"Je touche 600€ de retraite" : le témoignage de Chantal Goya

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Transcription
00:00Quel bonheur de voir ma Chantal, chérie, que j'aime.
00:03Comment ça va, ma Chantal d'amour ?
00:04Je vais bien.
00:05Ça va, ma chérie ?
00:06Je suis venue après la campagne pour toi.
00:07Je sais, t'as un amour.
00:08On m'entraîne tous les jours, mais ça va.
00:10Tu sais que je t'aime.
00:11Je sais.
00:12Comment tu vas ? Tout va bien ?
00:13T'es en forme ? Jean-Jacques, ton mari va bien ?
00:14Jean-Jacques, il va bien.
00:15Il t'embrasse aussi, il sait que je l'adore.
00:17Je sais, il le sait, il te remercie.
00:18Il est exceptionnel.
00:19Tu sais que je l'aime, lui aussi.
00:21Alors, t'as déclaré dernièrement que tu ne touchais que 600 euros de retraite.
00:25Une fois les impôts payés.
00:26Oui, ça va.
00:27Pardon ?
00:28Oui, c'est ça.
00:30Et toi, t'as combien ?
00:31Moi, je ne suis pas encore à la retraite, mais je te dirais.
00:33Tu vas en avoir, ne t'inquiète pas, c'est mieux.
00:35Chantal, là, je suis en train de voir,
00:36parce que je suis en train de faire les calculs pendant quelques années.
00:38Tu sais, comme on n'est pas payé dans les émissions,
00:40il n'y a pas de retraite non plus.
00:41C'est vrai ?
00:42Là, tu n'es pas payé, là.
00:43Non, je ne suis jamais payée dans une émission de télé.
00:45Moi non plus, pareil.
00:46Toi non plus, voilà.
00:48On va donner la main.
00:50Je vais montrer ma gala, je ne sais plus.
00:51Après, terminez, je te le dis.
00:53Non, il faut continuer, il faut garder la forme.
00:56Un amour, ma chérie.
00:58Qu'est-ce que tu fais en ce moment, alors, raconte-nous.
01:00Eh bien, en ce moment, je m'occupe de ma maison,
01:02de la campagne, dans la Brenne.
01:04Je suis dans le Berry, là-bas au bout, tout au bout de la France.
01:08Et puis, je prépare ma tournée qui recommence.
01:10Tu es heureuse, ma Chantal, alors ?
01:12Tout va bien pour toi.
01:12J'essaye d'être heureuse, parce que ce n'est pas évident.
01:14Mais si je fais la gueule, alors moi, si je fais la gueule,
01:16c'est que ça va très mal.
01:18Non, il ne faut pas.
01:18Tu es toujours de bonne humeur.
01:19Il vaut mieux.
01:20Alors, je vais te dire, mon truc important,
01:23c'est que je ne me mêle pas des uns et des autres, moi.
01:25Oui, ça.
01:25Ça va, tout va bien.
01:26Ça ne va pas, je vais vous arranger votre coup, ne vous inquiétez pas.
01:29Allez, on va aller faire ci, on va aller faire ça.
01:30Je vous emmène en voiture.
01:31Vous n'avez pas de voiture ?
01:32Allez, je vous emmène.
01:33Non, mais je suis quelqu'un de pas compliqué à vivre.
01:36C'est ça, comme Gilles, oui, Gilles.
01:37Chantal, on connaît votre passion pour votre métier.
01:40Oui.
01:40Mais à propos de l'argent, et sans vos plaintes du tout,
01:43parce que vous avez une carrière merveilleuse,
01:44mais si vous vouliez arrêter, si, par exemple, là, vous décidez d'arrêter,
01:48c'est vrai que vous n'avez plus, entre guillemets,
01:50que les 600 euros de la retraite pour vivre.
01:53Tout ce que j'ai, je le donne.
01:54Je le donne pour faire des décors, pour faire des costumes,
01:56pour nettoyer les ris sans mecs, pour que mes casines soient jolies.
02:00Je donne toujours tout, tout parce que je suis tellement...
02:02Je ne sais pas comment vous expliquer.
02:05La valeur des gens est plus importante que l'argent.
02:09Et surtout mon public.
02:11C'est beau.
02:15Oui, c'est beau.
02:17Mais ça veut dire quand même que vous n'avez rien mis de côté, Chantal,
02:20pendant toute cette prestigieuse carrière ?
02:22Vous n'avez pas réussi à économiser assez ?
02:24Tout est parti dans des décors, dans les tournées, dans le...
