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De moins en moins à l'aise à la télé, le 7 sur 7 qui a fait chuter la popularité des Inconnus, leur retour au cinéma ou encore la parodie qui a blessé Indochine, Bernard Campan a refait sa télé ce samedi 19 octobre 2024 avec Eric Dussart et Jade !

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Transcription
00:00Ça vous stresse ou pas d'aller à la télé ?
00:01Oui, ça peut me... Oui, oui.
00:03Je suis de plus en plus mal à l'aise, moi, dans les émissions de télé.
00:09Bah, voyez, là, par exemple, c'est une émission, voilà, elle m'est consacrée.
00:13Vous me posez des questions, on parle du spectacle, parce que je fais aussi la promotion de ce spectacle.
00:17Tout est cohérent, mais souvent, on se retrouve sur des plateaux télé
00:21où il y a ce que j'appelle un conflit d'intérêts.
00:23C'est-à-dire que moi, je suis là pour parler de ma pièce et finalement, on parle de mille autres choses.
00:29Je suis pas à l'aise.
00:30Si on me pose des questions sur l'actualité, alors là, je perds pied parce que je suis pas toujours au courant
00:35et puis je sais pas trop quoi dire.
00:38Donc oui, parfois, c'est très malaisant.
00:40Ça veut dire que vous courez pas après les invitations, vous en refusez pas mal ?
00:42Bon, si je peux, oui, je m'en refuse.
00:46Mais ça peut être des bons moments, mais franchement, non, non, c'est pas...
00:51Il y a des fois où je me sens pas du tout, du tout à ma place.
00:54Aujourd'hui, les journalistes, les animateurs, ils attendent de vous des interviews posées.
00:58C'est assez différent de l'époque des Inconnus où, évidemment, quand on invitait Bernard Campant sur un plateau,
01:02c'était pour qu'il soit aussi drôle que les sketchs des Inconnus.
01:05Ça, ça mettait la pression aussi, j'imagine.
01:08Ben oui, bien sûr, il fallait être drôle.
01:11D'ailleurs, souvent, quand je revois des archives comme ça, on est tous un peu frétillants, le sourire crispé.
01:18Il faut essayer d'être drôle.
01:20Donc parfois, je me sens un peu mal à l'aise là aussi, obligé de faire rire.
01:24Le rire est une sorte d'obligation, tout d'un coup, qui, moi, me gêne.
01:29Elle est ce qu'on attend de vous, en fait, systématiquement.
01:31Oui, c'est ça. Alors que moi, je ne suis pas forcément triste dans la vie, loin de là,
01:35mais je ne suis pas forcément non plus un comique au quotidien.
01:38Alors, il y a une émission qui avait dû vous stresser un peu plus que les autres, c'est 7 sur 7.
01:44Bonsoir, ils ont un peu plus de 30 ans.
01:46Ils font rire toute la France et ils sont archi célèbres, les Inconnus.
01:48Bonsoir. Est-ce que vous dites, attention, c'est trop, nous ne sommes que des bouffons ?
01:51Ou est-ce qu'en jetant toute votre modestie au panier,
01:54vous vous voyez comme des moralisateurs qui disent tout haut
01:56ce que les gens devraient penser tout bas ?
01:59Je vais essayer de répondre à la manière de l'homme politique.
02:01Je crois qu'il ne faut rien exagérer.
02:03Je crois que c'est un petit peu trop, c'est-à-dire que ça nous tombe dessus.
02:06D'après ce que j'ai compris, on est des messies, là, c'est grandiose.
02:09C'est vraiment, là, vous avez fait très fort.
02:11On est choisis entre les bouffons ou les moralisateurs.
02:14Moi, je ne veux pas moraliser, mais si vous voulez bouffer...
02:17On sent bien que vous n'êtes pas à l'aise dans cet exercice du tout, du tout.
02:19Ah, ça a été...
02:21Ben, justement, c'était un petit peu le sommet.
02:24Mais ça a été aussi la chute à un certain niveau.
02:28C'est-à-dire qu'après cette émission, il y a eu une sorte de...
02:31Pas un tollé, mais enfin, toutes les critiques nous sont tombées dessus.
02:33Mais qu'est-ce que c'est que c'est ?
02:35C'est... Enfin, voilà.
02:36On vous reproche quoi, à l'époque, de vous prendre au sérieux ?
