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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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00:00Europe 1
00:03Europe 1, 11h, 13h
00:06Pascal Praud et vous
00:09L'examen du budget 2025 on va en parler mais on salue évidemment Géraldine Amon qui est revenue en forme ce lundi avec cette paire de lunettes
00:20Cette paire de lunettes qui avait parlé hier temps les réseaux sociaux
00:23puisque elle a acheté des lunettes de Nana Mouskeri, Laurent Tessier bonjour cher Laurent, bonjour à tous, le matin vous n'étiez pas aussi virulent qu'hier
00:31vous étiez plus calme
00:33Je me suis un petit peu calmé mais ça va reprendre
00:35Fabrice Laffite est là, bonjour cher Fabrice
00:37Bonjour Pascal, bonjour à tous, tout va bien, vous avez passé ?
00:39Tout va très bien, excellente soirée, excellente nuit
00:41Bon début de semaine
00:43Moi j'ai eu des petits soucis
00:45parce que en bas
00:47de mon immeuble
00:49ils ont refait
00:51toute la nuit la route
00:53alors il faut bien faire évidemment
00:55dans votre parc
00:59donc
01:01on ne pouvait pas dormir
01:03mais c'était un bruit assourdissant
01:05les marteaux piqueurs
01:07il n'y avait pas de marteaux piqueurs mais ils refaisaient la route
01:09avec des petits bouchons dans les oreilles
01:11mais même avec les bouchons dans les oreilles
01:13ont-ils le droit la nuit comme ça ?
01:15il faut bien le faire je comprends mais c'était assourdissant
01:17donc je suis allé
01:19j'ai changé de chambre cette nuit
01:21pour te le dire
01:23heureusement vous en avez 8
01:25j'ai été obligé de changer de chambre
01:27la chambre sur la rue
01:29je ne pouvais pas dormir
01:31c'est quand même très ennuyeux
01:33Olivier Guenec bonjour
01:35qui vivait dans une mansarde
01:37il aurait été content
01:39de rester dans votre lit
01:41moi je ne peux pas bouger
01:43ou je peux dormir avec mon colocataire mais c'est pas pratique
01:45et puis
01:47excellent Alexandre Marre
01:49qui est là hier qui avait
01:51imité Charles Aznavour
01:53essayez
01:55vous auriez pas imité Nana Mouskouri ?
01:57ah oula non non non
01:59mais j'en tenais une nouvelle aujourd'hui
02:01vous en tenez une nouvelle ?
02:03figurez-vous mon cher Pascal
02:05quand on réagit c'est un peu flic ou voyou
02:07un coup Lafitte un coup Tessier
02:09comme vous avez dit flic ou voyou
02:11c'est le professionnel
02:13direz à monsieur Achille qu'ils ont très bon genre
02:15je leur dirai mon cher Pascal
02:17bon bah écoutez c'est bien tout cela
02:19le budget, l'examen du budget c'est mission impossible
02:21de mettre tout le monde d'accord
02:23vous êtes prêts à faire quelques efforts peut-être pour que l'on obtienne
02:25ces 60 milliards d'euros
02:27d'économie, une petite musique monte
02:29notamment à gauche, le retour de la taxe
02:31d'habitation
02:33alors comme entre temps les taxes foncières ont explosé
02:35dans les villes, les gens vont être contents
02:37ça va être la double lame
02:39sa suppression a été selon le sénateur
02:41socialiste Patrick Cannaire
02:43je cite une connerie
02:45le ministre du budget Laurent Saint-Martin a fermé la porte hier
02:47autre petite musique qui monte
02:49vendre les participations de l'état
02:51dans les grandes entreprises
02:53ça ne changerait pas grand chose non plus
02:55écoutez Antoine Armand, ministre de l'économie des finances
02:57hier soir à l'assemblée
02:59oui nous devons baisser la dépense publique
03:01plutôt qu'augmenter les impôts et nous serons au rendez-vous
03:03de cet exercice parce que les français
03:05le demandent, parce que les français
03:07mesdames et messieurs, les français que
03:09je croise dans la circonscription où j'ai eu l'honneur
03:11d'être élu, nous demandent de réduire le train
03:13de vie de l'état, nous demandent de réduire
03:15les dépenses, nous demandent de faire un effort
03:17d'abord, avant de leur demander
03:19un effort. J'ai l'impression qu'Antoine Armand
03:21espère qu'il maîtrise mieux les chiffres que le français
03:23parce que c'est quand même assez
03:25approximatif son français, mais peu importe
03:27Charles de Courson
03:29député centriste hier soir à l'Assemblée
03:31nationale. Avec près de
03:333700 amendements déposés
03:35il est clair que nous ne pourrons pas
03:37terminer l'examen dans la quarantaine
03:39d'heures prévues à cet effet d'ici
03:41vendredi minuit. Même en ouvrant
03:43le samedi pour porter la durée du débat
03:45une cinquantaine d'heures, il faudrait un
03:47rythme d'examen de 70 amendements
03:49à l'heure pour les examiner
03:51tous. Manuel Valls
03:53ancien Premier ministre était l'invité de Romain
03:55Desarbres, il était ce matin sur CNews
03:57et Europe 1. Je pense qu'on
03:59s'interdit des propositions par exemple
04:01intéressantes. Je pense par exemple à l'utilisation
04:03de la TVA. Je sais que c'est pas très populaire
04:05parce que c'est considéré souvent comme
04:07injuste parce que la part
04:09du revenu consommé est plus
04:11importante dans les ménages les plus
04:13modestes. Mais on peut jouer en augmentant
04:15la TVA mais aussi en ne touchant pas
04:17aux produits de première nécessité.
