Aucune aide pendant les 5 premières années en France : la mesure choc de Nicolas Dupont-Aignan
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00:00Est-ce que vous êtes d'accord avec ce qu'a dit Nicolas Dupont-Aignan ?
00:02Selon lui, il faut accorder plus d'aides sociales, il ne faut plus accorder d'aides sociales pendant 5 ans aux gens qui viennent en France.
00:08Oui, Jean-Michel, vous êtes d'accord ?
00:10– Oui, on est en déficit, de toute façon, les économies, il faut en trouver.
00:14Et là, ça permettra de faire le tri entre ceux qui viennent pour les bonnes raisons,
00:17c'est-à-dire pour s'intégrer, et ceux qui viennent uniquement pour bénéficier des aides
00:20dont la France jouit de façon très large depuis des années et des années.
00:25Donc oui, moi, ça ne me choque pas.
00:26– Ça ne vous choque pas, c'est que vous êtes pour ?
00:28– Ben non.
00:28– Vous êtes pour ?
00:29– Ben oui, complètement.
00:31– Vous êtes pour, complètement ?
00:32– Ben oui.
00:32– Fabrice, on laisse faire un petit tour, après vous ferez…
00:34– J'avais dit, moi.
00:35– Une synthèse, hein.
00:38Vous êtes contre ?
00:39– Oui, parce qu'en fait, c'est une sortie médiatique qui ne sert à rien de M. Dupont-Aignan,
00:43puisque c'est déjà le cas, en fait.
00:45Globalement, c'est déjà le cas.
00:46Les prestations sociales versées aux étrangers, il y a les minima sociaux, la protection santé,
00:51l'hébergement et le logement, le transport et les prestations familiales.
00:54Et globalement, toujours, il faut au moins, soit vous êtes, je ne sais pas, sans papier,
00:58demandeur d'asile, étranger en situation régulière,
00:59globalement, il y a toujours ce laps de 5 ans qu'il faut passer en France
01:03pour avoir droit à des aides.
01:04À part…
01:05– Non, non, non.
01:05– À part, prestations familiales, pour un demandeur d'asile,
01:09vous avez droit à 103 euros par mois si vous avez des enfants.
01:13À part, je donne des cas précis.
01:15– Ce n'est pas 5 ans, c'est pas 5 ans.
01:16– Non, pour la prestation familiale, non, ce n'est pas 5 ans.
01:18Mais pour l'hébergement et le logement, pour avoir les APL, oui, c'est 5 ans.
01:21– Les APL, c'est 5 ans.
01:24– Bah, écoutez, alors, donc, ce n'est pas 5 ans.
01:26– Juridiquement, non.
01:27– Mais non, ça dépend des cas.
01:30– Juridiquement, non.
01:31– Oui, mais c'est pour ça qu'il dit ça, ça dépend des cas.
01:33– Non, juridiquement, non.
01:35– Non, juridiquement, non.
01:36– Après, il y a les détraitements, d'accord.
01:37– J'ai lu la loi immigration, s'il vous plaît, merci.
01:43– Moi, j'ai cru que c'était une blague, le sujet.
01:46– Quoi ?
01:46– Quand on m'a appelé, je pensais que c'était une blague, le sujet.
01:48Donc, ce n'est pas une blague, parce que moi, j'aime bien…
01:50Alors, ça dépend ce que tu veux comme réponse,
01:51tu veux la réponse populiste ou est-ce que tu veux la réponse pratique.
01:54Populiste, on peut dire oui, ce n'est pas bien,
01:56ou oui, c'est bien, peu importe.
01:57Mais les copains, la question, elle a été tranchée.
02:00Le Conseil constitutionnel, le 11 avril, il a dit que ce n'est pas possible.
02:03Voilà, c'était exactement ça, la mesure.
02:06A été proposé au Conseil constitutionnel par des députés LR
02:10de dire si le référendum portant sur le délai de 5 ans,
02:15en l'occurrence, pour bénéficier de l'aide sociale,
02:18donc aide personnelle au logement, APL, prestations familiales,
02:21allocations personnelles d'autonomie, voilà, c'était 5 ans,
02:24le Conseil constitutionnel a dit non, j'en veux pas.
02:27Le seul truc où il y a 5 ans, c'est le RSA,
02:30parce que le Conseil constitutionnel avait dit oui en 2011.
02:34Mais c'est tout, en fait.
