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[Exclusif] Dora Mbeng, Directrice de l'agence ACCENT nous parle de son parcours

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00:00Notre invitée du jour est une femme à double casquette.
00:04Directrice du hub WEA, Femme d'Avenir, mais également directrice générale de l'agence de communication Accent.
00:10Aujourd'hui, nous avons le plaisir de nous retrouver au sein de la dite agence,
00:14où Dora Mbeng va nous ouvrir ses portes.
00:16Nous allons ensemble revenir sur son parcours,
00:19et surtout découvrir les perspectives qu'elle offre à son entreprise.
00:23Suivez-moi.
00:31Accent, l'agence de communication
00:43Bonjour Madame Dora Mbeng,
00:45et merci de nous recevoir au sein de votre agence Accent.
00:48Très belle agence d'ailleurs.
00:50Alors, la première question que je vais vous poser c'est,
00:52est-ce que vous pouvez nous parler de votre parcours en tant que fondatrice d'Accent,
00:55et ce qui vous a motivé à vous lancer dans la création d'une agence de communication ?
01:00D'accord, alors merci à vous d'avoir bien voulu faire le déplacement.
01:05Je suis Dora Mbeng Marmou,
01:07je suis un pur produit du lycée national Léonvin,
01:10je suis très fière de le dire,
01:11avant de devenir un produit de l'ICD,
01:15l'école de commerce où j'ai réalisé mes études en France.
01:19Et en fait, l'aventure Accent,
01:22elle débute dès l'année 2002, en fait.
01:27Première année, découverte de la com,
01:31découverte du milieu de la publicité,
01:35et c'est exactement à ce moment-là que je décide que j'allais rentrer au Gabon,
01:40et qu'en rentrant au Gabon, je devais monter ma propre entreprise.
01:44Avec l'ambition que j'avais de me dire
01:48que j'allais pouvoir permettre aux petites entreprises de communiquer comme les grandes.
01:53C'est comme ça qu'Accent, l'agence qui cultive les concepts, est née.
01:59Et j'ai finalement conçu mon parcours
02:04pour arriver à la création de mon agence.
02:08J'ai voulu d'abord avoir un BTS en action commerciale,
02:13pour vraiment maîtriser tout ce qui est enquête, recherche de l'information,
02:17parce que les gens ont tendance à l'oublier,
02:20parce qu'en fait, la communication, il n'y a pas de communication sans information.
02:23La data, c'est la clé.
02:27Et après, étant donné que j'étais en France,
02:30j'ai fait un master en affaires internationales,
02:33parce que pour un moment, on a dirigé une entreprise au Gabon,
02:36mais en France, c'est affaires internationales, option marketing client,
02:40et j'ai terminé avec un master de marketing et communication.
02:45Un parcours vraiment brillant, franchement.
02:49En faisant des recherches sur justement, on remarque que vous mentionnez souvent
02:52que votre parcours, il est créatif, diversifié et riche.
02:55Comment ces trois aspects vous ont-ils aidés à façonner votre carrière ?
02:59Alors, je fais partie de ces gens qui ont besoin de fun et de nouveauté.
03:06C'est d'ailleurs l'une des raisons ou la raison principale
03:10pour laquelle je n'ai pas construit ma carrière chez l'annonceur.
03:14Avoir des clients différents, ça veut dire avoir des problématiques différentes.
03:19Et donc, ça veut dire trouver des solutions innovantes et différentes
03:24pour répondre peut-être aux mêmes problèmes.
03:27Et donc, je suis aussi quelqu'un de curieuse, de nature.
03:32J'aime savoir.
03:35Et pour moi, c'est la meilleure manière d'apporter des solutions cohérentes et pertinentes.
03:42J'aime beaucoup revenir sur ces termes, cohérence et pertinence.
03:46C'est quelque chose que je martèle beaucoup ici à ma team en interne.
03:52Et donc, mon parcours, il était diversifié et riche parce que j'ai voulu me trouver
03:59à tous les points d'expression important ou de contact important pour une marque.
04:06J'ai été chez les annonceurs pour voir comment ça se passe.
04:12J'ai été en agence et j'ai été imprimeur.
04:17Donc, mon idée, c'était vraiment de pouvoir offrir à mes clients
04:24la meilleure expérience conseil possible.
04:29De pouvoir, d'avoir vraiment les bons outils et les bonnes connaissances
04:35pour leur dire, voici comment faire parler votre marque.