04:19Vous augmenteriez la TVA
04:21sur quel produit ? Elle est déjà à 20% la TVA
04:23vous l'augmentez à combien sur quel produit ?
04:25D'un ou deux points
04:27en préservant les produits de première
04:29nécessité. Un exemple ? Il a raison
04:31ça c'est une bonne idée, c'est intelligent
04:33par exemple sur des produits qui valent extrêmement
04:35cher comme des produits
04:37de luxe, on peut augmenter
04:39la TVA parce que par définition
04:41vous toucherez une clientèle plus
04:43fortunée et c'est peut-être plus malin
04:45que de
04:47mettre en place d'autres
04:49taxes comme des taxes sur les
04:51chiens, sur les chats, que sais-je.
04:53Jean-François Copé lui, il est maire
04:55de Meaux sur France Info, il était
04:57présent ce matin. La taxe d'habitation.
04:59Il faut que les Français sachent qu'ils se sont
05:01fait avoir. Il faut que chacun comprenne
05:03que lorsque la taxe d'habitation a été supprimée
05:05les Français ont continué en fait de la
05:07payer autrement puisque ça a été
05:09compensé par l'Etat. C'est-à-dire que
05:11les 21 milliards
05:13c'est l'Etat, c'est le budget de l'Etat
05:15qui les a pris en charge en les
05:17remboursant aux collectivités locales.
05:19Et donc ça c'est le contribuable.
05:21Jusqu'au jour où on ne le sera
05:23plus parce que vous le voyez l'Etat est en train de prélever
05:255 milliards d'euros sur les dotations
05:27de l'Etat des collectivités locales.
05:29Donc ça veut bien dire qu'on enlève d'une poche qu'on a fait croire
05:31qu'on donnait de l'autre. Il n'a pas tort non plus.
05:33Patrick Cannaire, sénateur socialiste
05:35était hier soir sur BFM.
05:37Toujours sur cette taxe d'habitation.
05:39La suppression de la taxe d'habitation était
05:41je peux être gros chier, une connerie.
05:43C'est une connerie.
05:45C'est assez court mais c'est assez clair.
05:47De toute façon supprimer une taxe
05:49pour un socialiste est forcément une connerie.
05:51Laurent Saint-Martin, ministre
05:53du budget hier soir sur France 2.
05:55Le lien avec le citoyen,
05:57le lien avec les entreprises,
05:59est-ce que ça doit passer par la création d'un nouvel impôt ?
06:01Pas forcément, je ne le crois pas.
06:03Et certainement pas par le retour de la taxe d'habitation
06:05qui encore une fois est
06:07du gain de pouvoir d'achat pour nos concitoyens.
06:09Avant ils payaient une taxe d'habitation, ils n'en payent plus.
06:11Avant ils payaient une redevance télé, ils n'en payent plus.
06:13Ces acquis-là, il faut les préserver.
06:15Je suis assez d'accord avec lui.
06:17Mais il faudrait surtout baisser d'autres
06:19impôts. Eric Ciotti
06:21était enfin ce matin sur France Info.
06:23Arrêtons chaque fois
06:25d'avoir ce
06:27concours fiscal,
06:29cette volonté de
06:31trouver toujours des impôts supplémentaires.
06:33Encore une fois, je le redis,
06:35au niveau des prélèvements obligatoires
06:37où nous nous trouvons, il est totalement
06:39inavisageable pour moi
06:41d'en rajouter.
06:43Voilà ce qu'on pouvait dire sur le budget.
06:45Il ne faut pas être grand clair pour
06:47imaginer que nous avons tout le droit
06:49vers un 49.3.
06:51Il y a aussi possibilité je crois d'un
06:5347 quelque chose.
06:55Dans ces cas-là, on allonge
06:57la durée des débats
06:59et finalement
07:01on vote à la fin en une seule fois.
07:03Tout ça est un peu complexe, mais vous verrez qu'on ne sera pas
07:05loin du 49.3. Fabrice ?
07:07On va faire les réclames
07:09et on se retrouve juste après.
07:11Et vous pouvez réagir avec Pascal Praud de 11h à 13h
07:13sur Europe 1 en composant le 01,
07:1580, 20, 39,
07:1721.
07:20Europe 1
07:22Europe 1.
07:24Pascal Praud de 11h à 13h sur Europe 1.
07:26Et nous sommes avec Jean-Baptiste Marty
07:28du service Police Justice
07:30puisque si vous écoutez
07:32les antennes depuis ce matin, les parents
07:34d'un nourrisson de 17 jours nés
07:36prématurés étaient suspectés
07:38d'avoir enlevé leur enfant dans une
07:40maternité donnée sur
07:42Sousbois dans Seine-Saint-Denis.
