui on ne tolère plus ça.
08:30Monsieur avait reçu une question, parce qu'à La Réunion était présente l'Association nationale des supporters,
08:37des supporters étaient présents, des représentants de supporters étaient présents à La Réunion,
08:40aujourd'hui place Beauvau.
08:41Est-ce que vous parlez avec des supporters, des leaders de groupes ultras, comme au Paris Saint-Germain,
08:45dont certains ont entonné ce chant homophobe ?
08:48Est-ce qu'eux ont conscience que ces chants ne doivent plus durer ?
08:54L'Association nationale des supporters, elle a conscience qu'effectivement il y a des débordements,
09:00des choses qui sont inadmissibles et qui sont clairement condamnables.
09:02Elle ne les tolère pas, elle les regrette également.
09:05Et elle, ce qu'elle demande, c'est que les sanctions ne soient pas collectives et qu'elles soient individuelles.
09:11Et ce que, évidemment, le gouvernement porte aussi, même si aujourd'hui les procédures sont plutôt collectives
09:15parce qu'on n'arrivait pas à individualiser les peines, on n'arrivait pas à repérer, à identifier, à interpeller et à interdire.
09:20Désormais, avec la billetterie nominative, on va réussir à interpeller et à interdire de stade.
09:27Et ça, les supporters le demandent.
09:30Vous savez, ce qu'on a connu aussi sur les incidents de dimanche dernier,
09:34sur un déplacement de supporters avec des cars qui s'arrêtent sur une station-service,
09:38sur une aire et que les choses débordent ou que l'interdiction de déplacement n'a pas été respectée.
09:44Ce n'est pas tous les supporters.
09:46C'est-à-dire que, là, en l'occurrence, si je prends l'exemple de dimanche dernier, il y avait six bus concernés.
09:51Sur les six bus, il y en a un seul qui n'a pas respecté la règle.
09:54Donc, ce que demandent les supporters, c'est que ce soient ceux qui sont des fauteurs de trouble
09:58qui soient arrêtés, condamnés, sanctionnés.
10:01Voilà, c'est exactement ce qu'on veut faire.
10:02Et vous allez voir que ça va rentrer dans l'ordre.
10:05Vous mettez en place à la fois des mesures individuelles,
10:08mais vous dites quand même qu'il faut arrêter le match et le match sera perdu.
10:11Donc, il y a quand même une mesure collective.
10:13Là, vous punissez tout le monde.
10:16Oui, oui, je suis d'accord avec vous.
10:18C'est la règle. Aujourd'hui, ce n'est pas ma règle à moi.
10:20C'est le protocole FIFA qu'on applique.
10:21Tout simplement, c'est la règle du foot à l'international.
10:24C'est ce qui se fait partout.
10:25Donc, on va l'appliquer parce qu'à l'instant T, c'est le moyen de mettre fin à une dérive répétée.
10:33J'insiste bien sur le fait que c'est une dérive répétée.
10:35C'est-à-dire que dès qu'il y a un champ de prononcés,
10:39il y a le rappel à l'ordre et l'arrêt pendant quelques minutes du match.
10:43Si ça se reproduit après, effectivement, il y aura l'arrêt du match,
10:49l'évacuation du stade et le match perdu.
10:52Mais voilà, malheureusement, quelquefois, il faut passer par des sanctions collectives,
10:56même si les champs viennent de l'équipe adverse.
11:00Et qu'on va se mobiliser pour.
11:01– Par exemple, on a un Marseille-PSG,
11:03si le Parisien chante, Marseille perd le point.
11:06– Ce n'est pas moi qui l'ai rédigé, excusez-moi.
11:07– Oui, ils ne sont pas très justes pour ça.
11:08– C'est la règle du foot.
11:09C'est comme partout, même en France, les règlements s'appliquent à tout le monde.
11:14Ils peuvent être quelques fois injustes.
11:15En l'occurrence, dans l'exemple que vous citez,
11:17ça peut paraître injuste, c'est le règlement qui sera appliqué.
11:20Le temps de pouvoir mieux individualiser et après arrêter.
11:23– Alors justement, en attendant de mettre en place ces mesures individuelles
11:26que vous voulez mettre en place et notamment avec ce fameux décret
11:29qui va s'appliquer, si j'ai bien compris, le 31 décembre,
11:31que fait-on pour le prochain match OM-PSG qui a lieu dimanche soir prochain ?
11:36S'il y a des mesures spécifiques qui vont être mises en place pour que tout se passe bien ?
11:41– Oui, il y aura des mesures sécuritaires,
11:44renforcement de la présence policière à l'extérieur et à l'intérieur du stade.