02:38Alors qu'on attendait de vous que vous fassiez rire ?
02:39On nous reprochait de ne pas être au niveau de la drôlerie de nos sketchs,
02:43voire même l'intelligence de nos sketchs.
02:47C'est vrai qu'on n'était pas très bons, puisqu'on vient d'entendre...
02:51On voit bien que c'est une espèce de gloubigoulba.
02:53On a du mal à s'en sortir.
02:55Vous le sentez tout de suite, lorsque vous quittez le studio,
02:57que ce n'était pas une performance réussie de votre part ?
03:00Ben, pas à ce point-là.
03:02Mais puis, c'est même longtemps après, comme souvent dans la vie,
03:05que j'ai compris que cette émission avait été le début de...
03:10On était moins en odeur de synthé,
03:12qu'on était moins les trois enfants, les trois jeunes chéris de l'humour.
03:17Voilà, ça a été un peu un marqueur.
03:20Donc vous êtes d'accord avec Pascal Légitimus,
03:22qui, dans cette émission, nous avait dit que c'était une erreur d'avoir fait cette émission ?
03:25Oui, je suis tout à fait d'accord.
03:27Mais bon, de toute façon, on se serait cassé la gueule sur un autre moment.
03:31Si ça doit arriver, ça arrive.
03:32Il y a quelque chose que vous repoussez sans cesse,
03:35c'est le retour des inconnus au cinéma, dans un film réalisé par Riad Satouf.
03:39Ça fait donc maintenant à peu près trois, quatre ans qu'on nous en parle.
03:42Ça va avoir le jour ou pas, cette histoire, pour finir ?
03:44J'aimerais bien, mais alors, si je pouvais vous en dire plus...
03:48On attend toujours le...
03:49Là, c'est la deuxième version du travail de Riad,
03:52qui nous a donné une première version qui nous a enthousiasmés.
03:55Mais bon, perfectible, évidemment.
03:57Donc là, on attend sa deuxième version.
03:59Une fois qu'on l'aura, on établira un planning pour savoir quand on va tourner.
04:04Et puis voilà. Mais ça peut prendre encore du temps.
04:06Donnez-nous une date, Bernard Canton.
04:08Mais on ne peut pas, justement.
04:10Encore moins une date de sortie.
04:11Non, mais au moins un début de tournage !
04:12Eh bien, on espère pas cet hiver, mais l'hiver prochain.
04:16Déjà, là, on parle de l'année prochaine.
04:17Mais oui, non, non, on ne peut pas, non.
04:20Donc je croise les doigts, j'espère que ça se fera.
04:22Ça vous tarde de vous retrouver les trois là ensemble sur un projet commun ?
04:25Oui, oui, de retrouver le plaisir de travailler,
04:28de rigoler ensemble sur un projet, bien sûr.
04:31Et les inconnus de retour sur scène ?
04:33Est-ce que ça, on le verra un jour ou pas ?
04:35Mais...
04:37De toute façon, Didier Bourdon, il balance.
04:39Il dit que c'est à cause de vous que ça ne se fait pas.
04:41Oui, oui, moi je suis gentil, je pourrais dire que c'est à cause de Didier et de Pascal,
04:44mais bon, je ne dirais pas...
04:46Non, non, non, oui, oui, je ne pense pas que ce soit...
04:50Pour moi, ce n'est pas envisageable, en tout cas.
04:53Pourquoi ?
04:53Pour le moment.
04:54Retrouver la scène...
04:57Je ne sais pas ce qu'on pourrait proposer,
04:59parce que de toute façon, il faudrait refaire les anciens sketchs.
05:02Et je ne me vois pas, moi, refaire les anciens sketchs à mon âge,
05:06mettre une casquette pour faire un djeun's de Manu Tudessin ou j'en sais rien.
05:10J'ai l'impression qu'on serait dans une espèce de caricature de nous-mêmes,
05:15une espèce de pâle copie de ce qu'on a déjà fait.
05:17Pourquoi pas de nouveaux sketchs ?
05:18Il y en a des choses à croquer dans la société d'aujourd'hui.
05:21Mais je pense que, justement, c'est très dangereux de faire des nouveaux sketchs
05:24et on risquerait de se prendre une vache.