07:44Ça s'est passé hier soir entre 23h et 23h30
07:46provoquant le déclenchement
07:48du plan alerte enlèvement
07:50et Jean-Baptiste, nous avons retrouvé
07:52le nourrisson. Oui, a priori,
07:54le nourrisson a été retrouvé dans la commune
07:56de Livry-Gargant, donc en Seine-Saint-Denis.
07:58Pour l'instant, on ne sait pas s'il est vivant
08:00ou s'il est mort, ni si ses parents
08:02ont été interpellés. Voilà, donc c'est des choses qui vont
08:04s'éclaircir dans les prochaines minutes.
08:06Eh bien, je vous remercie grandement. On a
08:08tenu à vous donner cette information, même si
08:10évidemment, vous le comprenez, on est au tout
08:12début de l'enquête à la fois policière
08:14mais aussi journalistique, ce qui fait que nous avons
08:16un minimum d'informations, mais il fallait
08:18la donner néanmoins. Merci
08:20Jean-Baptiste Martier, peut-être que vous reviendrez
08:22d'ailleurs avant 13h pour nous
08:24donner davantage de renseignements.
08:26Nous sommes donc sur le budget, nous sommes
08:28avec Elisabeth, Elisabeth qui est retraité
08:30et qui va peut-être
08:32nous donner son sentiment sur
08:34ces dépenses publiques qu'on ne voit pas
08:36et ces impôts qu'on devine.
08:38Bonjour Elisabeth.
08:40Bonjour Pascal, bonjour, bonjour.
08:42Eh bien écoutez, moi je suis
08:44un petit peu en colère, comme d'habitude d'ailleurs
08:46depuis un certain temps, parce que
08:48je crois que ce n'est pas à nous
08:50à faire les économies
08:52mais à l'Etat. C'est l'Etat
08:54qui doit faire les économies et
08:56pas nous à nous restreindre comme on fait depuis
08:58quelques temps, depuis pas mal de temps
09:00maintenant, c'est nous qui payons. Bientôt
09:02demain, on va nous dire, vous allez acheter une
09:04paire de chaussures, vous donnerez 50 centimes
09:06c'est une taxe, voilà.
09:08Ils sont prêts à tout, j'ai entendu ce matin
09:10qu'on allait taxer les gens
09:12qui jouent en ligne, ben c'est une autre taxe.
09:14Non, non, c'est pas ça la bonne solution
09:16c'est de faire des économies.
09:18Des économies, il doit y en avoir
09:20beaucoup, beaucoup, beaucoup à faire
09:22mais la première chose à faire, c'est faire un audit
09:24parce que moi je n'ai plus confiance
09:26même plus du tout confiance depuis
09:28pas mal de temps, Pascal.
09:30En Bercy, c'est toujours les mêmes
09:32donc moi écoutez, je serai, j'aurai
09:34une baguette magique, je prendrai
09:361000 comptables, experts comptables
09:38bénévoles, parce que
09:40tout le monde est intéressé là, bénévoles
09:42et on voit ceux qui rentrent
09:44et ceux qui sortent.
09:46Et où ça sort ? Où ça va ?
09:48Je vais vous dire Pascal, ça fait 2 ans que je suis
09:50à la retraite, j'étais infirmière
09:52libérale, je gagnais bien ma vie
09:54même très bien, voilà.
09:56Je gagnais 4 fois peut-être
09:58ou 3 fois plus que ce que je gagne maintenant
10:00à la retraite. Donc quand je suis
10:02arrivée à la retraite, la première
10:04chose que j'ai fait quand j'ai vu arriver ma pension
10:06j'ai failli tomber de ma chaise d'abord
10:08mais bon après je me suis
10:10rassis et puis j'ai dit bon ben où c'est que je vais
10:12faire des coupures ? Parce qu'il a fallu
10:14faire des coupures mais très très importantes
10:16on ne pouvait plus mener la vie que l'on menait avant
10:18donc nous on est dans les
10:2045% de personnes qui ne prennent plus
10:22les péages, on ne s'habille plus
10:24comme avant, on ne va plus au restaurant
10:26mais quand on fête, à la limite pour
10:28fêter quelque chose et encore
10:30voilà.
10:32Votre retraite est de combien Elisabeth ?
10:341500 euros Pascal
10:36Et vous avez quel âge ?
10:38J'ai 64 ans, ça fait 2 ans que j'ai pris ma retraite
10:40Et vous êtes seule ou vous êtes en
10:42couple ? J'ai mon mari
10:44Mais il a une retraite votre mari ?
10:46Il a une retraite qui est à peu près la même que moi, peut-être un peu
10:48moins. Et vous habitez Paris ?
10:50Non, on habite
10:52Pacard, à côté d'Aix-en-Provence
10:54La région Pacard
10:56Et votre
10:58logement est
11:00payé j'imagine depuis ? Oui, heureusement parce que
11:02pendant 42 ans que j'ai travaillé
11:04j'ai payé une maison, nous avons payé
11:06une maison. Donc vous avez 3000 euros
11:08net qui entrent par
11:10mois ? Brut
11:12Donc là-dessus vous payez
11:14des impôts, donc
11:16combien vous avez d'euros net chaque mois ?