02:34Donc, Nicolas Dupont-Aignan, je l'aime bien,
02:37mais pour le coup, où il ne bosse pas les sujets,
02:39où on a décidé, effectivement ici, de faire du populisme,
02:42un peu comme on fait d'habitude maintenant, c'est comme ça.
02:45On est en période électorale, normal, 2027, c'est bientôt,
02:48donc faisons plaisir aux Français.
02:50– On n'a pas le temps, en politique, on n'a pas le temps, vraiment.
02:53– Alors c'est quoi la loi, c'est en place ou c'est pas en place, ça ?
02:56– C'est pas possible, en fait, la seule chose pour laquelle c'est possible,
03:01c'est le RSA, tout le reste, c'est pas possible.
03:04– On peut le souhaiter, mais c'est pas possible, on peut le proposer.
03:06– Tu peux le souhaiter, mais le Conseil constitutionnel a dit non.
03:08Donc c'est plié, où tu approches la Constitution,
03:11et avec le Conseil constit, qui parfois peut être une idée…
03:13– C'est pas en place.
03:14– Je suis comme Jean-Mi, donc c'est pas en place.
03:16– En l'occurrence, effectivement, on ne peut pas, on ne peut pas.
03:19– C'est pas en place, ça a été re-toqué.
03:21– Il a le droit de le souhaiter.
03:22– Non, il y a des aides maintenant, même si t'es pas obligé d'attendre 5 ans pour avoir une aide.
03:26Moi, je connais une famille, il est venu le gars avec ses enfants, il a la totale, il est tranquille, il est bien.
03:31Moi, je suis pour que tu viennes en France avec un projet, pour servir à la France,
03:35pour faire quelque chose, vraiment pour venir ici, pour t'en sortir, pour travailler,
03:39comme j'ai toujours dit ici, après, si tu veux aider la famille, il n'y a pas de problème,
03:42si tu veux faire venir la famille, il n'y a pas de problème, mais tu travailles ici,
03:44tu apportes quelque chose au pays.
03:46Moi, le mec qui vient ici pour foutre le bordel, vendre de la drogue,
03:48égorger des femmes, violer des filles et tuer des gens dans la rue, il ne m'intéresse pas, ce mec-là.
03:52Donc, je ne vois pas pourquoi on dirait à tout le monde, venez, vous allez être tranquille.
03:56Moi, le cas que je vous parle, c'est un vrai cas, le gars est là depuis 2 ans,
03:58son but, c'était de faire venir ses enfants, il a fait venir ses enfants, voilà.
04:02Maintenant, il est au-dessus du SMIC et même quelqu'un qui touche le SMIC,
04:06c'est con de le dire, j'aurais pas le dire à la télé, c'est emmerdant,
04:08mais il touche plus que quelqu'un qui va bosser, c'est comme ça, il s'est servi de tout le système.
04:14Est-ce que la mesure serait légitime ?
04:16Ça se débat, 5 ans, c'est beaucoup, je suis pas trop honnête, 5 ans, c'est beaucoup.
04:20Non, si tu travailles, t'as pas d'aide, Fabrice.
04:22Si tu viens en France pour travailler, tu ne viens pas chercher des aides,
04:24donc 5 ans, c'est pas beaucoup.
04:25Par définition, ça tombe sans sens.
04:27Si je vais travailler, je ne demande pas d'aide.
04:29Il ne faut pas venir en France pour demander des aides.
04:31Et ça vaut pour les Français, Fabrice.
04:33Je l'ai dit l'autre fois, ça vaut aussi pour les Français.
04:35Il faut sortir ça de la tête des Français qui se disent, je veux des aides.
04:38Il y a des gens qui vont travailler, on ne les aide pas, ils ont zéro.
04:40Il y a des mères isolées, elles ont zéro.
04:42Elles s'occupent de leurs gamins toutes seules.
04:44Elles mettent l'essence dans la voiture toutes seules.
04:46Elles payent les factures toutes seules, l'électricité toutes seules.
04:48Elles ne disent pas, je veux des aides.
04:50Elles touchent, ça paye, elles se brouillent avec ça, ça paye.
04:52Non, mais si tu les épaules, elles peuvent accepter.
04:54Vous êtes sûr, maître Divisio, de ce que vous dites ?
04:56J'ai besoin de votre lumière.
04:58Vous êtes sûr qu'un étranger en situation régulière aujourd'hui,
05:00il chope le RSA tout de suite ?
05:02Mais même s'il ne chope pas le RSA,
05:04il va se faire chopper une aile au logement.