04:38Voici quel est le support le mieux adapté.
04:43Et donc, créatif parce que, oui, un accent, c'est un peu ce qu'on met dans toutes nos réponses.
04:53Et pour moi, la créativité, c'est ce qui rend la vie plus belle et une carrière plus intéressante.
05:04Un des aspects qui m'a le plus touché, c'est que vous dites que vous avez pris la décision
05:08de vous lancer dans l'entrepreneuriat après avoir vécu une situation de harcèlement.
05:12Qu'est-ce qui a été le plus difficile justement dans cette transition vers l'entrepreneuriat ?
05:16Alors, la situation de harcèlement ne m'a pas emmené à me lancer
05:22parce que c'est une décision que j'avais prise plusieurs années avant.
05:27Mais en fait, ça a juste accéléré mon agenda.
05:30Ça m'a juste donné envie de revoir mon agenda.
05:35Si j'avais suivi l'agenda que je m'étais fixé au moment où j'étudiais encore,
05:42j'aurais lancé Accent l'année dernière.
05:44Et donc, cette situation m'a juste donné envie de donner plus de force à ma voie
05:53de pouvoir créer un environnement de travail sain et safe.
05:59Et finalement, de transformer une expérience négative en une expérience positive,
06:06la création d'Accent.
06:08D'accord.
06:09Vous avez souligné également l'importance de l'entourage dans le succès d'une entrepreneur.
06:13Du coup, quel type de soutien avez-vous reçu dans votre parcours entrepreneurial
06:17et comment cela vous a-t-il aidé à surmonter les défis ?
06:21Je ne sais pas pour les autres, mais comme vous le savez,
06:25je suis aussi directrice du Hub Femmes d'Avenir.
06:29Le soutien des proches, c'est comme l'argent, ça fait partie d'une erreur.
06:36Dernièrement, je lisais un article par exemple sur le fait qu'un conjoint
06:45pour un entrepreneur est un facteur-clé de succès.
06:48D'accord.
06:50Et quand je regarde tout ce que j'ai eu à traverser pour être là aujourd'hui,
06:56je me dis qu'effectivement, bien choisir son conjoint et avoir un bon conjoint,
07:01c'est important.
07:03En termes de soutien, aussi le premier soutien que j'ai eu, c'est celui de ma mère.
07:08Moi, j'ai été fille mère.
07:10Et quand on entend mon parcours, on ne se l'imagine pas.
07:14Mais ma mère était la première au-delà de payer mes études, bien entendu.
07:18Mais ma mère a été la première personne à me permettre de pouvoir apprendre et réussir.
07:25À côté de ça, j'ai une famille, des amis qui sont la famille
07:32et qui me permettent de réussir tout ce que j'entreprends.
07:37Si je suis là aujourd'hui, en ayant même pu aménager ce petit espace-là,
07:43c'est grâce au soutien des proches.
07:47J'ai la chance, la grâce de savoir exactement qui appeler
07:54en fonction de si j'ai besoin d'être brûlottée, bustée, re-motivée, engueulée.
08:01J'ai des proches qui jouent parfaitement leurs partitions.
08:08Ils ne sont pas nombreux, mais je pense qu'ils se reconnaîtront.
08:12J'ai une grande fille aujourd'hui qui, parfois, se la joue dégéalement.
08:18Et j'ai une équipe qui s'est montrée et qui participe valablement
08:26à ce que je puisse performer dans ce que j'entreprends.
08:42Qui souhaite se lancer dans l'entrepreneuriat malgré ses obstacles ?
08:47Ma grand-mère avait l'habitude de dire à ma mère
08:52quand elle se plaignait de ne pas avoir réussi à réaliser quelque chose.
08:59Elle avait l'habitude de lui dire « tu y as pensé, tu l'as déjà fait ».
09:06Ça veut dire qu'en fait, réfléchir, avoir une vision, c'est un début.
09:13Et c'est déjà le bon début.
09:16Ce que je peux leur dire, c'est d'oser, en vérité, c'est de se lancer.
09:23C'est sûr qu'elles ne vont pas tout maîtriser dès le début,
09:29mais en réunissant les bons ingrédients, il n'y a pas de raison qu'elles n'y arrivent pas.
09:37Donc il faut d'abord travailler sur ses propres limites, ses propres limites mentales.
09:43Ensuite, il faut aussi pouvoir prendre l'engagement ferme de continuer à se former
09:49parce que l'environnement est une organisation perpétuelle.