11:18Ecoutez Pascal, je vais vous dire
11:20comment nous fonctionnons avec mon mari. Nous avons
11:22des cartes bancaires, je vous dis la vérité
11:24ce que je vous dis là, et elles sont retirées
11:26à la fin du mois. Donc pendant
11:28tout le mois, on paye le plus que l'on peut
11:30avec les cartes
11:32et les cartes sont retirées à la fin
11:34du mois. Donc quand notre retraite arrive
11:36elle comble le trou et on
11:38repart pour un mois. Après on a des charges
11:40fixes qui elles sont retenues
11:42sur nos comptes. Les charges fixes
11:44c'est les impôts qui sont
11:46à la source de la pension de retraite
11:48mais on a les charges de
11:50l'assurance de la voiture, de l'assurance de la
11:52maison. Vous avez combien de voitures ?
11:54On a une voiture
11:56et mon mari a une moto.
11:58Non mais j'imagine
12:00vous avez un budget mensuel
12:02pour vivre
12:04en gros de 2000 euros ou 2500 euros ?
12:06Moins,
12:08parce que les charges fixes...
12:10Ah oui, parce qu'il y a des charges fixes.
12:12Il y a combien de charges fixes ?
12:14Oh je sais pas, mais j'ai bien 700 euros
12:16de charges fixes et mon mari
12:18paye l'électricité à part. Mon mari lui
12:20sur son compte paye l'électricité qui est de l'ordre
12:22de 158 euros par mois.
12:24Vous savez le calcul il est vite fait.
12:26Vous avez arrêté à 62 ans
12:28puisque vous en avez 64 aujourd'hui.
12:30Et c'est vrai que vous me dites que vous avez diminué
12:32par 4, donc vous gagnez 5 ou 6 000 euros
12:34en tant qu'infirmière libérale.
12:36Je gagnais 5 ou 6 000 euros bruts.
12:38Mais vous n'avez pas été tentée de
12:40travailler plus longtemps ?
12:42Non. Je vais vous dire pourquoi Pascal.
12:44Parce qu'on a traversé la période du Covid.
12:46Moi le Covid je l'ai eu en premier
12:48avec ma collègue, nous étions en binôme.
12:50On l'a eu en premier. Le Covid
12:52déjà les conditions dans lesquelles
12:54nous travaillions au début du Covid
12:56ont été exécrables.
12:58Quand on montait les ascenseurs
13:00ils ne voulaient pas monter avec nous.
13:02On n'avait pas de conditions, de matériel pour travailler
13:04avec le Covid. Après les choses sont venues.
13:06Bon.
13:08Moi, près de la retraite
13:10sachant que j'allais avoir la retraite bientôt
13:12j'aurais poussé jusqu'à 64 ans.
13:14Mais la différence est tellement
13:16importante entre vous gagnez très très bien
13:18votre vie et j'imagine
13:20à un moment la question a dû se poser.
13:22Comment on fait des économies ? Vous dites que c'est à l'État de faire des économies.
13:24Non. Moi je commence à bien connaître
13:26les budgets de l'État.
13:28Le premier budget c'est la retraite.
13:30C'est sur mille...
13:32Non mais comment vous voulez faire de la retraite ?
13:34Alors on va me prendre encore un petit peu.
13:36Alors les grosses retraites.
13:38Les grosses retraites je suis d'accord avec vous
13:40parce que c'est toujours pareil, les efforts c'est pour les autres.
13:42Allez dire à quelqu'un qui a cotisé toute sa vie
13:44celui qui a une grosse retraite c'est parce qu'il a beaucoup
13:46cotisé. Je suis d'accord avec vous
13:48Pascal. Vous êtes d'accord ? Non vous n'êtes pas d'accord en fait ?
13:50Oui.
13:52Tout le monde est toujours d'accord avec moi mais vous n'êtes pas d'accord en fait.
13:54Mais allez dire à quelqu'un
13:56qui a les grosses retraites, je crois que c'est plafonné à
13:5810 000 euros. Quelqu'un qui a
14:0010 000 euros de retraite, effectivement
14:02c'est tout à fait exceptionnel. Mais lui-même
14:04il va vous dire c'est parce que
14:06j'ai payé énormément.
14:08Énormément. Parce qu'il faut bien
14:10comprendre que quelqu'un qui a
14:1210 000 euros de retraite c'est sans doute quelqu'un qui
14:14devait gagner à mon avis régulièrement
14:16entre 300, 400 ou 500 000 euros
14:18par an. Quand vous gagnez 400 ou 500
14:20000 euros par an, il y en a 250 000
14:22qui partent aux impôts quand même.
14:24Oui d'accord. Donc lui c'est un
14:26gros contributeur.
14:28Oui je suis d'accord Pascal. Mais je ne commencerai
14:30pas par les retraites. Il y avait quelque chose à faire.
14:32Vous commencez par quoi ?
14:34Par les fraudes. Parce que je pense qu'il y a énormément de fraudes.
14:36Mais énormément. Fraude fiscale ?
14:38Fraude fiscale ou fraude sociale ? Sociale.
14:40Je pense que la fraude sociale est plus importante.
14:42D'accord. Je pense que vous avez raison.
14:44En tant qu'infirmière libérale, j'ai vu
14:46beaucoup de choses. Je pense que vous avez raison.
14:48Ce n'est pas facile à faire mais je pense que vous avez raison.
14:50La fraude, je suis d'accord.
14:52Mais le budget
14:54de l'État, moi ce qu'on
14:56a appris c'est que le budget de fonctionnement
14:58de l'État il est très très faible en fait.
