Gaza. « Ramenez-nous nos enfants », le cri d'alarme de deux mères palestiniennes
Depuis le 7 octobre 2023, 14 enfants palestiniens blessés ont été hospitalisés en France. L'Humanité a rencontré deux mères et leurs enfants, Asef et Zakaria, soignés en région parisienne.
Quatorze enfants palestiniens blessés à Gaza ont été accueillis en France depuis le début du conflit israélo-palestinien, le 7 octobre 2023. L'Humanité a rencontré deux mères rapatriées en France, Raja Abu Mhadi et Khitam Alkurd avec leurs enfants, Asef et Zakaria, âgés respectivement de 12 et 4 ans.
Aujourd'hui, elles lancent un appel au gouvernement français : « Ramenez-nous nos enfants encore à Gaza. » Raja Abu Mhadi, 46 ans, et mère de cinq enfants restés à Gaza, nous raconte le terrible drame qui a blessé son fils Asef. « Le 16 octobre 2023, Asef n'avait pas école et jouait au football dans le quartier. Une explosion a retenti et Asef a perdu sa jambe droite », nous explique la mère de l'enfant.
Pris en charge dans un hôpital de Gaza, il sera finalement transféré en Égypte avant de partir pour la France dans le cadre de l'accueil des enfants palestiniens blessés.
Transféré à l'hôpital de Saint-Maurice dans le Val-de-Marne, le 28 décembre dernier, Asef est accompagné uniquement de sa mère, Raja. C'est la condition imposée aux enfants blessés, un seul tuteur peut soutenir l'enfant. Raja a fait une demande d'asile qu'elle a obtenue et réclame dorénavant une « réunification familiale ». Mais la procédure risque d'être longue et compliquée pour rassembler toute la famille sur le territoire français. C'est la raison qui les pousse aujourd'hui à témoigner et lancer cet appel au secours : « Rendez-nous nos enfants. »
Selon Khitam Alkurd, 31 ans, qui a dû laisser ses deux enfants Motez et Fatma à Jabalia, au nord de Gaza, la situation est préoccupante. « Mes enfants refusent aujourd'hui de me parler et m'accusent de les avoir abandonnés et de m'être enfuie avec leur frère Zakaria. »
Aujourd'hui, les mères reconnaissent l'accueil positif et la qualité des soins offerts par la France, mais réclament que le gouvernement français collabore avec Israël afin d'évacuer leurs enfants toujours sur place à Gaza.
Quatorze enfants palestiniens blessés à Gaza ont été accueillis en France depuis le début du conflit israélo-palestinien, le 7 octobre 2023. L'Humanité a rencontré deux mères rapatriées en France, Raja Abu Mhadi et Khitam Alkurd avec leurs enfants, Asef et Zakaria, âgés respectivement de 12 et 4 ans.
Aujourd'hui, elles lancent un appel au gouvernement français : « Ramenez-nous nos enfants encore à Gaza. » Raja Abu Mhadi, 46 ans, et mère de cinq enfants restés à Gaza, nous raconte le terrible drame qui a blessé son fils Asef. « Le 16 octobre 2023, Asef n'avait pas école et jouait au football dans le quartier. Une explosion a retenti et Asef a perdu sa jambe droite », nous explique la mère de l'enfant.
Pris en charge dans un hôpital de Gaza, il sera finalement transféré en Égypte avant de partir pour la France dans le cadre de l'accueil des enfants palestiniens blessés.
Transféré à l'hôpital de Saint-Maurice dans le Val-de-Marne, le 28 décembre dernier, Asef est accompagné uniquement de sa mère, Raja. C'est la condition imposée aux enfants blessés, un seul tuteur peut soutenir l'enfant. Raja a fait une demande d'asile qu'elle a obtenue et réclame dorénavant une « réunification familiale ». Mais la procédure risque d'être longue et compliquée pour rassembler toute la famille sur le territoire français. C'est la raison qui les pousse aujourd'hui à témoigner et lancer cet appel au secours : « Rendez-nous nos enfants. »
Selon Khitam Alkurd, 31 ans, qui a dû laisser ses deux enfants Motez et Fatma à Jabalia, au nord de Gaza, la situation est préoccupante. « Mes enfants refusent aujourd'hui de me parler et m'accusent de les avoir abandonnés et de m'être enfuie avec leur frère Zakaria. »
Aujourd'hui, les mères reconnaissent l'accueil positif et la qualité des soins offerts par la France, mais réclament que le gouvernement français collabore avec Israël afin d'évacuer leurs enfants toujours sur place à Gaza.