05:27En 2022, une soixantaine de personnalités avaient rejoué vos sketchs sur TF1
05:31lors d'une soirée qui avait plutôt bien marché en termes d'audience,
05:33mais l'émission s'était globalement faite, massacrée par la critique et sur les réseaux sociaux.
05:38Est-ce que vous aviez compris cette déception du public, Bernard Campant ?
05:41Bah, écoutez, c'est toujours facile de dire ça,
05:44mais moi, je ne comprenais pas le principe de cette...
05:50Il y a eu deux émissions, c'est le documentaire, je ne sais plus,
05:54où on se réunissait les trois dans une maison et on parlait de nos souvenirs,
05:58c'est très bien, et on nous a vendu les deux émissions
06:00avec cette émission, un copier-coller de ce qu'ont fait les inconnus.
06:06Et je me souviens, quand il m'expliquait, je disais, mais je ne comprends pas,
06:11vous allez faire juste 30 secondes, non, on va faire les sketchs en entier, mais à l'identique.
06:15Voilà, c'est à l'identique.
06:16D'accord, mais vous allez faire une heure et demie comme ça.
06:19Je ne voyais pas bien... Bon, c'est toujours facile de dire ça après.
06:23Vous faites part de vos réserves à l'époque à la production, à la chaîne ?
06:26C'était déjà parti, ils avaient commencé, ils nous ont montré d'ailleurs des extraits
06:29où visuellement, j'ai dit, ah oui, c'est étonnant, on a l'impression que c'est nous,
06:32de loin, comme ça, au premier coup d'œil.
06:35Mais je ne voyais pas bien en quoi ça pouvait intéresser les gens.
06:38Et voilà, c'est la faute de personne, tout le monde est très bien,
06:41mais non, c'était ce qu'on peut appeler une fausse bonne idée, je dirais.
06:46Sauf qu'il y a eu quiproquo, parce que dans l'esprit du grand public,
06:48c'était bien votre initiative, celle des inconnus.
06:50Non, non, non, puis même, si ça venait de nous, j'assumerais, mais ça ne venait pas de nous.
06:55C'est-à-dire que quand on est parti de chez Bouvard, en claquant la porte,
06:59ça s'est mal passé d'ailleurs, on a commencé à faire des spectacles.
07:03Et comme on sortait d'une émission à succès, les théâtres nous voulaient,
07:09donc on allait en province, on jouait dans un théâtre.
07:11Puis au bout de 3, 4, 5, 6 mois, l'émission continue, mais sans nous,
07:15on nous oublie très vite, donc les théâtres, ben non, nous ferment les portes.
07:19Donc on se retrouve à jouer dans des boîtes de nuit, à 1h du matin,
07:23devant un public de gens complètement torchés, et c'est une très bonne école.
07:28Mais on se disait, mais c'est... Où on va, là ? Où on va ?
07:32Donc on gagnait notre vie comme ça, en faisant des spectacles,
07:35la plupart du temps, dans les boîtes de nuit.
07:37Heureusement que vous n'êtes pas découragé, sans quoi vous n'auriez jamais connu le succès
07:40qui allait suivre quelques années plus tard.
07:42Il y a eu un moment où vous étiez presque découragé à vous dire, on arrête tout ?
07:45Ah oui, oui, je me souviens d'une fois, voilà, j'ai raconté l'anecdote,
07:50des gens ont quitté le... C'est-à-dire qu'une fois que le spectacle était terminé,
07:55les gens réinvestissaient la piste de danse qui était notre milieu de scène,
07:58et les gens dansaient, nous on sortait de coulisses, voilà,
08:01et on avait nos valises dans lesquelles il y avait nos accessoires,
08:04à savoir plein de bibelots, et puis aussi, je me souviens, nos chemises pleines de sueur.
08:10Et je traverse la piste de danse en baissant la tête,
08:13parce que justement, j'avais un peu honte de cette situation.
08:16Je ne suis pas venu à Paris pour jouer dans des boîtes de nuit, des sketchs,
08:20je ne savais pas, et tout d'un coup, cette valise en Sky que j'avais achetée au BHV,
08:24je me souviens, boum, s'ouvre, et là, les chemises, tout se répand sur la piste de danse,
08:28et à quatre pattes, je ramasse, je referme la valise, je me dis, c'est pas possible,
08:32ça ne peut pas être ça mon métier.
08:34Là, c'était le clown triste, quoi.
