Cyril Hanouna - Dérapage budgétaire : «Emmanuel Macron a cramé la caisse»

  • il y a 3 heures

Ce mardi Michel Barnier a dit espérer qu'une commission d'enquête sur le dérapage budgétaire de la France, sera ouverte pour dire "la vérité". Un avis partagé par Roland, auditeur de "On marche sur la tête", qui est persuadé qu'"Emmanuel Macron a cramé la caisse" avec l'ancien ministre de l'Économie Bruno le Maire.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Bonjour Roland. Bonjour Cyril, bonjour à tous. Merci d'être avec nous Roland, merci d'être là.
00:05Roland, alors vous êtes pour cette commission d'enquête vous ?
00:08Absolument, absolument, absolument.
00:10Je pense que là,
00:12moi je pense qu'on va apprendre des choses dont on ne va pas se relever. Je pense qu'Emmanuel Macron depuis 2017 il a cramé la caisse.
00:20C'est obligé. On a eu le Covid Cyril, on a eu le quoi qu'il en coûte, on a eu l'échec énergie, on a eu l'échec de
00:25200 euros pour l'essence, pour je ne sais quoi, et au final qu'est ce qu'on remarque c'est que les français, pardon du terme, sont toujours dans la
00:30merde. Donc on a cramé la caisse, mais au final les français ils s'en sortent toujours pas. Moi ce que je pense honnêtement,
00:38moi ce que je pense c'est que
00:40il faut vraiment qu'on
00:42fasse un état des lieux. Cette commission d'enquête doit permettre de faire un état des lieux. Et Bruno Le Maire, vous l'avez dit tout à
00:47l'heure, Bruno Le Maire dit bah oui vous allez voir ce que vous allez voir, mais c'est trop facile. Il a dit ça maintenant qu'il
00:51est plus ministre de l'économie.
00:53Il fallait le dire quand il était en exercice. Je suis complètement d'accord. Il aurait dû dire écoutez, moi là je me désolidarise.
00:58Je tire la sonnette d'alarme, exactement, je me barre, je me barre.
01:01Comme disait l'autre, un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne.
01:04Oui bah oui, mais il aurait dû, exactement, mais il aurait dû démissionner et dire les mecs, moi je ne pilote pas comme ça, je ne pilote pas comme ça, je suis désolé.
01:10Parce que c'est trop facile. Alors maintenant c'est qui qui va jouer le mauvais rôle, c'est Michel Barnier. Bah forcément Michel Barnier, il arrive à Matignon,
01:16je pense qu'il va regarder, il regarde les comptes parce qu'il doit se dire, oula mais c'est une dinguerie ce qui s'est passé, là on sait quoi.
01:21Moi je pense aussi qu'il a dû dire c'est une dinguerie cette affaire.
01:24C'est typiquement Barnier de parler comme ça, on le voit bien dire c'est une dinguerie, qu'est-ce que c'est que ce bordel.
01:28C'est sûr, il va dire, mais qu'est-ce que c'est que ce bug.
01:32Non mais il a dû bugger, il a dû bugger Michel.
01:34Ah mais complètement, il a dû complètement bugger. Et du coup, il prend des décisions, oui moi je ne suis pas tout à fait d'accord.
01:43Moi je pense, Roland, que quand Barnier a vu le budget, il a fait mais qu'est-ce que c'est que ce zbeul.
01:47Non mais Michel Barnier quand il a vu le budget, il a dû se dire, mais c'est quoi ce dawa Cyril.
01:56Mais qu'est-ce que c'est que ce dawa, qui m'a fait tuer un zbeul pareil.
02:01Ah non mais franchement, il a dû se dire, non mais oh.
02:05Non mais c'est sûr, en plus c'est ça, en vérité dans d'autres termes, il a dû appeler un gars et lui dire, écoute-moi j'ai vu le truc là, il y a un problème quand même, il y a un énorme problème.
02:15Non mais c'est sûr, Roland, ce que vous nous dites nous fait marrer, mais ça nous fait quand même flipper, parce qu'on rigole, mais il ne nous reste plus que ça.
02:23On en rigole, mais après il y a plusieurs choses que j'aimerais dire Cyril.
02:26Alors Roland, restez avec nous, parce qu'on est bien avec vous, on reste avec vous, vous revenez dans une minute, juste le temps que je passe voir Michel Barnier dans son bureau, je vais voir un petit peu le zbeul qu'il y a dans son bureau.
02:36Ok, à tout de suite, à tout de suite Roland, vous nous appelez, 01 80 20 39 21.