15:00Mais oui mais Pascal vous dit toujours ça.
15:02Mais moi je pense que c'est les peuples qui courent d'offres.
15:04Ce qui coûte cher
15:06en France c'est
15:08la couverture médicale,
15:10les aides sociales et la retraite.
15:12Ça c'est les deux gros postes.
15:14Après par exemple la justice,
15:16sur 1000 euros dépensés
15:18par l'État, vous avez 4 euros qui partent à la justice.
15:20Vous n'avez pas à faire 3,90 euros.
15:22Déjà que vous rentrez dans un tribunal
15:24et il n'y a pas assez de greffiers, il n'y a pas assez de juges,
15:26il n'y a pas assez de magistrats, vous ne pouvez pas
15:28renier là-dessus. C'est ça la difficulté.
15:30Alors les collectivités locales, c'est une autre chose.
15:32Mais l'État, il se sert plutôt
15:34la ceinture si j'ai bien compris.
15:36Mais en revanche il y a plein de choses
15:38qui sont parfaitement inutiles.
15:40Par exemple les agences,
15:42tout ça, il faut les supprimer.
15:44Mais je ne suis pas sûr que ce soit suffisant.
15:46Moi ma fille a travaillé dans une association,
15:48le directeur de l'association,
15:50je ne sais pas comment on dit, le président de l'association,
15:52était tout seul. J'aurais aimé
15:54savoir comment il gagnait, parce qu'il avait un bon petit train
15:56de vie.
15:58Une association c'était payé par le public ?
16:00Oui, bien sûr, bien sûr.
16:02C'est payé par le public. Une association pour l'écologie.
16:04C'était dans l'écologie, l'environnement.
16:06Il gagnait 70 000 euros,
16:0880 000 euros par an.
16:10Voilà, donc c'est là-dedans.
16:12C'est pour ça que moi je dis
16:14qu'il faut voir
16:16qu'est-ce que c'est qui sort et où vont les sous.
16:18Il n'y a pas autrement à faire.
16:20Ce n'est pas possible.
16:22C'est le tonneau des Danaïdes.
16:24C'est impossible, c'est impossible.
16:26Et puis il y a d'autres choses aussi peut-être. Par exemple
16:28les ministres. Les ministres, moi je suis désolée
16:30mais écoutez, c'est comme quand moi j'ai pris ma retraite
16:32il a fallu faire une rupture. Les ministres
16:34ils roulent avec leur voiture s'ils veulent
16:36et ils mettent l'essence. Ils payent leur essence.
16:38Comment on fait nous ?
16:40Comment on fait nous ? Vous, vous avez une voiture
16:42Pascal. Vous mettez de l'essence dedans.
16:44Qui c'est qui vous le paye ? Personne.
16:46C'est incroyable.
16:48Il y a des problèmes de sécurité quand même. Je veux bien qu'on mette
16:50les ministres
16:52avec leur propre
16:54voiture.
16:56Moi c'est pas ça qui me choque.
16:58Je ne veux pas tomber dans cette démagogie
17:00quand même Elisabeth.
17:02Tout le monde va arriver avec sa Fuego
17:04dans la cour de l'Elysée ou avec
17:06sa 4L. Ca va être curieux
17:08quand même.
17:10Ils vont à pied ou en vélo.
17:12C'est la mode.
17:14Non mais vous le comprenez,
17:16là il y a
17:18des dispositions de sécurité.
17:20Vous êtes ministre de l'intérieur,
17:22vous ne vous baladez pas avec votre voiture.
17:24Moi je les vois arriver dans les studios
17:26ils sont à 10 parce que c'est quand même des personnes
17:28qui sont ciblées, menacées. Vous ne pouvez pas.
17:30Bah oui mais les policiers
17:32ils sont payés de toute façon.
17:34Quoi la tâche qu'ils ont à faire,
17:36ils sont payés. C'est pas des sous rajoutés.
17:38Donc voilà quoi.
17:40Mais pourquoi vous dites ça ? Quel est le rapport ?
17:42Je vous dis qu'il y a 8 personnes.
17:44Il a une sécurité qu'il faut payer. Non.
17:46Les policiers sont payés. Tous les mois
17:48ils ont un salaire. Mais j'entends bien.
17:50Mais je vous dis que
17:52il ne va pas venir avec sa voiture tout seul.
17:54Non mais s'il faut des policiers
17:56ils sont derrière dans une autre voiture.
17:58De toute façon les policiers
18:00qui mettent dans leur voiture
18:02les policiers pour leur travail
18:04elle est payée par le parlement.
18:06Vous n'allez pas prendre...
18:08Mais ça ne fait rien.
18:10Mais il n'a pas de voiture blindée.
18:12Moi je n'ai pas de voiture blindée.
18:14Il faut bien des voitures un peu qui...
18:16Il y a des gyrophares, il y a des choses comme ça.
18:18On ne va pas argumenter là-dessus.
18:20Les ministres ce n'est pas un problème. Vous n'allez pas mettre
18:22les ministres à pied.
18:24Les députés, les sénateurs,
18:26les tubercules.
18:28Voilà. Oui, oui. Tous les grands...
18:30Ça c'est important.