09:53Donc l'idée, c'est de toujours se former aux meilleures pratiques de son secteur
10:01et de ne pas hésiter aussi à recouvrir au finissement.
10:06D'accord.
10:08Alors on va rentrer dans un autre plan de l'interview.
10:11Donc l'aspect communication et leadership.
10:13Et la question que je m'en vais vous poser, c'est avec vos nombreuses années d'expérience en communication,
10:18comment pensez-vous que le secteur a évolué au Gabon
10:20et quels sont les principaux défis auxquels les professionnels de la communication sont confrontés aujourd'hui ?
10:26Alors, je vais essayer de rester sobre.
10:30D'accord.
10:32C'est une question qui me passionne en ce moment, d'un point de vue communication,
10:39mais bien entendu, les nouvelles technologies, les réseaux sociaux ont permis vraiment de révolutionner
10:45et ça a permis de revoir même en termes de budget, les budgets qui sont alloués,
10:51de communiquer de manière quasi gratuite,
10:55pour pouvoir amplifier son message et sa visibilité.
11:00Donc bien entendu, les réseaux sociaux, Facebook, LinkedIn, TikTok, je sais que vous connaissez.
11:09Mais pour revenir sur la question du Gabon et des professionnels de la communication,
11:16j'ai envie de dire définissants professionnels de la communication.
11:21Au niveau du Gabon, j'ai l'impression qu'on est dans une jolie confusion
11:26entre les métiers de l'information, les métiers de la communication.
11:32Et à côté de ça, il y a une tout aussi belle confusion sur le rôle de chacun,
11:41qui est qui et qui fait quoi.
11:44Aujourd'hui, agence de communication, un imprimeur se dit agence de communication,
11:51un développeur web se dit agence de communication,
11:56un infographe se dit agence de communication,
11:59un studio créa se dit agence de communication.
12:04Et pour moi qui suis un peu dans la catégorie puriste des marques,
12:12on assiste aujourd'hui à une belle cacophonie quand même.
12:17Après, c'est peut-être la faute à nous les communicants d'avoir tellement bien communiqué,
12:25d'avoir exprimé les choses de manière si simple
12:30que ça a donné le sentiment que derrière, il n'y a pas de connaissance,
12:36il n'y a pas de maîtrise, qu'il n'y a pas de règle finalement
12:44et que tout le monde pouvait se lever et dire,
12:47oui, je suis experte, je suis professionnel de la communication.
12:53Après, je vais prêcher pour ma paroisse.
12:55Je ne sais pas comment ça se passe dans les industries des autres,
12:59mais je n'ai pas le sentiment qu'aujourd'hui, un infirmier dirait qu'il est médecin
13:06ou qu'un comptable dirait qu'il est expert comptable
13:10ou qu'un étudiant en comptabilité s'élèverait pour dire qu'il a un cabinet d'expertise comptable.
13:17Après, j'aurais encore dû prêcher pour ma paroisse.
13:21Pour les autres, je trouve juste que dans notre secteur d'activité,
13:26il y a une jolie cacophonie qui ne fait pas du bien au moins.
13:33Est-ce que quelque part, ce n'est pas de la faute des professionnels justement comme vous
13:37parce que vous êtes trop discret et du coup, ça laisse un vaste champ à ces personnes-là
13:42de se dire on peut le faire ?
13:44Alors oui, mais non, il y a certainement une part de responsabilité.
13:48Après, dans mon métier, mon travail, c'est mettre les autres sur le devant de la scène.
13:55Et avant, j'avais l'habitude de le dire et après, c'est toujours quelque chose que je continue de penser.
14:00Je veux être reconnue, pas connue.
14:06Mais certainement, il faudrait qu'on prenne plus la parole.
14:12Il y a un événement que je voulais organiser cette année.
14:15Les coordonnées étaient toujours mal chaussées.
14:17On ne saurait quand même qu'il n'est pas encore fini.
14:19Mais ce serait une sorte de salon professionnel qui s'appellerait la communication sur un métier.
14:26Parfait, on espère que ça se fera.
14:29Alors, en tant que femme leader, vous avez encouragé l'importance de prendre du temps pour soi
14:34et de rejoindre des cercles de femmes entrepreneurs.
14:37Comment ces pratiques vous ont-elles aidées à maintenir un équilibre
14:40entre vie professionnelle et bien-être personnel ?
14:43Est-ce que je suis une femme leader ?
