• il y a 2 mois
Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.

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00:00— C'est marqué dessus, c'est le journal People. Bonjour, M. Ruiz. — Bonjour.
00:08— Nous sommes vendredi. Et le vendredi, on parle de l'élection présidentielle américaine. Pourquoi ? On n'a pas d'idée précise, parce que ça nous fait plaisir.
00:16— Parce que c'est un sujet à traiter. — Non mais il y a toujours quelque chose à faire, vous savez. Avec ces Américains-là, bien sûr. Alors ?
00:21— Pourquoi pas le vendredi ? — Parce que le vendredi, c'est Ravioli. Voilà. Les deux candidats continuent, bien sûr, vous le savez, leur tournée très médiatisée.
00:28Alors désormais, Donald Trump écourte ses meetings pour danser. Et Kamala Harris, elle, est mise à mal pendant une interview. Vous allez voir.
00:35On va aussi partir en Angleterre retrouver mon cousin, le prince William, qui marche dans les pas de ma tante, sa mère, la princesse Diana, en œuvrant pour les sans-abri.
00:42Et puis je vous parlerai du plus gros scandale qui touche actuellement les États-Unis, l'incarcération du rappeur Puff Daddy, qui cache bien des secrets
00:49et menace même des stars hollywoodiennes. C'est vraiment une grosse affaire. — Bon. Direction Londres d'abord, dans la famille Windsor, dont fait partie évidemment Anthony.
00:58Enfin, il en rêve. Je demande de futur roi. C'est William. — Absolument. Le fils aîné de Charles et de la princesse Diana. Il s'appelle William Arthur Philippe Louis, toujours plus long,
01:06prince de Galles, très populaire en Grande-Bretagne, vous le savez, tout comme sa femme Kate. C'est un couple absolument glamour, dynamique, à la communication très verrouillée et millimétrée.
01:16Il faut savoir que depuis des années, William œuvre pour beaucoup d'associations, notamment pour les gens dans le besoin, comme le faisait d'ailleurs sa mère.
01:23Il y a un an, il a créé une fondation qui vient en aide aux personnes sans-abri. La chaîne britannique ITV lui consacre un documentaire. Ça s'appelle « Weekend End Homelessness ».
01:32En français, en gros, traduction comme ça, on peut aider les sans-abri et éradiquer ce fléau. Voici ce que c'est.
01:53Et pendant ce temps-là, de l'autre côté de l'Atlantique, Donald... Mais il danse, figurez-vous, Donald Trump. — Oui, alors il danse.
02:12— Oui, enfin, il danse. C'est un peu excessif. Il essaye. On va dire... Non. — C'est assez ridicule.
02:19— Excusez-moi, je m'emporte. C'est pas Gene Kelly. Il essaye un peu. — C'est assez ridicule, d'ailleurs. Alors c'est pas la 1re fois qu'on le voit danser, Dodo.
02:28Il a même compris que ça faisait du buzz. Et lui, il ne cherche bien évidemment que ça. Et puis ça lui évite surtout de répéter toujours les mêmes choses pendant ses meetings.
02:35Alors on le disait, on est quand même très loin des chorégraphies de Broadway ou de Chantons sous la pluie, je vous rassure. Mais quand même, visuellement, c'est assez savoureux.
02:42— Alors ça se limite à quelque part. — Vous voyez, c'est pas excessif. C'est assez... — Il s'économise. Il va pas se faire un amago, je vous rassure.
03:08— Et la dame à côté, c'est quoi ? C'est elle qui donne le la ? — Elle donne le la. Elle est très jolie parce qu'il choisit généralement pas des vilaines pour être à côté de lui sur scène.
03:16C'est des gens... Je crois qu'il est en Pennsylvanie, si je dis pas de bêtises. Donc elle doit faire... — Et ça lui permet de faire des meetings un peu plus courts parce qu'il fait un petit côté chanson.
03:24Alors sa rivale, comme à la Harris, même punition, elle fait des meetings où elle fait des interviews. Et là...
03:31— Alors elle, ça allait très bien. Ça allait très bien jusqu'à ce qu'elle accepte en fait un entretien avec un journaliste de la chaîne Fox News, qui est une chaîne américaine pro-républicaine
03:40et qui donc, je vous le rappelle, est une chaîne de télé qui lui est hostile puisqu'elle est démocrate. — Oui, mais elle y va quand même.
03:44— Elle y va quand même. Justement, son but, d'ailleurs, en y allant, c'était de séduire une frange des Républicains encore un peu indécise. Et malheureusement, elle est tombée sur un journaliste
03:53qui va la mettre assez à mal. Et ça se passe pas super bien.
03:57— They say the country is on the wrong track. If it's on the wrong track, that track follows three and a half years of you being vice-president and President Biden being president.
04:08That is what they're saying, 79% of them. Why are they saying that? If you're turning the page, you've been in office for three and a half years.
04:16— And Donald Trump has been running for office since... — But you've been the person holding the office, madame vice-president.
04:22— You and I both know what I'm talking about. You and I both know what I'm talking about. — I actually don't. What are you talking about?
04:27— What I'm talking about is that, over the last decade, it is clear to me, and certainly the Republicans who are on stage with me,
04:35unfit to serve, that he is unstable, that he is dangerous, and that people are exhausted with someone who professes to be a leader
04:45who spends full time demeaning and engaging in personal grievances, and it being about him instead of the American people. People are tired of that.