02:26Mais nous, à l'époque, quand on travaillait,
02:28on avait un producteur qui était merveilleux,
02:30qui s'appelait Roland Hubert, qui a dit à Jean-Jacques un jour,
02:32ça ne se trouve pas.
02:33Jean-Jacques, ne vous occupez pas de l'argent.
02:36Vous vous occupez de faire les plus belles choses pour Chantal.
02:39Mais l'argent, l'argent, c'est bien,
02:40mais on ne va pas faire comme tous les vieux ronchons
02:43qui gardent ça dans leurs chaussettes.
02:45Un Bernard Montiel.
02:48Qu'est-ce que tu dis ?
02:49Tu dis un Bernard Montiel.
02:50Tu dis comme moi.
02:51Comme toi.
02:52Pas de l'argent de côté, comme ça, dans les chaussettes.
02:53Non mais Chantal, c'est vrai que vous avez gagné énormément d'argent.
02:56Non, mon producteur a gagné beaucoup d'argent.
02:58Et vous ?
02:59Mais nous, on n'était pas des gens d'affaires.
03:00Si on avait eu avec nous des hommes d'affaires,
03:03on serait très riches.
03:04Ah ouais, c'est ça.
03:05Mais on n'est pas des gens d'argent.
03:06Ça cartonnait, mais vous n'avez pas gagné...
03:07Par contre, je trouve que les jeunes,
03:08ils sont plus proches de l'argent d'aujourd'hui que nous.
03:11C'est des chiens.
03:12Ah oui, j'ai raison.
03:14Attendez, Johnny, on ne peut pas dire qu'il est mis de côté.
03:19Il a donné tout à ses copains.
03:21C'est un généreux, Johnny.
03:22Moi, je me souviens que quand on m'a dit, à une époque,
03:24quand j'avais 25 ans, il faut penser à ta retraite,
03:26je me suis dit, mais c'est quoi, ça ?
03:27Moi, je connais la retraite pour Flambeau,
03:29mais je ne connais pas ça.
03:30Et puis du coup, on a continué notre vie.
03:32Je ne pense pas qu'on va être les plus riches du cimetière, ça, non.
03:35Mais je pense qu'on a donné tellement de choses plus riches au public
03:39et moi, ça m'a apporté une telle richesse que c'est ça, mon argent.
03:42Après, c'est des soucis en moi.
03:43Je sais qu'en 2018, vous avez été fortement endetté, Chantal.
03:47C'est vrai que c'était une période difficile en 2018, par exemple.
03:50Non, mais ils ont raconté des conneries, là.
03:52C'est vrai ?
03:53Il y a des presses qui disent ce qu'ils veulent.
03:56Ça, c'est n'importe quoi, donc vous n'avez jamais eu de...
03:58Moi, je suis une des rares artistes, je vais vous dire,
04:00à emprunter de l'argent pour payer mes impôts.
04:02Ça n'existe pas.
04:03En général, ils s'en vont.
04:04On les voit partir, ils s'en vont.
04:06Vous avez emprunté de l'argent pour payer vos impôts ?
04:07Oui, j'ai emprunté de l'argent pour payer mes impôts
04:10parce que je pense que c'était comme ça dans ma tête
04:13et c'était important.
04:15Vous avez tout remboursé aujourd'hui ?
04:16Non, non, pas du tout.
04:17Encore, vous remboursez encore ?
04:18Oui, mais ce n'est pas grave, on va continuer.
04:20C'est incroyable.
04:21Non, mais je pense que je vous ai expliqué ma philosophie.
04:26On n'a pas été élevés comme ça, nous, malgré tout.
04:29D'Internet, problème d'argent.
04:30Ça, c'est ce qu'ils ont marqué sur Internet.
04:32Ils ont même dit que j'avais volé l'argent des pauvres.
04:35Ça, c'est n'importe quoi, ça.
04:36Un jour, j'ai déménagé pour aller de ma maison dans la Brenne.
04:41Ils ont dit que j'étais sans-abri.
04:44J'ai dit, mais ça ne va pas, non ?
04:45Vous vous rendez compte, les pauvres sans-abri,
04:46comment on les traite ?
04:48Non, arrêtez les conneries.
04:49C'est bien que vous le disiez ce soir.
04:50C'est n'importe quoi.
04:51Mais c'est n'importe quoi, c'est tout faux.
04:53C'est du faux, c'est du bidon pour faire de l'écoute.
04:56Parce que par exemple, ça fait bangable.
