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Arthur de Watrigant, journaliste : «Les policiers subissent aussi les guerres internes et les plans politiques».

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Transcription
00:00Parce qu'en effet, Marseille, c'est la ville symbole, mais pas que symbolique, en termes de volume du trafic de drogue,
00:08mais les policiers subissent aussi les guerres internes et les plans politiques.
00:13Je rappelle qu'en octobre 2022, donc il y a deux ans, le directeur de la PJ de Marseille a été viré du jour au lendemain,
00:20après la visite à Marseille du directeur la plus générale française.
00:23Et rappelez-vous, c'était au moment de la réforme de la PJ, il a été accueilli par une haie d'honneur de policiers
00:29qui avaient monté leurs menottes et leurs insignes et qui s'étaient retournés.
00:31Furieux, il avait décidé de virer le directeur de la PJ en disant « tu ne tiens pas tes troupes »,
00:36sous prétexte que les tentatives de résolution ont baissé.
00:40Et en fait, ce qu'on reprochait aux politiques et aux directeurs, c'était l'annonce, en effet, qu'on a rappelée,
00:48du grand plan Marseille, mais en fait il y en a des grands plans Marseille, il y en a tout le temps,
00:51d'augmentation des effectifs, en disant « on a augmenté les effectifs drastiquement et les chiffres ont baissé ».
00:56C'est-à-dire qu'on a augmenté les gens, mais ça n'a pas remplacé ceux qui partaient.
01:00Et donc on voit que même avec toute la bonne volonté du monde, les policiers sur le terrain subissent aussi
01:06les guerres d'égo à l'échelle supérieure et les plans politiques qui n'arrêtent pas.
01:12Il y a des grandes annonces, mais derrière, sur le terrain, concrètement, il n'y a pas grand-chose.

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