Dans son zapping, Dimitri Vernet revient sur les événements politiques de la semaine.
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00:007h, 9h, Europe 1 Matin.
00:03Voici le capitaine politique européen, bonjour Dimitri Bernay.
00:05Bonjour à tous.
00:06Rappelez-vous, hier, nous nous sommes quittés sur cette résolution de la maire de Paris,
00:12Anne Hidalgo.
00:13Montrer la noblesse du politique, de réhabiliter le politique.
00:19Alors, a-t-elle tenu son engagement ? Pour le savoir, on file au Conseil de Paris.
00:24La communication traditionnelle relative à la rentrée 2023 des enfants, des familles
00:31et des étudiants.
00:3224, oui, ah oui, oui, je lis bêtement mon papier, voilà, j'aime bien lire bêtement
00:40un papier.
00:41Ça commence bien, Anne Hidalgo qui a fait, je crois, la meilleure publicité possible
00:47pour l'école privée.
00:50Je suis convaincue que l'école publique est notre bien commun le plus précieux.
00:54Comme beaucoup d'entre vous, j'en suis un pur produit.
00:57J'en suis un pur produit, pauvre école publique.
01:02Le procès de Muriel Pellicot est là pour...
01:06Ah Muriel ?
01:07Ah non !
01:08Le procès de ses agresseurs est là pour en témoigner.
01:13Terrible lapsus ! Bon, pour la réhabilitation politique, on repassera à Anne.
01:17Oui, il y a le sujet du meurtre de Philippine, mais il y a, dans le débat public, une tentative
01:26de confusion.
01:28J'en veux pour preuve une campagne de communication et d'affichage qui m'a, mais vraiment, glacée
01:34sur les murs de notre capitale, d'un racisme avéré qu'on ne peut pas accepter.
01:42D'un côté le sujet du meurtre de Philippine, de l'autre des affiches rappelant l'OQTF
01:47et du meurtrier qui glace le choix des mots d'Anne Hidalgo.
01:50Réhabiliter le politique.
01:52Je lis bêtement mon papier.
01:57Au fil à l'Assemblée maintenant, puisqu'hier était auditionné l'ancien Premier ministre
02:04Jean Castex.
02:05Merci beaucoup madame la présidente, monsieur le rapporteur, mesdames et messieurs les députés.
02:11Audition concernant sa réélection à la tête de la RATP, un poste qui lui va à la
02:16perfection.
02:17Car comme le métro, Jean n'est jamais à l'heure.
02:19Je vous ai laissé déborder parce que les sujets sont…
02:23Je suis pressé de débuter quand on m'avait dit 20 minutes, alors j'ai essayé de m'adapter
02:26mais je vois que je ne suis pas parvenu.
02:2810 minutes.
02:29Et merci en tout cas pour l'enthousiasme.
02:31Sacré Jean Castex.
02:33Bon, l'occasion de réentendre, bon, son tic de langage, bon.
02:39Nos concitoyens ne croient que ce qu'ils voient.
02:42Bon, qu'il n'y a pas de normes opposables.
02:45Bon, voilà, bon.
02:47Alors, je reviens là-dessus parce que bon.
02:49Et ça nous aidera drôlement.
02:51Bon, bon, bon, bon.
02:55On reste dans l'hémicycle puisqu'une personnalité politique inattendue y a été aperçue hier.
03:03Ce que nous vous proposons, c'est de redonner à l'État les moyens d'agir et à la puissance
03:08publique les moyens de fonctionner.
03:10Lucie Castex.
03:11Ben dis donc, je ne savais pas que France Travail proposait des stages d'observation à l'Assemblée.
03:15C'est bon à savoir.
03:16La démocratie ne signifie rien aux yeux du président.
03:20Lucie Castex au Palais Bourbon pour présenter des contre-propositions du NFP sur le budget.
03:25Le budget est preuve du feu pour Michel Barnier qui débute aujourd'hui.
03:30L'ancien ministre de l'économie Michel Sapin était sur BFMTV.
03:34Personne ne peut s'en sortir sans augmenter les recettes.
03:37Donc tous ceux qui disent qu'on peut y arriver sans augmentation d'impôts, c'est du pipeau.
03:43Autant vous dire que ça sent le sapin cette histoire.
03:46Et des joueurs de pipeau, on en connaît beaucoup.
03:49N'est-ce pas Gabriel Attal ?
03:50La crainte que nous avons déjà exprimée, c'est que le budget qui semble se dessiner
03:54n'intègre pas assez de réformes et trop d'impôts avec le risque de déstabiliser
03:59nos industries et la classe moyenne qui travaille.
04:02C'est pas comme si Gabriel Attal avait été au pouvoir pendant des années.
04:06C'est pas comme si c'était Gabriel Attal qui avait préparé le budget.
04:10Non, pas du tout.
04:11L'hôpital, la charité, tout ça, tout ça.