04:59La fille qui vend des journaux.
05:01Qu'est-ce que j'en ai à foutre ?
05:02Il n'y a pas de journaux chez moi.
05:04La seule chose qu'on peut retenir,
05:05c'est que vous avez emprunté pour payer vos impôts.
05:07C'est incroyable.
05:08Mais oui, c'est vrai.
05:09C'est beau.
05:10Je n'avais jamais été sans-abri.
05:12Mais non, vous voyez, sans-abri, ça ne va pas, non ?
05:15Ce n'est pas du respect pour les gens qui n'ont vraiment pas de maison.
05:18Donc juste, vous vous êtes déplacé.
05:19On vous a vu dans la rue.
05:20Oui, j'étais de la rue Pigalle à la Brenne.
05:25C'est quand même comique.
05:27Ils ont rien à se mettre sous la dent.
05:28C'est incroyable.
05:29Il y a des choses plus graves quand même.
05:30Je vous confirme.
05:31Oui, Gilles.
05:32Est-ce qu'il n'y a pas des gens
05:33qui ont profité de l'argent que vous avez généré
05:35et qui ne vous en ont pas assez donné ?
05:37Alors, je vais vous dire, si on avait réfléchi comme ça,
05:40je connais Jean-Jacques,
05:42et moi, on n'aurait jamais fait nos beaux spectacles.
05:44On serait là à compter comme des vieux grigous.
05:46Il m'a pris ci, il m'a pris ça, je ne ferai pas ça,
05:48le chien, il va coûter...
05:49Non, on n'est pas comme ça.
05:50On n'a jamais été comme ça.
05:52Vous n'avez pas l'impression que vous vous êtes fait arnaquer, alors ?
05:54Pas du tout ?
05:55Mais non, parce qu'on était d'accord.
05:57Quand on a lu ça, on était inquiets.
06:00Mais non, vous n'êtes pas inquiets du tout.
06:01Vous faites de l'écoute pour votre émission.
06:08Mais je le connais, là, nous, là.
06:10Excusez-moi, excusez-moi, on voit les unes de journo.
06:12Oui, c'est ça.
06:13Ruinées, sans abri, 600 autres retraites.
06:16On est rassurés, Chantal.
06:17Oui, mais il ne faut pas écouter ça, quand même.
06:19On est rassurés, Chantal, on s'est dit.
06:21Oui, on a besoin d'être rassurés.
06:22On se dit qu'à l'heure de notre carrière...
06:24C'est même dit pour du panda,
06:25il doit être dans la rue comme ça,
06:26il n'y a que vos mecs.
06:27Je ne vous crois pas.
06:29Je ne vous crois pas.
06:31On était comme ça.
06:34Mais cassés dans dépression.
06:36On s'est dit, on était comme ça, nous, Chantal.
06:40Mais moi, ce qui m'étonne, c'est que...
06:42Moi, je ne sais même pas combien je rendrai de retraite.
06:44Je vais bientôt devoir calculer la retraite,
06:45parce que j'arrive.
06:46Je vais prendre, pareil, 900 balles, 1000 balles.
06:48Mais c'est normal.
06:49Le problème des émissions,
06:50j'en parle souvent à Jordan Deluxe,
06:52c'est que son truc, c'est,
06:53vous touchez combien de retraites ?
06:54C'est la question, mais essentielle, de Jordan.
06:56Donc, à chaque fois que Chantal Goya y va,
06:58elle dit, à 600 balles, mais 600 balles,
07:00c'est ce que tu retouches en retraite
07:03quand tu n'as pas cotisé.
07:05Oui, on ne cotisait pas à l'époque.
07:07Tu n'as pas bossé 40 ans dans une boîte,
07:08tu n'as pas eu toutes tes trimestres.
07:09Elle était artiste.
07:10Oui, moi, je ne sais même pas ce que j'ai eu.
07:12Je ne sais pas combien tu toucheras de retraite, toi,
07:13le jour où tu arrêtes le machin,
07:14mais tu seras aussi...
07:15Moi, je suis salarié, moi.
07:17Oui, peut-être que tu es salarié de ta boîte.
07:19Non, on n'était pas salariés.
07:21Moi, je n'ai jamais été salarié.
07:23Je suis gérant de mes boîtes.
07:24Je n'ai jamais cotisé pour la retraite.
07:26On était dans la production.
07:27On disait oui.
07:28On fonçait avec le producteur,
07:29mais on n'était pas salariés.