05:06Mais qu'est-ce que c'est le sujet ?
05:08Le RSA, c'est 5 ans.
05:10Le RSA, c'est la seule disposition qui a 5 ans.
05:12C'est la seule, oui.
05:14Mais l'APL et tout le reste, effectivement, c'est automatique.
05:16Le RSA, ce n'est pas le sommet.
05:18Les allocations, tu viens avec 5 gosses, tu n'as pas besoin du RSA.
05:20Les allocations, tu n'as pas besoin du RSA.
05:22Et pour moi, l'APL, ce n'est pas automatique.
05:24L'APL, ce n'est pas automatique,
05:26mais si tu as toutes les aides, tu auras l'APL.
05:28L'APL, c'est l'aide personnelle au logement.
05:30Et l'aide personnelle au logement,
05:32elle était proposée à 5 ans.
05:34J'ai la décision sous les yeux.
05:36Et le Conseil Constitut a dit non.
05:38Je ne veux pas rentrer dans le détail
05:40de ce qu'on a et ce qu'on n'a pas.
05:42Vous êtes bon et vous comprenez l'émission.
05:44Non, ce n'est pas ça.
05:46Moi, je suis pour des aides immédiates.
05:48Je réponds clairement
05:50que toutes les aides soient immédiates.
05:52Vous êtes en France
05:54et là, je suis totalement en contradiction avec Raymond.
05:56Vous êtes un migrant, un immigré.
05:58Je suis totalement en contradiction avec vous, moi aussi.
06:00Laissez-moi finir quand même.
06:02Vous êtes en France.
06:04Ceux qui viennent en France, ils galèrent pour venir.
06:06Pourquoi ils viennent en France ?
06:08Pourquoi il ne va pas au Chili ?
06:10Pourquoi il ne va pas en Belgique ?
06:12Ceux qui arrivent en France, ils galèrent pour venir.
06:14Ils galèrent pour avoir des papiers.
06:16C'est très très dur, contrairement à ce qu'on pense.
06:18La France n'est pas une passoire.
06:20Ils galèrent pour avoir des aides.
06:22Moi, je suis pour que dès qu'ils ont le pied en France,
06:24on leur donne des aides.
06:26On est tous sur un pied d'égalité.
06:29Gilles, est-ce que tu as vu
06:31l'état des comptes de la France ?
06:33Et cette phrase de Nicolas Dupont-Aignan,
06:35pourquoi il l'a prononcée ?
06:37Parce qu'il a dit comment faire des économies concrètement.
06:39Et il a dit, vous venez en France,
06:41vous n'aurez aucune aide pendant 5 ans.
06:43Sous-entendu, il y aura beaucoup moins de gens
06:45qui vont venir en France parce qu'il y a évidemment
06:47beaucoup d'étrangers qui sont honnêtes, qui viennent bosser.
06:49Mais il y en a aussi énormément qui viennent profiter du système.
06:51Il est là, le sujet.
06:53On n'a plus les moyens d'aider ces gens-là
06:55qui viennent juste gratter le système
06:57En fait, c'est un problème pour moi.
06:59Il y a très peu de gens qui viennent gratter
07:01des aides.
07:03Si on dépasse le débat juridique,
07:05je suis assez d'accord quand même
07:07avec Raymond sur un point.
07:09Ça s'appelle le contrat social.
07:11C'est-à-dire qu'à un moment donné,
07:13on ne peut pas non plus imaginer
07:15que quelqu'un qui arrive en France spontanément
07:17ait le droit à l'ensemble
07:19du système de solidarité français qui est généreux.
07:21Et si on veut qu'il continue
07:23à être généreux, il va bien falloir
07:25à un moment donné,
07:27que le contrat social
07:29se déroule normalement.
07:31Et donc le problème qui se pose,
07:33c'est que si tu commences à avoir des aides
07:35qui sont la solidarité nationale
07:37pour tout le monde et systématiquement,
07:39tu vas te retrouver face à une difficulté.
07:41C'est ce qu'on appelle un appel d'air.
07:43Ni plus ni moins en fait.
07:45Peu importe qu'il pèse un peu ou beaucoup.
07:47Ce n'est pas un problème économique.
07:49C'est un problème de contrat social.
07:51Est-ce que c'est acceptable que des gens
07:53qui ne sont pas d'accord avec le système
07:55qu'on a mis des décennies à construire ?
07:57C'est pour ça que cette aide,
07:59il faut la conditionner en fait.
