Ces petites filles prématurées ont été hospitalisées en Cisjordanie occupée. Leur mère, qui est retournée dans la bande de Gaza quelques jours après leur naissance, devait initialement revenir les chercher, mais les autorités israéliennes en ont décidé autrement et les trois enfants vivent désormais à l'hôpital.
N'ayant pas vu leur mère depuis le 7 octobre, Najwa, Nedjma et Nour sont nées le 21 août 2023 à l'hôpital Al-Makassad à Jérusalem-Est, territoire annexé, un mois et demi avant le début du conflit avec le Hamas. Bien qu'elles ne tiennent pas encore debout, elles vont bientôt commencer à marcher. Ces triplés, nés prématurément, ont nécessité une hospitalisation. Leur mère, Hanane, est rentrée à Gaza peu après l'accouchement avec l'espoir de revenir les récupérer, mais cela n'a pas été possible.
Actuellement, ces triplés sont prises en charge à l'hôpital, jouant dans une salle dédiée au service de néonatologie. Mayssoun, une infirmière puéricultrice, consacre une partie de son temps libre à s'occuper d'elles. "Les petites répètent souvent 'Adja, Adja', ce qui signifie 'il vient' ou 'il arrive'. Elles attendent le retour de leurs parents. Leur absence leur pèse, alors nous essayons de les divertir en permanence pour éviter qu'elles ne souffrent de leur séparation. En quelque sorte, nous remplissons le rôle de leur mère et leur apprenons à parler. L'avenir est incertain quant à leur éventuel retour auprès de leurs parents."
"Nous essayons de garder le contact, leurs parents les appellent, mais la communication avec Gaza est complexe", raconte Mayssoun, infirmière puéricultrice.
Le personnel de l'hôpital s'occupe des bébés depuis un an. La mère, Hanane, qui vit à Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza, reçoit des nouvelles par le biais d'échanges vidéo. Elle promet avec un sourire fatigué qu'elles seront un jour célébrées comme des princesses. Toutefois, la réalité est bien plus complexe. "Nous lui transmettons régulièrement des nouvelles des enfants, ce qui la rassure, indique Salam Rabia, assistante sociale en contact quotidien avec Hanane. Au début, elle a dit que c'était une chance que ses enfants soient ici avec nous plutôt qu'à Gaza. Cependant, elle reste une mère, et depuis environ un an, c'est un vrai roller-coaster émotionnel."
"Il y a des moments où elle demande à récupérer ses enfants, en pensant que leur destin sera partagé peu importe où ils se trouvent. Ses sentiments changent constamment", ajoute Salam Rabia, assistante sociale.
Quelques semaines après le 7 octobre, les autorités israéliennes ont demandé que l'hôpital évacue les bébés en Cisjordanie occupée, mais l'établissement a refusé cette demande. Actuellement, le directeur de l'hôpital cherche un permis exceptionnel pour permettre à la mère de quitter Gaza afin de revoir ses filles. Cependant, une réponse est toujours attendue.
N'ayant pas vu leur mère depuis le 7 octobre, Najwa, Nedjma et Nour sont nées le 21 août 2023 à l'hôpital Al-Makassad à Jérusalem-Est, territoire annexé, un mois et demi avant le début du conflit avec le Hamas. Bien qu'elles ne tiennent pas encore debout, elles vont bientôt commencer à marcher. Ces triplés, nés prématurément, ont nécessité une hospitalisation. Leur mère, Hanane, est rentrée à Gaza peu après l'accouchement avec l'espoir de revenir les récupérer, mais cela n'a pas été possible.
Actuellement, ces triplés sont prises en charge à l'hôpital, jouant dans une salle dédiée au service de néonatologie. Mayssoun, une infirmière puéricultrice, consacre une partie de son temps libre à s'occuper d'elles. "Les petites répètent souvent 'Adja, Adja', ce qui signifie 'il vient' ou 'il arrive'. Elles attendent le retour de leurs parents. Leur absence leur pèse, alors nous essayons de les divertir en permanence pour éviter qu'elles ne souffrent de leur séparation. En quelque sorte, nous remplissons le rôle de leur mère et leur apprenons à parler. L'avenir est incertain quant à leur éventuel retour auprès de leurs parents."
"Nous essayons de garder le contact, leurs parents les appellent, mais la communication avec Gaza est complexe", raconte Mayssoun, infirmière puéricultrice.