18:32Tous les hauts fonctionnaires qu'ils ont aperçus en particulier
18:34ils n'ont pas de chauffeur.
18:36Les hauts fonctionnaires ils n'ont pas de chauffeur.
18:38Les hauts fonctionnaires ils n'ont pas de chauffeur.
18:40Je vois que M. Fabrice fait des grands signes de sémaphore.
18:42Il est 11h28.
18:44Donc on va marquer une pause et je remercie
18:46Elisabeth. Est-ce qu'on continue sur ce sujet ?
18:48Nous continuons.
18:50Merci. Vous avez entendu la voix de Laurent Tessier.
18:52C'est lui le chef.
18:54Et vous pouvez réagir comme Elisabeth
18:56au 01.80.20.39.21.
18:58Belle matinée avec Pascal Praud
19:00de 11h à 13h sur Europe 1.
19:08Nous parlons du budget.
19:10Le budget avec Christophe
19:12qui est chauffeur routier
19:14au Mans. Bonjour.
19:16Bonjour Pascal Praud.
19:20Par rapport à la question qui a été posée
19:22par rapport au prélèvement
19:24il faut arrêter de fonctionner français.
19:26On est comme vous le disiez auparavant
19:28le pays le plus taxé.
19:30Il faut que
19:32nos responsables d'Etat soient
19:34responsables.
19:36On a dans tous les départements
19:38vous avez de l'immobilier d'Etat qui n'est pas
19:40utilisé. Entre autres
19:42dans tous les départements il y a des anciennes
19:44bases, il y a des anciens
19:46bâtiments qui appartenaient à l'armée
19:48des choses comme ça. Les sous-préfectures
19:50avec les regroupements de régions
19:52des sous-préfectures où on laisse
19:542-3 personnes parce qu'on a encore des structures
19:56importantes. Il faut vendre tout ça.
19:58Quand on a besoin d'argent on racle les fonds de tiroirs
20:00et ça à mon avis
20:02il y a des économies de déchets à faire.
20:04Madame de Gaulle qui voulait payer son électricité, on en est loin de tout ça.
20:06On en est loin de tout ça.
20:08Il faut arrêter de fonctionner. Les citoyens
20:10ils n'en peuvent plus. Et c'est l'histoire des
20:12voces communicants. On nous enlève sur un
20:14point, on remet sur l'autre. Donc on
20:16ne pèse jamais le niveau d'impôt.
20:18Quitte à limite en cas de coup dur
20:20comme là, vous comprenez la solidarité nationale
20:22on n'utilise pas les mots qu'il faut
20:26et on ne fait pas ce qu'il faut non plus.
20:28Ça ne peut pas aller.
20:30Là où je vous rejoins, c'est que la première
20:32réforme à faire en France, c'est la réforme de l'État.
20:34Il faut tout remettre
20:36à plat et peut-être changer, comme on dit,
20:38de logiciel. Tout remettre à plat.
20:40Alors c'est un boulot
20:42considérable
20:44qu'aurait pu faire Emmanuel Macron
20:46qu'il n'a pas fait
20:48depuis ces temps qu'il est là. Et je citais l'exemple ce matin
20:50du grand plan Marseille.
20:52Il y a 5 milliards qui ont été débloqués
20:54et on apprend que les crédits
20:56ont été débloqués, simplement 1,40%
20:58du budget a été...
21:02C'est ça, sans que ce soit structuré.
21:04Oui, on a
21:06simplement
21:08eu, on s'est simplement occupé
21:10d'1,47% du budget.
21:12Ce qui est très faible, bien évidemment.
21:14Très très faible. Donc c'est ça
21:16qui est frappant
21:18dans ce qui se passe.
21:20Pourquoi c'est frappant dans ce qui se passe ?
21:22Pour tout vous dire.
21:24La plupart de nos
21:26élus locaux, que ce soit
21:28au sein des communes,
21:30au sein des communautés de communes,
21:32voire à la région,
21:34pour la grande partie
21:36d'entre eux, ils gèrent au mieux.
21:38Ils essaient de gérer au mieux.
21:40Mais dès lors qu'on arrive dans les sphères
21:42de l'État, c'est une
21:44cata.
21:46Il faut sans doute, je le dis, tout remettre à plat
21:48et aborder les choses
21:50d'une manière différente.
21:52Aujourd'hui, cette réforme de l'État, qu'aurait dû faire
21:54le président Macron, qu'il n'a pas faite depuis
21:56de nombreuses années, qui permet
21:58aujourd'hui, qui permettrait en tout
22:00cas de mieux gérer les comptes.
22:02Mais vous avez parfaitement raison.
22:04Il y a
22:06beaucoup de choses qui sont en place
22:08et qui ne fonctionnent pas bien en ce moment.
22:10L'impôt,
22:12c'est le principe du 49.3. Quand on veut
22:14aboutir à quelque chose,
22:16pour les lois,
22:18on utilise le 49.3.
22:20Et pour l'argent, on utilise
22:22l'impôt. Colbert le disait déjà.
22:24Il disait au roi, arrêtez
22:26de prendre nos peuples.
22:28C'est contre-productif.
22:30Julien est avec nous. Bonjour Julien.
22:32Vous êtes chargé d'une mission en Savoie.
22:34Bonjour.
22:36Il y a longtemps qu'on n'avait pas eu un auditeur de Savoie.
