De passage dans la matinale de Dimitri Pavlenko pour annoncer le programme de son émission, Pascal Praud s'étonne de la composition très macroniste du nouveau gouvernement alors que le camps Macron a perdu les trois dernières élections.
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00:00Il y a des sentiments ambivalents ce matin. Le premier, c'est qu'il y a beaucoup de Français qui doivent se dire
00:05« Ouf ! On a échappé à la France Insoumise, au délire, au wokisme, aux impôts, à la folie, etc. »
00:14Ça, c'est le premier sentiment.
00:16Deuxième sentiment, c'est qu'il y a 19 millions de Français qui ont voté pour la France Insoumise et pour Rassemblement National,
00:23qui ne sont pas représentés dans ce gouvernement, qui sont juste les cocus du 7 juillet.
00:27Deuxième sentiment, évidemment, ça nous mène directement à Emmanuel Macron. C'est un génie.
00:32Il a perdu les Européennes, il a perdu le premier tour des législatives, il a perdu le deuxième tour des législatives,
00:37et il y a une majorité macroniste.
00:39Et il promettait la clarification, rappelez-vous.
00:41Donc lui, c'est un génie. Houdini et Copperfield d'un côté, c'est rien.
00:46Donc voilà, c'était ces trois sentiments. Alors quel est le plus fort ?
00:49Je pense que le plus fort, paradoxalement, c'est le premier.
00:52C'est de dire « Ouf ! On a échappé à la France Insoumise, bonan, malan. »
00:56Ce gouvernement ne va pas faire de miracle, c'est entendu, mais il ne va pas faire trop de bêtises.
01:02Il a entendu, sans doute, qu'il faut monter le pouvoir d'achat,
01:08qu'il faut évidemment envoyer des signaux sur l'immigration et sur la sécurité.
01:12Donc je pense que les Français peuvent être dans cet état-là.
01:21Bon, écoutez, qu'en pensez-vous de cette nouvelle équipe gouvernementale ?
01:24On vous redonnera le casting, parce que tout n'est peut-être pas encore bien intégré,
01:27il y a beaucoup de noms qui sortent.
01:29« Tout change pour que rien ne change », eh bien on en parlera tous ensemble.
01:32Il y a des formules, « Tout change pour que rien ne change »,
01:34c'est comme Peggy, « Ne pas nommer les choses, ajoute aux malheurs du monde »,
01:40ça c'est des phrases, oui, ça c'est Camus.
01:42Camus, c'est « Il faut dire ce qu'on voit et surtout voir ce qu'on voit. »
01:46« Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. »
01:47Celle-là, on l'utilise moins.
01:49Mais il y a 4-5 phrases que les journalistes aiment répéter.