Le personnel de l'hôpital s'occupe des bébés depuis un an. La mère, Hanane, qui vit à Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza, reçoit des nouvelles par le biais d'échanges vidéo. Elle promet avec un sourire fatigué qu'elles seront un jour célébrées comme des princesses. Toutefois, la réalité est bien plus complexe. "Nous lui transmettons régulièrement des nouvelles des enfants, ce qui la rassure, indique Salam Rabia, assistante sociale en contact quotidien avec Hanane. Au début, elle a dit que c'était une chance que ses enfants soient ici avec nous plutôt qu'à Gaza. Cependant, elle reste une mère, et depuis environ un an, c'est un vrai roller-coaster émotionnel."
"Il y a des moments où elle demande à récupérer ses enfants, en pensant que leur destin sera partagé peu importe où ils se trouvent. Ses sentiments changent constamment", ajoute Salam Rabia, assistante sociale.
Quelques semaines après le 7 octobre, les autorités israéliennes ont demandé que l'hôpital évacue les bébés en Cisjordanie occupée, mais l'établissement a refusé cette demande. Actuellement, le directeur de l'hôpital cherche un permis exceptionnel pour permettre à la mère de quitter Gaza afin de revoir ses filles. Cependant, une réponse est toujours attendue.
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00:00Ces petites filles prématurées ont été hospitalisées en Cisjordanie occupée, leur mère, qui est retournée dans la bande de Gaza quelques jours après leur naissance, devait initialement revenir les chercher.
00:10Mais les autorités israéliennes en ont décidé autrement et les trois enfants vivent désormais à l'hôpital, n'ayant pas vu leur mère depuis le 7 octobre, Najwa, Nema et Mourson et le 21 août 2023 à l'hôpital Al-Makassab à Jérusalem.
00:25Territoires annexés un mois et demi avant le début du conflit avec le Hama, bien qu'elles ne tiennent pas encore debout, elles vont bientôt commencer à marcher.
00:32Ces triplés, nées prématurément, ont nécessité une hospitalisation, leur mère, Hanane, leur entrée à Gaza peu après l'accouchement avec l'espoir de revenir les récupérer.
00:42Mais cela n'a pas été possible, actuellement, ces triplés sont prises en charge à l'hôpital.
00:48Jouant dans une salle dédiée au service de néonatologie, Messoun, une infirmière puéricultrice, consacre une partie de son temps livre à s'occuper d'elles.
00:56Les petites répètent souvent « Ah, ah », ce qui signifie « Viens où il arrive ».
00:59Elles attendent le retour de leurs parents, leur absence leur pèse. Alors nous essayons de les divertir en permanence pour éviter qu'elles ne souffrent de leur séparation.
01:08En quelque sorte, nous remplissons le rôle de leurs mères et leur apprenons à parler.
01:12L'avenir est incertain quant à leur éventuel retour auprès de leurs parents. Nous essayons de garder le contact, leurs parents les appellent.
01:19Mais la communication avec Gaza est complexe, raconte Messoun, infirmière puéricultrice.
01:24Le personnel de l'hôpital s'occupe des bébés depuis un an. La mère, Hanane, qui vit à Konyoun, dans le sud de la bande de Gaza, reçoit des nouvelles par le biais d'échanges vidéo.
01:34Elle promet avec un sourire fatigué qu'elles seront un jour célébrées comme des princesses.
01:38Toutefois, la réalité est bien plus complexe. Nous lui transmettons régulièrement des nouvelles des enfants, ce qui la rassure.
01:44Indique Salam Rabia, assistante sociale en contact quotidien avec Hanane.
01:48Au début, elle a dit que c'était une chance que ses enfants soient ici avec nous plutôt qu'à Gaza.
01:53Cependant, elle reste une mère et depuis environ un an, c'était un vrai reléguaste émotionnel. Il y a des moments où elle demande à récupérer ses enfants.
02:01En pensant que leur destin sera partagé peu importe où ils se trouvent, ses sentiments changent constamment, ajoute Salam Rabia, assistante sociale, quelques semaines après le 7 octobre.
02:11Les autorités israéliennes ont demandé que l'hôpital évacue les bébés en Cisjordanie occupée. Mais l'établissement a refusé cette demande, actuellement.
02:19Le directeur de l'hôpital cherche un permis exceptionnel pour permettre à la mère de quitter Gaza.
02:24Afin de revoir ses filles, cependant, une réponse est toujours attendue.
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