22:38Qu'est-ce qu'il se passe, M. Guénin ?
22:40Je m'étais fait griller. Maintenant, j'essaie d'espacer.
22:42Parce que je rappelle un moment que nous avons été
22:44Radio France Savoie.
22:46On est premier sur la Savoie.
22:50Sur le budget,
22:52qu'est-ce que vous voulez nous dire, Julien ?
22:54Moi, je pense que c'est l'État
22:56français qui nous a mis dans cette situation
22:58et c'est à l'État de trouver des solutions
23:00et pas forcément aux contribuables
23:02qui déjà sont surtaxés.
23:04Je suis propriétaire, je roule en voiture.
23:06Si j'ai deux minutes,
23:08M. Proulx, je vais vous donner
23:10quelques exemples d'économie.
23:12On a versé en 2023
23:1427,2 milliards à l'Union européenne
23:16pour un retour de 20. Ça veut dire que le Delta
23:18est de 7,2. On peut peut-être
23:20expliquer à nos partenaires européens
23:22que nous sommes dans une situation très difficile
23:24et que si la France est en faillite, ce sera l'Europe
23:26qui sera en difficulté et que, temporairement,
23:28pendant 3, 4, 5 ans,
23:30les 7 milliards de Delta, on ne pourra pas
23:32les donner. Il faudra qu'ils comprennent
23:34parce que si on se retrouve dans une difficulté
23:36financière, c'est toute l'Europe qui va se mettre à tousser.
23:38L'EME, 1 milliard.
23:40L'aide publique au développement,
23:4214,3 milliards.
23:44Le CESE, 44 millions.
23:461 200 agences d'État,
23:4876 milliards en 2023,
23:5063 en 2021.
23:52Ça veut dire qu'il y a eu 13 milliards
23:54d'augmentation en 3 ans.
23:56La participation de l'État
23:58dans les associations,
24:00180... Pardon,
24:02dans les participations des entreprises,
24:04180 milliards.
24:06Dans les associations, 7 milliards.
24:08Si on gratte un peu 10 ou 15%,
24:10à chaque fois,
24:12c'est insupportable.
24:14Un chiffre chasse l'autre
24:16et j'ai peur qu'on ne retienne rien
24:18de votre démonstration. En revanche,
24:20là où je vous rejoins,
24:22c'est qu'il faut réformer tout ça.
24:24Alors, il y a des grosses économies
24:26à faire et puis il y a des
24:28petites... Le CESE,
24:30vous en avez parlé, on en a parlé
24:3250 000 fois. Le Conseil Économique
24:34et Social.
24:36C'est un truc qui ne sert à rien.
24:38C'est la troisième chambre
24:40de France. Il y a
24:42l'Assemblée Nationale, le Sénat et il y a le CESE.
24:44C'est une chambre consultative
24:46où il y a 175 membres
24:48qui sont payés entre 4 500 et
24:505 500 euros. Ça ne sert
24:52à rien. Et ils font
24:54je crois une vingtaine
24:56de... Je sais pas si
24:58je dis dossiers de communication par an
25:00que personne
25:02ne lit, que personne ne suit.
25:04Donc tout ça n'a pas de sens.
25:06Ce n'est que 40... Vous avez dit 44 millions.
25:08Moi c'était 47 millions.
25:10Mais peu importe. C'est vrai
25:12que c'est à la fois une goutte d'eau
25:14mais comme ça sert à rien, autant l'enlever.
25:16Et puis moi je cite souvent le service
25:18d'information du gouvernement. Ça sert à rien.
25:20Rien du tout. T'as pas besoin d'un service
25:22d'information du gouvernement. Donc tout ça
25:24ne sert à rien, bien sûr. Bien sûr.
25:26Et qu'il faut éliminer tout ça.
25:28Il y a un double
25:30exécutif en région
25:32et en département.
25:34Conseil départemental, conseil régional.
25:36Il y en a un de trop. Tout le monde est d'accord.
25:38Je crois qu'à Paris il y a
25:405 500 personnes. 5 500
25:42personnes qui travaillent à la mairie de Paris.
25:44Le service communication de la mairie de Paris
25:46c'est je ne sais combien. C'est pléthore.
25:48Dans le privé vous n'avez pas ça.
25:50Donc il faut adapter
25:52les règles du privé à l'entreprise publique.
25:54Bien sûr, on est tous d'accord.
25:56Mais personne ne le fait.
25:58Sauf par contre ça demande un courage politique
26:00que je pense que
26:02le Parlement n'aura pas. Parce qu'il faudra
26:04mécontenter les gens.
26:06Là on mécontente moins de gens.
26:08Si on tape sur les retraites,
26:10on mécontente des gens.
26:12Là effectivement il y a des gens peut-être qui vont être en difficulté
26:14parce qu'on va leur dire
26:16vous ne bossez plus.
26:18Les personnes qui ont cotisé toute leur vie pendant 40 ans
26:20et on va leur demander encore de faire un effort. C'est inadmissible.
26:22Moi je suis désolé. C'est l'État qui s'est mis
26:24dans cette situation. C'est à lui d'assumer.
26:26Mais l'État c'est nous Julien.
26:28Oui, bien sûr.