08:35Et ouais, puis c'était le grand découragement, quoi.
08:38Mais voilà, de découragement en découragement, finalement, on a tenu le coup, et puis...
08:43Et vous avez bien fait.
08:45Et on a bien fait, oui.
08:50Isabelle a les yeux bleus, Isabelle a les yeux bleus, de les yeux, Isabelle a...
08:56Isabelle a les yeux bleus, il y en a un qui avait vu rouge, lui, en entendant cette chanson,
09:00c'est Nicolas Sirkis d'Indochine, il avait trouvé cette parodie très dure.
09:03Avec le recul, vous reconnaissez que c'était peut-être un peu vachard ?
09:06Ben, c'est-à-dire que, oui, j'ai appris par la suite, en plus, eux étaient dans...
09:12Il a dit dans la presse, je ne sais plus...
09:14Maintenant, ils sont au top, donc tout va bien, c'est ça qui est formidable.
09:17Mais à l'époque, il a dit, le coup de grâce, ça a été la parodie des Inconnus.
09:22C'était une période compliquée pour eux ?
09:24Ben oui, évidemment, c'était très difficile.
09:26Donc, moi, j'ai jamais...
09:28On n'a jamais voulu faire un sketch pour faire du tord, et si on fait du tord, ben oui, on le regrette.
09:34On ne peut pas dire les choses autrement.
09:35Vous l'avez croisé, vous avez eu l'occasion d'en parler avec lui, toutes ces années ?
09:38Non, non, non, non, non, je sais que j'ai juste appris comme ça,
09:42qu'eux l'avaient mal vécu à cette époque-là, il avait perdu son frère,
09:46le groupe ne fonctionnait plus bien, voilà, c'était une période de creux.
09:51Et en plus, nous, on arrive à faire les cons.
09:53D'ailleurs, ce n'était pas forcément, on l'a souvent redit, on ne visait pas forcément Indochine.
09:58C'était Partenaire Particulier, c'était vraiment une copie de Partenaire Particulier.
10:06Et quand on a voulu passer à l'image, on avait inventé la chanson, il a fallu trouver des perruques,
10:11et en mettant les perruques, on s'est transformé en Indochine, et on a fait vraiment un peu les deux.
10:15Est-ce que vous mettez dedans des champignons hallucinogènes parfois ou pas ?
10:18Non, non, non, ça fait longtemps que je n'en ai pas cueilli des champignons hallucinogènes.
10:23Parce que vous dites que vous êtes calmé sur les substances psychotropes,
10:26ça veut dire qu'il y a un moment où vous en consommiez pas mal.
10:28Ah oui, oui, oui, quand on a fait Les Trois Frères, il n'y avait pas de fumée sans feu,
10:32moi j'avais quand même testé quelques produits pour le film.
10:36C'était pour le fun à l'époque ou pour tenir le rythme effréné qu'était le vôtre dans les années 90 ?
10:40Non, non, c'est parce que j'ai découvert ça,
10:45moi j'ai toujours été attiré par les choses un peu de l'extrême,
10:48je vous l'ai dit, j'étais fasciné par la mort,
10:51mais j'étais fasciné aussi par les substances comme ça,
10:55donc j'ai goûté un peu à tout à une époque, oui.
10:57Mais sans jamais tomber dedans ?
10:59Pas longtemps, ou suffisamment peu longtemps pour pouvoir en sortir.
11:04Ça vous a fait peur au bout d'un moment ?
11:05Oui, bien sûr, bien sûr, je ne conseille absolument à personne de tester quoi que ce soit,
11:12non, non, surtout aujourd'hui, en plus il y a une multitude de drogues de synthèse épouvantables,
11:19donc non, non, j'étais très curieux de ça et je n'avais pas peur,
11:25mais effectivement ça m'a fait peur à un moment, donc voilà, j'ai arrêté.
11:28En plus vous êtes du genre pudique,
11:29il paraît que vous avez refusé de jouer dans le film Pédale 12
11:32parce que vous deviez faire un strip-tease sur du Dalida ?
11:35Je crois que c'est effectivement une des scènes qui m'avait arrêté,
11:40je trouvais ça assez intéressant et puis il fallait que je tourne, j'avais besoin,
11:44et puis parce que c'est de la pudeur, tout simplement que je manque de culot,
11:49je n'ai pas osé faire ce strip-tease qui était écrit comme ça,
11:53c'est Gamblin qui l'a fait et qui l'a superment bien fait,
11:55mais moi ça fait partie des choses parfois qui m'arrêtent dans les choix que je dois faire.
