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Laurent Saint-Martin, Ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget et des Comptes publics est l'invité d'Apolline de Malherbe sur RMC et BFMTV. Il a notamment affirmé que le le projet du gouvernement, avant les modifications de la Commission des finances, est un "texte équilibré".

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Transcription
00:00On nous a dit pendant un mois que le texte du gouvernement, c'était le retour de l'impôt dans ce pays.
00:04Ce n'est pas vrai du tout, c'est un texte équilibré.
00:06C'est un texte d'abord pour la baisse de la dépense publique, on peut y revenir très volontiers,
00:11et c'est un texte effectivement avec des prélèvements obligatoires, mais exceptionnels, ciblés sur les très hauts revenus.
00:16Et sur les grandes entreprises, ce n'est pas du tout la fiscalité pour tous.
00:19Qu'est-ce qui s'est passé à la Commission des Finances ?
00:21Augmentation de la fiscalité sur l'assurance vie.
00:23On a envie de ça ?
00:2418 millions de contrats, tous ceux qui ne regardent qu'à une assurance vie.
00:26Imposition là-dessus ? C'est ce que la Commission voulait ?
00:29Nous, le gouvernement, on y refuse la plus-value sur la cession de votre patrimoine immobilier, votre résidence principale.
00:35Vous savez qu'aujourd'hui, vous ne payez pas d'impôt sur cette plus-value.
00:37La Commission des Finances propose que vous puissiez payer des impôts.
00:40Nous, on s'y refuse.
00:41Et je peux vous citer des dizaines de taxes complémentaires.
00:44C'est assez confortable pour vous, parce que vous allez vous retrouver forcément à avoir l'air,
00:47évidemment, par rapport à cette inflation des impôts qu'aurait tenté notamment le Nouveau Front Populaire
00:55avec ce qu'ils ont montré dans la Commission des Finances.
00:57Pour vous, c'est hyper confortable, parce que vous arrivez et puis vous dites, vous voyez, on a échappé au pire.
01:01Croyez-moi, Pauline de Malherbe, il n'y a pas grand-chose de confortable dans la séquence de redressement des finances publiques.
01:05Votre job n'est pas le plus simple du moment.
01:07C'est un budget qui est difficile, c'est un budget où il faut faire des choix courageux.
01:10Mais ce que je dis simplement et objectivement, c'est que la Commission des Finances, dans laquelle le gouvernement ne siège pas,
01:15c'est comme cela que cela se fait traditionnellement, a délibéré, et c'est son droit le plus souverain,
01:21contre un texte qui proposait encore une fois plus de 50 milliards d'impôts nouveaux.
01:25Donc les masques tombent. Il faut le démontrer, ça, c'est très, très important.
01:29Donc nous, nous faisons le choix de baisser la dépense publique d'abord.
01:32Si on ne faisait que de la baisse de dépense publique, ce serait déraisonnable et ça créerait un effet récessif, un effet austéritaire.
01:38Donc on le fait à hauteur à peu près de 40 milliards d'euros, ce qui est déjà beaucoup,
01:41et effectivement à hauteur de 20 milliards d'euros sur des hausses d'impôts.
01:44Mais si on écoutait la Commission des Finances aujourd'hui, si c'était le texte adopté définitivement,
01:48on irait à 70 milliards d'euros, et sur des impôts qui touchent tout le monde.

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