• l’année dernière
Le ministre de l’Intérieur s'exprime depuis la caserne de police Bessières à Paris. 

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Transcription
00:00 Alors il y a beaucoup de bêtises qui sont dites sur le schéma du maintien de l'ordre.
00:04 Je rappelle que le nouveau schéma du maintien de l'ordre que j'ai personnellement élaboré
00:08 et qui a d'ailleurs permis, me semble-t-il, les manifestations pacifiques nombreuses
00:12 que nous évoquons tout à l'heure sur la forme des retraites,
00:14 lui a été validé non seulement par le Conseil d'État,
00:17 mais par tous ceux que nous avons consultés, y compris d'ailleurs
00:19 une partie des associations et des professions que vous évoquez.
00:23 Et qui prévoit très clairement, il a été publié, c'est la première fois qu'il est écrit,
00:26 que les préfets, le préfet de police en l'occurrence pour ce qui concerne Paris,
00:29 de ce que vous évoquez, mais les préfets, ont la possibilité d'appliquer ce schéma
00:33 du maintien de l'ordre qui encore une fois a été validé, y compris par le Conseil d'État.
00:36 Je voudrais ici rappeler à chacune et à chacun que le jeu de la carte de la provocation
00:40 ne doit pas être rendu.
00:41 Et moi j'appelle les forces de police et de gendarmerie,
00:45 dans un moment où ils sont sans doute fatigués par 5 jours, vous l'aurez compris,
00:50 de mobilisation, où tous les jours, toutes les nuits, ils sont sur le terrain
00:53 à protéger les biens et les personnes, à ne pas répondre à la provocation
00:56 de ceux qui détestent la police.
00:59 Parce que je n'oublie pas que ceux qui essayent de dénoncer les actions dites violentes
01:03 d'une partie des personnes qui courageusement assurent le maintien de l'ordre,
01:07 sont les premiers à penser que la police tue.
01:09 C'est M. Mélenchon qui est le premier à dire que la police tue.
01:12 Ils n'ont aucune confiance dans les forces de l'ordre.
01:14 Ces femmes et ces hommes courageux qui, peut-être sont d'ailleurs en désaccord
01:17 avec le gouvernement sur la réforme des retraites,
01:19 sont parfois mal payés pour le travail qu'ils font.
01:22 Ils ne sont pas sûrs de rentrer chez eux embrasser leurs enfants.
01:25 Et moi je leur dis, ne répondez pas aux provocations de l'extrême gauche.
01:29 Ce que cherche l'extrême gauche, c'est d'estabiliser l'État
01:32 en s'en prenant aux ouvriers de la sécurité, comme le dirait
01:35 le parti communiste à l'époque, comme l'a dit M. Roussel
01:38 pour la campagne présidentielle.
01:39 Et je leur dis aux policiers et gendarmes, ne tombez pas dans cette provocation.
01:42 Donc les policiers et les gendarmes ont mon total soutien.
01:45 Ils appliquent les règles de la République, rien d'autre que les règles de la République.
01:49 Ils permettent la liberté de manifester, encore faut-il qu'il faille
01:52 aller dans ces manifestations qui sont organisées pour cela.
01:56 Ils sont, je crois, ceux qui permettent de garantir les biens,
02:00 l'intégrité des personnes.
02:02 Et bien évidemment, ils doivent agir en proportionnalité de leur force
02:05 et en respectant la déontologie.
02:07 Si des policiers ou des gendarmes ne devaient pas respecter cette déontologie,
02:11 il est évident qu'ils seraient sanctionnés.
02:13 Je l'ai toujours appelé.
02:14 Mais l'immense majorité des policiers et des gendarmes
02:17 appliquent la loi choisie par les Français.
02:20 et je leur demande de ne pas répondre aux provocations de l'extrême gauche.

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