12:01Alors il y a quand même une fois où vous avez tout montré sur scène, Bernard Campant,
12:05mais c'était involontaire.
12:07Oui, oui, quand j'étais jeune, je jouais sur scène et je devais baisser mon pantalon
12:12et prendre une pause comme ça, voilà, pour X raisons,
12:17et ce jour-là en baissant mon pantalon, il y avait une ouverture dans le slip,
12:21vous savez, c'était les slips qu'on faisait comme on faisait autrefois.
12:24Le kangourou.
12:24Le slip kangourou, voilà, j'avais même oublié le nom,
12:27et le kangourou laissait apparaître sa queue, si je puis dire,
12:30et donc voilà, quand je suis allé en coulisses et que j'ai monté mon pantalon,
12:34j'ai eu honte de moi parce que je ne m'étais pas rendu compte
12:37et le public devait être figé en train de se dire,
12:39mais là franchement il pousse un peu quand même.
12:41Ça vous avait fait quoi Bernard Campant de voir votre fille dans The Voice Kids ?
12:44Moi j'avais été très impressionné, surtout pour la sélection,
12:48j'étais allé sur le plateau, enfin voilà, on était dans un petit coin avec mon beau-frère,
12:55on regardait sur un écran et j'étais, mais alors, j'espère que ça va passer,
13:00j'espère qu'elle va être prise.
13:01Tout le monde savait dès le départ qu'elle était votre fille,
13:03il n'y a pas eu d'ambiguïté au moment du casting ?
13:05Non, moi j'avais juste fait passer le message,
13:10éviter de dire, si vous en avez envie, éviter de le faire,
13:13de dire que c'est ma fille, on s'en fout, puis pour elle c'est pas sympa,
13:16enfin voilà, ah non, non, pas du tout, ils ont été très corrects, puis non, puis non, donc voilà.
13:21Donc les quatre se sont retournés, alors là c'était le papa heureux.
13:27Le papa était fier, elle a un nom de scène puisqu'elle continue la chanson,
13:30elle ne s'appelle pas Nina Campan, mais Nina Louise.
13:32Et puis elle a peut-être changé déjà, elle est très dynamique.
13:35Elle a repris le nom de son patronyme, Nina Campan, je ne sais pas.
13:41Parce qu'au début, elle ne voulait pas qu'on dise d'elle qu'elle était la fille d'eux.
13:43Alors elle a pris son deuxième prénom qui est Louise,
13:45elle s'appelait Nina Louise, et puis je pense qu'il n'y a pas longtemps,
13:47elle a dit non, mais bon, j'oublie ça, je crois que voilà, Nina Campan.
13:51Depuis, elle a continué la chanson, mais aussi la comédie,
13:53vous avez même joué ensemble dans une fiction, Comme des Reines, sur France 2.
13:57Ça devait être bizarre de jouer avec sa fille, non ?
13:59C'était...
14:01Ce n'était pas le fait de jouer vraiment avec elle,
14:04les scènes qu'on a jouées,
14:06on a l'impression que chacun était à notre place,
14:08on a joué nos personnages, et ce n'est pas ça qui m'a le plus perturbé,
14:12mais c'était vraiment de partager sur le plateau cette expérience avec elle,
14:19de voir ma fille heureuse, de tourner,
14:22ça c'est un excellent souvenir pour moi.
14:24C'est l'heure de refaire l'actu télé avec Eva Cruyffert.
14:28Bonjour Eva !
14:29Bonjour tout le monde, bonjour Bernard !
14:31Bernard Campan, j'imagine qu'Eva vous fait moins peur que l'infirmière dans la pièce ?
14:34Pour l'instant, oui.
14:35Elle est complètement cintrée cette infirmière, hein ?
14:37Euh...
14:39Effrayante.
14:39Euh... Oui, oui, elle fait peur, absolument.
14:43Eva est beaucoup plus douce, mais elle aussi va vous faire passer une sorte d'examen cognitif,
14:47pour tester vos connaissances en actu télé.
14:49L'actu télé de la semaine.
14:50Ah dis donc, bah alors allons-y.