14:45Vous êtes la directrice du hub.via Femme.
14:48Du coup, je crois que oui, vous êtes exactement.
14:51Alors oui, en tant que femme leader, j'ai très vite compris que le premier outil de ma vie, de mon entreprise, c'est moi.
15:02Donc, si je suis cassée, rien ne fonctionne.
15:10Et donc, en réalisant ça, et je vous le dis parce que j'ai été à la limite d'un burn-out,
15:17parce que c'est ta boîte, c'est ton bébé, tu ne comptes pas tes heures et tu multiplies les contrats.
15:28Et j'ai réalisé qu'en fait, m'arrêter, prendre du temps pour m'aider,
15:33prendre du temps pour moi, pour me recentrer sur moi,
15:38pour répondre aux questions même que je ne me pose pas,
15:41parce que toujours dans le rush, en fait, ça n'a pas de prix.
15:47Et pouvoir parler de ce qu'on vit en tant qu'entrepreneur, en tant que patron d'entreprise,
15:56aussi c'est important.
15:59Et donc, j'encourage vivement les bénéficiaires, d'ailleurs le Hub va ouvrir ses portes demain,
16:07à ne pas s'isoler, en fait, à ne pas rester seule, à intégrer des groupes de femmes entrepreneurs.
16:16C'est des lieux de partage, conseils gratuits et de véritables lieux d'entraide.
16:25Alors, on parle justement du Hub Femmes d'Avenir.
16:28Pouvez-vous nous en dire plus sur le Hub et quel est son rôle dans le soutien de l'entrepreneuriat féminin aux gamins ?
16:34Femmes d'Avenir, c'est un programme qui est né du partenariat entre l'État gabonais,
16:40le groupe Éramet et Ouïa Finanthrope.
16:43Là, cette année, nous avons ouvert nos portes pour la troisième promotion de bénéficiaires,
16:51donc des programmes.
16:54Femmes d'Avenir, c'est aujourd'hui un programme qui va mêler formation, mentorat et aide à l'accès au financement.
17:06C'est un programme qui est orienté gain de compétences.
17:12Parce qu'accélérer une entreprise, permettre son développement, ça passe par le gain de compétences.
17:20Que ce soit du hard skills ou du soft skills.
17:24Et donc, Femmes d'Avenir, c'est aussi l'ambition de créer une communauté forte de femmes entrepreneurs gabonaises
17:35qui seront en capacité de pouvoir répondre aux problématiques de notre continent.
17:41Et qui pourront aussi grandir et donc embaucher et avoir un impact social positif.
17:52Vous parlez justement de l'ouverture qui se fera demain et comment faire pour adhérer aux hommes ?
17:57Alors, on candidate en ligne et on passe des entretiens.
18:06Et c'est sur la base maintenant de la candidature en ligne et des entretiens que nous sélectionnons des femmes
18:15et que nous les invitons à intégrer le programme Femmes d'Avenir.
18:19Alors, le Hub met en avant l'innovation et la diversification économique.
18:23Quelles sont, selon vous, les principales industries qui offrent des opportunités pour les femmes entrepreneurs au Gabon ?
18:29Parce qu'il y a quelque chose qu'on observe, c'est que les femmes aujourd'hui et les hommes aussi d'ailleurs
18:35se lancent généralement dans le même type d'affaires.
18:38Oui, parce que j'ai peut-être pas votre nom mais c'est important de pouvoir avoir un modèle.
18:44Et c'est aussi ça souvent qui peut être effrayant quand on n'a pas de figure féminine qui réussit.
18:52C'est important de pouvoir se dire, je veux un copiste comme tel, je veux réussir comme tel.
18:59Donc c'est certainement l'une des raisons qui va faire en sorte que les gens finalement s'engagent dans les mêmes voies.
19:08Alors, concernant les secteurs porteurs, je vais en même temps répondre pour moi.
19:14Finalement, chacun prêche un peu pour sa paroi.
19:18Oui, c'est-à-dire que je vais répondre aussi en tant que Gabonaise, qu'est-ce que j'aimerais voir se développer
19:23et aussi un peu les tendances que je perçois, l'éco-construction, les services à la personne, l'agro-alimentaire.
19:35Comme vous savez, par exemple, le Gabon est encore un pays qui est très dépendant.
19:39Dépendant de l'extérieur, effectivement.
19:41La fintech, l'e-santé avec par exemple la télémédecine, je pense que ça pourrait être un secteur porteur.
