• il y a 2 mois
Emmanuel Desjars De Keranrouë, directeur interdépartemental de la police nationale, exprime sa mobilisation après l’incendie du commissariat de Cavaillon : «On peut supposer qu’il s'agisse de représailles».

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Transcription
00:00Bonjour madame, tout d'abord écoutez ça fait aucun doute, j'en sais rien, l'enquête le déterminera.
00:05Ce qui est sûr c'est que la police nationale en Vaucluse a marqué beaucoup de points ces dernières
00:10semaines, ces derniers jours aussi, avec je rappelle quand même une tonne de cannabis qui a été saisie
00:16il y a à peine trois semaines et c'était des trafiquants d'Avignan qui alimentaient le Vaucluse
00:21et que récemment une opération Plasnet a eu lieu la semaine dernière sur la cité du Docteur M à
00:28Cavaillon, qu'elle a porté ses fruits, qu'encore une fois nous avons trouvé plusieurs nourrices,
00:34nous avons démantelé avec près de 25 gardes à vue ces dernières semaines sur Cavaillon, 15 kg de
00:42cannabis, 6 kg de cocaïne, voilà donc tout ça effectivement porte des coups aux narcotrafiquants
00:47et qu'on peut supposer parce qu'on sait que sur Cavaillon ils ont des méthodes d'incendie,
00:53on peut supposer qu'effectivement ce soit des représailles suite à ces nombreux coups portés
00:58par la police nationale en Vaucluse. Vous rappelez à raison ces différents coups portés et qui font
01:03comme vous le dites, qui font mal aux narcotrafiquants et en retour il y a cet incendie
01:10et des collègues qui ont dit on s'est vu mourir, c'est à dire qu'aujourd'hui malgré les coups portés
01:15et bien la contre-attaque si je peux dire si elle est bien vérifiée, s'il s'agit bien de
01:20représailles, c'est quasiment une volonté de tuer des policiers ? Je ne pense pas qu'on en soit là,
01:27après forcément c'est très impressionnant pour les policiers qui étaient dans le commissariat,
01:32ils étaient au nombre de trois et il y avait à ce moment-là cinq gardes à vue aussi dans le
01:38commissariat, c'est très impressionnant quand vous avez quatre véhicules de police incendiés parce
01:41que la première chose que vous entendez c'est les pneus qui éclatent et forcément on peut croire
01:46à une attaque du commissariat, donc forcément c'est des collègues qui sont très choqués,
01:52que j'ai vu ce matin puisque je me suis rendu immédiatement au commissariat de Cavaillacourt,
01:55j'y suis toujours actuellement, donc c'est des collègues qui sont très choqués, après la
02:01police nationale a l'habitude, on en reçoit tous les jours, on en a donné beaucoup, ce qui est sûr
02:09c'est que là ce n'étaient pas les policiers qui étaient visés mais le matériel et les véhicules
02:14étaient stationnés devant le commissariat.

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