14:52C'est un quiz, alors écoutez, ça va être une question de chance,
14:55il suffit de nous dire si vous croyez ou pas aux infos ou un tox
14:58que Jade va vous donner et va corriger votre copie.
15:01Alors, le big deal de la GAV va changer de nom,
15:04pour son retour sur la chaîne RMC Story.
15:06La chaîne ayant décidé de réduire les moyens,
15:09il s'appellera dorénavant le mini deal.
15:12Vous y croyez ou pas ?
15:14Alors non, ça je peux pas y croire, même si je suis pas au fait de beaucoup de choses.
15:17Ça aurait été pas mal, mais non, c'est complètement faux.
15:20Au contraire, la chaîne va mettre les gros moyens pour faire revivre ce jeu culte
15:24du fusée dès la fin des années 90 sur TF1.
15:26D'après Téléstar, on y retrouvera tous les ingrédients
15:29qui ont fait le succès du big deal l'autre fois.
15:31La GAV bien sûr, mais aussi ses gafettes,
15:33Bill l'extraterrestre et des cadeaux toujours aussi gros.
15:36La chaîne croit beaucoup en ce comeback,
15:38puisqu'elle aurait déjà commandé 30 numéros.
15:40Les tournages commencent dans un mois pile, le lundi 18 novembre.
15:43Le big deal, Je Télé Dieu,
15:44c'est vrai que vous en avez parodié des jeux télé, Bernard Camprand,
15:47avec vos acolytes.
15:49Comme question pour un champion qui était devenu...
15:54Bonsoir à tous, bonsoir à toutes.
15:56Bienvenue à Question pour du Pognon.
15:59Tout de suite, je vous présente notre candidat gagnant d'hier,
16:01Jean-Yves, bonsoir.
16:02Bonsoir, Julien.
16:03Alors, pour ceux qui ne vous connaissent pas, vous êtes ?
16:04Je suis statisticien, informaticien et chômeur.
16:07Bien. Notre deuxième candidat, tout nouveau, celui-ci.
16:09Bonsoir, Julien.
16:10Actuellement, je termine une thèse journalistique sur la joie de vivre
16:15ou les interrogations d'un intellectuel dépressif allemand
16:18qui vit actuellement reclus dans une cave de l'avant-lieu de Wirtzbaffen.
16:22Très bien. Vous êtes bonne chance.
16:23Bernard Camprand interloqué, mais oui, c'est bien vous.
16:26Où est-ce que vous alliez chercher tout ça ?
16:27On était trois, c'était facile.
16:30Il y avait beaucoup d'écritures, c'était long ?
16:33On mettait à peu près trois mois pour écrire une émission.
16:35Après, il y avait une préparation de un mois, un tournage,
16:41deux fois quinze jours, je crois, et puis le montage.
16:43Oui, ça nous prenait presque une demi-année.
16:46On faisait deux émissions par an.
16:47D'autres parodies d'anthologie tout à l'heure,
16:49puisqu'on va faire un blind test spécial télé des inconnus.
16:52Mais pour l'instant, autre info télé à vérifier.
16:54Alors, elle concerne encore un jeu, Bernard.
16:56Le retour du Maillon Faible a fait un carton d'audience.
17:00Mercredi soir sur M6, vous y croyez ou pas ?
17:02Je ne sais pas si ça fait un carton d'audience.
17:04J'espère, parce que j'y étais.
17:07Donc, c'est vrai, c'est même la meilleure audience
17:10pour le lancement d'un programme de divertissement sur M6 depuis quatre ans.
17:13Formidable.
17:14Et oui, cette nouvelle version animée par Vincent Deuzienne
17:16a permis à la chaîne de se hisser en deuxième place des audiences de la soirée,
17:20avec quasiment 3 millions de nostalgiques du jeu,
17:22autrefois animé par Laurence Boccolini.
17:25Ça représente 15% du public et 28% de la cible commerciale.
17:29Un vrai succès, donc.
17:30Et il faut dire aussi que Vincent Deuzienne avait parmi ses candidats,
17:33voire hors pair, vous, Bernard Campant.
17:36Vous avez fait un très beau parcours, jusqu'au moment où vous avez un petit peu buggé.
17:39Bernard, à l'école, quel type de mot invariable mémorise-t-on grâce à la phrase
17:43« Mais où est donc Cornica ? »
17:44Je m'en fous, complètement.