26:30Mais moi je veux que mon argent aille
26:32autre chose que dans des agences gouvernementales
26:34qui ne servent à rien. Ou des associations
26:36pour lesquelles je n'ai pas à cotiser.
26:38Si, pour un petit
26:40exemple, l'État a dit
26:42Coco Rico, on va supprimer la taxe d'habitation.
26:44Tout le monde a applaudi. Ça coûte 10 milliards
26:46à l'État. Alors on peut dire que les
26:48collectivités dépensent de l'argent public.
26:50Mais forcément l'État compense à hauteur de 10 milliards.
26:52Donc je suis désolé. Mais il aurait fallu
26:54qu'on garde la taxe d'habitation. Que les communes
26:56soient peut-être un peu mieux gérées.
26:58Et que la taxe foncière n'est pas explosée.
27:00Parce que c'est toujours les mêmes pigeons qui payent. Ça devient insupportable.
27:02Le propriétaire, il paye
27:04parce qu'il a la taxe foncière. Il est riche.
27:06Donc forcément, on lui remet des impôts
27:08là-dessus.
27:10Pour peu qu'on ait une voiture, l'essence
27:12est taxée. Nous sommes les pigeons.
27:14Ça suffit. Consentement à l'impôt, on en a
27:16marre. On paye des impôts. Ça ne sert à rien.
27:18Il n'y a rien qui marche en France.
27:20L'hôpital c'est une catastrophe.
27:22Le seul truc qui marche,
27:24c'est les services fiscaux. Et on aimerait bien qu'ils marchent
27:26un peu mieux. Mais pour d'autres personnes, plutôt que
27:28le contribuable moyen. On en a
27:30la casquette. Et là, on se
27:32rend compte dans une situation. Oui, on a
27:343 milliards de dettes. Mais moi, j'y suis pour rien.
27:36Si on avait 3 milliards de dettes, c'est vrai.
27:38Mais on a 3 000 milliards.
27:403 000 milliards. Moi, je suis contribuable,
27:42je paie mes abondes. Ok, très bien. Je ne vois pas pourquoi
27:44je ferais un essor supplémentaire. Et là, on commence
27:46à dire aux retraités...
27:48Vous êtes chargé de mission ?
27:50Oui, tout à fait. C'est-à-dire qui vous paye ?
27:52Ma collectivité.
27:54Ah oui.
27:56Vous êtes dans
27:58le conseil régional ?
28:00Ah non, pas du tout.
28:02Je suis dans une collectivité
28:04locale, oui. D'accord. Une mairie ?
28:06Voilà, c'est ça. Tout à fait.
28:08Mais moi, je ne suis pas fonctionnaire.
28:10J'ai un statut à part.
28:12Je fais plus que 35 heures par semaine.
28:14Bien sûr, bien sûr.
28:16Je ne me plains pas.
28:18Je ne me plains pas, voilà.
28:20Vous payez quoi ? Deux mois d'impôt, à peu près ?
28:22Deux mois de...
28:24À peu près, oui.
28:26Et après, vous ajoutez à ça
28:28l'essence, les mutuelles,
28:30les taxes foncières
28:32que vous devez payer.
28:34Du coup, ça commence à faire beaucoup.
28:36Je suis d'accord.
28:38Je suis désolé, mais l'État,
28:40il faut qu'il montre l'exemple.
28:42Bien sûr, parce que nous sommes le pays le plus taxé du monde.
28:44Merci beaucoup, Julien.
28:46Voilà ce premier paragraphe,
28:48ce premier chapitre de notre émission.
28:50Il est à 11h46. On va parler
28:52de la Pétanque.
28:54Vous êtes au courant de ce qui se passe dans l'édition ?
28:56Il y a des choses qui sont quand même importantes
28:58en France. A Montmartre, l'expulsion des
29:00boullistes du club de Pétanque par les CRS,
29:02ça fait parler. C'est une mairie
29:04de gauche qui a
29:06vendu un espace
29:08merveilleux dans le
29:1018e arrondissement.
29:12Un espace où il y avait des espaces verts,
29:14où on pouvait jouer à la Pétanque.
29:16C'est un hôtel de luxe qui va venir à la place.
29:18Vous avez déjà joué à la Pétanque à Montmartre, vous ?
29:20Régulièrement.
29:22Vous êtes un boulliste ? Je suis un boulliste.
29:24Je ne savais pas. Bien sûr, je suis un boulliste.
29:26Vous savez jouer aux boules ? Un petit peu,
29:28oui. Tout le monde sait jouer aux boules.
29:30Moi, je trouve ça très
29:32difficile. C'est très technique.
29:34C'est très technique, oui.
29:36Tu lances ton truc, et puis voilà.
29:38Tu lances ton truc ?
29:40Allez, lance ton truc !
29:42Et tu te rapproches du cochonnet, c'est bon !
29:44Et tu te rapproches du cochonnet !
29:46Bravo Géraldine !
29:48C'est une sorte de Didier Deschamps de la Pétanque,
29:50notre ami.
29:52Vous n'avez pas passé petit tambour
29:54d'Anna Mouscoury aujourd'hui.
29:56Exceptionnellement, M. Fabrice Laffitte.
29:58Attendez, il est en train de l'attraper. Hop, il chope le disque.
30:00Allez-y, Fabrice !
30:02Allez, la pause.

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