19:52Et vous, comment voyez-vous l'avenir de l'entrepreneuriat féminin au Gabon et en Afrique en général ?
19:57Et quels sont les léviers à actionner pour en faciliter le développement ?
20:01Il faut savoir qu'aujourd'hui, les chiffres officiels, c'est une femme sur quatre en Afrique crée ou gère une entreprise.
20:09Et je pense que, peut-être pas demain, mais certainement après-demain, les chiffres vont s'améliorer.
20:18Je vois de plus en plus de femmes se lancer dans l'aventure entrepreneuriale.
20:24Alors les leviers sur lesquels on peut continuer de jouer, parce que ce sont déjà des leviers sur lesquels on joue aujourd'hui,
20:32et là je vais peut-être me raciner sur le développement du Gabon, améliorer l'accès à l'information.
20:39Souvent, on ne se lance pas ou on pêche dans la formalisation de son entreprise parce qu'on n'a pas un accès facile aux bonnes informations.
20:51Continuer de multiplier les programmes de formation, accompagnement.
20:57Un bon entrepreneur a besoin de solides compétences.
21:03Travailler, je pense aussi, sur le gap entre les règles bancaires et peut-être les fonctionnements des entrepreneurs.
21:13Il y a un gap, il faudrait peut-être pouvoir travailler dessus parce que l'argent qu'on délivre d'une entreprise, c'est aussi le nerf de la guerre.
21:26Et donc, tout ce qui est accès au financement.
21:31Soit il y a des business angel comme GAIN ou comme les programmes qui peuvent être mis en place par l'État ou des grandes entreprises avec de solides politiques à l'aspect.
21:44D'accord. Alors, avant le mot de fin, j'aimerais savoir quel message aimeriez-vous adresser aux jeunes femmes d'Abenès, mais pourquoi pour les jeunes hommes également,
21:51qui souhaitent se lancer dans l'entrepreneuriat mais hésitent encore à franchir le pas ?
21:56L'entrepreneuriat, c'est dur.
22:02Et vous savez quoi ? C'est quand la route devient dure que celles les dures se mettent en route.
22:09Comme ma grand-mère l'a dit, vous y avez pensé, vous l'avez déjà fait, il n'y a plus de temps.
22:19C'est vraiment un message très pertinent, franchement.
22:23Nous arrivons donc au terme de l'interview.
22:25Mais avant qu'on vous libère, est-ce que vous pouvez donner un mot de fin aux téléspectateurs, aux personnes qui vous regardent et surtout aux personnes qui vous admirent ?
22:33Parce que je crois que vous avez des fans, des personnes qui aimeraient être comme vous.
22:37Vous avez parlé de ça. Mais qui hésitent à franchir le pas et qui aimeraient savoir, vous, quels sont vos appuis et comment vous avez fait pour arriver jusque là ?
22:44Alors, sincèrement, il ne faut pas hésiter à poser des questions.
22:47C'est vrai que je suis de nature curieuse.
22:49Mais ce qui m'a permis d'être là aujourd'hui, c'est que j'ai eu un très bon mentor, Laurent Chambrier, qui a été mon premier patron quand je suis rentrée de France,
23:01qui a été la première à me donner ma chance.
23:05Et donc, il ne faut pas hésiter à poser des questions.
23:09Il ne faut pas hésiter à se renseigner.
23:12Je sais que c'est dur parce qu'on peut être un peu timide.
23:15Mais il ne faut vraiment pas hésiter à aller chercher l'information, savoir exactement par quoi le modèle que vous avez en tête est passé
23:29pour pouvoir petit à petit construire votre entreprise.
23:35C'est sûr que ça fait peur, ce qui est nouveau et frais.
23:40Mais en se préparant bien, comme je dis, il n'y a pas de raison qu'on ne réussisse pas.
23:48L'idée, c'est d'avoir une vision claire de là où vous voulez aller.
23:54Et il n'y a pas de petit commencement.
23:57Il faut bien commencer, en fait.
24:00Ça a l'air simple comme ça de le dire, mais il faut juste commencer.
24:05D'accord. Merci beaucoup.
24:07Merci une fois de nous avoir reçu.
24:09Et aux téléspectateurs, on se donne rendez-vous la semaine prochaine ou une autre fois.
24:14Mais avec un nouvel invité cette fois-ci.
24:16Merci.
24:17Cabo Media Time.

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