Pierre-Henri Bovis, avocat pénaliste, face à la consommation de drogues qui a lieu de manière non encadrée dans la rue à Marseille : «Il y a un problème de santé publique, de sécurité [...] C'est une défaite de l'Etat et des services publics».
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00:00Franchement, je n'ai pas les mots. C'est lunaire, c'est surréaliste que l'État puisse, en même temps et d'ailleurs même de manière indirecte, quasiment légaliser le trafic de stupéfiants aux alentours de la gare Saint-Charles pour que justement ces individus puissent récupérer de la drogue et aller se l'injecter,
00:19même pas de manière encadrée d'ailleurs, de ce qu'on comprend. En fait, ces personnes-là bénéficient seulement de seringues stériles, matériel stérilisé, pour ensuite aller se droguer, se shooter dans la rue.
00:30Mais déjà, il y a un problème de santé publique, il y a un problème de sécurité, il y a un problème criminogène évidemment aux alentours, parce qu'on se doute bien que derrière, il doit y avoir des heurts, j'imagine, peut-être que d'ailleurs des nuisances, et monsieur nous le confirmera.
00:43Enfin, tout est lunaire et que l'État cautionne un tel fonctionnement, c'est une défaite de l'État et une défaite des services publics qui vraiment... L'État est à genoux !