17:46Je n'ai pas entendu, mais ce n'est pas grave.
17:48Les conjonctions de coordination.
17:50Bernard, quel instrument annonce la pluie et le beau temps en mesurant la pression atmosphérique ?
17:54Bah ouais.
17:54Je ne peux pas banquer et puis écouter avec des sourires.
17:57Je ne peux pas tout faire.
17:58Désolé, je suis désolé.
17:59Dis-donc, vous ne serez pas un peu mauvais joueur, Bernard Campant.
18:02J'ai perdu mes moyens.
18:03Non, parce qu'on veut gagner quand même, quand on fait ce qu'on fait.
18:06Oui, vous étiez dans la gagne, là, vraiment.
18:08C'est pour une association.
18:09En gagnant, on se dit « Merde ! ».
18:10Surtout, quand on n'est pas éliminé au début, on se dit « J'ai peut-être une petite chance, là. »
18:13Et puis là, je ne comprenais plus rien.
18:15Je ne comprenais plus les questions.
18:16Quel dommage !
18:17Alors, c'était comment de jouer aux maillons faibles ?
18:20Aussi stressant qu'on se l'imagine ?
18:21Bah, c'est pas mal stressant, oui.
18:23Parce que quand on regarde un jeu à la télé, on est décontracté.
18:27On dit « Bah ouais, c'est ça la réponse, évidemment. »
18:29Mais quand il y a la pression, les caméras, les réponses ne viennent pas forcément tout de suite.
18:35Allez, dernière info télé ou dernière intox ?
18:37Une journaliste télé qui diffuse le chant des partisans dans son émission pour l'anniversaire de son émission.
18:44Vous y croyez ou pas ?
18:46Le chant des partisans ?
18:48Oui, c'est ça.
18:50Le chant des partisans dans son émission.
18:52Est-ce que ça existe ?
18:52Je ne sais pas, je dirais un intox.
18:54Non, c'est vrai.
18:56Et oui, une séquence absolument surréaliste que l'on doit à Christine Kelly
19:00qui célébrait lundi sur la chaîne CNews les 5 ans de son émission quotidienne qui s'appelle « Face à l'info ».
19:05Un programme décrié par le passé, notamment pour les interventions d'Éric Zemmour.
19:09Raison pour laquelle elle a décidé de remercier à sa manière les téléspectateurs de l'émission.
19:14Bonsoir à tous, Face à l'info à 5 ans ce soir.
19:16Vous ne changez pas.
19:18À part la robe, vous êtes toujours aussi radieuse.
19:21Merci pour votre grande fidélité, je n'oublie rien.
19:27Vous êtes des résistants.
19:29Vous qui nous regardez tous les soirs, des résistants de la liberté d'expression.
19:34C'est nous qui brisons les barreaux des prisons de nos frères.
19:41Bernard Campant, vous aviez vu cette séquence sur CNews qui a été très commentée sur les réseaux sociaux.
19:45Récemment, là.
19:46Oui, c'était cette semaine pour ce drôle de choix.
19:48On dirait presque un sketch des inconnus en fait.
19:50Oui, alors là je crois que ça va quand même assez loin.
19:53Mais bon, il faut de la place pour tout le monde malheureusement.
19:58Est-ce que ce n'est pas ça aussi qui fait que la télé des inconnus aurait du mal à revenir aujourd'hui
20:01en ce sens où la télé s'auto-parodie elle-même ?
20:03Elle s'est toujours auto-parodiée.
20:06La télé a toujours été finalement parfois même plus folle que les sketchs qu'on pouvait faire
20:11et ça continue.
20:12Mais aujourd'hui, c'est tellement difficile.
20:15C'est-à-dire que tout est décrypté, on ne peut pas faire un pas à droite ou à gauche
20:22sans être traité de ci ou de ça.
20:24Franchement, je crois qu'on aurait beaucoup de mal.
20:27Je pense qu'on aurait beaucoup, beaucoup de mal.
20:29On rappelle le motif de votre hospitalisation dans la pièce Check-up.
20:32Vous perdez du poids.
20:33Eh bien nous ici, on va vous remplumer.
20:35Voici la question de fromage ou dessert.
20:37Merci beaucoup, Eva.
20:38Au revoir, là-bas.
20:39Merci.
20:41Dans un instant, retour d'On refait la télé sur RTL.

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