07:31Et je pense que, franchement,
07:32Jean-Jacques Debout, n'oublions pas,
07:34gagnait aussi beaucoup d'argent
07:35grâce à ses droits d'auteur.
07:36C'est un mec qui a écrit beaucoup,
07:37qui a eu de grands succès.
07:39Et ça va, quoi.
07:40Alors qu'elle lutte quand même avec les impôts,
07:41comme nous tous, pendant 2-3 ans,
07:42ben, oui, tu fais...
07:43Non, j'ai eu des problèmes
07:44au moment du Jeu de la Vérité.
07:45Là, c'était carrément...
07:46Je ne sais pas si l'un d'entre vous
07:49aurait pu subir et continuer à vivre normalement.
07:53Alors, justement,
07:54parce que c'était une émission
07:55avec Patrick Sabatier à l'époque.
07:56C'était en direct.
07:57Ça s'appelait Jeu de la Vérité.
07:58Je pense que tu devais la refaire,
07:59cette émission.
08:00Il m'avait appelée,
08:01mais ça ne va pas, non ?
08:02Je vais pas me battre
08:03dans la gueule du loup deux fois.
08:04Chantal était invitée.
08:05Chantal était invitée
08:06avec Patrick Sabatier.
08:07Et il y a eu un...
08:08Je ne sais plus ce qu'il y a eu comme...
08:09C'est une institutrice
08:10qui avait appelé, il me semble,
08:11Chantal, en direct.
08:16Elle n'est pas à votre âge.
08:17L'institutrice a appelé en direct.
08:20Donc, c'était le but de l'émission.
08:21Une fausse institutrice.
08:22Elle a allumé.
08:23Non, non, mais elle avait dit quoi ?
08:24Elle avait dit que c'était nul,
08:25que c'était de la débilité pour les enfants
08:27et que c'était inadmissible qu'on laisse passer ça.
08:30Et tous les téléphones
08:31qui ont été mis par les techniciens de la télé
08:33n'ont jamais sonné, comme par hasard.
08:35Non, il ne faut pas...
08:36Attendez.
08:37On était jeunes,
08:38mais on n'était pas bêtes non plus.
08:39Donc quoi ?
08:40C'était un piège, vous pensez ?
08:41Première question.
08:42Quand est-ce que vous passerez
08:44avec la sale gueule que vous avez ?
08:45Tu dis mais attendez,
08:46il y a des médecins formidables en France.
08:48Si je passe sous un autobus,
08:49moi je me disais oh là là,
08:50j'ai des copains médecins,
08:51il faut quand même qu'on se parle.
08:52C'est quoi l'histoire ?
08:53Elle n'avait pas déconnecté
08:54de la réalité des Français.
08:55Ça avait paru arrogant, un peu hautain.
08:58Mais ce n'était pas que ça aussi.
09:00C'était aussi dans votre attitude
09:01qu'on vous avait reproché.
09:02Je me rappelle à l'époque
09:03qu'il y avait fait le buzz.
09:04On avait dit voilà,
09:05elle est un peu perchée,
09:06elle avait l'air un peu sous-soustancée.
09:07Elle n'aime pas vraiment les gosses.
09:09Je vais vous dire,
09:10quand on est sur une scène,
09:11quand on est un personnage
09:12et qu'on se sert de ce personnage
09:14pour vous insulter,
09:15c'est très compliqué.
09:16C'est comme si,
09:17moi à l'époque,
09:18c'était Nourieff,
09:19Noëlla Pontoie.
09:20Quand ils sont en tenue de scène
09:21et qu'ils dansent merveilleusement bien,
09:22on ne peut pas dire
09:23vous êtes de la merde,
09:24allez vous faire voir.
09:25Non, ce n'est pas possible.
09:26Donc quand on est humain,
09:27on ne peut pas leur dire
09:28oui, vous avez raison
09:29et faire pleurer 10 000 personnes
09:30qui étaient à Lyon,
09:31qui étaient venues
09:32pour me voir l'après-midi
09:33et le soir,
09:34qui ont subi cette horreur.
09:35Moi, je vais vous dire une chose,
09:36ça a été fait à l'époque.
09:39Je m'en suis relevée,
09:40mais immédiatement
09:41parce que je suis très solide.
09:42Ça a fait beaucoup de peine à Jean-Jacques,
09:44qui a été très malheureux,
09:45à ma famille.
09:46Mais heureusement que je suis pilier
09:47et que moi, j'avance.
09:48Parce que de toute manière,
09:49les merdes et les horreurs
09:50et les gens qui sont
09:51très, très négatifs,
09:52je ne veux pas en entendre parler.