04:57— Alors, vous avez vu, elle répond complètement à côté. Ça se passe comme ça. — Non, mais elle répond surtout pas à la question, parce que la question, c'est vrai qu'elle était là depuis trois ans.
05:04— Oui, parce qu'elle est vice-présidente, oui, bien évidemment. — Oui, mais elle n'est que vice-présidente. Elle n'a pas un énorme pouvoir non plus.
05:09— Non, mais quand même. Elle fait quand même partie du gouvernement de Biden, et c'est ça qui est très critiqué. Le problème... — Elle aurait dû se préparer à la question.
05:13— Elle aurait dû se préparer. Bien sûr qu'elle le sait. Sauf que le problème, c'est qu'aujourd'hui, les journalistes américains estiment en fait qu'elle s'est vraiment tirée une balle dans le pied.
05:20Alors déjà qu'elle n'est pas en tête des sondages américains, là, c'est un peu plus compliqué. — Oui, mais moi, je crois que c'était pire. Bon, alors...
05:24— Non, non. Il y a une heure d'interview. Là, je vous ai mis ce passage-là où elle répond complètement à côté. — Non, mais je vois qu'elle est mal préparée à l'interview.
05:28— Elle n'est pas à l'aise avec la question. Mais enfin, franchement, aller là-bas sans savoir qu'on va poser cette question-là, c'est l'évidence.
05:34— On est d'accord. En tout cas, résultat le 5 novembre, qu'on vous donnera bien évidemment. Vous, vous pensez qu'elle peut passer ou pas encore, selon vous ?
05:41— Ah oui, si, on sait faire. — Les sondages, ils se trompent souvent aux États-Unis. — Pour l'instant, on est à un mois et demi. Ça peut bouger.
05:46— Le problème, c'est... Voilà, il peut arriver n'importe quoi à n'importe quel moment. On a eu des surprises même en France. — Mais c'est pas vrai.
05:53— Allez, on va rester aux États-Unis. Depuis plusieurs semaines, l'industrie musicale tremble avec l'arrestation d'un rappeur très connu là-bas. Et pourquoi ?
06:01— Alors là-bas et chez nous aussi, pour vraiment les amateurs de hip-hop, surtout des années 90, en fait, aux États-Unis, bien évidemment, ça fait grand bruit.
06:07Mais en France, les médias sont très silencieux sur cette affaire qui concerne le chanteur Peuf Daddy. C'est un rappeur de 45 ans connu, je le disais, depuis les années 90
06:16qui est très très influent à Hollywood et dans le monde de la musique. Il est actuellement en prison pour proxénétisme, agressions sexuelles, raquettes.
06:23J'en passe vraiment un des meilleurs. Ça fait 15 ans que le FBI enquête sur lui. Voici de quoi il s'agit, parce qu'en fait, derrière tout ça,
06:29lui, c'est vraiment que la partie visible de l'iceberg. Regardez.
06:33— Le rappeur Peuf Daddy, figure incontournable du hip-hop, est soupçonné d'avoir mis son empire musical au service d'un système violent de trafic sexuel pendant des années.
06:43— C'était l'un des plus grands rappeurs du monde, devenu l'un des plus grands producteurs de l'industrie musicale, et surtout l'organisateur de soirées fastueuses,
06:54courue du tout Hollywood. P. Diddy. Sauf que ses fêtes abritaient de nombreuses activités illégales. À 54 ans, la star de son vrai nom, Sean Combs, a été arrêtée en plein New York.
07:07Il est accusé d'extorsion, de trafic sexuel et de transport à des fins de prostitution. Souvent le même récit. Un cocktail de drogue, de violence, de sexe non consenti,
07:17parfois d'armes aussi. Des faits qui se seraient produits durant toute sa carrière, depuis le début des années 1990. Plusieurs complices également visés, des gardes du corps,
07:27des amis, des employés de sa maison de disques ou même l'un de ses fils. — Alors le plus intéressant là-dedans, je vous explique, c'est qu'il a flû, il a fait une demande de libération au juge en disant
07:36« Voilà, moi, si vous acceptez, je donne une caution de 50 millions de dollars et vous me libérez ». Le juge lui a dit « Bah pas du tout, mon coco, tu vas bien rester en prison ».
07:43Sauf qu'en fait, il a passé un deal avec la justice américaine pour faire tomber tous les noms qui étaient à ses soirées. — En disant « Je dénonce tous mes complices ». — Complètement.
07:52— Moyennant quoi, j'aurais peut-être une peine allégée. — Peut-être, exactement. Là, ils l'ont mis en cellule isolée. Il arrête de s'alimenter parce qu'il a peur qu'on l'empoisonne,
07:59parce que ça mêle tellement de gens importants du show business américain. — Oui, parce qu'il y a déjà eu un homme condamné pour à peu près les mêmes choses qui a été empoisonné en prison.
08:09— Il s'est dit « Ça y est, je vais y avoir droit ». — Ouais, exactement. Donc on n'a pas fini en tentant de parler de cette histoire. Et toutes les stars américaines que l'on connaît très bien, d'ailleurs,
08:15il y a plein de photos d'elles qui ressortent de ces soirées passées chez Peuves d'Afrique. — Oui, mais c'était pas des soirées toujours trapuleuses. Parfois, c'était des soirées mondaines.
08:23— Oui, mais quand même souvent. Voilà. — Bon, allez, on passe à autre chose. Merci beaucoup. — Avec grand plaisir. — Allez, au revoir, jeune homme.

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