L'ex-policier et porte-parole de l'association UNPI, Jean-Pierre Colombies, sur l'affaire Lina : «Il faut apporter des réponses à la famille, c'est fondamental»
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00:00Bien entendu. C'est le principal suspect. Au-delà d'une présomption morale, il y a quand même beaucoup d'éléments.
00:06On retrouve quand même la trace ADN de la petite Nina dans sa voiture, des objets...
00:10Mais on ne peut pas dire... On ne peut pas prendre une autre expression aujourd'hui.
00:12On ne peut pas le qualifier de coupable aujourd'hui judiciairement.
00:14Il est mort. Il est mort. Donc ça va être compliqué d'avoir des aveux. On est bien d'accord.
00:17Cela dit, l'enquête va se poursuivre parce que de toute façon, il faut apporter des réponses à la famille.
00:21Ça, c'est fondamental. Donc il faut essayer de savoir ce qui s'est passé, comment elle est décédée.
00:26Si l'examen du corps le permet, il ne faut pas être naïf. Il est très probablement très dégradé.
00:31On va pour autant essayer de savoir si elle est morte là ou si on a jeté son corps une fois qu'elle est décédée.
00:37Pour ça, il y a toute une série d'examens, notamment la recherche de diatomées dans la moelle osseuse,
00:42essayer de voir s'il reste des ongles et si sous ses ongles, il y a de l'ADN, l'examen des cheveux éventuellement.
00:47Enfin, il y a toute une batterie d'examens pour voir si, par exemple, il y a des fractures ou des lésions osseuses
00:53qui pourraient expliquer comment elle est décédée.
00:55Il faut aussi savoir si quelqu'un était dans son entourage. Avait-il ou non un complice, c'est peu probable.
01:02Mais en tout cas, est-ce que quelqu'un savait ce qui peut permettre d'avoir encore une extension de la procédure ?
01:07En tout cas, qu'elle ne s'arrête pas, qu'elle ne se sommeille pas.
01:09Et je fais confiance aux enquêteurs. Il n'y a pas de soucis, ils iront jusqu'au bout.