09:53Et moi, je fonce.
09:54Pour mon public et pour vous.
09:56C'était ça l'histoire.
09:57Et moi, quand je suis sortie de là,
09:58il faut vous dire
09:59que la maîtresse d'école,
10:00j'avais détecté qu'elle était fausse.
10:02Parce que j'ai demandé tout de suite
10:03de quelle classe vous êtes.
10:04Et elle m'a dit, ben, euh...
10:05J'ai dit, ah non, alors là, attendez.
10:06On pensait que c'était
10:07une fausse maîtresse d'école
10:08qui avait été envoyée
10:09par la production.
10:10Donnée par le staff de Sabatier
10:11qui était derrière
10:12parce qu'ils étaient très organisés
10:13pour faire des fausses émissions
10:14avec des faux personnages.
10:15Fou, ça.
10:16Attendez, on sait tout.
10:17Vous lui avez demandé à Patrick Sabatier
10:18parce que je le connais bien.
10:19Non, moi, je ne parle plus maintenant.
10:20C'est fini.
10:21Ça ne va pas, non.
10:22C'est terminé.
10:23Éliminé de ma tête.
10:24Une fois que vous êtes sortie de là,
10:26Qu'est-ce que j'ai dit?
10:27Moi, j'ai...
10:28Moi, j'ai...
10:29J'ai fait un repas
10:30avec tout le monde, quand même.
10:31Avec mon producteur.
10:32Et à Lyon.
10:33Parce que j'étais la seule artiste
10:34à avoir fait ça à Lyon,
10:35dans une salle
10:36où j'avais chanté l'après-midi.
10:37Je n'étais pas en studio.
10:38Avec ma robe de sel, mon arbre.
10:39Enfin, c'était bizarre, tout ça.
10:40Bon.
10:41Et là-dessus,
10:42on a fait un grand dîner
10:43et là, il m'a serré la main
10:44et Patrick Sabatier
10:45et les gens autour de lui
10:46m'ont dit, maintenant,
10:47donne-moi ta main.
10:48Au revoir,
10:50Au revoir,
10:51tu seras au chômage, la petite.
10:52Non, c'est pas vrai.
10:53Voilà la phrase.
10:54Quand on vous a dit ça?
10:55Oui.
10:56Monsieur machin m'a dit ça.
10:57Moi, je n'ai plus son nom.
10:58Le producteur de l'émission.
10:59Mais vous savez,
11:00je vais vous dire,
11:01la vie, elle se remet bien
11:02à remettre les gens
11:03à leur place.
11:04Incroyable.
11:05Où il est, là, dans mon parc.
11:06Moi, je suis toujours là.
11:07Bien sûr.
11:08Et je n'ai jamais triché.
11:09J'ai toujours été vraie.
11:10J'ai toujours défendu mon public
11:11et je défendrai jusqu'au bout
11:12les gens que j'aime
11:13et mon public.
11:14Voilà, c'est tout.
11:16Vous l'aimez?
11:17Il est sympa avec moi.
11:18Il est hyper cool.
11:19Tant mieux.
11:20Mais il est cool.
11:21Mais en fait, c'est étonnant
11:22qu'il ne soit jamais revenu
11:23à la télé une seule fois.
11:24Et des projets,
11:25il en a eu 50.
11:26Pourquoi?
11:27Ce mec, il a fait
11:28les plus belles heures.
11:29C'était nous tous
11:30la réunion en audience.
11:31Je ne sais pas combien
11:32de personnes
11:33qui regardaient
11:34Le jeu de la vérité.
11:35C'était énorme.
11:36C'était énorme.
11:37Celui de Coluche,
11:38il a dû passer
11:39les 12 millions.
11:40Chantal, je ne savais pas ça.
11:41Je trouve que ce n'était rien
11:42cette histoire.
11:43Ça fait beaucoup de mal.
11:44J'avais 10 ans.
11:45Mes techniciens tous
11:46étaient au chômage.
11:47Vous savez,
11:48quand on a une équipe
11:49et qu'on était 150,
11:50c'est le plus gros spectacle
11:51de ma vie.
11:52Et que du jour au lendemain,
11:53pouf, il y a un trou.
11:54Si moi, je m'effondre,
11:55c'est fini.
11:56Mais il ne fallait pas
11:57que je m'effondre.
11:58Il fallait que je tienne.
11:59Je ne veux pas que le mauvais
12:00soit autour de moi.
12:01Ce n'est pas possible.