11:48Bruno Retailleau l'a dit, il vous le précisera plus dans le détail dans les prochaines heures.
11:54Précisément, quels sont les dispositifs qui seront mis en place à l'extérieur et à l'intérieur.
11:58Il y aura des mesures de prévention prises et on espère que ça se passera bien.
12:02Vous savez, quand l'équipe de France se réunit et qu'elle joue, ça fonctionne bien.
12:06Ce n'est pas normal qu'un match de ligue, quelle que soit l'équipe qui joue, dysfonctionne.
12:12On a vécu les Jeux Olympiques qui étaient quand même un événement mondial incroyable.
12:16On a eu des matchs de foot, on a eu des milliers,
12:18des dizaines de milliers de personnes dans des stades, ça s'est bien passé.
12:21Pourquoi on n'y arriverait pas pendant les Jeux Olympiques,
12:22on n'y arriverait pas pendant les matchs de championnat ?
12:25Puis moi je vous dirais, il faut faire attention parce que cette mauvaise image
12:27qu'on donne dans les stades aujourd'hui,
12:29quelquefois elle rejaillit dans le comportement qu'on a sur les terrains de foot
12:32dans nos villes et villages le week-end.
12:34Donc c'est aussi ce mauvais exemple qui est donné au niveau national
12:36qui peut être répercuté localement.
12:38Je crois que chacun d'entre nous, quelles que soient nos fonctions,
12:40on doit se sentir responsable de ça aussi.
12:42Et il faut qu'on prenne les mesures efficaces
12:46et le gouvernement aujourd'hui prend les mesures efficaces.
12:48Est-ce qu'en fonctionnant surtout dans les stades,
12:51on déplacera le problème des supporters à l'extérieur des stades ?
12:53On l'a vu, vous l'avez rappelé, lors du match de Montpellier ce week-end.
12:58Ce soir, c'est très chaud, tendu, très craint
13:00autour de ce match Coupe d'Europe Lyon-Besiktas.
13:03Comment on arrive à régler ce problème-là ?
13:05Parce que si les supporters sont à l'intérieur des stades,
13:06quasiment tous ceux qui posent problème,
13:08ils vont sûrement chercher à en découdre à l'extérieur de l'enceinte,
13:11du Parc des Princes, du Vélodrome, ou ailleurs en France.
13:16Oui, je crois que ce qui peut conduire à ces débordements,
13:18c'est le sentiment d'impunité.
13:20Et ce dont on a su faire pendant longtemps dans les stades,
13:22c'était le fait que chaque dimanche, on pouvait répéter les mêmes choses,
13:26les mêmes champs, les mêmes comportements déviants,
13:29et que la sanction n'arrivait pas.
13:30Désormais, le message est clair, la sanction sera là.
13:33Dimanche dernier, les auteurs ont été interpellés.
13:36Dimanche prochain, ils seront interpellés,
13:37qu'ils soient à l'intérieur ou à l'extérieur, et la sanction tombera.
13:40Je crois qu'on est en train de changer d'époque,
13:42peut-être rapidement, peut-être fortement au goût de certains,
13:45mais c'est ceux qui ont des choses à se reprocher.
13:47Moi, je vous dis, le gouvernement a une seule voie,
13:50c'est la fermeté, l'application des règlements, de la règle,
13:53et le fait que, désormais, il faut devoir pouvoir aller assister à un stade en famille,
13:57avec ses enfants, sans craindre une dérive, un débordement,
14:01et de la violence à l'extérieur ou à l'intérieur,
14:03et c'est sur quoi on va s'attacher.
14:05– Une toute dernière question, M. Averrous.
14:06Bruno Rotaillot a donc annoncé que les deux des meneurs
14:11qui ont lancé les chambres mofobes,
14:13samedi dernier au Parc des Princes, à Paris, ont été identifiés.
14:15Que risque-t-il précisément ?
14:20– Alors, très précisément, je ne saurais pas vous répondre,
14:24je n'ai pas la connaissance exactement de la procédure qui va être engagée,
14:27c'est la justice, évidemment, qui va les poursuivre,
14:30je ne connais pas le régime de sanctions,
14:31je ne peux pas répondre à votre question.
14:32– Interdiction de stade, j'imagine, deux ans maximum, en tout cas.
14:36– Oui, ça, c'est la sanction administrative,
14:39mais après la sanction judiciaire, je ne sais pas,
14:42effectivement, l'interdiction de…
14:43Exactement, la sanction pénale, je ne la connais pas exactement,
14:46la sanction administrative de suspension de stade,
14:49– Merci M. Averrous d'avoir été en direct ce soir
14:53dans BFM Story avec Mathéo Luxero.

Recommandations