Merci à toutes et à tous d'être là, et pour commencer cette chronique, j’ai une question pour vous, chers amis autour de la table. Une question en lien direct avec le film dont on va parler, oui oui, il y a du travail derrière cette chronique, non je ne suis pas qu'un physique… Alors : y’a plus de saison ou c’est moi qui suis folle ?
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/emma-bojan-n-a-pas-compris/la-drole-d-humeur-emma-bojan-du-lundi-14-octobre-2024-3993600
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AmusantTranscription
00:00Et tout de suite, dans la bande originale, je cède la parole à Emma Beaujean !
00:03Ouiiii !
00:06Bonjour Emma !
00:07Bonjour tout le monde ! Alors pour commencer cette chronique, j'ai une question à vous
00:10poser, vous tous et toutes qui êtes autour de la table, une question en lien direct avec
00:13le film.
00:14Et oui, il y a du travail derrière cette chronique ! Et non, je ne suis pas qu'un physique.
00:17Ce rire est un peu humiliant ! Ma question est la suivante, il n'y a plus de saison
00:23ou quoi ? Non mais parce qu'on ne sait plus, là c'est quoi ? C'est octobre, c'est novembre ?
00:28Voilà ! J'ai conscience que par les météos comme ça, on dirait que je n'avais pas d'idée
00:32de sujet, à deux doigts de dire « Excusez-moi Monsieur Morin, mais en fait ce matin, c'est
00:36Biscotte, mon chien, il a mangé ma chronique ! ». Alors la réalité, c'est que ce mercredi
00:41dernier, 9 octobre 2024, c'était la journée la plus pluvieuse jamais enregistrée à Paris,
00:46en tout cas depuis un siècle.
00:47Voilà, une information purement factuelle, on m'a dit que j'en avais le droit à deux
00:50par chronique et que ça rajouterait un peu de crédibilité à mes propos.
00:53Mais cette journée, elle a surtout été marquante pour moi, pour une toute autre raison, parce
00:56que ce jour-là, chers collègues, chers invités, chers auditeurs, j'ai revu mon ex.
01:01Alors attends, Lisa, je vois que tu me fais des gros yeux, je te rassure, c'est pas celui
01:07auquel tu penses, parce que lui, il est toujours derrière les barreaux, au Botswana, et c'est
01:12pas prêt de changer puisque c'est moi qui ai ton passeport, Thomas ! Voilà, ça t'apprendra
01:15à regarder avec insistance le test de l'air pendant qu'elle indique les sorties de secours.
01:18Non, là je vous parle de THE ex, Gabrielle, celui avec qui j'ai eu ma plus belle histoire
01:23d'amour.
01:24On a rie, on a pleuré, mais c'est comme ça, c'est fini.
01:27Et ce 9 octobre, c'est la première fois qu'on se revoyait, tous les deux.
01:30Fallait bien que ça arrive, quand tu te sépares de quelqu'un, il y a toujours un moment où
01:33t'es obligé de leur voir.
01:34Surtout quand t'es convoqué en cour d'assise.
01:36« Efficace, c'est air-tag sur ton scooter, Thomas ! » Bref, c'est pas le sujet, je
01:41vais pas non plus vous raconter toutes mes histoires d'avant.
01:43Et puis, non mais attends, surtout si c'était un crime de se venger en partant au milieu
01:48de la nuit avec les bijoux de la mère de Thomas après l'avoir amputé d'un bras,
01:51franchement, passez-moi les menottes ! C'est ce qu'ils ont fait, c'est ce qu'ils ont fait.
01:54Je plaisante, ils m'ont juste mis un bracelet à la cheville.
01:56Et ça, c'est pas un souvenir du Brésil ! Allez, en tout cas, revoir Gabriel, c'était
02:01très particulier, notamment parce que ce fameux jour, c'est celui où il n'a plus
02:04d'étourant.
02:05Et moi, je suis très sensible à la météo.
02:07C'est ce que je vous disais au début de l'émission, mes émotions, elles se calquent
02:10sur le temps qu'il fait.
02:11Pour vous donner un exemple, cet été, pendant la journée la plus chaude de l'année, ça
02:14m'a inspiré une chanson.
02:15« Le soleil sur ma peau ». Voilà.
02:18Merci, mais j'ai pas eu le temps d'écrire le refrain, merci beaucoup Barbara ! En fait,
02:25parce que j'ai fait une installation ce jour-là, j'avais mis le piano dans le jardin.
02:27Bref, qu'on se déglingue ! Ce que je voulais dire, c'est que quand il pleut, et en plus
02:31que je revois mon ex, moi j'ai l'impression d'être dans un film d'auteur.
02:33Vraiment, je vous dis, dans ma tête, ça s'est passé comme ça.
02:36Ça me fait plaisir de te revoir Gabriel.
02:41C'est marrant, après toutes ces années qu'on se retrouve dans ce café, non ? Oui, c'est
02:45moi qui ai choisi le café, mais c'est quand même marrant, non ? On va prendre de Spritz.
02:51En tout cas, je trouve que c'est bien qu'on puisse se parler comme ça, comme des adultes.
02:57Vous voyez, on est tous les deux passés à autre chose, et ça sert à rien de ressasser
03:00le passé.
03:01Je t'aime encore Gabriel.
03:02On n'a rien à gagner à vouloir revivre des moments qui sont derrière nous.
03:06Reviens à la maison.
03:07Putain Gabriel, je vais faire une connerie.
03:08Et il faut apprendre à tourner la page, parce que quand je fais l'amour avec mon nouveau
03:11mec, je ferme les yeux, je vois ton visage Gabriel.
03:14Les moments comme ça, on ne les oubliera jamais.
03:16Ouais, les deux Spritz, c'est ici.
03:17Mais qu'est-ce que j'y peux, c'est comme ça, la saison des pluies, c'est la saison
03:20des doutes.
03:21On repense au soleil comme à ses belles histoires passées.
03:23Une étude scientifique d'ailleurs a prouvé que la pluie prolongée contribue réellement
03:26à la dépression.
03:27Saisonnière ou pas, ça c'est à vous de voir.
03:28Deuxième info, purement factuelle, j'ai atteint mon quota, je dois rendre l'antenne.
03:31Merci beaucoup de m'avoir écoutée.