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5 ans de prison dont 3 ans avec un sursis probatoire de 3 ans, ont été requis contre Pierre Palmade pour le grave accident de la route survenu en Seine-et-Marne en février 2023 et qui a fait trois blessés.

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Transcription
00:00Après le reste, aujourd'hui, on est face à un phénomène qui est aujourd'hui extrêmement important.
00:03Vous disiez, mon mari en est mort il y a plus de 6 ans et demi.
00:06Dans notre pays, on a entre 13 et 30% des homosexuels aujourd'hui qui pratiquent le game sex.
00:12Les ministres de la Santé qui sont succédés n'ont toujours rien fait.
00:15Il y a un rapport qui est dans les tiroirs de la ministre de la Santé, Mme Doriosec.
00:19On aimerait bien qu'elle s'y intéresse.
00:21Pour le problème, les ministres de la Santé, ils changent régulièrement.
00:23Oui, mais enfin quand même depuis, ils ont ça.
00:25Un rapport d'abord qui parle de cette situation, qui est quand même absolument incroyable.
00:29Vous savez, on est comme au début du SIDA.
00:31Au début du SIDA, on ne parlait pas parce que ça ne concernait que les homosexuels.
00:34Alors, je ne compare pas le game sex au SIDA,
00:36mais aujourd'hui, on est dans un phénomène qui est devenu un phénomène très important
00:40qui se diffuse aussi chez les hétérosexuels.
00:42Les dernières études montrent que de plus en plus de femmes pratiquent le game sex.
00:46Il faut rappeler ce que c'est le game sex peut-être.
00:47Avoir des relations sexuelles avec des produits psychoactifs et notamment avec ces drogues
00:52que sont soit l'EGBL, GHB ou ce qu'on appelle les catinones,
00:56la 3-MMC que vous évoquez aujourd'hui, même si on n'a plus de la 3-MMC,
00:59mais c'est d'autres produits qui sont là aujourd'hui.
01:01Aujourd'hui, il y a un exploit.
01:02Enfin, il n'y a pas...
01:03Ça coûte cher ?
01:03Ça fait 15 ans.
01:04Ça coûte cher ?
01:04Mais non, justement.
01:05Pourquoi on lit ces drogues avec le sexe ?
01:08Pourquoi ?
01:08Parce que ça amplifie.
01:11Je n'ai pas utilisé moi-même, je ne l'ai pas vécu,
01:15mais ça libère aussi des certaines personnes.
01:18Il faut savoir que quand on regarde aujourd'hui les études sur les personnes qui pratiquent le game sex,
01:22on voit que 30 % sont des personnes séropositives,
01:24c'est-à-dire des personnes qui aujourd'hui ont beaucoup de mal
01:28à avoir une vie amoureuse et sexuelle.
01:29Elles sont toujours rejetées.
01:3030 % sont des personnes qui ont eu dans leur jeunesse des abus sexuels.
01:35Donc, on est face aujourd'hui à un problème de santé publique.
01:38Et moi, ce qui m'a beaucoup frappé,
01:40c'est qu'avec l'affaire Palma et avec celle du député qu'on a eue récemment,
01:43aujourd'hui, on ne parle que de répression.
01:46Je mets à extrait ce procès.
01:47Parce que là, on parle d'effet, etc.
01:49De la France insoumise.
01:50Aujourd'hui, quand on parle des addictions dans notre pays,
01:53on ne parle que de répression.
01:55C'est d'ailleurs que les ministres de l'Intérieur qui interviennent.
01:57Où est la politique de santé ?
01:59On est un des pays en Europe où il y a le plus de problèmes d'addiction.
02:03Et on a aujourd'hui ce problème de chemsex,
02:05qui est un phénomène qui a 15 ans,
02:07qui s'est développé avec la Covid.
02:10Et aujourd'hui, on a des pouvoirs publics qui ne font rien.
02:12On ne connaît même pas la situation.
02:14Le Parisien sortait un article il n'y a pas très longtemps
02:17en disant qu'à Paris, il y avait une overdose
02:20tous les 12 jours liée au chemsex.
02:22On n'est pas sûr de tout ça.
02:23On ne sait pas.
02:24Dans le rapport qu'ont les ministres,
02:27c'est d'abord de demander un état épidémiologique.
02:29On sait qu'il y a des morts, qu'il y a des comas,
02:31qu'il y a beaucoup de gens qui se suicident,
02:32mais sauf qu'on n'a pas l'état exact.
02:34Comment voulez-vous qu'on travaille ?
02:35Il n'y a pas d'information, pas de prévention.

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