02:46Merci d'être avec nous, c'est incroyable cette histoire du budget, cette histoire de Bruno Le Maire qui au moins met ça, la vérité apparaîtra plus tard, Bruno Le Maire c'est devenu en érique, c'est le loup-garou, je suis le loup-garou lui, c'est les traîtres sur M6, c'est un poudre, Bruno Le Maire de toute façon, Bruno Le Maire, alors je vous le dis, j'ai rien contre lui, il n'a jamais voulu faire une de nos émissions, il paraît qu'on n'était pas assez bien pour lui.
03:10Je voulais que je vous dise, je préfère être pas assez chic et bien gérer mon budget plutôt qu'être chic et faire les trous qu'il a fait dans la caisse, Bruno Le Maire, parce que Bruno Le Maire venait me donner des questions d'économie à moi ou à vous, merci.
03:23Il a fait les 7 ans, il était là depuis 2017.
03:25Mais moi je me pose souvent la question, est-ce qu'on aurait fait moins bien que lui ? N'importe quel français aurait fait moins bien que lui ? Je pense que c'est compliqué.
03:33C'est compliqué.
03:35C'est le résultat d'une politique, il y a eu des arbitrages politiques, c'est-à-dire qu'on a perdu des recettes fiscales, on fait 80 milliards sur le bouclier énergétique mais on donne 30 milliards aux opérateurs privés dont nous a parlé hier Proglio.
03:49Henri Proglio.
03:51Henri Proglio, monsieur Proglio.
03:53Monsieur Proglio.
03:55C'est le résultat de décisions politiques.
03:57On n'est pas à la fête de l'humain ici.
03:59On reste avec les grands patrons ici.
04:01On reste avec les grands patrons.
04:03Il a servi lui un merguez de frites.
04:05Vous savez, après son pot de départ EDF où il est allé, Proglio, monsieur, il en parle dans le premier chapitre de son livre, place du colonel Fabien.
04:13Il quitte l'EDF, il y a un pot, son équipe lui fait une surprise, il monte dans une voiture, il ne sait pas où il va, il va dans l'est parisien et il est reçu, place du colonel Fabien.
04:25Au siège du parti communiste.
04:27Je ne savais pas ce que c'était moi. Place du colonel Fabien.
04:29Je croyais qu'il y avait une boulangerie moi.
04:31Il est con celui-ci.
04:33C'est vrai que la vérité finira par apparaître, on se croirait dans Les Hommes du Président avec Gorge Profond dans un parking.
04:39Je le dis aujourd'hui à 17h12 sur En Rempain, la vérité finira par apparaître sur Fabien Lecavre également.
04:45Roland, vous êtes encore avec nous sur En Rempain, j'espère, parce qu'on parlait de Michel Barnier qui a découvert le dawah du budget.
04:53Vous voulez rajouter quelque chose, Roland ?
04:55Oui Cyril, j'aimerais rajouter 2-3 choses.
04:57Cyril, est-ce qu'on ne se poserait pas la question, est-ce qu'Emmanuel Macron, avec ce dérapage budgétaire, le fait qu'il ait cramé la caisse comme j'ai dit, n'a pas en quelque sorte acheté une certaine paix sociale en France ?
05:07On a regardé ce qu'il s'est passé pendant les gilets jaunes, ça a commencé à bien s'exciter, Emmanuel Macron a fait 2-3 propositions, il y a eu le Covid, il y a eu le quoi qu'il en coûte.
05:17Moi je pense honnêtement qu'il a acheté la paix sociale avec le budget de l'Etat et c'est gravissime.
05:21C'est gravissime.
05:23On peut se poser la question Roland, mais moi je ne pense même pas, parce qu'il n'a même pas acheté la paix sociale avec ce qu'il a fait.
05:29Moi je veux dire, si je voulais acheter une paix sociale, déjà j'aurais fait les gilets jaunes, il aurait fait un petit peu plus quand même pour les gilets jaunes.
05:37Je les aurais pu céder moi aussi.
05:39J'aurais aidé tout de suite les agriculteurs, les retraités, les agriculteurs et le personnel hospitalier.
05:45En fait ce qu'il nous manque c'est faire un effort colossal sur un sujet, quitte à ne pas faire les autres, et dire on règle l'hôpital public.
05:51Ou alors on règle la sécurité, ou on règle le pouvoir d'achat.
05:54Faire un effort pour montrer que la politique publique peut s'élimer les moyens dans la durée, apporter des solutions.
06:00Parce que les gens se disent, en fait on n'obtient plus aucun résultat.
06:03Ils se foutent de notre gueule non ?
06:05Ils se foutent de notre gueule avec un aplomb incroyable.
06:07Très peu de plaisanterie, ça serait bien de faire ça, dire on prend cette question à bras le corps et on la règle.

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