12:02On n'a donné
12:03que des belles choses.
12:04La preuve, c'est qu'aujourd'hui,
12:05les gens ont besoin de rêver.
12:06Sinon, je ne serais plus là.
12:07Pour vous dire,
12:08on ne se rappelle même pas
12:10J'étais fan, fan, fan de vous.
12:12On avait descendu l'image
12:14de l'idole des enfants
12:16qui était une image
12:17avec la frange, la robe rose.
12:20Elle n'a rien fait.
12:21Elle n'a rien fait de fou.
12:23On a l'impression
12:24qu'on vous a appelé
12:25pour vous insulter.
12:26Vous avez répondu un peu.
12:27Et donc, ça a fini votre carrière.
12:29On a du mal à comprendre.
12:30À l'époque, quand elle a répondu,
12:32les gens ont dit
12:33qu'elle était des glingos.
12:35Elle n'aime pas les enfants.
12:37C'est du fake.
12:38Il y avait tout un truc comme ça.
12:39Je pense que vous racontez.
12:40Moi, je vous dis la vérité.
12:41C'est ça, l'histoire.
12:42Comment on n'a pas retrouvé cette prof ?
12:43Parce que moi,
12:44le premier truc aujourd'hui,
12:45c'est qu'il y a des mecs.
12:46À un moment,
12:47le lendemain,
12:48les journalistes disent
12:49qu'on veut retrouver cette prof.
12:51On veut la voir en interview.
12:52On veut savoir ce qu'elle a.
12:53Vous l'avez retrouvée ?
12:54Vous l'avez retrouvée ?
12:55Est-ce que les gauches
12:56étaient devant ?
12:57Mais Cyril, pardon,
12:58j'ai bossé sur Ciel Montmardi
12:59à un moment donné.
13:00Il y avait un nombre de témoins
13:01qui passaient tous les mardis soirs
13:03Je ne suis pas totalement sûr
13:04qu'ils soient tous des témoins
13:05absolument honnêtes,
13:06pas manipulés par la prod
13:07de Christophe Alem.
13:08À l'époque,
13:09il y avait des gens
13:10qui étaient des comédiens,
13:11qui jouaient des trucs, etc.
13:12Comment tu crois,
13:13à l'époque,
13:14qu'on pouvait retrouver ça ?
13:15Il n'y a qu'aujourd'hui
13:16qu'on trouve ça.
13:17Aujourd'hui,
13:18tu passes un truc,
13:19tu es immédiatement dénoncé.
13:20À l'époque,
13:21c'est pas t'attaquer
13:22à Patrice Sabatier en 85.
13:23Pas t'attaquer à TF1 en 85.
13:24Personne ne t'attaque.
13:25Si j'aurais été là à l'époque,
13:27je t'aurais défendu.
13:30Tu fais l'émission à l'époque.
13:31Le jeu de la vérité,
13:32c'est un truc qui cartonne.
13:33Il reçoit Gainsbourg.
13:34Allez, 20 questions sur Gainsbourg,
13:35c'est facile.
13:36Tu sais que le mec,
13:37il va répondre.
13:38Tu reçois Coluche.
13:39Il était sur une chaise de bébé.
13:40Je me souviens,
13:41vous vous souvenez,
13:42avec une tétine.
13:4320 questions sur Coluche.
13:44Comment te dire ?
13:45Vas-y, sur le fric,
13:46sur les engagements politiques,
13:47sur la sexualité,
13:48sur la coke,
13:49tu as le droit à tout.
13:50Tu reçois Jean-Paul Goya
13:51pendant deux heures.
13:52Qu'est-ce que tu lui racontes
13:53Je vois des mecs
13:54qui envoient des trucs
13:55et qui vont un peu détruire la personne.
13:56Il ne fallait pas la faire.
13:57Ils ont fait pareil
13:58avec Rika Zaraï à l'époque.
13:59Pas suffisamment de répondants,
14:00pas le personnage
14:01que tu attaques vraiment.
14:02Donc, on va aller chercher
14:03des témoignages un peu hard.
14:04De toute manière,
14:05la maîtresse d'école
14:06qui m'a été maîtresse d'école
14:07était la fausse pharmacienne
14:08de Rika Zaraï.
14:09Ah oui, c'était la même ?
14:10C'était ma gouille.
14:11Oui, parce qu'elle me l'a dit,
14:12Rika.
14:13Comme quoi, vous voyez,
14:14dans la vie,
14:15on a les vrais
14:16puis on a les bidons.

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