08:0194% non à 5%.
08:03Gilles Vernez est toujours
08:05dans tous les bons coups celui-ci.
08:07C'est incroyable.
08:09Gilles Vernez, un génie.
08:11C'est le terme.
08:13On a deux champions cette semaine.
08:15C'est Gilles Vernez et Thomas Guénolé.
08:17Vous pouvez dire...
08:19Oui, là-dessus.
08:21Il a encore écrit un exposé.
08:23Il y a les chiffres.
08:25A 5%, il écrit encore des exposés.
08:27Oui, pour passer à 7%.
08:29À mon avis, après notre exposé,
08:31vous allez passer à 2%.
08:33Je suis extrêmement aimable.
08:35Si tu es clandé, tu n'as droit à rien.
08:37A priori, tu ne vas pas coûter grand-chose.
08:39Premier point.
08:41Deuxième point, si tu as un titre de séjour,
08:43soit c'est regroupement familial.
08:45Ça veut dire qu'il y a quelqu'un dans ta famille
08:47qui a un job en France pour t'entretenir.
08:49Non, c'est juste pour dire qu'en fait,
08:51on a dit et répété,
08:53il ne faut pas pouvoir venir pour vivre au crochet
08:55des aides sociales, etc.
08:57Mais si tu es là, c'est que tu as un titre de séjour.
08:59Ou alors tu es un clandé et tu n'as droit à rien.
09:01Si tu as un titre de séjour,
09:03c'est bien que tu es en train de bosser.
09:05Si tu arrêtes de bosser, qu'est-ce qui se passe ?
09:07Pas du tout.
09:09Si tu as bossé un an.
09:11Non, non, non.
09:13Ça, c'est de la connerie.
09:15Tu as le droit de travailler.
09:17Thomas, on me permet de m'habiller.
09:19Si tu ne bosses pas,
09:21tu ne peux pas rester comme ça.
09:23C'est pas possible.
09:25Et j'ajoute...
09:27Thomas, écoute-toi.
09:29Je t'adore.
09:31Prends des notes.
09:33Tu ne peux pas rester à bosser sans rien faire.
09:35Ce n'est pas possible.
09:37Bien sûr que si, il y a des gens qui restent à bosser sans rien faire.
09:39Bien sûr que si.
09:41Si tu es là, c'est titre de séjour.
09:43Travail, regroupement familial ou étudiant.
09:45Il n'y a pas de chômage des étrangers.
09:47Il habite où, Thomas ?
09:49À Montreuil, figurez-vous.
09:51Il est dans quel monde ?
09:53Il y a des gens qui ne veulent pas travailler
09:55parce que ce n'est pas intéressant de travailler.
09:57De toute façon, ça a déjà été mesuré.
09:59Les immigrés, je ne vais pas vous dire
10:01qu'ils rapportent plus qu'ils coûtent.
10:03Ça a été mesuré pour les finances de l'État
10:05et de la Sécu.
10:07Ils rapportent autant qu'ils coûtent, les immigrés.
10:09On est en train de débattre sur un autre problème.
10:11Même quand j'ai envie d'être sympa avec vous,
10:13je n'y arrive pas.
10:15Mais ce n'est pas grave.
10:25Est-ce que vous vous rendez compte
10:27de la galère dans laquelle on est au quotidien ?
10:29Ce système qu'on a, ce système d'aide en tout genre.
10:31Tout le monde parle de le réformer.
10:33Il vaut parce qu'il coûte de l'argent.
10:35Même pour les Français.
10:37Vous m'expliquez qu'un étranger qui a ce territoire
10:39s'il n'a pas de travail, il repart.
10:41Mais enfin, vous vivez dans quel monde ?
10:43Il ne repart jamais.
10:45Vous avez excité deux fois le système d'aide.
10:47Je ne sais pas ce qu'il raconte.
10:49Vous m'expliquez quoi ?
10:51Il coûte tant qu'il rapporte.
10:53Je vous parle de contrats sociaux.
10:55Je vous parle, à un moment donné, indépendamment des chiffres.
10:57Je vous explique que concrètement, d'abord,
10:59vous racontez n'importe quoi sur le fait
11:01qu'un étranger qui ne bosse pas repart.
11:03Si c'était ça, ça se saurait.
11:05C'est radicalement faux.
11:07Il a un titre de séjour de travail que s'il bosse.
11:09Il n'a pas de titre de séjour renouvelé.
