Dans son zapping, Dimitri Vernet revient sur les événements politiques de la semaine.
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00:007h, 9h, Europe 1 Matin.
00:04Là vous allez avoir du temps pour écouter Dimitri Vernet, son zapping politique européen, bonjour Dimitri !
00:08Bonjour à tous ! En politique, il y a des choses qui ne changent pas.
00:13François Hollande, bonjour !
00:15Bonjour, salut, c'est encore moi !
00:19François Hollande était l'invité de France Inter hier.
00:23Il n'était pas, à mon avis, imaginable que le groupe socialiste, j'en fais partie maintenant,
00:28participe à une censure de Bernard Cazeneuve.
00:31Évoquant la non-nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon,
00:34l'ancien président lui a enfin apporté son soutien, avec donc une semaine de retard.
00:40Est-ce que j'avais besoin de dire que Bernard Cazeneuve, mon ami, avait mon soutien ? C'était évident.
00:47La gauche continue de pleurer. En politique, il y a des choses qui ne changent pas.
00:52La maire de Paris, Anne Hidalgo, était de son côté sur RTL afin de défendre son idée, la sienne,
00:59celle de maintenir les anneaux olympiques sur la Tour Eiffel.
01:02Ce sont des symboles ces anneaux. Ces symboles doivent rester.
01:06On peut peut-être accomplir la performance de ne pas retomber dans des polémiques débiles.
01:14Arrêtez les polémiques débiles, pacifiez le débat !
01:19Dixit, Anne Hidalgo annonçant, une minute plus tard, une nouvelle mesure pour le périphérique parisien,
01:25annonce faite sans concertation.
01:27Oui, pour les 50 km heure, ça relève de ma décision, ça sera au 1er octobre.
01:33Vous savez, on y travaille depuis 2018, donc c'est pas un sujet nouveau.
01:36La démocratie, selon Anne Hidalgo. En politique, il y a des choses qui ne changent pas.
01:40Ce genre de conneries, je les commente même pas.
01:44Enfin, hier, à l'Assemblée, c'était le grand retour des auditions,
01:48avec devant les parlementaires, le ministre de l'économie, Bruno Le Maire.
01:53Mesdames et messieurs les députés, je ne vous cache pas mon émotion,
01:58puisque ce sera la dernière commission des finances à laquelle je participerai.
02:04Bruno Le Maire, accompagné par Thomas Cazenave, ce dernier qui a fait, je crois,
02:08Thomas Cazenave, ce dernier qui a fait, je crois, le pire lapsus possible
02:12quand on est ministre chargé des comptes publics. Écoutez.
02:15Nous avons fixé un objectif de 5,1% de déficit.
02:19Nous avons toujours dit, de manière constante, je crois,
02:22que pour tenir cet objectif, il faudrait faire des efforts partagés et continus.
02:28Bon, vous vous en doutez, au vu du bilan présenté par nos deux Mozart de la finance,
02:34cette audition n'a pas été une partie de plaisir pour les deux ministres.
02:39Monsieur Le Maire, vous aviez dit, il y a deux ans, aux Français,
02:43que vous alliez tenir le budget à l'euro près.
02:46Donc deux ans après, on n'est pas à un euro près, on est à 30 milliards d'euros près.
02:50Alors vous êtes content de vous et vous continuez.
02:52Les députés étaient bien en forme, notamment celui que vous entendez, Jean-Philippe Tanguy.
02:57J'avais l'impression de voir, au pays de l'or noir, Tintin, Dupont et Dupont,
03:02perdus dans le désert, qui passent leur temps à faire le tour sur eux-mêmes.
03:05Et non seulement ils pensent être sur la bonne route, mais ils font la leçon en pensant l'être.
03:08Et à un moment, ils pensent être arrivés à destination, et non, ils n'ont à manger que du sable.
03:12Et donc au bout de ces temps, Monsieur Le Maire, vous n'avez à proposer aux Français que du sable.
03:16Jean-Philippe Tanguy, bien en forme. On ne peut pas en dire autant, cependant,
03:20de l'insoumis Sébastien Ducopu. Pardon, Sébastien De-Lo-Gu.
03:28Dès les premiers jours de votre long passage à Bercy, le fameux « en même temps »
03:32a montré qu'il n'était ni l'un ni l'autre, c'est-à-dire ni recette pour laisser se gaver les profiteurs de crise.
03:43De-Lo-Gu, complètement à la ramasse en lecture. Et ce n'est pas tout.
03:49Vous fustigez la fraude à la CAF qui pèse 1,3 milliard d'euros pour stigmatiser les Français d'origine du Maghreb,
03:56alors qu'on sait que vous n'avez rien fait pour la fraude fiscale qui pèse près de 100 milliards d'euros, soit près de 600 fois plus.
04:05Eh bien non, Sébastien, 100 milliards, ce n'est pas 600 fois plus qu'un milliard.
04:10Mais tout est normal, c'est signé LFI. Je vous l'ai dit, en politique, il y a des choses qui ne changent pas.
04:15Salut, c'est encore moi. Salut, la lecture.
04:23Lecture, mathématiques, ça fait beaucoup.
04:26C'est compliqué quand même. À l'instant, ça peut marcher.
04:29C'est vrai.
04:30Merci beaucoup, Dimitri Vernet.
04:32A demain.
04:33Votre zapping politique, on vous retrouve demain.