11:11S'il est clandé, il n'a droit à rien.
11:13C'est combien de temps le titre de séjour ?
11:15Ça dépend desquels.
11:17T'as des titres de séjour à un an, à cinq ans, à dix ans, etc.
11:19Il y en a à dix ans ou pas ?
11:21Il repart pendant combien de temps ?
11:23Il ne va pas bosser un an et avoir droit
11:25à un titre de séjour sur dix ans.
11:27Je connais un peu.
11:29Je connais des mecs qui ont 50 ans.
11:31Vous le connaissez un peu.
11:33Essayez de le connaître beaucoup.
11:35J'ai dit un peu.
11:37Bravo Fabrice.
11:47C'est le nettoyeur lui.
11:49On l'appelle Léon.
11:51Bravo Fabrice.
11:53Vous avez quelque chose à ajouter ?
11:55Vous devriez partir là-bas.
11:57Ça me saoule.
11:59Ça me saoule parce que j'ai décidé d'être sympa
12:01et je suis pas arrivé.
12:03Moi aussi j'ai décidé d'être sympa avec vous.
12:05Bref.
12:07Il vit dans quel monde ?
12:09A Montreuil, je répète.
12:11Non mais dans quel monde ?
12:13Je vais vous le dire.
12:15Il vit dans le monde
12:17de l'extrême gauche.
12:19Il vit dans ce monde où tout le monde
12:21est généreux avec l'argent des autres.
12:23C'est pas vrai.
12:25C'est pas vrai.
12:27C'est pas vrai.
12:29C'est pas vrai.
12:31C'est pas vrai.
12:34Moi je fais partie des gens qui votent.
12:36Non mais c'est pas vrai.
12:38D'abord je suis pas d'extrême gauche
12:40parce que je suis pas pour collectiviser l'économie.
12:42Excusez-moi.
12:44Si on vous écoute
12:46là c'est pas 3 000 milliards d'honnêtes qu'on a.
12:48Je suis de gauche, je suis pas d'extrême gauche.
12:50Il faut arrêter de traiter d'importe qui
12:52d'extrême gauche ou de le qualifier d'extrême gauche
12:54parce que c'est pas de la part de quelqu'un qui veut invisibiliser
12:5611 millions de personnes.
12:58Non, j'ai parlé d'interdire un parti politique.
13:00C'est pas la même chose.
13:02Voilà qu'il prend des leçons de démocratie
13:04de monsieur Guénolé.
13:06J'applique juste le code et j'explique ça à un avocat.
13:08C'est un peu triste.
13:10Oui, le CSI.
13:12Je vous ai déjà démonté la carte Twitter.
13:14C'est pas vrai.
13:16C'est pas vrai.
13:18C'est le 1er anniversaire.
13:20Fabrice.
13:22Fabrice.
13:24Fabrice.
13:26Je vous ai expliqué de façon pédagogique
13:28On peut changer d'histoire.
13:30Je vous ai expliqué de façon pédagogique
13:32les arrêts de la cour européenne des droits de l'homme
13:34sur l'interdiction des partis politiques.
13:36Je vous ai répondu sur les critères en question.
13:38Pourquoi le code de sécurité intérieure
13:40ne vous permettait pas d'interdire un parti politique ?
13:42Essayez de lire, il faut d'écouter.
13:44Je vous ai répondu.
13:46Et j'ajoute, excusez-moi,
13:48être généreux avec le pognon des autres.
13:50Moi, je suis généreux avec mon pognon
13:52parce que je vote contre mes intérêts fiscales.
13:54Je vais vous dire pourquoi.
13:56Au cas où ça vous aurait échappé
13:58La solidarité nationale,
14:00c'est l'argent de tout le monde.
14:02Vous savez quoi ?
14:04Je ne suis pas généreux avec le pognon des autres,
14:06je suis généreux avec le mien.
14:08Vous accueillez le nombre d'étrangers que vous voulez chez vous
14:10et vous faites ce que vous voulez avec eux.
14:12Ça, c'est votre pognon.
14:14Et quand vous accueillez dans mon pays,
14:16c'est le pognon de tout le monde.
14:18Donc vous êtes contre l'insécurité,
14:20vous allez faire le flic vous-même ?
14:22Il est débile cet argument.
14:24Arrêtez de parler de votre pognon.
14:26Vous voulez que les ordures soient ramassées ?
14:28Il est débile cet argument.
14:30Vous passez votre temps à dire ça.